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Nos plus belles années

Titre québécois Nos plus belles années
Titre original The Way We Were
Réalisation Sydney Pollack
Scénario Arthur Laurents
Musique Marvin Hamlisch
Acteurs principaux
Sociétés de production Columbia Pictures
Rastar Productions
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre drame
Durée 118 minutes
Sortie 1973

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Nos plus belles années (The Way We Were) est un film américain réalisé par Sydney Pollack, sorti en 1973.

Synopsis

Aux États-Unis, entre 1937 et 1950. Katie et Hubbell se sont rencontrés à l'université. Lui était un étudiant et play-boy désinvolte, elle, une ardente militante communiste.

Ils se retrouvent quelques années plus tard à New York pendant la guerre et l'amour fait le reste. Après leur mariage, ils vont habiter à Hollywood : jeune et brillant écrivain, Hubbell prépare un scénario lorsque commence la chasse aux sorcières, la sombre période du maccarthysme

Fiche technique

Icône signalant une information Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.

  • Titre français : Nos plus belles années
  • Titre original : The Way We Were
  • Réalisation : Sydney Pollack
  • Scénario : Arthur Laurents, avec les participations non créditées de Francis Ford Coppola, David Rayfiel et Dalton Trumbo
  • Directeur de la photographie : Harry Stradling Jr.
  • Musique : Marvin Hamlisch
  • Costumes : Dorothy Jeakins et Moss Mabry
  • Montage : John F. Burnett
  • Superviseuse au montage : Margaret Booth
  • Production : Ray Stark
  • Sociétés de production : Columbia Pictures et Rastar Productions
  • Distribution : Columbia Pictures, Ciné-Maison Bellevue et Columbia Pictures International Television
  • Budget : 15 000 000 $
  • Pays d'origine : Drapeau des États-Unis États-Unis
  • Langue originale : anglais
  • Format : 35 mm - Panavision - Technicolor - 2.35:1 - son mono en VF stéréo en VO
  • Genre : drame, musical, romance
  • Durée : 118 minutes
  • Dates de sortie[1] :
Drapeau des États-Unis États-Unis :
Drapeau de la France France : , (ressortie en copie numérique 4K et VF stéréo pour les 40 ans du film)

Distribution

  • Barbra Streisand (VF : Michèle Bardollet) : Katie Morosky
  • Robert Redford (VF : Claude Giraud) : Hubbell Gardiner
  • Bradford Dillman (VF : Roland Ménard) : J. J.
  • Lois Chiles (VF : Évelyne Séléna) : Carol Ann
  • Patrick O'Neal (VF : Jacques Degor) : George Bissinger
  • Viveca Lindfors (VF : Denise Bosc) : Paula Reisner
  • Allyn Ann McLerie (VF : Paule Emanuele) : Rhea Edwards
  • Murray Hamilton (VF : Albert Augier) : Brooks Carpenter
  • Herb Edelman (VF : Henry Djanik) : Bill Verso
  • Diana Ewing (VF : Jocelyne Darche) : Vicki Bissinger
  • Sally Kirkland (VF : Nicole Favart) : Pony Dunbar
  • Marcia Mae Jones (VF : Lita Recio) : Peggy Vanderbilt
  • Don Keefer : acteur
  • George Gaynes : le capitaine Morocco
  • Eric Boles : le caporal
  • Barbara Peterson : Ashe Blonde
  • Roy Jenson : le capitaine
  • Brendan Kelly : Rally Speaker
  • James Woods : Frankie McVeigh
  • Susan Blakely : Judianne
  • Cornelia Sharpe : Une fille à la fête
  • Dan Seymour : un invité
  • Marvin Hamlisch : un invité

Production

Le tournage a lieu dans l'État de New York (l'Union College de Schenectady, Ballston Spa) notamment à Manhattan (Central Park, Plaza Hotel). Il se déroule également en Californie : Malibu, au Beverly Hills Hotel à Beverly Hills, aux Warner Bros. Studios de Burbank ou encore à la gare de Los Angeles[2].

Distinctions principales

Source et distinctions complètes : Internet Movie Database[3]

Récompenses

Nominations

Commentaires

Le fossé culturel entre deux groupes sociaux s’exprime dans les péripéties amoureuses d’un couple qui se fait et se défait. C’est le contraste entre l’intellectuel et le savant décrit par Jean-Paul Sartre dans sa « plaidoirie pour les intellectuels ». L’intellectuel pose des questions angoissantes, tandis que le savant donne des réponses sécurisantes. L’intellectuel est l’empêcheur de penser en rond, pendant que le savant fait des ronds de pied pour sa propre gloire. Juive new-yorkaise tourmentée d’inquiétudes et d'incertitudes sur la montée de la guerre à partir de l’Espagne en 1937, Katie Morosky est séduite par la calme assurance désinvolte de Hubbell Gardiner, un « WASP» (blanc anglo-saxon protestant) séduit en retour par le bouillonnant caractère d’une juive qui va au fond de ses idées et de ses options.

La séquence d’ouverture montre Katie en premier plan d’une manifestation pacifiste en 1937 contre la guerre en Europe dont le prologue est la guerre d’Espagne de 1936-1939. La séquence de fermeture montre Katie en premier plan d’une manifestation pacifiste contre la bombe atomique en 1950, durant la « guerre froide ». En vingt ans, les caractères des protagonistes se sont affermis. Les doutes et les incertitudes de Katie se sont montrés sous la forme de fidélité et loyauté à la cause défendue, dans les tourments de la vie. La calme assurance désinvolte de Hubbell s’est montrée comme une enveloppe carriériste d’un intérieur vide opportuniste prêt à toute compromission suivant le sens du bon vent. La confiance en soi et en ses idées de Hubbell n’est que le produit du groupe dominant de l’Amérique anglaise. Les doutes et les incertitudes de Katie sont celles de ceux qui cherchent à aller au-delà des apparences et des évidences.

Notes et références

Liens externes