Un nota bene ou nota béné (abrégé N. B.) /nɔ.ta be.ne/ (les e se prononcent é) est à l’origine une locution invariable du XVIIIe siècle (elle ne prend donc pas de « s » au pluriel). Ce sont des mots latins signifiant proprement « note » et « bien ». L'expression latine peut être traduite par « bien noter que ».
Cette mention peut être utilisée en tête d’une note de bas de page[1], d’une remarque, afin d’attirer l’attention du lecteur sur un point important, une précision. On peut également la trouver à la fin d’une lettre, mais elle se distingue du post-scriptum qui est spécifiquement une note palliant un oubli.
Mention dans un courrier
On peut écrire « Nota bene » au long, sans trait d'union et sans accents aigus sur les e de bene. L'expression, qu'elle soit employée comme locution ou comme nom masculin, est toujours invariable. Elle s’écrit en romain, bien qu’on la trouve parfois en italique dans des textes soignés[2].
En forme abrégée, le mieux est d’écrire les deux lettres N et B chacune suivie d'un point et séparées l'une de l'autre par une espace insécable[2].
Quant au choix de la ponctuation à utiliser après le nota bene, on peut employer soit le tiret précédé d'un point, soit plus couramment les deux-points. Dans les deux cas, le mot qui suit le signe de ponctuation doit commencer par une majuscule[2].
Exemples :
- Nota bene : Tout le monde m'aimait. Moi aussi je m'aimais bien. Jusqu'à ce qu'il arrive.
- Nota bene. – Bucéphale n'est pas un dépotoir.
- N. B. : Nous ne ressentons pas assez, et pensons trop.
Références
- ↑ « Les notes de bas de page — Univ-Bordeaux », sur www.msha.fr (consulté le )
- 1 2 3 « Nota bene », sur Banque de dépannage linguistique (consulté le ).
Voir aussi
- Post-scriptum (rajout en fin de texte)