Les expressions « tué à l'ennemi » ou « mort au combat » sont utilisée dans les documents administratifs pour décrire les pertes subies au combat par leurs forces et provoquées par des forces hostiles.
France
En France, l'expression « tué à l'ennemi » se retrouve sur les fiches élaborées au lendemain de la Première Guerre mondiale par l'administration des anciens combattants et aujourd'hui conservées par la Direction de la mémoire, du patrimoine et des archives et le service historique de la Défense du ministère des Armées. Ces fiches sont accessibles notamment via le site mémoire des hommes[1]. Pour qu'un combattant soit déclaré mort, il faut que deux témoins reviennent de l'attaque pour l'attester, sans quoi il est déclaré « disparu ».
Les avis émanant du ministère de la Guerre sont transmis au maire de la commune de résidence du défunt. Le maire en avise personnellement[N 1] la famille que le soldat a demandé de prévenir. L'avis est également signifié aux autorités militaires qui tiennent le registre matricule. À partir de là, la mairie peut établir l'acte de décès, ce qui permet à la famille d'ouvrir la succession.
L'expression « tué à l'ennemi » est étendue par la suite à d'autres conflits[2].
Notes et références
Notes
- ↑ Il pouvait déléguer cette démarche à son représentant ou à la gendarmerie.
Références
- ↑ « Mémoire des hommes : Morts pour la France de la Première Guerre mondiale », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le ).
- ↑ « Liste des seize Morts pour la France du Mont-Valérien »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur archive.wikiwix.com (consulté le ).