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Description de l'image Federatia Româna Rugby logo 2010.png.
Surnom les Chênes
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Entrée au Board 1987
Sélectionneur Andy Robinson
Capitaine Florin Surugiu
Record de sélections Florin Vlaicu (128)
Record de points Florin Vlaicu (1024)
Record d’essais Catalin Fercu (33)
Premier match officiel

États-Unis 21 - 0 Roumanie

Plus large victoire

Roumanie 100 - 0 Bulgarie

Plus large défaite

Angleterre 134 - 0 Roumanie

Coupe du monde
· Participations 9/10
· Meilleur résultat Premier tour (une victoire)

L'équipe de Roumanie de rugby à XV est l'équipe représentant la Roumanie dans les compétitions internationales majeures de rugby à XV telles que la Coupe du monde ou le Championnat européen des nations. Sous l'égide de la fédération roumaine de rugby à XV, elle est considérée comme une équipe de deuxième rang.

Au , elle est classée 19e au classement des équipes nationales de rugby.

Historique

L'équipe de Roumanie aux Jeux olympiques de 1924.
Les Chênes en juin 1960.
Échange des fanions, lors de Roumanie-Italie, le 10 juin 1962 à Bucarest.

L'équipe de Roumanie de rugby rivalise avec les grandes nations européennes jusqu'à la fin des années 1980. En effet, Napoléon III avait contribué, par sa diplomatie, à la reconnaissance par les États d'Europe de la Roumanie. Depuis, Bucarest n'a qu'une ambition : être le Paris du pays du Danube. Et comment y parvenir mieux qu'en envoyant à Paris, au début du XXe siècle, des étudiants ?

Ces étudiants roumains découvrent un jeu nouveau, en plein essor : le rugby à XV. Ils l'exportent chez leurs compatriotes. Produit « Made in France », le rugby est très populaire. En 1915 naît le Stadiul Roman, rejeton du Stade français : même recrutement lycéen, mêmes couleurs de maillot, mêmes structures omnisports avec le rugby au centre.

Le rugby naît à Bucarest, il y sera longtemps pratiqué modestement mais résolument. En 1924, une première victoire est acquise face à la Pologne. Avant-guerre, Roumains et Français s'affrontent à deux reprises : en 1924 également, à Colombes, lors des Jeux olympiques, puis quatorze ans plus tard en 1938, à Bucarest. Les capitaines roumains sont alors le trois-quarts centre Nicolae Mărăscu en 1924, puis le troisième ligne aile Constantin Turut en 1938 ; les 3e et 4e matchs n'auront lieu qu'en 1957 entre les deux pays, sous le capitanat du demi de mêlée Dumitru Ionescu dit Titi (ce joueur avait déjà joué contre l'Italie 23 années auparavant en 1934). En 1939, un club provincial existe (la formation des usines d'aviation de Brașov), pour les dix-sept autres clubs tous implantés dans la capitale. En 1945, les structures du rugby sont modifiées. Les clubs deviennent officiellement corporatistes. L'État permettra au rugby de partir à la conquête de la province. Des progrès significatifs sont enregistrés avec à la clé quelques succès internationaux. De 1960 à 1963, sous le capitanat du 3e ligne aile Viorel Morariu, la Roumanie réussit même une série de 4 matchs sans défaite face aux Français, alors que ces derniers ont obtenu quant à eux une série de 4 victoires dans le Tournoi des Cinq Nations. Les nations britanniques accordèrent la cape aux joueurs appelés à affronter la Roumanie seulement à partir de 1983.

1945 – 1990 : la Roumanie proche des plus grandes nations du rugby

L'équipe roumaine qui a battu la France 15 - 0 en novembre 1980.
L'équipe de Roumanie avant un match test contre le Pays de Galles en 1983.
Le match France-Roumanie au stade Jacques-Fouroux d'Auch en 1990.

Les Roumains s'améliorent dans le jeu, établissent une série de quatre matchs sans défaite contre les Français entre 1959 et 1962 (2 victoires et 2 nuls). Les Roumains jouent également fréquemment contre les Italiens. Ils commencent à affronter les nations britanniques en 1981 : ils battent deux fois les Gallois et une fois les Écossais au cours des années 80. En 1981, ils affrontent les Néo-Zélandais avec à la clé une défaite mémorable (14-6)[1].

De 1959 à 1964, la Roumanie enregistre une série de 25 matchs sans défaite, ce qui constitue un record mondial inégalé[Note 1],[2].

À cette époque, des joueurs tels que le Lion britannique Rob Ackerman décrivent la Roumanie comme une équipe d'un niveau comparable à celui des All Blacks, grâce à des joueurs jouant au rugby comme à l'armée – de fait certains internationaux roumains sont alors aussi militaires – avec une dimension physique impressionnante[3].

Plus tard, ils battent à la surprise générale la France au stade Jacques-Fouroux d'Auch le , ainsi que l'Écosse à Bucarest le .

Au début des années 1980, le pays compte 13 000 joueurs.

Depuis, l'équipe roumaine tente de se faire une place dans le circuit du rugby international. Mais les meilleurs joueurs ont quitté le pays, généralement pour la France, et il est bien difficile pour l'équipe nationale de se reconstruire, même si elle a participé à toutes les Coupes du monde depuis la création de l'épreuve en 1987 jusqu'en 2015 (inclus).

1990 – 2010 : la dégringolade après la révolution

La chute du dictateur Nicolae Ceaușescu en 1989 plonge les clubs roumains dans la crise. Nombre d'entre eux disparaissent, et la sélection nationale en subit les conséquences. Pendant plus de vingt ans, la Roumanie dégringole dans la hiérarchie mondiale.

Les Roumains font ainsi de bien pâles prestations en Coupe du monde de rugby à XV. Ils terminent derniers de leur poule en 1995 et troisièmes en 1991 et 1999. S'ils battent l'Italie en 1994 et l'Écosse en 1991, ils subissent de gros revers contre les autres sélections majeures, en particulier les nations britanniques. Les années glorieuses sont désormais loin derrière la sélection roumaine, qui n'est plus capable de battre des nations comme le Pays de Galles (depuis 1988), l'Écosse (depuis 1991), la France (depuis 1990) ou l'Italie (depuis 2004).

Roumanie – Irlande à Lansdowne Road en 2005.

Après un échec déjà retentissant au Pays de Galles au Millenium en (81-9), les Roumains perdent 134 à 0 contre les Anglais à Twickenham deux mois plus tard, ce qui constitue le plus gros écart de points jamais enregistré dans un match de rugby, alors que quelques mois auparavant, ils avaient plutôt bien tenu tête à l'Irlande lors d'un test match (37-3). Ce triste record de la plus lourde défaite est battu plus tard lors de la Coupe du monde de rugby à XV 2003 lors du match Australie - Namibie (142-0).

En 2006, la Roumanie remporte le championnat européen des nations de rugby à XV 2004-2006. Lors de la Coupe du monde en France, les Roumains perdent leur premier match de peu contre l'Italie (24-18), avant d'être douchés 42 à 0 par l'Écosse. Ils battent de justesse le Portugal (14-10) et sont totalement impuissants lors du dernier match contre des Néo-Zélandais nettement supérieurs malgré l'absence de Dan Carter (85-8).

La Roumanie termine dernière de sa poule lors de la coupe du monde 2011. Pourtant, au premier match, les Roumains frôlent l'exploit contre l'Écosse : après avoir mené 24 à 21 à la 70e minute, ils ne tiennent pas et encaissent treize points pour s'incliner 34 à 24. Ensuite, les Roumains subissent de lourds revers contre l'Argentine (43-8) et Angleterre (67-3). L'espoir d'éviter une cuillère de bois s'envole quand ils s'inclinent encore face à leurs principaux concurrents en championnat européen des nations, les Géorgiens (25-9).

L'après 2011 : le renouveau

Romeo Gontineac quitte la tête de la sélection après la coupe du monde 2011 et est remplacé par le mythique Hari Dumitras. Les résultats restent moyens, la Roumanie finit deuxième du Championnat européen des nations 2010-2012 mais avec quatre défaites (deux contre la Géorgie, une en Espagne face à la sélection espagnole et une au Portugal face aux Portugais. Puis elle subit deux défaites à domicile lors de la tournée de respectivement contre le Japon et les États-Unis (23-34 et 3-34). Hari Dumitras sera limogé à l'issue de cette tournée.

Son remplaçant, le Gallois Lynn Howells, fait ses débuts à la tête de la sélection en 2013, lors de la première journée du Championnat européen des nations 2012-2014, avec une difficile victoire au Portugal (13-19). Son équipe s'impose par la suite trois fois respectivement contre la Russie (29-14), en Espagne (25-15) et en Belgique (32-14). Ils terminent la phase aller par un match nul à Bucarest contre la Géorgie (9-9). En juin, la Roumanie accueille la Coupe des Nations, compétition amicale disputée tous les ans à Bucarest, et remporte cette dernière grâce à trois victoires en autant de rencontre contre la Russie, et les équipes espoirs argentine et italienne. Lors de la tournée automnale de 2013, le XV du chêne impressionne en s'imposant contre les Tonga (19-18) et le Canada (21-20), mais s'incline contre les Fidji (7-26).

La Roumanie aborde très sérieusement la phase retour du Championnat européen des nations 2012-2014. Après trois larges succès contre le Portugal (24-0), la Russie (34-3) et l'Espagne (32-6), la Roumanie s'assure d'obtenir son billet pour la coupe du monde de rugby à XV 2015. Après une victoire bonifiée contre la Belgique (29-10), la Roumanie échoue au dernier match du tournoi, le match pour la victoire finale, face à la Géorgie (22-9). Deuxième du Championnat européen des nations 2012-2014, la Roumanie gagne sa place dans le groupe D de la coupe du monde 2015, aux côtés de la France, de l'Irlande, de l'Italie et du Canada.

Palmarès

  • Médaille de bronze aux Jeux olympiques de 1924 (capitaine: Nicolae Mărăscu)

Groupe des sélectionnables

Joueurs actuels

Le , le sélectionneur roumain annonce les trente-trois joueurs retenus pour la Coupe du monde. Cristian Chirică est le capitaine de la sélection[4].

Le , Mihai Macovei, Mihai Mureșan et Paul Popoaia déclarent forfait pour la compétition, ils sont remplacés par André Gorin, Sioeli Lama et Taliauli Sikuea[5].

Le , Taylor Gontineac, Gabriel Pop et Hinckley Vaovasa sont forfaits pour le reste de la compétition après des blessures, ils sont remplacés par Mihai Graure, Alexandru Bucur et Luca Nichitean[6].

Avants

Nom Naissance Club Année de
1re sélection
Pilier
Costel Burțilă RC Hyères Carqueiranne2020
Thomas Crețu Stade aurillacois2023
Gheorghe Gajion Stade montois2022
Alexandru Gordaș Dinamo Bucarest2015
Iulian Harțig RC bassin d'Arcachon2019
Alexandru Savin RC Steaua Bucarest2019
Talonneur
Florin Bărdașu RC Steaua Bucarest2016
Ovidiu Cojocaru Dinamo Bucarest2016
Rob Irimescu CSM Baia Mare2023
Deuxième ligne
Stefan Iancu CSM Baia Mare2022
Marius Iftimiciuc US Carcassonne2018
Adrian Moțoc Biarritz olympique2017
Troisième ligne
Cristian Boboc RC Steaua Bucarest2021
Cristian Chirică Capitaine Dinamo Bucarest2016
André Gorin RC Hyères Carqueiranne2009
Vlad Neculau SCM Rugby Timișoara2019
Florian Roșu CSM Baia Mare2021
Dragoș Ser RC Steaua Bucarest2020
Damian Strătilă RC Steaua Bucarest2021

Arrières

Nom Naissance Club Année de
1re sélection
Demi de mêlée
Alin Conache SCM Rugby Timișoara2022
Gabriel Rupanu SCM Rugby Timișoara2019
Florin Surugiu RC Steaua Bucarest2008
Demi d'ouverture
Tudor Boldor Dinamo Bucarest2018
Luca Nichitean CSM Baia Mare-
Centre
Alexandru Bucur CSM Baia Mare2018
Mihai Graure ? ?-
Tevita Manumua SCM Rugby Timișoara2023
Jason Tomane CSM Baia Mare2020
Ailier - Arrière
Sioeli Lama RC Steaua Bucarest2021
Nicolas Onuțu CS Vienne2016
Taliauli Sikuea CSM Baia Mare2023
Marius Simionescu SCM Rugby Timișoara2017
Fonovai Tangimana RC Steaua Bucarest2016

Joueurs emblématiques

  • Dumitru Alexandru
  • Petru Bălan
  • Gabriel Brezoianu
  • Mihai Bucos
  • Valentin Calafeteanu
  • Grigore Caracostea[Note 2]
  • Ion Constantin
  • Tudor Constantin
  • Constantin Cratunescu[Note 3]
  • Paul Ciobănel
  • Ioan Ciofu
  • Sandu Ciorăscu
  • Radu Demian
  • Constantin Dinu
  • Nicolae Dima
  • Ionuț Dimofte
  • Gheorghe Dumitru
  • Hari Dumitraș
  • Iulian Dumitraș
  • Dănuț Dumbravă
  • Cātălin Fercu
  • Romeo Gontineac
  • Mircea Iconomu[Note 4]
  • Valeriu Irimescu
  • Mihăiță Lazăr
  • Adrian Lungu
  • Valentin Maftei
  • Alexandru Manta
  • Ion Marica
  • Nicolae Mărăscu
  • Răzvan Mavrodin
  • Florică Murariu
  • Petre Mitu
  • Mircea Muntean
  • Viorel Morariu
  • Virgil Năstase
  • Mircea Paraschiv
  • Cristian Petre
  • Alexandru Penciu
  • Alin Petrache
  • Sorin Socol
  • Gheorghe Solomie
  • Lucian Sîrbu
  • Marius Tincu
  • Marian Tudori
  • Ion Țuțuianu
  • Petrișor Toderașc
  • Ionuț Tofan
  • Ovidiu Tonița
  • Valentin Ursache
  • Florin Vlaicu
  • Mihai Wusek
  • Alexandru Penciu
    Alexandru Penciu
  • Radu Demian
    Radu Demian
  • Mihai Wusek
    Mihai Wusek
  • Valeriu Irimescu
    Valeriu Irimescu
  • Ion Țuțuianu
    Ion Țuțuianu
  • Mihai Bucos
    Mihai Bucos
  • Florică Murariu
    Florică Murariu
  • Mircea Paraschiv
    Mircea Paraschiv
  • Adrian Lungu
    Adrian Lungu
  • Marius Tincu
    Marius Tincu
  • Ovidiu Tonița
    Ovidiu Tonița
  • Mihăiță Lazăr
    Mihăiță Lazăr

Liste des sélectionneurs

Le tableau ci-contre donne la liste des entraîneurs du XV de Roumanie qui se sont succédé depuis 2002.

Entraîneur Activité
Bernard Charreyre2002-2003
Philippe Sauton2003-2004
Daniel Santamans
et Robert Antonin
2004-2007
Marin Moț2007-2008
Serge Laïrle2009-2010
Romeo Gontineac2010-2011
Hari Dumitras2011-2012
Lynn Howells2012-2018
Thomas Lièvremont2018
Marius Tincu (intérim)2019
Andy Robinson[7]2019-

Différents records

Record de sélections

Rang Joueur Nombre de
sélections
1 Florin Vlaicu 128
2 Cătălin Fercu 109
3 Valentin Calafeteanu 100
4 Cristian Petre 92
Florin Surugiu
6 Mihai Macovei 91
7 Minya Csaba Gal 88
8 Valentin Poparlan 77
9 Romeo Gontineac 76
Adrian Lungu
Lucian Mihai Sirbu

Record de points

En gras les joueurs encore en activité

Rang Joueur Points
1 Florin Vlaicu 1024
2 Dănuț Dumbravă 389
3 Petre Mitu 339
4 Ionut Tofan 316
5 Valentin Calafeteanu 233
6 Neculai Nichitean 201
7 Cătălin Fercu 171
8 Gelu Ignat 148
9 Gabriel Brezoianu 142
10 Dumitru Alexandru 119

Record d'essais

En gras les joueurs encore en activité :

Rang Joueur Essais
1 Cătălin Fercu 33
2 Gabriel Brezoianu 28
3 Mihai Macovei 19
4 Ionut Dumitru 15
Ovidiu Toniţa
6 Petre Mitu 14
Cristian Săuan
Marius Tincu
Florin Vlaicu

Notes et références

Notes

  1. Cette série de 25 matchs sans défaite n'est homologuée qu'en 2020. En effet, deux de ces rencontres étaient jusque là enregistrées comme des défaites dans les archives, par inversion des scores[2].
  2. Caracostea a joué au Racing Club de France au début du XXe siècle.
  3. Cratunesco a joué au Stade français au début du XXe siècle.
  4. Iconomu a joué à l'USA Perpignan au début du XXe siècle.

Références

  1. Doc Geopolitik, « FLASHBACK. Quand la Roumanie était une grande puissance du rugby international », sur lerugbynistere.fr, (consulté le ).
  2. 1 2 (ro) Chris Thau, « Rugby: România - deținătoarea necunoscută a unui record mondial », sur rfi.ro, (consulté le ).
  3. (en-US) « A beer with a British Lion: Robert Ackerman », sur theroar.com.au (consulté le ).
  4. « Coupe du monde de rugby. La liste des 33 joueurs retenus avec la Roumanie », sur Ouest-France.fr, (consulté le )
  5. (ro) « Trei modificări în lotul României pentru Cupa Mondială. Competiția se vede în direct la Digi Sport », sur www.digisport.ro (consulté le )
  6. « Trois changements dans le groupe de la Roumanie », sur rugbyrama.fr (consulté le )
  7. (ro) « Englezul Andy Robinson, noul antrenor al nationalei de rugby a Romaniei », sur frr.ro, (consulté le ).

Annexes

Articles connexes

  • Coupe Antim
  • Coupe latine de rugby à XV

Bibliographie

  • (ro) Constantin Zamfir, Povesta naționalei de rugby continuâ, Bucureşti, Editura Paco, , 324 p., relié (ISBN 978-606-8006-54-3) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (ro) Constantin Zamfir, Marian Burlacu, Christian Frisk, Marius Raczek et Mihai Cojocaru, 1913-2013 100 de ani de rugby în România, Federația Română de Rugby, 249 p., relié Document utilisé pour la rédaction de l’article

Liens externes