Magnésium | |||||||||||
Bloc de magnésium. | |||||||||||
| |||||||||||
Position dans le tableau périodique | |||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Symbole | Mg | ||||||||||
Nom | Magnésium | ||||||||||
Numéro atomique | 12 | ||||||||||
Groupe | 2 | ||||||||||
Période | 3e période | ||||||||||
Bloc | Bloc s | ||||||||||
Famille d'éléments | Métal alcalino-terreux | ||||||||||
Configuration électronique | [Ne] 3s2 | ||||||||||
Électrons par niveau d’énergie | 2, 8, 2 | ||||||||||
Propriétés atomiques de l'élément | |||||||||||
Masse atomique | 24,305 0 ± 0,000 6 u[1] | ||||||||||
Rayon atomique (calc) | 150 pm | ||||||||||
Rayon de covalence | 141 ± 7 pm[2] | ||||||||||
Rayon de van der Waals | 173 pm | ||||||||||
État d’oxydation | +2 | ||||||||||
Électronégativité (Pauling) | 1,31 | ||||||||||
Oxyde | base forte | ||||||||||
Énergies d’ionisation[3] | |||||||||||
1re : 7,646 235 eV | 2e : 15,035 27 eV | ||||||||||
3e : 80,143 7 eV | 4e : 109,265 5 eV | ||||||||||
5e : 141,27 eV | 6e : 186,76 eV | ||||||||||
7e : 225,02 eV | 8e : 265,96 eV | ||||||||||
9e : 328,06 eV | 10e : 367,50 eV | ||||||||||
11e : 1 761,805 eV | 12e : 1 962,665 0 eV | ||||||||||
Isotopes les plus stables | |||||||||||
Propriétés physiques du corps simple | |||||||||||
État ordinaire | solide paramagnétique | ||||||||||
Masse volumique | 1,738 g·cm-3 (20 °C)[1] | ||||||||||
Système cristallin | Hexagonal compact | ||||||||||
Dureté (Mohs) | 2,5 | ||||||||||
Couleur | blanc-gris métallique | ||||||||||
Point de fusion | 650 °C[1] | ||||||||||
Point d’ébullition | 1 090 °C[1] | ||||||||||
Énergie de fusion | 8,954 kJ·mol-1 | ||||||||||
Énergie de vaporisation | 127,40 kJ·mol-1 | ||||||||||
Volume molaire | 14,00×10-6 m3·mol-1 | ||||||||||
Pression de vapeur | 361 Pa | ||||||||||
Vitesse du son | 4 602 m·s-1 à 20 °C | ||||||||||
Chaleur massique | 1 825 J·kg-1·K-1 | ||||||||||
Conductivité électrique | 22,6×106 S·m-1 | ||||||||||
Conductivité thermique | 156 W·m-1·K-1 | ||||||||||
Solubilité | sol. dans le CH3OH[4], les acides dilués, les solutions de sels d'ammoniac |
||||||||||
Divers | |||||||||||
No CAS | |||||||||||
No ECHA | 100.028.276 | ||||||||||
No CE | 231-104-6 | ||||||||||
Précautions | |||||||||||
SGH[5] | |||||||||||
Danger |
|||||||||||
SIMDUT[6] | |||||||||||
B4, B6, |
|||||||||||
NFPA 704[7] | |||||||||||
Transport | |||||||||||
|
|||||||||||
Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire. | |||||||||||
Le magnésium est l'élément chimique de numéro atomique 12, de symbole Mg.
Le magnésium est un métal alcalino-terreux. Il s’agit du neuvième élément le plus abondant de l'univers[8]. Il est le produit, dans de grandes étoiles vieillissantes, de l'addition séquentielle de trois noyaux d'hélium à un noyau carboné[9]. Lorsque de telles étoiles explosent en tant que supernovas, une grande partie du magnésium est expulsé dans le milieu interstellaire où il peut se recycler dans de nouveaux systèmes stellaires. Le magnésium est le huitième élément le plus abondant de la croûte terrestre[10] et le quatrième élément le plus commun de la Terre (après le fer, l'oxygène et le silicium), constituant 13 % de la masse de la planète et une grande partie du manteau de la planète. C'est le troisième élément le plus abondant dissous dans l'eau de mer, après le sodium et le chlore[11].
Les atomes de magnésium existent dans la nature uniquement sous forme de combinaisons avec d'autres éléments, où il présente invariablement l'état d'oxydation +2. L'élément pur est produit artificiellement par réduction ou électrolyse. Il est hautement réactif en poudre et en copeaux mais, laissé à l'air libre, il se revêt rapidement d'une mince couche d'oxyde étanche réduisant sa réactivité (passivation par oxydation). Le métal pur brûle aisément sous certaines conditions (en produisant une lumière brillante, blanche, éblouissante caractéristique). En mécanique il est utilisé principalement comme composant dans les alliages d'aluminium-magnésium (parfois appelés magnalium). Le magnésium est moins dense que l'aluminium et l'alliage est apprécié pour sa légèreté et sa résistance plus grande (mécanique et chimique).
Le magnésium est le onzième élément le plus abondant en masse dans le corps humain. Il est essentiel à toutes les cellules et à quelque 300 enzymes, en tant que cofacteur notamment. Les ions magnésium interagissent avec des composés polyphosphates tels que l'ATP, l'ADN et l'ARN. Les composés de magnésium sont utilisés de manière médicale en tant que laxatifs, antiacides (par exemple, lait de magnésie) et pour stabiliser l'excitation anormale des nerfs ou le spasme des vaisseaux sanguins dans des conditions telles que l'éclampsie[12].
Histoire
Le nom magnésium provient du nom grec d'un district de Thessalie appelé Magnésie. Cette région était extrêmement riche en magnésium, et ce, sous différentes formes.
En Angleterre, Joseph Black reconnut le magnésium comme un élément en 1755[13], et Sir Humphry Davy isola la forme métallique pure par électrolyse en 1808 à partir d'un mélange d’oxyde de magnésium MgO et d'oxyde de mercure HgO.
Isotopes
Le magnésium possède 22 isotopes connus, avec un nombre de masse variant entre 19 et 40. Trois d'entre eux sont stables, 24Mg, 25Mg, et 26Mg, et présents dans la nature dans les proportions 79/10/11, approximativement. On attribue au magnésium une masse atomique standard de 24,305 0 u. Parmi les 19 radioisotopes connus du magnésium, 28Mg a la durée de vie la plus longue avec une demi-vie de 20,915 heures, suivi de 27Mg avec une demi-vie de 9,458 min. Tous les autres isotopes ont une demi-vie inférieure à une minute, et la plupart d'entre eux inférieure à une seconde.
Usages
Le magnésium est utilisé en mécanique pour sa masse volumique faible (la plus faible des métaux structuraux) notamment dans le domaine de l’automobile où il permet de réaliser des économies de carburant supérieures de 75 % à celles que permet l’aluminium grâce à cette légèreté mais aussi à ses bonnes propriétés mécaniques (notamment pour la réduction des vibrations). Il entraînerait également des gains environnementaux importants dans le domaine de l’aviation[14].
Sa production et son recyclage sont par contre difficiles, énergivores et polluants (voir Gisement et production du métal)[15].
C’est aussi un réactif important en chimie, surtout employé dans les procédés de désulfuration, lors de la fabrication des aciers, la purification des métaux (débismuthage) ou la réaction de Grignard. Il est inflammable et servait comme combustible dans les flashs photographiques. C’est un agent chimique essentiel à la vie, notamment lors de la photosynthèse, dans les os et dans une multitude de processus biologiques. Ses sels ont de multiples applications (lait de magnésie Mg(OH)2, carbonate de magnésium, MgO, MgCl2)
Mécanique
Le magnésium est l'un des métaux les plus faciles à usiner, et certains de ses alliages sont recyclables par laminage[16]. Laminé, usiné ou moulé, il peut servir à fabriquer une multitude d’objets de grande consommation spécialisée (carrosserie, petites mallettes résistantes, boîtiers d'ordinateurs portables ou d'appareils photographiques haut de gamme, jumelles haut de gamme, pièces de vélo, etc.).
Le magnésium est aussi employé en alliage, notamment avec l’aluminium (série 3000, 4000, 5000 et 6000) mais aussi avec le zinc, le zirconium, le thorium et plusieurs terres rares (le lanthane et le cérium)[17].
Un autre usage courant est la protection contre la corrosion des autres métaux immergés, principalement du fer, on parle alors d'anode sacrificielle (son utilisation est courante pour la protection de coques des bateaux ou de ballons d'eau chaude).
Projet de batteries
Le caractère stable, abondant, non-toxique, non-corrosif du magnésium, qui en outre ne produit pas de dendrites comme le fait lithium ionique des batteries au lithium rechargeables[18],[19] en fait un matériau attractif pour de nouvelles piles rechargeables au magnésium-soufre (Mg/S). L'ion magnésium est testé en tant que support de charge alors que le magnésium-métal est utilisé pour les anodes et le soufre comme cathode[18]. En 2019, cette technologie est encore émergente mais porteuse d'espoir[20] notamment car le couple Mg/S peut fournir une densité d'énergie théorique de 1722 Wh/kg avec une tension d'environ 1,7 V[18] ; il pourrait être une alternative économique sûre et peu coûteuse aux piles Li-ion, dont pour les véhicules électriques (en stockant plus d'électricité). Elles pourraient aussi bénéficier de cathodes à haute capacité, fonctionnant éventuellement sous hautes tension, dont le matériau (à base de soufre, avec le Borohydrure de magnésium[21], le borate de magnésium[22] ou le sulfure de magnésium par exemple[23],[24]) permettrait une densité d'énergie plus élevée qu'avec les accumulateurs lithium-ion[25]. La conductivité de la cathode de soufre peut être dopée par du carbone (composite cathodique semi-organique)[18].
Alliages
À résistance égale, les pièces réalisées en alliages de magnésium permettent d'obtenir un important gain de poids.
- Les alliages magnésium/manganèse contiennent 2 % de manganèse. Ils améliorent la résistance à la corrosion et s'utilisent en forgeage, laminage, soudage ; terminé par un recuit à 400 °C. En tôles, il fait des carénages ou des réservoirs de carburant (bonne soudabilité).
- Les alliages magnésium/aluminium/zinc : 3 % à 10 % d'aluminium, 0,5 % à 3 % de zinc, 0,35 % à 0,5 % de manganèse et contiennent au moins 90 % de magnésium pur. On distingue :
- G-A9 (alliage de fonderie) ;
- G-A9Z1 (alliage de magnésium comprenant 9 % d'aluminium et 1 % de zinc) employé en fonderie ;
- G-A7Z1 (alliage de forge), les alliages de forge sont moins utilisés en aéronautique ;
- G-A9 est utilisé pour les carters moteurs, les stators compresseurs, les roues d'avion, les sièges, les boîtiers d'instruments de bord.
- Il existe également des alliages magnésium/zinc/métaux spécifiques.
- Le zirconium et le cérium permettent ainsi d'améliorer les caractéristiques mécaniques et la résistance à chaud :
- G-TR3 Z2 Zr (2 % de zinc, 0,7 % de zirconium, 2,5 % de cérium), (TR pour métal de la famille des terres rares).
- Le thorium améliore la résistance au fluage (utilisés comme alliages de fonderie, ils servent à fabriquer les pièces volumineuses des réacteurs : carter central, carter compresseur) :
- G-Th3 Z2 Zr (3 % de thorium, 2 % de zinc, 0,7 % de zirconium) ;
- G-Z5 Th Zr (5 % de zinc, 1,8 % de thorium, 0,7 % de zirconium).
- Le zirconium et le cérium permettent ainsi d'améliorer les caractéristiques mécaniques et la résistance à chaud :
Alimentation
L'apport quotidien recommandé est estimé à 360 mg de magnésium par jour pour les femmes et 420 mg de magnésium par jour pour les hommes (le double pour les sportifs ou les femmes enceintes) ou encore 6 mg par kg de masse corporelle[26]. Des études épidémiologiques en Europe et en Amérique du Nord ont montré que le régime alimentaire occidental était de 30 à 50 % plus pauvre en magnésium que l'apport quotidien recommandé. Elles suggèrent que l'apport journalier a diminué au cours des 100 dernières années, passant de 500 à environ 200 mg par jour. Cette évolution est attribuée à l'usage croissant d'engrais et à la consommation croissante de nourriture transformée[27].
Sources alimentaires de magnésium
Le cacao, les fruits secs, les céréales et les légumes à feuilles vertes tels que les épinards sont de riches sources de magnésium[28].
Les boissons riches en magnésium sont le café, le thé et le cacao[29].
La première source alimentaire de magnésium est souvent d'origine céréalière : les produits céréaliers étant présents à tous les repas, ce sont eux qui couvrent la majeure partie des besoins. Cependant, les produits à base de céréales intégrales ou de farine complète apportent de trois à cinq fois plus de magnésium que les produits raffinés (pain blanc, riz blanc poli, etc.) Il est donc recommandé de consommer des aliments peu transformés pour couvrir ses besoins journaliers en magnésium[26].
Pour une portion de 100 g, les aliments suivants contiennent :
- le sel de Nigari, un extrait naturel de sel marin :11 500 mg,
- les fruits de mer (en particulier les bigorneaux) en contiennent 410 mg, c'est sans aucun doute l'aliment le plus riche en magnésium ;
- ils sont suivis de près par la mélasse : 197 à 242 mg ;
- le cacao : de 150 à 400 mg,
- les céréales complètes comme le blé, l'orge ou le sarrasin contiennent de 100 à 150 mg et leurs germes approchent 400 mg, la farine de blé est à 73 mg[30];
- les fruits secs comme les amandes : 170 mg ; les noisettes : 163 mg ; et les noix : 158 mg.
- la caroube en contient environ 55 mg ;
- les épinards de 50 à 100 mg, mais ils contiennent aussi de l'acide oxalique qui gêne leur assimilation.
- le poisson, les abats et les céréales blutées contiennent de 25 à 50 mg de magnésium.
- les eaux magnésiennes sont une source appréciable de magnésium (80 à 100 mg/litre).
- les légumes secs dont les haricots et les fèves (30 à 40 mg)
- la banane ne contient que 25 mg/100 g
Médecine
Le corps ne produit pas de magnésium et doit le puiser dans l'alimentation. Le magnésium est mal assimilé par l'organisme, et ne peut être stocké. Il est naturellement relâché dans les selles ou les urines. Un excès de magnésium ou des compléments alimentaires à base de « mauvais magnésium » (oxyde, chlorure, aspartate, etc.) ont des effets secondaires de type diarrhée. Il faut un sel de magnésium liposomal ou liposoluble pour avoir un complément alimentaire optimal.
Un supplément en magnésium pourrait diminuer l'anxiété chez certaines personnes[31]. D'autres troubles peuvent être consécutifs à un manque de magnésium, notamment dépression, spasmes musculaires, crampes, insomnie et ostéoporose[32]. Les menstruations créent un déficit en magnésium[33]. La supplémentation en magnésium permet de réduire le besoin d'hospitalisation chez les femmes enceintes ainsi que les rechutes de migraine[34].
Le magnésium, sous forme d'hydrate, d'oxyde hydraté, de carbonate (MgCO3), de chlorure (MgCl2), est utilisé en médecine nutritionnelle.
L'empoisonnement par excès de magnésium peut exister chez l'enfant et dans le cas de personnes souffrant d'insuffisance rénale.
Compléments alimentaires à base de magnésium
Il existe trois grandes catégories de sels de magnésium :
- les sels inorganiques de première génération (carbonates, chlorures, oxydes) : ils sont peu biodisponibles et ont un effet laxatif ;
- les sels organiques de seconde génération (gluconate, citrate, lactate, pidolate, L-aspartate) : plus biodisponibles et biomimétiques, ils ne présentent pas ou peu d'effets secondaires ;
- les sels organiques de troisième génération (chélatés : glycérophosphate, bisglycinates) : ils ne sont pas laxatifs, et hautement biodisponibles[35]. Le glycérophosphate a l'avantage d'apporter également du phosphore, ayant des propriétés intéressantes pour le métabolisme. Il est également compatible avec les probiotiques.
Synergie des compléments alimentaires
Comme tous les nutriments, le magnésium va de pair avec certains autres : par exemple, le magnésium a un effet synergique avec la vitamine D et la vitamine B6. Il va aider à la métabolisation de ces vitamines, et en retour, elles vont améliorer l'absorption du magnésium.
Assimilation des sels de magnésium[36],[37]
Teneur en magnésium élémentaire | Biodisponibilité | Effets secondaires | |
---|---|---|---|
Placebo | 0 | - | 7 % |
Glycérophosphate | 12,4 % | Élevée | 7 % |
Bisglycinate | 16 % | Très élevée | |
Citrate | 16,2 % | Très élevée | 7 % |
Aspartate | 7,5 % | Très élevée | |
Chlorure | 12 % | Élevée | 78 % |
Gluconate | 5,4 % | Élevée | 27 % |
Pidolate | 8,7 % | Élevée | |
Lactate | 12 % | Très élevée | 32 % |
Carbonate | 40 % | Faible | 40 % |
Hydroxyde | 41,5 % | Faible | 45 % |
Oxyde | 60,3 % | Faible | 47 % |
Magnésium marin
Peu cher à produire, le magnésium marin est un mélange d'oxyde, d'hydroxyde, de sulfate et de chlorure de magnésium. Concept marketing avant tout, c'est le magnésium le moins bien absorbé par l'organisme et avec les effets secondaires les plus importants. Il est en effet très laxatif, et ses composants ont une biodisponibilité très faible[38],[39].
Glycérophosphate de magnésium
La glycérophosphate de magnésium est une forme chélatée (comme les glycinate, bisglycinate et taurinate) qui est la mieux tolérée mais un peu plus onéreuse.
Lactate de magnésium
Le lactate de magnésium est un sel de magnésium organique efficace, biodisponible et avec un bon rapport prix/efficacité. Il est beaucoup utilisé en combinaison avec la vitamine B6 dans les compléments alimentaires. Les "lactates shuttles" ("navettes" lactates) sont un concept intéressant d'utilisation de l'énergie.
Chlorure de magnésium
Particulièrement laxatif, le chlorure est la forme de magnésium la plus consommée, malgré son acidité qui s'ajoute à celle des aliments, et qui pose souvent des problèmes chez les personnes âgées.
Oxyde et hydroxyde de magnésium
Oxyde et hydroxyde sont les formes de magnésium les moins chères à produire, également celles dont la concentration est la plus élevée. Ils sont cependant dotés d'une biodisponibilité très faible et il est nécessaire de fractionner les doses. Il s'agit aussi d'une forme de magnésium très laxative.
Magnésium liposomal
Le magnésium liposomal est encapsulé dans des cellules graisseuses, ce qui lui permet d'être totalement assimilé par l'organisme. C'est un magnésium bien digéré et avec peu d'effets secondaires, mais c'est également le plus cher. Sa teneur en magnésium est élevée (12,4 %) et sa biodisponibilité n'est pas avérée mais soupçonnée élevée. Cependant, le procédé de production du magnésium liposomal ne permet pas de s'assurer que le magnésium est bien encapsulé au sein des liposomes (seule une image à microscope électronique à balayage ou MEB permet de le vérifier) et la présence de nanoparticules de liposomes n'est pas exclue. De plus, les compléments alimentaires en contenant jouent un peu avec la règlementation européenne puisqu'ils n'apparaissent pas dans la liste des sels de magnésium autorisés. Il existe un flou juridique autour de ces nouvelles formes de magnésium.
Rôle biologique
Le magnésium intervient dans plus de 400 réactions biochimiques. Il est notamment impliqué dans le transport osmotique du glucose, le transport insulinique du glucose et dans toutes les étapes de la production d'énergie. Mécanisme majeur d'activation biochimique, consistant à ajouter un groupe de phosphate à une protéine, le magnésium est cofacteur de la phosphorylation. Il est également acteur de l'homéostasie, mécanisme permettant la conservation d'un équilibre intérieur (cellule, rythme cardiaque, miction, digestion, température corporelle, etc.) et cofacteur indispensable de la polymérisation des acides nucléiques.
Le corps humain adulte contient environ 24 grammes (1 mol) de magnésium, une moitié se trouvant dans les os et l'autre dans les tissus mous. Le sérum ne contient qu'environ 0,3 % du magnésium corporel, raison pour laquelle les concentrations sériques ne sont pas utilisables pour diagnostiquer la carence en magnésium[40]. Le test de charge en magnésium[41], s'il ne cause pas de troubles intestinaux et si le sujet n'a pas de maladie rénale, est actuellement recommandé, bien qu'il ne soit pas standardisé[42]. Dans certains cas de carence[42], la rétention de magnésium lors de la charge reflète son absorption intestinale et est considérée proportionnelle à la carence osseuse qu'elle vient combler[43]. Les mesures du magnésium cellulaire total et ionisé sont fréquemment contradictoires[42] et les mesures d'excrétion urinaire ne sont pas corrélées avec celles du test de charge, réputé plus fiable. La biopsie du muscle permettrait de connaître les concentrations de cet élément dans l'autre compartiment principal, mais cette procédure est rare en clinique. La recherche se tourne vers les techniques d'imagerie par résonance magnétique[42] et la découverte de marqueurs physiologiques indirects tels que la pompe sodium-potassium (Na/K-ATPase), la thromboxane B2, la protéine C réactive, et l'endothéline-1. Il n'existe pas actuellement de test fiable, rapide, et abordable des concentrations de magnésium dans le corps humain[44].
Rôle du magnésium dans l'organisme
- la formation des os et des dents, avec le calcium et le phosphore[26]
- favorise la fixation du calcium sur l'os
- action sur la croissance
- la transmission de l'influx nerveux
- favorise la plasticité cérébrale et évite le déclin de la mémoire[45]
- la contraction musculaire, rythme cardiaque
- contribue aux mécanismes de défense immunitaire
- lutte contre le stress, effet sédatif (relaxant musculaire)
- à forte concentration, lutte contre la constipation par action osmotique et stimulation motrice locale
- lutte contre la lithiase oxalo-calcique
- anti-allergique
- anti-inflammatoire
- anti-agrégant plaquettaire (rôle protecteur contre les thromboses)
- radioprotecteur
- régulateur thermique
- catalyse de nombreuses réactions métaboliques (catalyse enzymatique, synthèses glycogénique et protéique, transfert du phosphate, etc.).
- lutte contre l'insomnie
- Il est essentiel au développement et à la prolifération des lymphocytes T
- Il a un fort effet vasodilatateur et bronchodilatateur.
Signes de carence en magnésium (hypomagnésémie)
Le déficit en magnésium, qui concerne une majorité de la population[46] est la première cause de fatigue, et d'anxiété. Mais il est également un facteur important dans les troubles suivants[47] :
- stress (psychologique, allergique, digestif, respiratoire, oxydatif, toxique, inflammatoire...)
- hyperexcitabilité neuromusculaire : crises de tétanie se caractérisant par la contracture des membres supérieurs (mains d'accoucheur) et du visage ;
- les manifestations chroniques sont le signe de Chvostek (= la percussion de la bouche provoque une contracture de la lèvre supérieure) et le signe de Trousseau (= un garrot au niveau du bras provoque une contracture de la main) ;
- troubles immunologiques ;
- atteintes cardio-vasculaires et, dans les cas extrêmes, infarctus ;
- fatigabilité musculaire ;
- troubles digestifs : diarrhées, nausées et anorexie ;
- irritabilité, nervosité, insomnie ;
- crampes, tremblements ;
- myoclonies (= contractions musculaires brèves et involontaires, entraînant ou non un mouvement) ;
- syndrome confusionnel ;
- crises comitiales (= crises d'épilepsie) le plus souvent convulsives ;
- problèmes au cours de la gestation, pour la mère et le fœtus ;
- dérèglement du système thermique du corps (en plein été, on a la sensation qu'il fait terriblement froid).
- spasmophilie
Signes d'hypermagnésémie
- hypotension ;
- bradycardie ;
- nausées, vomissements ;
- fatigabilité musculaire ;
- hyporéflexie ou aréflexie ;
- hypotonie musculaire, somnolence ;
- syndrome confusionnel ;
- coma, arrêt cardiaque.
Note : l'hypermagnésémie est pratiquement toujours d'origine iatrogène (due à un médicament).
Végétaux
Le magnésium est l'un des éléments constitutifs de la chlorophylle, qui catalyse la photosynthèse[48] :
où il joue un rôle analogue à celui du fer dans l'hémoglobine du sang.
Gisements et production du métal
Le magnésium constitue 2 % de la masse de la lithosphère et 2 à 3 % de celle de la croûte. Il est distribué assez uniformément, 80 minéraux étant constitués à 20 % ou plus de magnésium (magnésite, dolomite, carnallite, brucite, apatite, olivine). Sa teneur dans l'eau de mer est d'environ 0,13 %.
Historiquement, la Russie, les États-Unis, le Canada et la Norvège étaient les principaux producteurs de magnésium, mais de nos jours (2015) plus de 80 % du magnésium est produit en Chine[49].
Deux grandes familles de procédés sont employées pour produire du magnésium métallique : les procédés électrolytiques et les procédés thermiques. Les procédés thermiques se basent sur la réduction de la dolomite en présence de ferrosilicium à haute température tandis que les procédés électrolytiques peuvent traiter des variétés beaucoup plus grandes de minerais[50].
Procédés thermiques
La réaction de réduction se fait à 1 200 °C et un vide à 0,1 torr. Dans ces conditions, le magnésium se vaporise et est récolté avec une pureté de l’ordre de 99,99 %. Le silicate de calcium est revalorisé dans des enduits et des ciments pour le bâtiment. Plusieurs pays ont fait beaucoup d’effort pour perfectionner le procédé Pidgeon. Mentionnons le procédé Magnétherm de Pechiney et le procédé Bolzano qui sont beaucoup plus efficaces énergétiquement[51].
Procédés électrolytiques
Le procédé électrolytique est beaucoup moins énergivore, mais rencontre trois défis technologiques en plus de produire du magnésium à 99,8 %. Tout d’abord, le procédé se base sur la réduction du chlorure de magnésium à 500 °C. À ces températures, le magnésium s’oxyde rapidement ce qui entraîne l’utilisation de gaz de protection très polluant (Hexafluorure de soufre (GWP 23 900 kg de CO2 éq.) ou R134a (GWP 1 430 kg de CO2 éq.)). Ensuite, l’anode la plus employée est en carbone ce qui entraîne la production de BPC, dioxine et furane qu’il faudra éliminer. Finalement, le chlorure de magnésium n’est pas très facile à obtenir et purifier comme le témoignent les 14 technologies en concurrence. Mentionnons le procédé Dow Chemical; US magnesium llt à Great Salt Lake, Utah; Norsk Hydro et Magnola[52],[53].
Réaction principale à l'anode :
Réaction principale à la cathode :
Le magnésium étant envisagé comme un carburant solide, les recherches sur le recyclage de l'oxyde de magnésium par réduction à partir d'énergie solaire se multiplient depuis 2007 (voir moteur au magnésium), au même titre que celles sur la réduction d'autres oxydes métalliques[54].
Notes et références
- 1 2 3 4 (en) David R. Lide, CRC Handbook of Chemistry and Physics, CRC Press Inc, , 90e éd., 2804 p., Relié (ISBN 978-1-420-09084-0)
- ↑ (en) Beatriz Cordero, Verónica Gómez, Ana E. Platero-Prats, Marc Revés, Jorge Echeverría, Eduard Cremades, Flavia Barragán et Santiago Alvarez, « Covalent radii revisited », Dalton Transactions, , p. 2832 - 2838 (DOI 10.1039/b801115j)
- ↑ (en) David R. Lide, CRC Handbook of Chemistry and Physics, TF-CRC, , 87e éd. (ISBN 0849304873), p. 10-202
- ↑ (en) Metals handbook, vol. 10 : Materials characterization, ASM International, , 1310 p. (ISBN 0-87170-007-7), p. 346
- ↑ Numéro index règlement CE N° 1272/2008 (16 décembre 2008) dans le tableau 3.1 de l'annexe VI du
- ↑ « Magnésium » dans la base de données de produits chimiques Reptox de la CSST (organisme québécois responsable de la sécurité et de la santé au travail), consulté le 25 avril 2009
- ↑ (en) « MAGNESIUM », sur https://cameochemicals.noaa.gov
- ↑ (en) C. E. Housecroft et A. G. Sharpe, Inorganic Chemistry : solutions manual, Prentice Hall, , 3e éd., 368 p. (ISBN 978-0-13-175553-6, lire en ligne), p. 305-306.
- ↑ (en) Russell Ash, The Top 10 of Everything 2006 : The Ultimate Book of Lists, Dk Pub, , 256 p. (ISBN 0-7566-1321-3, lire en ligne [archive du ]).
- ↑ (en) Bruce Railsback, « Abundance and form of the most abundant elements in Earth's continental crust » [PDF], (consulté le ).
- ↑ (en) Anthoni, J. Floor, « The chemical composition of seawater », seafriends.org.nz, (lire en ligne).
- ↑ "Dietary Supplement Fact Sheet: magnésium", Bureau des compléments alimentaires, les Instituts nationaux de la santé, 11 février 2016. Consulté le 13 octobre 2016.
- ↑ Encyclopædia Universalis, « JOSEPH BLACK », sur Encyclopædia Universalis (consulté le ).
- ↑ (en) Simone Ehrenberger, « Life Cycle Assessment of Magnesium Components in Vehicle Construction », German Aerospace Centre e.V., (lire en ligne).
- ↑ (en) Alain Dubreuil, Lindita Bushi, Sujit Das, Ambalavanar Tharumarajah et Gong Xianzheng, « A Comparative Life Cycle Assessment of Magnesium Front End Autoparts », SAE Technical Papers, (DOI 10.4271/2010-01-0275).
- ↑ (en) International Magnesium Association, « Magnesium Extrusions Optimize Lightweight Strength », Mg Showcase, .
- ↑ J . BERNARD, B. BOUDOURESQUES, L. ALFILLE et R. KLERSY, Magnésium, aluminium et alliages. Emploi comme matériaux de structure, Centre d'étude nucléaire de Saclay, CEA, (lire en ligne).
- 1 2 3 4 Zhou, X., Tian, J., Hu, J., & Li, C. (2018) High rate magnesium–sulfur battery with improved cyclability based on metal–organic framework derivative carbon host. Advanced Materials, 30(7), 1704166 |résumé
- ↑ Zhao-Karger, Z., Bardaji, M. E. G., Fuhr, O., & Fichtner, M. (2017) A new class of non-corrosive, highly efficient electrolytes for rechargeable magnesium batteries. Journal of Materials Chemistry A, 5(22), 10815-10820.
- ↑ Zhao-Karger, Zhirong; Fichtner, Maximilian (September 2017). "Magnesium–sulfur battery: its beginning and recent progress". MRS Communications. 7 (4): 770–784. doi:10.1557/mrc.2017.101. ISSN 2159-6859
- ↑ Mohtadi, R., Matsui, M., Arthur, T. S., & Hwang, S. J. (2012). Magnesium borohydride: from hydrogen storage to magnesium battery. Angewandte Chemie International Edition, 51(39), 9780-9783.
- ↑ Du, A., Zhang, Z., Qu, H., Cui, Z., Qiao, L., Wang, L., ... & Xu, H. (2017). An efficient organic magnesium borate-based electrolyte with non-nucleophilic characteristics for magnesium–sulfur battery. Energy & Environmental Science, 10(12), 2616-2625.
- ↑ Zhao‐Karger, Z., Zhao, X., Wang, D., Diemant, T., Behm, R. J., & Fichtner, M. (2015) Performance Improvement of Magnesium Sulfur Batteries with Modified Non‐Nucleophilic Electrolytes. Advanced Energy Materials, 5(3), 1401155.
- ↑ Zhao-Karger, Z., Liu, R., Dai, W., Li, Z., Diemant, T., Vinayan, B. P., ... & Ruben, M. (2018). Toward highly reversible magnesium–sulfur batteries with efficient and practical Mg [B (hfip) 4] 2 electrolyte. ACS Energy Letters, 3(8), 2005-2013 (résumé).
- ↑ Zhang, Z., Dong, S., Cui, Z., Du, A., Li, G., & Cui, G. (2018) Rechargeable Magnesium Batteries using Conversion‐Type Cathodes: A Perspective and Minireview. Small Methods, 2(10), 1800020 (résumé)
- 1 2 3 R. W. Bielinski, Magnésium et activité physique Revue Médicale Suisse, vol. 2, no 74, 26 juillet 2006.
- ↑ (en) Gröber U., Schmidt J., Kisters K. Magnesium in Prevention and Therapy. Nutrients. 2015;7:8199–8226. doi: 10.3390/nu7095388
- ↑ « Fiche d'information sur les compléments alimentaires : Magnésium », Office of Dietary Supplements, US National Institutes of Health, (consulté le )
- ↑ Sareen S. Gropper, Jack L. Smith et Timothy P. Carr, Nutrition avancée et métabolisme humain, Cengage Learning, (ISBN 978-1-337-51421-7, lire en ligne)
- ↑ « Quels sont les aliments riches en magnésium ? », sur www.newpharma.fr (consulté le ).
- ↑ (en) Neil Bernard Boyle, Clare Lawton et Louise Dye, « The Effects of Magnesium Supplementation on Subjective Anxiety and Stress—A Systematic Review », Nutrients, vol. 9, no 5, (ISSN 2072-6643, PMID 28445426, PMCID PMC5452159, DOI 10.3390/nu9050429, lire en ligne, consulté le ).
- ↑ (en) Rebecca B Costello, Ronald J Elin, Andrea Rosanoff, Taylor C. Wallace, Fernando Guerrero-Romero, Adela Hruby, Pamela L. Lutsey, Forrest H. Nielsen, Martha Rodriguez-Moran, Yiqing Song, and Linda V. Van Horn, « Perspective: The Case for an Evidence-Based Reference Interval for Serum Magnesium: The Time Has Come. », Adv Nutr, nos 977-93, (DOI 10.3945/an.116.012765).
- ↑ (en) « Magnesium deficiency in premenstrual tension », Magnesium-Bulletin, , p. 68 (lire en ligne)
- ↑ (en) Nicola Veronese, Jacopo Demurtas, Gabriella Pesolillo et Stefano Celotto, « Magnesium and health outcomes: an umbrella review of systematic reviews and meta-analyses of observational and intervention studies », European Journal of Nutrition, vol. 59, no 1, , p. 263–272 (ISSN 1436-6207 et 1436-6215, DOI 10.1007/s00394-019-01905-w, lire en ligne, consulté le )
- ↑ Driessens F. C. M. ; Boltong M. G. ; Planell J. A On formulas for daily oral magnesium supplementation and some of their side effects Magnesium-Bulletin 1993, vol. 15, no1, pp. 10-12.
- ↑ « Quel magnésium choisir », sur www.lanutrition.fr (consulté le ).
- ↑ (en) C. M. Driessens, M. G. Boltong, J. A. Planell, « On Formulas for Daily Oral Magnesium Supplementation and Some of Their Side Effects - », Magnesium Bulletin, , p. 68 (lire en ligne).
- ↑ (en) T.H. Ogilvie, D.G. Butler, C.J. Gartley et I.R. Dohoo, « Magnesium Oxide Induced Metabolic Alkalosis in Cattle », Canadian Journal of Comparative Medicine, vol. 47, no 2, , p. 108–111 (ISSN 0008-4050, PMID 6883181, PMCID PMC1235901, lire en ligne, consulté le ).
- ↑ (en) R. G. Brown, « Vitamin and Mineral Supplements », The Canadian Veterinary Journal, vol. 28, no 11, , p. 697–699 (ISSN 0008-5286, PMID 17422920, PMCID PMC1680494, lire en ligne, consulté le ).
- ↑ RJ. Elin, « Assessment of magnesium status. », Clin Chem, vol. 33, no 11, , p. 1965-70 (PMID 3315301).
- ↑ L. Gullestad, K. Midtvedt, LO. Dolva, J. Norseth et J. Kjekshus, « The magnesium loading test: reference values in healthy subjects. », Scand J Clin Lab Invest, vol. 54, no 1, , p. 23-31 (PMID 8171268).
- 1 2 3 4 MJ. Arnaud, « Update on the assessment of magnesium status. », Br J Nutr, vol. 99 Suppl 3, , S24-36 (PMID 18598586, DOI 10.1017/S000711450800682X).
- ↑ W Jahnen-Dechent, M Ketteler, Magnesium basics. Clinical kidney journal, 2012
- ↑ KB. Franz, « A functional biological marker is needed for diagnosing magnesium deficiency. », J Am Coll Nutr, vol. 23, no 6, , p. 738S-41S (PMID 15637224).
- ↑ « Du magnésium pour éviter le déclin de la mémoire », sur sante.lefigaro.fr, (consulté le )
- ↑ Etude Val de Marne, 1992
- ↑ Magnésium: la fiche complète, www.passeportsante.net, Lire le dossier
- ↑ Claude K. W. Friedly, Chimie générale pour l'ingénieur, Lausanne/Paris, PPUR, , 747 p. (ISBN 2-88074-428-8, lire en ligne), p. 89.
- ↑ « Magnésium », sur Société chimique de France, (consulté en ).
- ↑ (en) George J. Simandl, « Magnesium - Raw Materials, Metal Extraction and Economics - Global Picture », the Ninth Biennial SGA Meeting, (lire en ligne).
- ↑ (en) André Ditze, Recycling of Magnesium, Papierflieger Verlag - Clausthal - Zellerfeld (google book).
- ↑ BAPE, Rapport d'enquète et d'audience publique 124 : Projet d’usine de production de magnésium par Métallurgie Magnola inc., à Asbestos, Québec, Gouvernement du Québec, (lire en ligne).
- ↑ (en) Duhaime, P., Mercille, P. et Pineau, M., « Electrolytic process technologies for the production of primary magnesium », Mineral Processing and Extractive Metallurgy, vol. 111, no 2, (DOI 10.1179/mpm.2002.111.2.53).
- ↑ Puig Jean et Balat-Pichelin Marianne, « Carbo-réduction d’oxydes métalliques par voie solaire concentrée pour la production de carburant solide », PROMES-CNRS, 27 mai 2015, lire en ligne
Voir aussi
Articles connexes
- Chlorure de magnésium
- Hydroxyde de magnésium
- Macro-élément
- Magnésiémie
- Oxyde de magnésium
- Partinium
- Pile à combustible magnésium-air
- Sulfate de magnésium
- Tableau d'aliments riches en magnésium
- Carence en magnésium
- Spasmophilie
Liens externes
- (en) « Technical data for Magnesium » (consulté le ), avec en sous-pages les données connues pour chaque isotope
- L'intoxication au magnésium sur Urgences-Online
- (en) Images de magnésium sous différentes formes
- Nouveau procédé pour colorer des alliages à base de magnésium (Bulletin ADIT Japon / AIST - 26/08/2009)
1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 | 11 | 12 | 13 | 14 | 15 | 16 | 17 | 18 | ||||||||||||||||
1 | H | He | |||||||||||||||||||||||||||||||
2 | Li | Be | B | C | N | O | F | Ne | |||||||||||||||||||||||||
3 | Na | Mg | Al | Si | P | S | Cl | Ar | |||||||||||||||||||||||||
4 | K | Ca | Sc | Ti | V | Cr | Mn | Fe | Co | Ni | Cu | Zn | Ga | Ge | As | Se | Br | Kr | |||||||||||||||
5 | Rb | Sr | Y | Zr | Nb | Mo | Tc | Ru | Rh | Pd | Ag | Cd | In | Sn | Sb | Te | I | Xe | |||||||||||||||
6 | Cs | Ba | La | Ce | Pr | Nd | Pm | Sm | Eu | Gd | Tb | Dy | Ho | Er | Tm | Yb | Lu | Hf | Ta | W | Re | Os | Ir | Pt | Au | Hg | Tl | Pb | Bi | Po | At | Rn | |
7 | Fr | Ra | Ac | Th | Pa | U | Np | Pu | Am | Cm | Bk | Cf | Es | Fm | Md | No | Lr | Rf | Db | Sg | Bh | Hs | Mt | Ds | Rg | Cn | Nh | Fl | Mc | Lv | Ts | Og | |
8 | 119 | 120 | * | ||||||||||||||||||||||||||||||
* | 121 | 122 | 123 | 124 | 125 | 126 | 127 | 128 | 129 | 130 | 131 | 132 | 133 | 134 | 135 | 136 | 137 | 138 | 139 | 140 | 141 | 142 |
Métaux alcalins | Métaux alcalino-terreux | Lanthanides | Métaux de transition | Métaux pauvres | Métalloïdes | Non-métaux | Halogènes | Gaz nobles | Éléments non classés |
Actinides | |||||||||
Superactinides |