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Pieter Brueghel le Jeune
Portrait par Van Dyck dans Icones Principum Virorum
Naissance
Décès
Nom dans la langue maternelle
Pieter Brueghel de Jonge
Autres noms
Brueghel d'Enfer, Pierre Brueghel le Jeune
Nationalité
flamande
Activité
Lieu de travail
Influencé par
Père
Mère
Mayken Coecke (en)
Fratrie
Enfant
Pieter Brueghel (1589-1639)
Parentèle
Jan Brueghel le Jeune (neveu)
Œuvres principales
Retour de l'auberge

Pieter Brueghel le Jeune dit aussi Brueghel d'Enfer ou encore Pieter Brueghel II[1], parfois françisé en Pierre Brueghel le Jeune[2] est un peintre brabançon de la Renaissance, né à la fin de 1564 ou au début de 1565 à Bruxelles et mort le à Anvers.

Biographie

Fils de Pieter Brueghel l'Ancien et frère de Jan Brueghel l'Ancien, il était surnommé « Brueghel d’Enfer » à cause d’un de ses thèmes favoris : les incendies. Il se forme à Anvers où il est reçu franc-maître en 1585. Il se retrouve vite à la tête d’un atelier très productif et a de nombreux élèves (dont son fils Pieter III). Il est longtemps imitateur de l’œuvre de son père, créant des œuvres du même style, et réalisant nombre de copies pour répondre à la demande des collectionneurs (pas moins de 13 dénombrements répertoriés). C’est d’ailleurs à travers les excellentes copies du fils que l’on connaît certains originaux disparus du père. Il conserve toute sa vie le style du réalisme flamand.

Il situe souvent ses scènes dans un décor champêtre et rupestre.

Arbre généalogique

Œuvres (sélection)

  • Rixe de jeux entre paysans, 1620, huile sur panneau, 74,5 x 103,5 cm, musée Fabre, Montpellier
  • Rixe de jeux entre paysans, huile sur panneau, 41 × 57 cm, Galerie de Jonckeere, Paris[3]
  • L'Adoration des mages dans la neige : 24 copies sur 60 lui sont attribuées
  • L'Avocat de Village : 25 copies sur 91 connues lui sont attribuées dont une au musée de Gand, huile sur panneau, 75 × 122 cm[4]
  • Danse de la mariée : 37 tableaux sur ce thème selon Klaus Ertz[5], dont :
* une danse vendue le à l'Espace Tajan (provient d'une collection suisse)[6]
* une danse, 1607, huile sur bois, 41 × 58 cm, Walters Art Museum, Baltimore[7]
  • La Parabole des aveugles, huile sur toile, 113 × 188 cm, Donation Joseph-Rignault, Musée Calvet, Avignon[8]
  • La Pie sur le gibet, panneau, 66 × 77 cm, exposition 1993, Galerie de Jonckeere, Paris[9]
  • Scène d'auberge, 60 × 43,8 cm, huile sur panneau, Fondation Bemberg, Toulouse
  • Les Plaisirs de l'hiver, 36 × 57 cm, huile sur bois, Musée Magnin, Dijon.
  • Tête de Lansquenet, 1616, huile sur bois, diam 32,5 cm, musée Fabre, Montpellier
  • Danse de noce (1620), huile sur panneau, Musée des Beaux-Arts de Narbonne[10]
  • La danse de noces (vers 1600, musée des beaux-arts de Quimper)
    La danse de noces (vers 1600, musée des beaux-arts de Quimper)
  • Paysans faisant la fête à la taverne "Le Cygne"
    Paysans faisant la fête à la taverne "Le Cygne"
  • Scène de patinage (1613, musée des Beaux-Arts de Mulhouse)
    Scène de patinage (1613, musée des Beaux-Arts de Mulhouse)
  • Le Dénombrement de Bethléem, vers 1605-1610, musée des Bons-Enfants, Maastricht
    Le Dénombrement de Bethléem, vers 1605-1610, musée des Bons-Enfants, Maastricht
  • Retour de l'auberge, après 1616, Musée des beaux-arts de Montréal, Montréal
    Retour de l'auberge, après 1616, Musée des beaux-arts de Montréal, Montréal
  • Scène d'auberge, Fondation Bemberg, Toulouse
    Scène d'auberge, Fondation Bemberg, Toulouse
  • Danse de noce (1620) Musée des Beaux-Arts de Narbonne
    Danse de noce (1620) Musée des Beaux-Arts de Narbonne

Copies d’œuvres de son père

  • Les Proverbes flamands : 10 copies sur 24 connues lui sont attribuées
  • Repas de noces (original à Vienne), huile sur panneau, 47 × 41 cm, Musée des beaux-arts de Gand[4]
  • Le Dénombrement de Bethléem (original à Bruxelles) : 3 copies sur 13 connues sont signées. L'une d'entre elles se trouve au Musée des beaux-arts d'Arras
  • Paysage d'hiver avec patineurs et trappe aux oiseaux : 45 copies sur 127 connues lui sont attribuées
  • Le Combat entre Carnaval et Carême (original à Vienne), bois, 121 × 171 cm, Musées royaux des beaux-arts de Belgique, Bruxelles[11]

Notes et références

  1. Le nom possède différentes orthographes : Bruegel comme Pieter l'Ancien signait généralement son nom, Breughel qu'adopteront tous ses descendants et continuateurs, Brueghels ou encore Brueghels. Par souci d'homogénéité, la graphie la plus répandue a été retenue.
  2. Robin Massonnaud, « Tableaux flamands et hollandais : une valeur sûre », L'express, (lire en ligne)
  3. Françoise Chauvin, « Les Grands antiquaires prennent de l’ampleur », Connaissance des Arts, no 631, , p. 134
  4. 1 2 Robert Hooze, Musée des Beaux Arts de Gand, Musea Nostra, , p. 36
  5. Rubrique salon, « Palm Beach ! La Consécration », Connaissance des Arts, no 635, , p. 125
  6. « Amateur d’art (adjugé) », Connaissance des Arts, no 631, , p. 152
  7. Philippe Roberts-Jones, « Bruegel démons et merveilles », Muséart, no 82, , p.37
  8. Joséphine le Foll, « Musée Calvet, Miracle au pays des papes », Beaux Arts, no 147, , p. 83
  9. Galerie, « encart publicitaire », Connaissance des Arts, no 496, , p. 2
  10. (en) Sabine van Sprang, Musée d’Art Ancien : Œuvres choisies, Bruxelles, Musées royaux des beaux-arts de Belgique, Bruxelles, , 238 p. (ISBN 90-77013-04-0), p.95

Annexes

Bibliographie

  • Emmanuel Bénézit, Dictionnaire critique et documentaire des peintres,sculpteurs, dessinateurs et graveurs de tous les temps et de tous les pays, vol. 2, Paris, éditions Gründ, , 13440 p. (ISBN 2-7000-3012-5), p. 878-879.
  • Collectif, La Dynastie Brueghel, catalogue de l'exposition de la Pinacothèque de Paris, 2013.

Liens externes