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Donnie Darko
Description de l'image Donnie Darko logo.png.
Réalisation Richard Kelly
Scénario Richard Kelly
Acteurs principaux
Sociétés de production Flower Films
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Science-fiction
Durée 113 minutes
133 minutes (Director's cut)
Sortie 2001

Série

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Donnie Darko est un film de science-fiction américain écrit et réalisé par Richard Kelly, sorti en 2001.

Les thèmes principaux sont l'amour, le sacrifice, le voyage dans le temps et l'existentialisme. L'intrigue du film est complexe et ouverte à de nombreuses interprétations, mais une version director's cut du film résout la plupart des interrogations que le spectateur peut avoir.

En juillet 2019, la société de distribution Carlotta Films ressort le film dans sa version Director's Cut. Un long dossier, accompagné d'un entretien avec Richard Kelly, fut publié dans La Septième Obsession, pour l'occasion[1].

Le film évoque Donald « Donnie » Darko, un adolescent en marge, intelligent mais perturbé. Il a un ami imaginaire, Frank, un lapin géant au visage effrayant. Lorsque, par miracle, Donnie échappe à la mort, Frank lui annonce que la fin du monde adviendra dans exactement 28 jours, 6 heures, 42 minutes et 12 secondes.

Synopsis détaillé

L’histoire se situe dans la ville fictive de Middlesex, en Iowa pendant la campagne présidentielle de 1988. Donald « Donnie » Darko est un adolescent intelligent, bien que perturbé émotionnellement, souffrant de somnambulisme et d'hallucinations, et pris en charge par un psychiatre. La nuit du 2 octobre, le réacteur d’un avion de ligne s'écrase dans sa chambre. Cet événement est à la base de l’intrigue du film, car il entraîne l’altération de l’espace et du temps de ce monde. Donnie échappe en effet à la mort en obéissant à une voix dans sa tête qui lui ordonne de quitter sa chambre. La voix est celle de Frank, un ami imaginaire, qui ressemble à un lapin humanoïde et lui prédit que la fin du monde interviendra dans 28 jours, 6 heures, 42 minutes et 12 secondes.

Frank pousse Donnie à accomplir plusieurs actions, qui provoqueront une chaîne d’événements qui aboutiront au dénouement : il inonde ainsi son lycée, ce qui lui ouvre l’opportunité de flirter avec une nouvelle camarade de classe : Gretchen Ross. Il s’intéresse au voyage dans le temps et découvre grâce à son professeur de sciences le livre La philosophie du voyage dans le temps dont l’auteur est une recluse centenaire connue sous le nom de « Grand-mère-la-mort ».

Alors que Donnie et Gretchen vont au cinéma voir Evil Dead et La Dernière Tentation du Christ, Gretchen s’endort et Frank apparaît à Donnie. Il se révèle être un adolescent de son âge dont l’œil droit est crevé. Le même œil que celui qu’avait visé Donnie de son couteau lors d’une précédente « hallucination consciente ». Frank montre un portail temporel à Donnie, et lui ordonne d’incendier la maison de Jim Cunningham, un « coach de la motivation », qui était intervenu dans son lycée, et dont la théorie simpliste sur la division du monde entre la peur et l’amour avait consterné Donnie. L’incendie entraîne la découverte d’une cachette pédophile et l’arrestation de Cunningham.

Donnie voit des formes tentaculaires à l’aspect liquide sortir de la poitrine des gens qui l’entourent, et qui indiquent les endroits où ils se rendront dans un futur proche. Il suit son propre tentacule jusqu’à la chambre de ses parents et aboutit à leur pistolet, caché dans une armoire, dont il s’empare.

Le 29 octobre, soit 27 jours après la prédiction de Frank, la mère de Donnie amène sa plus jeune sœur à Los Angeles pour participer à un concours de danse.

À la suite de ce déplacement (indirectement induit par l'incendie déclenché par Donnie, car la mère de Donnie remplace Kittie, la professeur qui aurait dû les accompagner si elle n'avait pas pris la tête d'un groupe de soutien à Jim Cunningham à la suite des accusations de pédophilie), sa sœur aînée profite de l'absence de ses parents pour fêter son entrée à Harvard. Mais au cours de cette soirée costumée, Donnie est frappé d’une nouvelle hallucination et entraîne Gretchen et deux autres amis chez « Grand-mère-la-mort ». Entrés par le cellier, ils sont attaqués par deux camarades de classe qui cambriolaient la maison de la grande mère, cette nuit-là. Une bagarre s’ensuit. Une voiture arrive au loin, faisant déguerpir les deux assaillants, et Gretchen restée au sol se fait rouler dessus par le véhicule. En sort le petit ami de la sœur de Donnie : Frank. Ce même Frank qu’il voyait lors de ses hallucinations. Il porte le costume de lapin que Donnie a toujours vu porter mais il a enlevé son masque. Alors Donnie sort l’arme de ses parents et lui tire une balle dans l'œil droit.

Minuit est passé, la boucle semble bouclée. C’est le jour de la fin du monde, annoncé par Frank que Donnie ne reverra plus.

Il transporte Gretchen jusque chez lui puis la conduit sur la montagne surplombant Middlesex en voiture à l’endroit où commence le film lors de sa première crise de somnambulisme. Depuis la colline, il assiste à la formation d’un portail temporel sous la forme d’une tornade. Un avion s’y dirige : c’est celui de sa mère et de sa sœur qui reviennent de son concours de danse. L’avion perd un réacteur dans la tornade, le même que celui qui s’est écrasé 28 jours plus tôt dans la chambre de Donnie.

Le film s’achève par un retour dans le temps, qui ramène l'action le matin du jour de la chute du réacteur. Tous les personnages concernés directement ou indirectement par la décision de Donnie se réveillent en ayant fait le même cauchemar, l'histoire qui vient de se dérouler. La psychiatre se réveille en sursaut, Frank est dans sa chambre avec un prototype de masque de lapin pour Halloween, se touchant l’œil droit inconsciemment. Le coach pleure dans sa chambre. Les autres personnages eux aussi ont des impressions de déjà-vu. Cette fois Donnie a choisi de rester dans son lit, s'offrant à une mort certaine, en sachant que son décès sauvera la vie de plusieurs personnes (Frank, Gretchen, sa mère et sa petite sœur) car il connaît l'avenir dramatique qui se prépare s'il survit à cet accident. Son corps sans vie est transporté dans une ambulance, alors que Gretchen passe devant la maison de celui qu’elle n’a jamais connu, échangeant néanmoins un regard avec la mère de Donnie.

Fiche technique

  • Titre original et français : Donnie Darko
  • Réalisation et scénario : Richard Kelly
  • Musique : Michael Andrews
  • Décors : Alec Hammond
  • Costumes : April Ferry
  • Photographie : Steven B. Poster
  • Montage : Sam Bauer et Eric Strand
  • Production : Adam Fields et Sean McKittrick
  • Sociétés de production : Flower Films ; Adam Fields Productions et Gaylord Films (coproductions)
  • Sociétés de distribution : Newmarket Films (États-Unis) ; Metropolitan FilmExport (France)
  • Budget : 4,5 millions de dollars[2]
  • Pays d’origine : Drapeau des États-Unis États-Unis
  • Langue originale : anglais
  • Format : couleur35 mm2,35:1 — son Dolby Digital
  • Genre : science-fiction
  • Durée : 113 minutes ; 133 minutes (version Director's cut)
  • Dates de sortie en salles :

Distribution

Jake Gyllenhaal au Festival de Cannes 2015.
  • Jake Gyllenhaal (VF : Emmanuel Curtil) : Donald « Donnie » Darko
  • Jena Malone (VF : Sylvie Jacob) : Gretchen Ross
  • Drew Barrymore (VF : Virginie Ledieu) : Mme Karen Pomeroy
  • Mary McDonnell (VF : Tania Torrens) : Rose Darko, la mère de Donnie
  • Katharine Ross (VF : Frédérique Tirmont) : Dr Lilian Thurman
  • Patrick Swayze (VF : Michel Vigné) : Jim Cunningham
  • Noah Wyle (VF : Éric Missoffe) : Dr Kenneth Monnitoff
  • Holmes Osborne (VF : Hervé Jolly) : Eddie Darko, le père de Donnie
  • Maggie Gyllenhaal (VF : Nathalie Bienaimé) : Elizabeth Darko
  • Daveigh Chase : Samantha Darko
  • James Duval (VF : Bruno Dubernat) : Frank
  • Arthur Taxier : Dr Fisher
  • David St. James : Bob Garland
  • Jazzie Mahannah (VF : Zoé Bettan) : Joanie James
  • Jolene Purdy : Cherita Chen
  • Stuart Stone : Ronald Fisher
  • Gary Lundy : Sean Smith
  • Ashley Tisdale : Kim
  • Beth Grant : Kitty Farmer
  • Alex Greenwald : Seth Devlin
  • Patience Cleveland (en) : Roberta Sparrow
  • Seth Rogen (VF : Olivier Cordina) : Ricky Danforth
  • Mark Hoffman : l'officier de police
  • Tom Tangen : l'homme au survêtement de sport rouge
  • Jerry Trainor : l'étudiant dégingandé

Production

Tournage

Le tournage a lieu du 24 juillet au [3] en Californie à Los Angeles, précisément au Théâtre Aero à Santa Monica, à la forêt nationale d'Angeles, à Burbank, à Calabasas, au Country Club Drive à Long Beach, à la plage de Long Beach, au lycée Loyola High School et à Santa Monica)[4].

Musique

Richard Kelly choisit Michael Andrews pour travailler sur la musique du film. Ce dernier désirant ajouter une chanson à la bande originale, il choisit Mad World, premier tube du groupe Tears for Fears en 1982, et demande à son ami d'enfance Gary Jules d'en interpréter une nouvelle version, remplie finalement d'émotion et plus acoustique que l'original. Mad World est, cette année-là, le best-seller de Noël 2003 en Angleterre se classant no 1 durant plus de trois semaines. Parmi les autres morceaux que l'on peut entendre dans le film, on peut citer The Killing Moon de Echo and the Bunnymen, Love Will Tear Us Apart de Joy Division, Under the Milky Way de The Church, Notorious de Duran Duran et Proud To Be Loud de Pantera ; mais aussi un autre titre de Tears for Fears, Head over Heels, qui illustre une scène mémorable, celle de l'arrivée et de l'entrée dans leur collège de certains protagonistes du film (dont Donnie Darko). L'action du film se déroulant dans les années 1980, la récurrence de chansons de Tears for Fears s'explique par la grande popularité du groupe aux États-Unis à cette époque précise, ayant marqué de nombreux esprits.

Dans la version director's cut la place de ces musiques est changée. Le film n'est plus ouvert par The Killing Moon mais par Never Tear Us Apart de INXS, The Killing Moon remplace ensuite Under the Milky Way durant la scène de la fête. Ce dernier titre est joué à la radio lorsque Donnie et son père sont en voiture.

Certaines chansons n'ont pas été choisies par hasard, même si elles semblent évoquer les tubes de l'époque. Par exemple, le refrain de la chanson The Killing Moon d'Echo & The Bunnymen (Echo et les hommes-lapins) dit notamment : « le Destin, contre ta volonté, contre vents et marées, attendra que tu te donnes à lui », ce que fait le héros du film à la fin, en choisissant d'accepter sa mort pour sauver ses proches.

Liste des titres

Une édition deux CD de la bande originale a été publiée en 2004 au Royaume-Uni. Le second correspond à l'album préexistant et au travail de Michael Andrews.

CD1

  1. Never Tear Us Apart par INXS – 3:04
  2. Head over Heels par Tears for Fears – 4:16
  3. Under the Milky Way par The Church – 4:58
  4. Lucid Memory par Sam Bauer et Gerard Bauer – 0:46
  5. Lucid Assembly par Gerard Bauer et Mike Bauer – 0:52
  6. Ave Maria de Caccini par Giulio Caccini and Paul Pritchard – 2:57
  7. For Whom The Bell Tolls par Steve Baker et Carmen Daye – 3:12
  8. Show Me (Part 1) par Quito Colayco et Tony Hertz – 2:05
  9. Notorious par Duran Duran – 4:00
  10. Stay par Oingo Boingo – 3:38
  11. Love Will Tear Us Apart par Joy Division – 3:23
  12. The Killing Moon par Echo & The Bunnymen – 5:55
  13. Mad World par Michael Andrews et Gary Jules (reprise de Tears for Fears) – 3:03

CD2

  1. Carpathian Ridge – 1:35
  2. Tangent Universe – 1:50
  3. Artifact & Living – 2:30
  4. Middlesex Times – 1:30
  5. Manipulated Living – 2:00
  6. Philosophy of Time Travel – 2:02
  7. Liquid Spear Waltz – 1:28
  8. Gretchen Ross – 0:51
  9. Burn It to the Ground – 1:58
  10. Slipping Away – 1:17
  11. Rosie Darko – 1:25
  12. Cellar Door – 1:00
  13. Ensurance Trap – 3:11
  14. Waltz in the 4th Dimension – 2:46
  15. Time Travel – 2:57
  16. Did You Know Him? – 1:46
  17. Mad World – 3:03
  18. Mad World [Alternate Mix] – 3:41

Accueil

Lors de sa sortie initiale en octobre 2001, Donnie Darko passe relativement inaperçu puisqu'il n'a réussi qu'a récolter 517 735 $ de recettes aux États-Unis, où il n'est distribué que dans 58 salles[5]. Le peu de succès obtenu peut s'expliquer par la publicité du film mettant en scène un avion qui s'écrase et les attentats du 11 septembre qui se sont déroulés un mois auparavant[6], le film a été à peine annoncé. À l'international, le film totalise 2 570 317 $, obtenant sa meilleure recette au Royaume-Uni (1,8 million $)[7].

La version director's cut sort début juin 2004 dans 22 salles et totalise 753 147 $ en dix-neuf semaines d'exploitation. Le cumul des deux versions porte le total des gains à 1 270 882 $[8]. À l'international, le film engrange 2 904 380 $ (dont 2,8 millions en Italie)[9].

La version initiale ressort aussi en sortie limitée en mars 2017 sur le territoire américain et rapporte 207 971 $[10] (en tout 1 478 493 $)[5].

En France, le film ne parvient qu'à réunir 74 287 entrées[11].

Malgré une performance médiocre au box-office, le film est acclamé par la critique (87% de taux d'approbation sur le site Rotten Tomatoes pour la version de 2001[12] et 90% pour la version director's cut sur le même site[13]) et a commencé à attirer une communauté de fans, qui lui permet de devenir un film culte[14].

Commentaires

Explication et interprétations de l'intrigue

Le réalisateur Richard Kelly donne son explication de l'histoire dans les commentaires du DVD et dans plusieurs interviews. Selon lui, le 2 octobre à minuit, un « univers tangent » se sépare de l'univers normal au moment où Donnie est appelé pour la première fois par Frank, immédiatement avant l'arrivée du réacteur. Cet univers, instable par nature, s'arrêtera inévitablement dans moins de six semaines et détruira l'« univers premier » si l'élément perturbateur, à savoir l'arrivée du réacteur, n'est pas corrigé. Le rôle de Donnie (le « Living Receiver ») est d'assurer la fermeture de l'« univers tangent », et reçoit pour cette tâche certains pouvoirs surnaturels. Ceux qui meurent ou qui vont mourir dans l'« univers tangent », les « Manipulated Dead », peuvent guider et assister Donnie pour que sa mission soit une réussite. Frank lui apparaît ainsi à plusieurs reprises, tandis que Gretchen va influencer le choix final de Donnie. Les autres personnages — « Manipulated Living » — savent inconsciemment ce qui se passe et poussent Donnie à fermer l'« univers tangent ». La nature exacte de Frank (hallucination ? apparition divine ? prémonition ? etc.) reste énigmatique.

À la fin du film, Donnie se retrouve au premier jour dans sa chambre et attend le sourire aux lèvres la chute du réacteur. On peut supposer que conscient de l'existence qu'il pourrait mener pendant 28 jours dans l'univers parallèle, il se sacrifie pour assurer la venue d'un univers où survivent Frank, sa mère, sa sœur et sa petite amie Gretchen. Dans cette optique, la fin serait alors à rapprocher de celle de la Bible, où Jésus, le Messie, se sacrifie pour sauver l'humanité de ses péchés, et ainsi de l'enfer[15],[16],[17].

Le site web officiel du film éclaire certaines zones d'ombre sur l'histoire et révèle ce qui arrive à plusieurs personnages de l'« univers premier », une fois corrigé. Le film en lui-même laisse ouverte la possibilité que toute l'histoire se déroulant dans l'« univers tangent » soit en fait une hallucination ou un rêve du héros, lequel est considéré comme un schizophrène paranoïde par son psychiatre.

Autour du film

  • Le « linguiste célèbre » qui a écrit que « cellar door » (porte de cellier) est considéré par certains comme l'un des plus beaux mots (sinon le plus beau) de la langue anglaise, est en réalité le célèbre philologue J. R. R. Tolkien (dans sa conférence L'Anglais et le Gallois) ; bien que Richard Kelly dise dans un commentaire qu'il s'agit d'Edgar Allan Poe.
  • Graham Greene, écrivain auteur du roman Les Destructeurs cité dans le film, est né un 2 octobre, Donnie voit Frank pour la première fois la nuit d'un 2 octobre.
  • Ce même Graham Greene est confondu avec Lorne Greene, héros de la série Bonanza, par Kittie lors de la réunion des parents d'élève.
  • La version présentée au Festival du film de Sundance en , qui durait 165 minutes, est très proche de la version dite Director's cut[18].
  • Il s'agit du premier film dans lequel joue Seth Rogen, connu grâce aux films 40 ans, toujours puceau et En cloque, mode d'emploi notamment.
  • C'est également la première apparition d'Ashley Tisdale (dans le rôle de Kim), connue pour son interprétation de Sharpay Evans dans la trilogie High School Musical.

Director's cut

Cette version étendue du film, sortie le à Seattle lors du Seattle International Film Festival, ajoute vingt minutes de scènes supplémentaires, des extraits du livre The Philosophy of Time Travel, et change l'ordre de plusieurs musiques.

Suite

Une suite à cette histoire a été tournée. Le film s'appelle Donnie Darko 2 : L'Héritage du sang (S. Darko), sorti directement en vidéo en 2009. Daveigh Chase reprend le rôle de Samantha Darko qui est cette fois le personnage principal du second opus.

Notes et références

  1. « Donnie Darko, Richard Kelly », La Septième Obsession, juillet 2019 (n°23), p. 92 à 103 (ISSN 2431-1731)
  2. Donnie Darko sur TheNumbers.com. Consulté le .
  3. Donnie Darko - Box-office/Business sur l'IMDb. Consulté le
  4. Donnie Darko - Lieux de tournage sur l'IMDb. Consulté le .
  5. 1 2 « Donnie Darko (2001) », sur Box Office Mojo (consulté le ).
  6. James Davies, « Blu-ray Review: 'Donnie Darko: 2 Disc Ultimate Edition' (rerelease) », cine-vue.com (version du 20 février 2011 sur Internet Archive)
  7. (en) « Donnie Darko (2001) - International Box Office », sur Box Office Mojo (consulté le ).
  8. (en) « Donnie Darko - Director's Cut (2004) », sur Box Office Mojo (consulté le ).
  9. (en) « Donnie Darko - Director's Cut (2004) : International Box Office », sur Box Office Mojo (consulté le ).
  10. (en) « Donnie Darko [Re-Release] (2017) », sur Box Office Mojo (consulté le ).
  11. « Box office Jake GYLLENHAAL », sur boxofficestory.com (consulté le ).
  12. (en) « Donnie Darko (2001) » [vidéo], sur Rotten Tomatoes (consulté le ).
  13. (en) « Donnie Darko : The Director's Cut (2004) » [vidéo], sur Rotten Tomatoes (consulté le ).
  14. (en) Indiewire, « “Donnie Darko : The Director’s Cut” : The Strange Afterlife of an Indie Cult Film », sur indiewire.com, (consulté le ).
  15. L'Internaute, « Donnie Darko : Les films incompréhensibles... et nos explications ! », (consulté le )
  16. (en) Kevin Dodd, « Donnie Darko and the Messianic Motif », Journal of Religion & Film, vol. 13, no 2, (lire en ligne, consulté le )
  17. (en) John Whalen-Bridge et Gary Storhoff, Buddhism and American Cinema, Suny press, (lire en ligne), p. 185-187
  18. Donnie Darko - Anecdotes sur l'IMDb. Consulté le .

Voir aussi

Bibliographie

  • Aurélien Ferenczi, « Donnie Darko », Télérama no 3284-3285,Télérama SA, Paris, p. 100, , (ISSN 0040-2699)

Liens externes