Pays | |
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Gouvernorat |
Assiout |
Capitale de |
Assiout |
Altitude |
56 m |
Coordonnées |
27° 11′ 13″ N, 31° 10′ 17″ E |
Population |
389 307 hab. () |
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Jumelage |
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Fondation |
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Assiout (en arabe : أسيوط ʾAsyūṭ), ancienne Lycopolis ou Lykopolis ou Lyco ou Lycos en grec, Syowt (ⲥⲓⲟⲟⲩⲧ) en copte, est une ville importante de Haute-Égypte sur la rive occidentale du Nil.
Elle se situe à 250 km au nord de Thèbes, à mi-chemin entre Le Caire et Louxor (environ 320 km au sud du Caire et 250 km au nord de Louxor). C'est aujourd'hui une ville de plus de 400 000 habitants[1] La ville moderne, capitale d'un gouvernorat, est aussi le siège d'une université.
Assiout possède un aéroport (code AITA : ATZ).
Histoire
Assiout Ville d'Égypte antique | |
Noms | |
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Nom égyptien ancien | Saout (Sȝw.t) Saouty (Sȝw.ty) |
Nom grec | Lýkon pólis (grec ancien : Λύκων πόλις), ou Lykópolis (grec ancien : Λυκόπολις) |
Nom arabe | Usyiut, (arabe : أسيوط) |
Nom autre | Syowt ( copte : ⲥⲓⲟⲟⲩⲧ) |
Administration | |
Pays | Égypte |
Région | Haute-Égypte |
Nome | 13e : Nome supérieur du Sycomore (nḏft ḥntt) |
Géographie | |
Coordonnées | 27° 11′ 00″ nord, 31° 10′ 00″ est |
Localisation | |
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Son nom en égyptien ancien était Saouty (ou Zawty ou Siâout ou Saout « la protégée »). Assiout était anciennement appelée Lycopolis par les Grecs, en référence au dieu qui y était honoré, Oupouaout, représenté sous la forme d'un canidé génétiquement apparenté au loup gris (canis lupus)[3],[4].
Il a été découvert, à Lycopolis, un cimetière de chiens et autres canidé, ainsi que la tombe de Salakhana qui comportait plus de 600 stèles votives représentant Oupouaout entre autres.
De sa situation au centre d’une vaste plaine très fertile, elle était le point de départ des routes de caravanes conduisant aux oasis. Aujourd'hui encore, grâce au barrage sur le Nil, elle est un point de passage.
On peut voir au musée du Louvre une statue en bois d'acacia d'Hapidjéfaï (XIIe dynastie), gouverneur de la province d'Assiout pendant le règne de Sésostris Ier. Elle provient probablement de son tombeau à Assiout et est la plus grande statue d'un particulier de tout l'art égyptien.
La nécropole de la ville antique, composée de grottes funéraires, est sur les collines occidentales.
Sous l'ère chrétienne, en 394 (ou 395 selon les sources), Saint Jean de Lycopolis y est exécuté en martyr par le glaive sous Maximien.
La Vierge Marie serait apparue à Assiout le 17 août 2000. Elle fut reconnue comme une mariophanie officielle par l'église copte orthodoxe et fut rappelée à Deir el-Muharraq, monastère de la Vierge Marie.
Mythologie
Pour les anciens Égyptiens, Oupouaout est le protecteur de cette ville (voir les dieux égyptiens).
Lycopolis signifie en grec « ville du loup ».
Il y aurait eu un temple dédié à Oupouaout et également à partir du Moyen Empire, un temple dédié à Anubis[5]. Anubis y serait « seigneur de Ro-Qereret », ce qui signifie qu'il est le seigneur de la nécropole de Lycopolis.
Personnalités liées à la ville
- Plotin, philosophe gréco-romain du IIIe siècle.
- Alexandre de Lycopolis, philosophe néo-platonicien du IIIe siècle.
- Coluthos, poète grec du Ve siècle.
- Al-Suyūtī (1445-1505), savant et théologien égyptien..
- Gamal Abdel Nasser (1918-1970), second président de la République d'Égypte.
- Esther Fanous (1895-1990), féministe égyptienne.
- Shenouda III (1923-2012), ecclésiastique égyptien, 117e primat — pape d'Alexandrie et patriarche de toute l'Afrique et du siège de saint Marc — de l'Église copte orthodoxe de 1971 à 2012.
Sport
La ville possède un club de football fondé en 1990, l'Assiout Petroleum.
Notes et références
- ↑ 273 191 habitants au recensement de 1986, 343 498 habitants au recensement de 1996, 438 442 habitants estimés en 2007.
- ↑ Henri Gauthier, Dictionnaire des Noms Géographiques Contenus dans les Textes Hiéroglyphiques Vol. 5, , 3-4 p. (lire en ligne)
- ↑ Le Canis lupus lupaster a été génétiquement reconnu comme appartenant à la famille des loups en 2011. Sources : « Découverte scientifique le chacal égyptien est en fait un loup gris » ; « Anubis n'est pas un chacal mais un loup ».
- ↑ (en) Philippe Gaubert, Cécile Bloch, Slim Benyacoub, Adnan Abdelhamid, Paolo Pagani, Chabi Adéyèmi Marc Sylvestre Djagoun, Arnaud Couloux, Sylvain Dufour et Sergios-Orestis Kolokotronis, « Reviving the African Wolf Canis lupus lupaster in North and West Africa: A Mitochondrial Lineage Ranging More than 6,000 km Wide », PLoS ONE, vol. 7, no 8, , e42740 (DOI 10.1371/journal.pone.0042740).
- ↑ (en) Terence DuQuesne, The Jackal Divinities of Egypt I : From the Archaic Period to Dynasty X, Londres, Darengo Publications, coll. « Oxfordshire Communications in Egyptology » (n° VI), , 566 p.