Le point d’auto-inflammation (ou point d’allumage spontané ou d’auto-ignition) est la température à partir de laquelle une substance s’enflamme spontanément en l’absence de flamme pilote, dans l'atmosphère normale.
Il est supérieur au point d'inflammation qui est à son tour supérieur au point d'éclair. Le point d'inflammation est la température pour laquelle la combustion une fois amorcée peut continuer et le point d'éclair est la température pour laquelle un liquide produit suffisamment de vapeurs pour qu’elles s’enflamment momentanément en présence d’une source d’énergie calorifique conventionnelle[1].
Quelques points d'auto-inflammation
Substance | Température |
---|---|
Phosphore blanc | 30 °C |
Éther diéthylique | 160 °C |
Kérosène | 220 °C |
Papier | 233 °C |
Gazole | 257 °C |
Butane | 287 °C |
Acétylène | 305 °C |
Huile végétale | 350 °C |
Glycérol | 370 °C |
Éthanol | 423 à 425 °C |
Méthanol | 455 °C |
Magnésium | 473 °C |
Benzène | 555 °C |
Dihydrogène | 571 °C |
Ammoniac | 651 °C |
Littérature
L’écrivain Ray Bradbury a nommé son livre Fahrenheit 451 d’après le point d’auto-inflammation du papier, en référence au travail des « pompiers » de son histoire, qui ont pour devoir de brûler les livres.
Notes et références
- ↑ Timo van Neerden, « Point éclair, point d’inflammation, point d’auto-inflammation » , sur Couleur Science, (consulté le ).
Voir aussi
Articles connexes
- Combustion
- Point d'éclair
- Point d'inflammation