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Jackson Richardson
Jackson Richardson, le 7 décembre 2013.
Jackson Richardson, le 7 décembre 2013.
Fiche d’identité
Nationalité Drapeau de la France France
Naissance
Lieu Saint-Pierre (La Réunion)
Taille 1,86 m (6 1)
Poste Demi-centre
Entraîneur
Surnom(s) Jack
Parcours junior
Saisons Club
1977-1988Drapeau de La Réunion Saint-Pierre HBC
1988-1989 Paris-Asnières
1988-1989 Bataillon de Joinville
Parcours professionnel *
SaisonsClub M. (B.)
1989-1991 Paris-Asnières
1991-1996 OM Vitrolles
1996-2000 TV Großwallstadt
2000-2005 PSA Pampelune
2005-2008 Chambéry SH
2009 Rhein-Neckar Löwen
*Statistiques en compétitions nationales et continentales.
Sélections en équipe nationale
Année(s)Équipe M. (B.)
1990-2005 France417 (787)[1]
Équipes entraînées
Année(s)Équipe Com.
2014-2015 Chambéry SH (adjoint)
2015-2018 Dijon MHB
2017-2018 Gabon
Dernière mise à jour : 15 août 2022

Jackson Moïse Richardson[2], né le à Saint-Pierre (La Réunion), est un joueur puis entraîneur français de handball qui évoluait au poste de demi-centre. Capitaine de l'équipe de France de handball, médaille de bronze aux JO de Barcelone en 1992 et double champion du monde (1995 et 2001), il a été choisi pour être le porte-drapeau de la délégation des sportifs français lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques d'Athènes[3], le . Élu meilleur joueur du monde en 1995, son style tout en improvisation et son instinct en particulier en défenseur avancé ont fait de lui un des joueurs les plus doués de sa génération[4]. Avec 417 matchs joués sous le maillot de l'équipe de France, il est le handballeur le plus sélectionné de toutes les équipes nationales.

Entre 2015 et 2018, il connait sa première expérience en tant qu'entraîneur au Dijon Métropole Handball. Il est également sélectionneur de l'équipe nationale du Gabon de 2017 à 2018. Il est le père de Melvyn Richardson, également handballeur international.

Le 30 avril 2023, il entre dans le Hall of Fame du handball français[5].

Biographie

Jackson Richardson en 1995
Richardson, en mai 1997
Jackson Richardson était le porte-drapeau de la France aux JO 2004.
Richardson, en décembre 2007
Lors du match d'adieu du joueur allemand Chrischa Hannawald, le 21 mai 2008
Lors du match d'adieu du joueur allemand Chrischa Hannawald, le 21 mai 2008.

Parcours en club

Le jeune Jackson Richardson découvre le handball à six ans. Dans le club de Saint-Pierre de La Réunion, il pratique d'abord intensément le football, le basket-ball et le handball avant d'opter définitivement pour le handball[6]. En , à l'occasion d'une tournée de l'équipe de France dans l'île, il est repéré par Daniel Costantini l'entraîneur national qui le fait venir en métropole au Bataillon de Joinville[6] pour faire son service militaire et au Paris-Asnières[7] qui évolue en Nationale 1A.

En 1991, il rejoint l'équipe de l'OM Vitrolles et son palmarès s'enrichit des titres de champion de France en 1994 et 1996, des Coupes de France 1993 et 1995 et de la Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe 1993. En 1996, il part jouer en Allemagne dans le club de Großwallstadt avec lequel il gagne une seconde coupe d'Europe, la Coupe des Villes (C4), en 2000. L'apothéose sera en Espagne, où il rejoindra le club de PSA Pampelune, avec à la clé, la Ligue des champions 2001 remportée face au FC Barcelone, un titre de champion d'Espagne l'année suivante et une nouvelle Coupe des coupes en 2004.

Après plusieurs saisons à l'étranger, il revient jouer en France en 2005 au Chambéry Savoie Handball, club où il retrouve ses camarades de jeu Stéphane Stoecklin et Laurent Munier. Alors qu'il doit en 2007 mettre un terme à sa carrière, il décide de prolonger l'expérience à Chambéry où il sera d'ailleurs rejoint par un autre Réunionnais en la personne de Daniel Narcisse. C'est ainsi par un travail acharné qu'il réussit à atteindre ce niveau d'excellence, qui lui permettait à 39 ans de dominer encore le handball mondial. Le , Jackson a joué ce qu'il annonçait alors comme étant le dernier match de sa carrière face à l'US Ivry et conclut sa magnifique carrière sur une belle victoire 34 à 33[8],[9]. En avril 2009, il retrouve toutefois les parquets pour finir la saison dans le club allemand du Rhein-Neckar Löwen[10], disputant notamment la demi-finale de la Ligue des champions.

Parcours en équipe nationale

Peu après son arrivée en Métropole, il participe au championnat du monde junior en 1989 avec l'espoir d'intégrer l'équipe de France A qui est alors en pleine construction.

Il devra attendre peu de temps puisqu'il participe au Challenge Marrane en janvier 1990[11]. Puis il est retenu en mars pour participer au championnat du monde 1990 en Tchécoslovaquie où l'équipe de France gagne sa qualification pour les Jeux olympiques de 1992 à Barcelone tandis que Richardson est élu meilleur joueur de la compétition[1],[12].

Sélectionné en équipe de France entre 1990 et 2005, il est, avec 417 sélections, le joueur le plus capé et surtout, il s'est forgé un très beau palmarès : tour à tour « Bronzé », à la suite de la médaille de bronze aux Jeux olympiques 1992 à Barcelone, puis « Barjot » après les titres de vice-champion du monde en 1993 et de champion du monde en 1995 en Islande, et enfin « Costaud » après celui de 2001 à Bercy, il a également atteint trois autres reprises le podium lors des Mondiaux 1997, 2003 et 2005. À titre individuel, il est notamment élu meilleur joueur du monde en 1995, champions des champions français décerné par le journal l'Équipe et joueur français du siècle selon la FFHB.

Cependant, il ne parviendra pas à remporter de médaille aux Championnats d'Europe et surtout, alors que la France faisait régulièrement partie des favoris des Jeux olympiques, il ne parvient pas à réitérer l'exploit de 1992 : alors que la 4e place en 1996 à Atlanta sonnera le glas des Barjots, l'échec à Athènes en 2004 est d'autant plus difficile que Richardson était le porte-drapeau de la délégation française et qu'il disputait ce qui devait être sa dernière compétition internationale. Pour ne pas partir sur cette fausse note et sortir par la grande porte, le Réunionnais a décidé à trente-cinq ans de revêtir une dernière fois la tunique bleue pour partir à l'assaut de la planète handball au Mondial 2005[13]. Si « Jack » se blesse lors de la demi-finale perdue face à la Croatie[14], il ne participe donc à la difficile victoire de ses coéquipiers et quitte donc, avec Grégory Anquetil et Guéric Kervadec, l'équipe de France sur médaille de bronze[15]. Tous trois feront leurs adieux quelques semaines plus tard à Bercy[16],[17].

Le au Palais national omnisports de Pékin, les joueurs de l'équipe de France, tout juste sacrés champions olympiques, portent Jackson Richardson en triomphe sur le parquet de leur exploit[4]. Beaucoup d'entre eux ont été ses coéquipiers, il constitue le trait d'union de tous les succès du handball français depuis le début des années 1990, d'où ce « merci » spectaculaire qui lui est adressé par les vainqueurs de l'Islande (28-23) en finale des Jeux.

Parcours d'entraîneur

En 2011, il signe à l'AS Monaco, club de nationale 3, en tant que dirigeant pour faire profiter le club de son expérience[18], mais l'expérience tourne court.

En 2014, il est nommé entraîneur adjoint de Mario Cavalli au Chambéry Savoie Handball[19], qui était alors le club formateur de son fils Melvyn, grand espoir du handball français. Le , il devient entraîneur principal par intérim à la suite du départ de Mario Cavalli[20]. Le , le CSH annonce la venue d'un nouvel entraîneur principal en la personne du Croate Ivica Obrvan tout en confirmant Jackson Richardson au poste d'entraîneur adjoint, au lendemain d'une victoire d'un but à Nantes où son fils Melvyn a joué ses premières minutes en D1 avec l'équipe professionnelle.

Cette première expérience sur un banc de touche apparaît comme une révélation pour Richardson puisque dès janvier 2015, il affirme vouloir prendre la tête d'une équipe professionnelle dès la saison suivante[21]. Finalement, c'est au Dijon Bourgogne Handball, club de D2, qu'il devient entraîneur à compter de la saison 2015-2016[22].

En avril 2017, il devient sélectionneur de l'équipe nationale du Gabon. Il signe un contrat de 2 ans avec pour principal objectif de mettre en place une équipe compétitive pour la 23e édition du Championnat d'Afrique des nations organisé au Gabon. Pour cette tâche, le Français doit alors percevoir 15 000 , soit 9,8 millions de Francs CFA par an hors primes[23]. Seulement quelques mois après la CAN au cours de laquelle il avait mené le Gabon à la 5e place, soit le meilleur résultat de son histoire, son contrat a été unilatéralement rompu par les autorités gabonaises[23]. Fatigué d’attendre les 11 mois de salaire et 2 mois de prime impayée, Richardson a alors décidé en décembre 2020 de porter l’affaire devant le Tribunal arbitral de sport (TAS)[23].

Au terme de son contrat en juin 2018, il annonce son départ du Dijon Métropole Handball pour des raisons personnelles[24].

Divers

Le Gymnase universitaire Jackson-Richardson à Villetaneuse, vu depuis la passerelle qui donnera accès au Tram Express Nord.

Plusieurs salles de sports portent son nom, comme à Elbeuf (Seine-Maritime, inaugurée par Jackson Richardson en ), au Pouzin (Ardèche, également inaugurée par Jackson en 2007) ou au campus de Villetaneuse de l'Université Paris-XIII (inauguré par Jackson Richardson le [25]).

En février 2013, il participe à l'émission Splash : Le Grand Plongeon. Durant la même année, il participe notamment au jeu télévisé Pékin Express, 9e saison diffusé sur M6 en tant que passager mystère parmi d'autres stars telles que Adriana Karembeu ou Alexandra Rosenfeld.

Jackson Richardson est parrain de l'Association européenne contre les leucodystrophies (ELA) et a inauguré en la nouvelle antenne ELA Océan Indien sur l'île de la Réunion.

Son frère Stéphane est également handballeur et a joué notamment au PSG-Asnières, en D2 et en D1, au GFCO Ajaccio, puis au Billère Handball[26].

En septembre 2019, il annonce qu'il se présentait sur la liste de Bruno Gilles (LR) à Marseille pour les élections municipales de 2020[27].

Équipe de France

  • Première sélection : contre l' Algérie[11]
  • 417 sélections et 787 buts (dont 5 jets de m) en équipe de France
  • Dernier match en compétition internationale : en Tunisie contre la Croatie

Palmarès

En sélection nationale

Jeux olympiques[2]

Championnats du monde

  • 9e place au Championnat du monde 1990 en Drapeau de la Tchécoslovaquie Tchécoslovaquie
  • Médaille d'argent, monde Médaille d'argent au Championnat du monde 1993 en Drapeau de la Suède Suède
  • Médaille d'or, monde Médaille d'or au Championnat du monde 1995 en Drapeau de l'Islande Islande
  • Médaille de bronze, monde Médaille de bronze au Championnat du monde 1997 au Drapeau du Japon Japon
  • 6e place au Championnat du monde 1999 en Drapeau de l'Égypte Égypte
  • Médaille d'or, monde Médaille d'or au Championnat du monde 2001 en Drapeau de la France France
  • Médaille de bronze, monde Médaille de bronze au Championnat du monde 2003 au Drapeau du Portugal Portugal
  • Médaille de bronze, monde Médaille de bronze au Championnat du monde 2005 en Drapeau de la Tunisie Tunisie

Championnats d'Europe

  • 6e place au Championnat d'Europe 1994 au Drapeau du Portugal Portugal
  • 7e place au Championnat d'Europe 1996 en Drapeau de l'Espagne Espagne
  • 7e place au Championnat d'Europe 1998 en Drapeau de l'Italie Italie
  • 4e place au Championnat d'Europe 2000 en Drapeau de la Croatie Croatie
  • 5e place au Championnat d'Europe 2002 en Drapeau de la Suède Suède

Divers

  • 6e place au Championnat du monde espoirs 1989[28]
  • Médaille d'or Médaille d'or aux Goodwill Games de 1994 à Saint-Pétersbourg en Drapeau de la Russie Russie
  • Médaille de bronze, Jeux méditerranéens Médaille de bronze aux Jeux méditerranéens de 2001

En clubs

Compétitions internationales

  • Vainqueur de la Ligue des champions (C1) (1) : 2001 (avec PSA Pampelune)
    • Finaliste en 2003
  • Vainqueur de la Coupes des vainqueurs de coupe (C2) (2) : 1993 (avec OM Vitrolles), 2004 (avec PSA Pampelune)
  • Vainqueur de la Coupe des Villes (C4) (1) : 2000 (avec TV Großwallstadt)
  • Vainqueur de la Supercoupe d'Europe (1) : 2000-2001 (avec PSA Pampelune)

Compétitions nationales

  • Vainqueur du Championnat de France (2) : 1994, 1996
  • Vainqueur du Championnat de France de D2 (1) : 1990
  • Vainqueur de la Coupe de France (2) : 1993, 1995
  • Vainqueur du Championnat d'Espagne (2) : 2002, 2005
  • Vainqueur de la Coupe d'Espagne (1) : 2001
  • Vainqueur de la Supercoupe d'Espagne (2) : 2001, 2002

Distinctions individuelles

Distinctions globales

  • Élu meilleur handballeur mondial de l'année en 1995
    • Nommé à l'élection en 1994, 1997, 1998, 1999, 2000, 2001 et 2002
  • Élu meilleur demi-centre de la Ligue des champions sur la période 1993-2013
  • Nommé à l'élection du meilleur handballeur de tous les temps en 2000
  • Joueur français du siècle selon la Fédération française de handball[29]
  • Champions des champions français de L’Équipe en 2001
  • Chevalier de la Légion d'honneur
  • Porte-drapeau de la délégation française aux Jeux méditerranéens de 2001[30]
  • Porte-drapeau de la délégation française aux Jeux olympiques d'Athènes de 2004[3],[31]
  • recordman de sélections de toutes les équipes nationales de handball avec 417 matchs joués.

Distinctions à la suite d'une compétition

  • Élu meilleur joueur des championnats du monde 1990[12] et 1995[32] et du Championnat d'Europe 2000[33]
  • Élu meilleur demi-centre du Championnat du monde 1995[34] et du Championnat d'Europe 2000[33]
  • Élu meilleur joueur étranger du Championnat d'Espagne (2) : 2001[35], 2002[36]
  • Élu meilleur demi-centre du Championnat d'Espagne[37] (3) : 2003, 2004, 2005

Vidéographie

Notes et références

  1. 1 2 « Salle des légendes, Jackson Richardson », sur Site officiel de la FFHB, Fédération française de handball (consulté le )
  2. 1 2 « Profil de Jackson Richardson aux Jeux olympiques », sur olympedia.org (consulté le )
  3. 1 2 « Richardson, l'exemple (porte drapeau JO 2004) », Dernières Nouvelles d'Alsace, (lire en ligne, consulté le )
  4. 1 2 « Le meilleur des meilleurs handballeurs », sur L’Équipe Magazine, (version du 21 octobre 2014 sur Internet Archive)
  5. Dalibor, « EdF (M) | L'équipe de France inaugure son Hall of Fame », sur HandNews, (consulté le )
  6. 1 2 « Le jackpot de Jackson », L'Humanité, (consulté le )
  7. « Paysage 1988-1989 du Championnat de France de Nationale 1A », Hand-ball : bulletin fédéral n°243, Fédération française de handball, (lire en ligne, consulté le )
  8. Jean-Louis Le Touzet, « Jackson Richardson lâche la balle », sur Libération.fr, (consulté le )
  9. « Richardson part en beauté », sur sports.fr, (consulté le )
  10. « Jackson Richardson reprend du service », sur sports.fr, (consulté le )
  11. 1 2 « Jackson Richardson : "félinement" votre... », Hand-ball : bulletin fédéral, Fédération française de handball, no 257, , p. 13-14 (lire en ligne, consulté le ).
  12. 1 2 Laurent Moisset, La grande saga du hand français, Hugo Sport, (ISBN 9782755627541), p. 22 :
    « Le monde découvre un Réunionnais de 21 ans, Jackson Richardson, élu meilleur joueur du Mondial pour sa première participation à une grande compétition »
    .
  13. « CM05 - Jackson Richardson veut sortir par la grande porte », sur L'Humanité.fr, (consulté le )
  14. « CM05 - Jack out », sur Handzone.net, (consulté le )
  15. « CM05 - A en devenir Barjot ! », sur eurosport.fr, (consulté le )
  16. « Bercy fête ses héros », sur Handzone.net, (consulté le )
  17. « Hand : adieux de Jackson Richardson », sur Institut National des Archives (INA), (consulté le )
  18. « Jackson Richardson signe à Monaco ! », sur handnews.fr, (consulté le )
  19. « Le "Jack" reprend du service à... Chambéry », sur handzone.net, (consulté le )
  20. « Cavalli et Chambéry, c'est fini! », sur Site officiel de la LNH, (consulté le )
  21. « Jackson Richardson veut être entraîneur principal », sur www.handnews.fr, (consulté le )
  22. « Jackson Richardson devient entraîneur du DBHB », sur handnews.fr, (consulté le )
  23. 1 2 3 « Richardson Jackson va trainer le Gabon devant le TAS », sur gabonreview.com, (consulté le )
  24. « Jackson Richardson : "Je suis et resterai attaché à la Bourgogne" », sur bienpublic.com, (consulté le )
  25. « L’Université Paris 13 inaugure son gymnase Jackson Richardson », sur sorbonne-paris-cite.fr, (consulté le )
  26. « Stéphane dans l'ombre dévorante de Jackson », sur Le Télégramme.fr, (consulté le )
  27. « Municipales à Marseille : L’ancien handballeur Jackson Richardson candidat sur une liste de droite », 20 minutes, (consulté le )
  28. « Résultats des championnat du monde espoirs 1989 », sur Archives de la FFHB (consulté le ).
  29. « La dernière roucoulette de Richardson », sur www.20minutes.fr (consulté le )
  30. « Richardson, l'exemple », Dernières Nouvelles d'Alsace, (consulté le )
  31. « Jack porte-drapeau à Athènes », Hand mag n°85, Fédération française de handball, (consulté le )
  32. (is) « Richardson meilleur joueur de l'Euro 2000, comme au CM 95 en Islande », (consulté le )
  33. 1 2 (en) « Équipe-type du Championnat d'Europe 2000 », sur Site officiel des championnats d'Europe (consulté le )
  34. (is) « Équipe-type du championnat du monde 1995 », (consulté le )
  35. « Classement des meilleurs joueurs de la Liga 2001 », sur Handzone.net, (consulté le )
  36. « Jack : Élu meilleur étranger de la Liga 2002 », sur handzone.net, (consulté le )
  37. (es) « Historial 7 ideal », sur asobal.es, (consulté le )

Voir aussi

Liens externes

Bibliographie

  • Jackson Richardson et Laurent Moisset, Jack l'inventeur : Le surdoué du handball raconte sa vie, Éditions de la Lagune, , 274 p. (ISBN 2849690538)
  • « Portrait - Jackson Richardson », dans Laurent Moisset, La grande saga du hand français, Hugo Sport, (ISBN 9782755627541), p. 13 à 16.