Les « nouvelles technologies » désignent des domaines très évolutifs et des techniques diverses, pouvant rendre plus accessible les rapports entre les humains et les machines :
- au sens large, toute la « haute technologie » ;
- au sens étroit, les nouvelles techniques de l'information et de la communication (TIC) (Internet, Smartphone, protocole Bluetooth…)..
Les NTIC regroupent les innovations réalisées en matière de volume de stockage et de rapidité du traitement de l'information ainsi que son transport grâce au numérique et aux nouveaux moyens de télécommunication (fibre optique, câble, satellites, techniques sans fil). Leur impact s'étend sur de multiples domaines, notamment sur notre mode de vie et notre économie. Les secteurs de production et d'utilisation de ces nouvelles techniques acquièrent une part croissante du PIB des économies développées et émergentes, d'où le concept de « nouvelle économie » ou « économie du savoir ». Cela ne fait pas disparaître l'économie traditionnelle, mais fait du savoir et de la connaissance, des éléments clés de la compétitivité économique.
Elles comprennent également toutes les avancées technologiques dans différents domaines, dont le domaine médical (comme les défibrillateurs intelligents), scolaire (tableaux blancs interactifs), informatique (reconnaissance vocale ou faciale), automobile (voitures sans conducteurs), etc.
Histoire
En 1961, le nucléaire est considéré comme faisant partie des nouvelles technologies[1].
En 1969, les médias de communication sont considérées comme une nouvelle technologies opérant le corps social :
« Affirmant que« le message c’est le medium » Mc Luhan opère une radicale révolution dans l’étude de la communication en négligeant son contenu pour centrer son attention sur les moyens de communications eux-mêmes. « Les nouveaux média et les nouvelles technologies par lesquels nous nous amplifions et nous nous prolongeons constituent de gigantesques interventions chirurgicales sur le corps social accomplies sans le moindre souci d’aseptie ». »
— Combat : organe du Mouvement de libération française, 21 août 1969[2]
Ces nouvelles technologies sont prises en compte par l'éducation nationale française dès 1970[3].
Bibliographie
- Yves Lasfargue, Halte aux absurdités technologiques, Paris, Éditions d'Organisation, , 237 p. (ISBN 978-2-708-12915-3, OCLC 1071378235)
- Charles-Henri Besseyre des Horts, L'entreprise mobile : comprendre l'impact des nouvelles technologies, Paris, Village mondial, , 209 p. (ISBN 978-2-744-06340-4, OCLC 1074656943, lire en ligne)
Notes et références
- ↑ « Revue de l'Action populaire : revue mensuelle », sur Gallica, (consulté le ).
- ↑ « Combat : organe du Mouvement de libération française », sur Gallica, (consulté le ).
- ↑ « Media : techniques et moyens d'enseignement / dir. publ. M. Chilotti », sur Gallica, (consulté le ).
Voir aussi
Articles connexes
- Biotechnologie
- Bio-informatique
- Économie post-industrielle
- Histoire d'Internet
- Histoire de l'informatique
- Histoire des ordinateurs
- Informatique
- Numérique
- Technologie
- Nanotechnologie
- NBIC
- N'TECH
- Révolution numérique
- Souveraineté numérique
- TIC
- Innovations (revue)
Liens externes
- OCDE, « « Technologies émergentes », dans OECD Science, Technology and Industry Scoreboard2013 » [PDF], sur oecd-ilibrary.org, (consulté le ).