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Représentation d'une onde sismique.

Historiquement, l'échelle de Richter a été l'une des premières tentatives d'évaluer numériquement l'intensité des tremblements de terre, grâce à la magnitude de Richter qui mesure l'énergie sismique radiée (énergie des ondes sismiques) lors du séisme. Imprécise et dépassée, elle a depuis été remplacée par des échelles plus précises permettant de mesurer la magnitude des séismes.

Histoire

L'éponyme[1],[2] de l’échelle de Richter[3] est le sismologue américain Charles Francis Richter (-)[1],[2],[4] qui l'a proposée en [4]. Jusqu'alors c'était essentiellement l'échelle de Mercalli qui était utilisée pour évaluer la force d'un séisme, mais cette échelle, basée sur les dégâts observés (notamment sur les bâtiments), est notoirement imprécise. Richter élabore une définition mathématique plus rigoureuse, établissant une équation logarithmique à partir de l'amplitude des enregistrements d'un sismographe (de type Wood-Anderson (en)).

Niveaux d'intensité

Relativement facile d'usage, l'échelle de Richter permet d'évaluer l'énergie libérée par un tremblement de Terre et donc les dégâts à craindre.

De manière imprécise, on peut estimer que :

  • de 1 à 3, un séisme est à peine ressenti par les personnes ;
  • de 4 à 5 il est nettement ressenti mais cause peu de dégâts ;
  • de 6 à 7 il est destructeur ;
  • à 8 il est de plus ressenti sur une grande distance ;
  • et à 9 ou au-delà, il est dévastateur, toutes les structures sont détruites sur une large superficie.

C'est une échelle ouverte : elle n'a théoriquement pas de limite supérieure, en pratique néanmoins le séisme le plus intense jamais mesuré le séisme de 1960 à Valdivia au Chili atteignait environ 9,5 sur l'échelle de Richter.

Limites et obsolescence

L'échelle de Richter a certes une définition mathématique, mais qui reste semi-empirique, dépend des instruments de mesure, et n'est applicable que localement. Elle est faite pour le type de séismes que Richter étudiait en Californie. Elle a depuis été remplacée par des échelles de magnitude qui mesurent le moment sismique, c'est-à-dire l'énergie libérée par un séisme. Ces échelles sont à la fois plus précises, plus rigoureuses, et sont applicables partout dans le monde.

Tombée en désuétude parmi les scientifiques, l'échelle de Richter reste encore facilement employée par les médias ou dans la fiction.

Notes et références

  1. 1 2 s.v.''_Richter,_Charles_Francis_(-)-1" class="mw-reference-text">Taillet, Villain et Febvre 2018, s.v. Richter, Charles Francis (-), p. 896.
  2. 1 2 s.v.''_Richter_scale-2" class="mw-reference-text">OI, s.v. Richter scale.
  3. col. 2''s.v.''_échelle_de_Richter-3" class="mw-reference-text">Taillet, Villain et Febvre 2018, s.v. échelle de Richter, p. 240, col. 2.
  4. 1 2 col. 1''s.v.''_magnitude_(2)-4" class="mw-reference-text">Taillet, Villain et Febvre 2018, s.v. magnitude (2), p. 451, col. 1.

Voir aussi

Bibliographie

Publications de Charles F. Richter et Beno Gutenberg

Études

Dictionnaires et encyclopédies

  • [Taillet, Villain et Febvre 2018] Richard Taillet, Loïc Villain et Pascal Febvre, Dictionnaire de physique, Louvain-la-Neuve, De Boeck Supérieur, hors coll. / sciences, , 4e éd. (1re éd. ), 1 vol., X-956, ill., fig., tabl. et index, 17 × 24 cm, br. (ISBN 978-2-8073-0744-5, EAN 9782807307445, OCLC 1022951339, BNF 45646901, SUDOC 224228161, présentation en ligne, lire en ligne).

Liens externes