Naissance | |
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Décès |
(à 84 ans) Stanford |
Nationalité | |
Formation |
California Institute of Technology (baccalauréat universitaire ès sciences) (jusqu'en ) Université de Princeton (doctorat) (jusqu'en ) Belmont High School (en) |
Activités | |
Mère |
Ida Glatt McCarthy (d) |
A travaillé pour | |
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Membre de |
Académie américaine des sciences Association for Computing Machinery Association for the Advancement of Artificial Intelligence Académie américaine des arts et des sciences Association américaine pour l'avancement des sciences |
Arme | |
Maître |
Solomon Lefschetz |
Directeur de thèse |
Donald C. Spencer |
Site web | |
Distinctions |
Prix Turing () Liste détaillée Prix Turing () Computer Pioneer Award () IJCAI Award for Research Excellence () Prix de Kyoto en technologies avancée () National Medal of Science () ACM Fellow () Programming Languages Achievement Award () Médaille Benjamin-Franklin () CSS Fellow (d) Computer History Museum fellow AAAI Fellow |
Archives conservées par |
Musée de l'histoire de l'ordinateur[1] |
John McCarthy, né le , à Boston (Massachusetts) et mort le à Stanford (Californie)[2], est le principal pionnier de l'intelligence artificielle avec Marvin Lee Minsky ; il incarne le courant mettant l'accent sur la logique symbolique.
À la fin des années 1950, après un doctorat en mathématiques, il a créé avec Fernando Corbató la technique du temps partagé, qui permet à plusieurs utilisateurs d'employer simultanément un même ordinateur. Il est également le créateur du langage LISP, en 1958. Il reçoit le prix Turing en 1971 pour ses travaux en intelligence artificielle.
Adolescence et études
John McCarthy est né à Boston, dans le Massachusetts le d'un père immigrant Irlandais, John Patrick, et d'une mère juive lituanienne immigrante, Ida Glatt McCarthy[3]. Il a été contraint de voyager fréquemment, jusqu'à ce que son père trouve un travail à Los Angeles, en Californie.
McCarthy a dès son jeune âge montré un intérêt pour les mathématiques. Pendant l'adolescence, il apprend les mathématiques en autodidacte, grâce aux livres de l'Institut technologique de Californie (Caltech). De fait, à son entrée à Caltech, ses connaissances lui permettent de passer les deux premières années de mathématiques[4].
Après l’obtention du diplôme en 1948, McCarthy continue les études à Caltech, pour finalement passer un doctorat de mathématiques à l'université de Princeton, en 1951.
À cette époque, McCarthy se marie à Vera Watson, une développeuse et alpiniste, morte en 1978 alors qu'elle tentait l’ascension de l'Annapurna I.
Carrière informatique
En 1956, il préside la conférence de Dartmouth, lors de laquelle il présente le principe d'élagage alpha-bêta, un algorithme d'évaluation jouant un rôle majeur dans la programmation en intelligence artificielle, notamment utilisé par la grande majorité des programmes d'échecs. Vers les années 1960, le programme Kotok-McCarthy, dont il est à l'origine, est l'un des plus performants. Il est également l'inventeur en 1958 du langage Lisp[2]. Il quitte le MIT en 1962 pour créer le laboratoire d'intelligence artificielle de l'université Stanford. À partir de 1962, McCarthy est professeur à l'université Stanford, jusqu'à ce qu'il prenne sa retraite en 2000. Il est aussi l'un des pionniers du cloud computing [5]. Il reçoit le prix Turing en 1971 pour ses travaux en intelligence artificielle.
Pendant sa retraite, il écrit une nouvelle de science-fiction, intitulée Le Robot et le bébé[6], « pour illustrer en partie ce que les robots domestiques devraient être »[7].
Publications majeures
- Programs with Common Sense, in Proceedings of the Teddington Conference on the Mechanization of Thought Processes, 756-91. London: Her Majesty's Stationery Office, 1959[8]
- Recursive functions of symbolic expressions and their computation by machine, Communications of the ACM 3(4):184-195, 1960[9]
- A basis for a mathematical theory of computation, in Computer Programming and formal systems. North-Holland, 1963
- Situations, actions, and causal laws. Technical report, université Stanford, 1963.
- Avec P. J. Hayes, Some philosophical problems from the standpoint of artificial intelligence, in Meltzer, B., and Michie, D., eds., Machine Intelligence 4. Édimbourg, Edinburgh University Press. 463-502, 1969[10]
- Epistemological problems of artificial intelligence, in IJCAI, 1038-1044, 1977
- Circumscription: A form of non-monotonic reasoning, Artificial Intelligence 13(1-2):23-79, 1980
- Applications of circumscription to common sense reasoning, Artificial Intelligence 28(1):89-116, 1986
- Generality in artificial intelligence, in Lifschitz, V., ed., Formalizing Common Sense. Ablex. 226-236, 1990
- Notes on formalizing context, in IJCAI, 555-562, 1993
- Avec S. Buvac, Formalizing context: Expanded notes, in Aliseda, A.; van Glabbeek, R.; and Westerstahl, D., eds., Computing Natural Language, université Stanford, 1997
- Elaboration tolerance, in Working Papers of the Fourth International Symposium on Logical formalizations of Commonsense Reasoning, Commonsense-1998, 1998
- Avec T. Costello, Useful counterfactuals, Electronic Transactions on Artificial Intelligence 3(A):51-76, 1999
- Actions and other events in situation calculus, in Fensel, D.; Giunchiglia, F.; McGuinness, D.; et Williams, M., eds., Proceedings of KR-2002, 615-628, 2002.
Récompenses
- Prix Turing de l’Association for Computing Machinery (1971).
- Prix Kyoto (1988).
- National Medal of Science ( États-Unis) en mathématiques, statistiques et informatique (1991).
- Membre du Musée de l'histoire de l'ordinateur (1999)
- Médaille Benjamin Franklin en informatique et sciences cognitives de la part du Franklin Institute (2003).
- Introduit à IEEE Intelligent Systems (2011), pour ses contributions dans la recherche sur l'intelligence artificielle et les systèmes intelligents[11],[12].
Notes et références
- ↑ « http://www.computerhistory.org/collections/catalog/102658149 » (consulté le )
- 1 2 L'intelligence artificielle est orpheline; sur Slate.fr
- ↑ (en) Dennis Shasha et Cathy Lazere, Out of Their Minds: The Lives and Discoveries of 15 Great Computer Scientists, printemps 1998.
- ↑ (en) Patrick J. Hayes, « On John McCarthy's 80th Birthday, in Honor of his Contributions », AI Magazine, Association for the Advancement of Artificial Intelligence, vol. 28, no 4, , p. 93–102 (lire en ligne, consulté le )
- ↑ (en) Elaine Woo, John McCarthy dies at 84; the father of artificial intelligence, Los Angeles Times.
- ↑ Le Robot et le bébé de John McCarthy.
- ↑ John McCarthy, père de l'intelligence artificielle, est mort, Slate, .
- ↑ J. McCarthy, Programs with Common Sense. In Proceedings of the Teddington Conference on the Mechanization of Thought Processes, 756-91. London: Her Majesty's Stationery Office, 1959.
- ↑ J. McCarthy, Recursive functions of symbolic expressions and their computation by machine. Communications of the ACM 3(4):184-195, 1960.
- ↑ J. McCarthy et P. J. Hayes, Some philosophical problems from the standpoint of artificial intelligence, in Meltzer, B., and Michie, D., eds., Machine Intelligence 4. Édimbourg, Edinburgh University Press. 463-502, 1969.
- ↑ DOI 10.1109.2FMIS.2011.64
- ↑ (en) « IEEE Computer Society Magazine Honors Artificial Intelligence Leaders », DigitalJournal.com, (lire en ligne, consulté le ) Press release source: PRWeb (Vocus).
Annexes
Articles connexes
- Fonction 91 de McCarthy
Liens externes
- (en) Page professionnelle
- (en) Revue nécrologique, The Daily Telegraph, .
- Ressources relatives à la recherche :