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Hypogée du type de ceux retrouvés en Égypte.
Entrée de l'hypogée des Trois-Frères à Palmyre en Syrie.

En archéologie, un hypogée (du grec hupo, « sous », et , « terre ») est une construction creusée dans le sol (sous-sol, flanc de colline) contenant le plus souvent une ou des tombes[1].

En égyptologie, cette tombe est plus précisément souterraine (comme dans la vallée des Rois), par opposition aux tombes aériennes comme les mastabas.

Lors de la période gréco-romaine, sur la côte syrienne, les traditions funéraires restent hellénistiques. Ainsi on y retrouve notamment des hypogées cruciformes, à côté d'autres types de sépulture : inhumation en pleine terre, sarcophage…

Exemples d'hypogées

Entrée de trois hypogée à Villevenard dans la Marne.

L'hypogée des Dunes, (de dun signifiant « lieu élevé » en gaulois) à Poitiers est en fait un cimetière mérovingien, datant du VIIe siècle, ayant servi alors de sépulture à l'abbé Mellebaude, et mis au jour par le père Camille de La Croix à la fin du XIXe siècle.

Les nombreuses tombes étrusques du site de la nécropole de Monterozzi, toutes fouillées, enfouies sous des tumuli sont des hypogées.

On connaît près de 3 500 hypogées en Sardaigne, mais aussi à Malte où l'hypogée de Ħal Saflieni constitue le complexe funéraire de ce type le plus spectaculaire. Il est situé à Paola sur l'île de Malte.

Il existe aussi des hypogées en France, notamment dans la Marne, mais aussi dans l'Oise et dans le sud-est de la France. La plus forte concentration se situe dans le département de la Marne et notamment dans la région des marais de Saint-Gond, où on connaît près de 170 hypogées creusés dans la craie. Ces sépultures collectives datent du Néolithique récent (3500-3000 av. J.-C.)[2].

Notes et références

  1. « Hypogée », sur dictionnaire de français Larousse, Larousse (consulté le ).
  2. « Saintgond : hypothèses », sur saintgond.hypotheses.org (consulté le ).

Voir aussi

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