Titre québécois | Resident Evil : L'Au-delà |
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Réalisation | Paul W. S. Anderson |
Scénario | Paul W. S. Anderson |
Musique | Tomandandy |
Acteurs principaux |
Milla Jovovich |
Sociétés de production |
Screen Gems Constantin Film Davis Films Impact Pictures Ontario Media Development Corporation DMG Entertainment |
Pays de production |
États-Unis Canada Allemagne France Royaume-Uni |
Genre | Action, horreur, science-fiction |
Durée | 96 minutes |
Sortie | 2010 |
Série Resident Evil
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Resident Evil: Afterlife ou Resident Evil : L'Au-delà[1] au Québec est un film multinational réalisé par Paul W. S. Anderson et sorti en 2010.
C'est le quatrième volet de la série de films librement adaptée des jeux vidéo Resident Evil édités par Capcom.
Il s'agit du premier film de Paul W. S. Anderson qui mise sur la technologie 3D avec une campagne publicitaire basée essentiellement dessus.
Synopsis
Quatre ans se sont écoulés depuis que la pandémie planétaire causée par le virus-T avait atteint Tokyo.
Douze mois après avoir délaissé ses compagnons partant pour Arcadia, Alice arrive à Tokyo pour attaquer et détruire le quartier général souterrain d'Umbrella Corporation. Elle y arrive, au prix de ses clones et s'apprête à tuer Albert Wesker dans un hélicoptère mais l'homme lui injecte un sérum détruisant tous les pouvoirs qu'elle avait acquis. L'hélicoptère s'écrase contre une montagne et Alice y survit, mais apparemment pas Wesker.
Six mois plus tard, à bord d'un avion, Alice se rend à Arcadia en Alaska, une ville où seraient allés ses amis Claire Redfield et K-mart. Il n'y a qu'une piste d'atterrissage, et nulle trace de survivants. Alice retrouve quand même Claire, mais cette dernière a perdu la mémoire. Les deux femmes se rendent en avion à Los Angeles et découvrent qu'un immeuble qui servait de prison abrite un groupe de survivants. Alice et Claire y atterrissent et font la connaissance de Luther, Bennett, Crystal, Kim Young, Angel Ortiz, Wendell et contre toute attente, le frère de Claire, Chris Redfield. Alice apprend qu'Arcadia est en fait un cargo mouillant dans l'océan à deux pas de la ville. Mais l'avion d'Alice ne contient que deux places, et elle ne pourra pas faire plusieurs atterrissages à la suite.
Alors qu'elle prend une douche au quartier sanitaire, Alice se fait attaquer et Wendell se fait tuer par des zombies. Ces derniers ont creusé des passages souterrains qui aboutissent dans la prison. La question de s'enfuir devient cruciale.
Un plan est alors mis en place tandis qu'un énorme zombie armé d'une hache commence à défoncer la porte dans la cour de la prison. Claire et Luther commencent à bloquer la porte et d'après ce qu'a dit Chris, un véhicule blindé est dans une pièce verrouillée dont s'occupe Bennett, Kim Young et Angel. Pour ce qui est de l'armement, une pièce immergée de la prison contient beaucoup d'armes. Alice, Chris et Crystal y vont en apnée mais après avoir refait surface, Crystal se fait tuer par des zombies et finalement, Alice et Chris s'enfuient par les conduits d'aération.
En constatant que le véhicule blindé ne pourra pas fonctionner, Bennett tue Angel et prévoit de s'enfuir avec l'avion d'Alice, ce qu'il fait en laissant ses compagnons. Le zombie à la hache défonce la porte de la prison et la foule de zombies s'introduit dans l'immeuble. Bloqués sur le toit, Alice, Claire, Chris, Luther et Kim Young parviennent à descendre par l'ascenseur qui les ramène directement au quartier sanitaire. Le groupe s'enfuit par les souterrains creusés par les zombies. Alors que Chris et Luther se sont faufilés, Kim Young est tué par le zombie à la hache. Alice et Claire parviennent à en venir à bout et entrent dans les cavités souterraines.
Alors qu'Alice, Claire et Chris sont sortis, Luther est attaqué par un zombie et le tunnel s'effondre, Luther est apparemment mort.
En canot pneumatique, le trio arrive sur le cargo qui est désert. Les trois amis découvrent des centaines de survivants dans des tubes dont K-mart, qui portait le même appareil qui effaçait la mémoire de Claire. S'aventurant plus profondément dans le cargo, Alice retrouve Wesker, qui avait survécu au crash en s'injectant le virus T. Bennett est parvenu lui aussi à atterrir sur le cargo et est maintenant le complice de Wesker. Un combat s'ensuit, durant lequel Alice tue des chiens zombies domestiqués qui répondent aux ordres de Wesker, Claire et Chris sont enfermés dans des tubes et finalement, Alice triomphe de Wesker avec l'aide de K-mart.
Mais Wesker n'est pas mort, il tue Bennett avant de s'enfuir en hélicoptère mais Alice avait mis une bombe dans l'hélicoptère, qui explose. Alice envoie un message radio à toute personne susceptible de l'entendre et de la rejoindre. La situation semble calmée mais soudain, le ciel est envahi d'une multitude de V-22 d'Umbrella Corporation qui vont attaquer le cargo avec les survivants.
- Scène post-crédits
Jill Valentine, dont on était sans nouvelles depuis la fin de Resident Evil: Apocalypse, est contrôlée par Umbrella Corporation, et elle va commander l'assaut sur Arcadia.
Fiche technique
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.
- Titre original et français : Resident Evil: Afterlife
- Titre québécois : Resident Evil : L'Au-delà
- Réalisation : Paul W. S. Anderson
- Scénario : Paul W. S. Anderson, d'après la série de jeux vidéo Resident Evil de Capcom
- Musique : Tomandandy
- Direction artistique : Brandt Gordon
- Décors : Arvinder Greywal
- Costumes : Denise Cronenberg et Azalia Snail
- Photographie : Glenn MacPhreson
- Son : Andrew Stirk, Andrew Tay, Mark Zsifkovits
- Montage : Niven Howie
- Production : Paul W. S. Anderson, Don Carmody, Bernd Eichinger †, Samuel Hadida, Jeremy Bolt et Robert Kulzer
- Production déléguée : Martin Moszkowicz et Victor Hadida
- Production associée : Hiroyuki Kobayashi
- Producteur dans les coulisses : Dave Bogosian
- Sociétés de production[2] :
- Sociétés de distribution :
- États-Unis : Screen Gems
- Allemagne : Constantin Film Verleih, Constantin Film
- Chine : China Film Group Corporation (CFGC)
- Canada, Royaume-Uni, Japon : Sony Pictures Releasing
- France : Metropolitan Filmexport
- Suisse : Monopole-Pathé
- Belgique : Belga Films
- Budget : 60 millions de $[4]
- Pays d'origine : États-Unis, Canada, Allemagne, France, Royaume-Uni
- Langues originales : anglais, japonais, espagnol
- Format[5] : couleur (DeLuxe) - 35 mm / D-Cinema - 2,39:1 (Cinémascope) - son SDDS | DTS | Dolby Digital | Dolby Surround 7.1 | Dolby Atmos
- Genre : action, horreur et science-fiction
- Durée : 96 minutes
- Dates de sortie[6] :
- États-Unis, Canada, Québec[7] :
- Royaume-Uni, Japon :
- Allemagne :
- France, Suisse romande :
- Belgique :
- Chine :
- Classification[8] :
- États-Unis : Interdit aux moins de 17 ans (certificat #45859) (R – Restricted) [Note 1].
- Canada : Les personnes de moins de 18 ans doivent être accompagnées d'un adulte (18A - 18 Accompaniment).
- Québec : 13 ans et plus (13+ / 13 years and over).
- Royaume-Uni : Interdit aux moins de 15 ans (15 - Suitable only for 15 years and over)[9].
- Allemagne : Interdit aux moins de 16 ans (FSK 16).
- Chine : Pas de système.
- France : Tous publics avec avertissement (visa d'exploitation no 127516 délivré le )[10],[11].
Distribution
- Milla Jovovich (VF : Barbara Kelsch ; VQ : Élise Bertrand) : Alice
- Ali Larter (VF : Olivia Dalric ; VQ : Lisette Dufour) : Claire Redfield
- Wentworth Miller (VF : Axel Kiener ; VQ : Tristan Harvey) : Chris Redfield
- Shawn Roberts (VF : Stéphane Pouplard ; VQ : Daniel Roy) : Albert Wesker
- Boris Kodjoe (VF : Daniel Lobé ; VQ : Frédérik Zacharek) : Luther West
- Kim Coates (VF : Gabriel Le Doze ; VQ : Frédéric Paquet) : Bennett Sinclair
- Sergio Peris-Mencheta (VF : Jean-Alain Velardo ; VQ : Jean-François Beaupré) : Angel Ortiz
- Kacey Barnfield : Crystal Waters
- Norman Yeung (VF : Anatole Thibault) : Kim Young
- Spencer Locke : K-Mart
- Mika Nakashima : J-Pop Girl (le patient zéro au Japon)
- Ray Olubowale : Majini Bourreau
- Sienna Guillory (VF : Françoise Cadol) : Jill Valentine (caméo, scène post-générique)
- Source et légende : Version française (VF) sur RS Doublage[12]
Production
Développement
Scénariste de tous les films de la saga, Paul W. S. Anderson revient comme réalisateur de cet opus après avoir mis en scène le premier Resident Evil[13]. Le scénario est inspiré des jeux vidéo Resident Evil 5 et Resident Evil: Code Veronica.
Le titre Afterlife devait à l'origine être utilisé pour le film précédent, finalement rebaptisé Resident Evil: Extinction[14].
Le scénario devait initialement inclure des séquences flashback centrées sur Claire Redfield et Chris Redfield qui essaient de se retrouver, comme dans le jeu vidéo Resident Evil 2 (1998)[14].
Distribution des rôles
Présent dans Resident Evil: Extinction, Jason O'Mara n'incarne plus le personnage d'Albert Wesker. Le rôle est alors Peter Facinelli, qui le trouve trop proche de son personnage de Twilight. Le personnage est finalement incarné par Shawn Roberts. Ce dernier avait auparavant auditionné pour le rôle de Chris Redfield (finalement attribué à Wentworth Miller). Johnny Messner a lui aussi auditionné pour le rôle[14].
Jensen Ackles devait ici incarner le personnage de Leon S. Kennedy, mais les négociations n'ont pas abouti. Le personnage sera finalement campé par Johann Urb dans les deux films suivants[14].
Tournage
Le tournage débute le à Toronto aux Cinespace Film Studios[13] pour s'achever en . Le tournage a également lieu dans l'université de Toronto : la Leslie Dan Faculty of Pharmacy (en) (pour le Q.G. japonais d'Umbrella) et la Bibliothèque universitaire John P. Robarts Research Library (pour la prison de Los Angeles), à l'aéroport d’Oshawa, dans le Parc provincial Sandbanks (pour les scènes en Alaska) ou encore au Shibuya Crossing à Tokyo[15].
- La Robarts Library sert pour la prison de Los Angeles
- La Leslie Dan Faculty of Pharmacy
- Shibuya Crossing
Le film est tourné en Digital 3D. C'est en voyant des images de Avatar de James Cameron que Paul W. S. Anderson souhaite utiliser ce procédé[16]. Le film reprend le Fusion Camera System développé par James Cameron, notamment la caméra Sony F35[17]. Paul W. S. Anderderson déclare à ce propos « Je voulais immerger le public dans l'action, lui raconter une bonne histoire tout en le plaçant au cœur d'une expérience visuelle »[18]. Pour certains plans, les cadreurs sont perchés sur des Segway[18]. Durant le tournage, Milla Jovovich casse accidentellement une caméra d'une valeur de 100 000 $[19],[14].
Bande originale
Music From The Motion Picture
Sortie | |
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Durée | 43:21 |
Genre | musique électronique, pop rock |
Producteur | Jean-Christophe Chamboredon, Stefan Harrer |
Label | Milan Records |
Bandes originales de Resident Evil
La musique du film est composée par le duo Tomandandy.
Accueil
Critique
Le film reçoit des critiques négatives. Sur l'agrégateur américain Rotten Tomatoes, il récolte 21% d'opinions favorables pour 108 critiques et une note moyenne de 4,10⁄10[20]. Sur Metacritic, il obtient une note moyenne de 37⁄100 pour 14 critiques[21].
En France, le film obtient une note moyenne de 1,3⁄5 sur le site Allociné, qui recense 6 titres de presse[22].
Box-office
Resident Evil: Afterlife est le meilleur film de la saga au box-office nord-américain avec plus de 60 millions de dollars, bien loin devant le second film, Resident Evil: Apocalypse, et des 51 millions. Par ailleurs, le film est le second film le plus couteux de la franchise, notamment en raison de son tournage en 3D[23],[14].
Distinctions
En 2011, Resident Evil: Afterlife a été sélectionné 10 fois dans diverses catégories et a remporté 2 récompenses[26].
Récompenses
- Prix Génie 2011 : Prix Bobines d'or décerné à Don Carmody, Jeremy Bolt, Robert Kulzer et Alliance.
- Prix Scream 2011 : Prix Scream de la Meilleure actrice de science-fiction décerné à Milla Jovovich.
Nominations
- Guilde canadienne des réalisateurs 2011 :
- Meilleure direction artistique dans un long métrage pour Arvinder Greywal,
- Meilleur montage sonore dans un long métrage pour Stephen Barden, Jill Purdy, Kevin Banks, Alex Bullick, Rose Gregoris et Tyler Whitham.
- Prix du public 2011 : Film d'horreur préféré.
- Prix Génie 2011 :
- Meilleur montage son pour Stephen Barden, Steve Baine, Kevin Banks, Alex Bullick et Jill Purdy,
- Meilleure direction artistique pour Arvinder Greywal,
- Meilleurs costumes pour Denise Cronenberg,
- Meilleur maquillage pour Paul Jones, Leslie Ann Sebert, Christina Smith et Vincent Sullivan,
- Meilleur son pour Mark Zsifkovits, Andrew Tay, John J. Thomson et Andrew Stirk.
Notes et références
Notes
- ↑ Classification États-Unis : Les enfants de moins de 17 ans doivent être accompagnés d'un adulte - « Classé R pour les séquences de violence et de langage forts. »
Références
- ↑ Resident Evil : L’Au-delà sur Cinoche, consulté le 29 juin 2010.
- ↑ (en) « Resident Evil: Afterlife - Société de Production / Sociétés de distribution » sur l’Internet Movie Database (consulté le ).
- ↑ « Sociétés de production de Resident Evil », sur Unifrance.org (consulté le ).
- ↑ (en) « Budget du film Resident Evil: Afterlife », sur Box Office Mojo.com (consulté le ).
- ↑ (en) « Resident Evil: Afterlife - Spécifications techniques » sur l’Internet Movie Database (consulté le ).
- ↑ (en) « Resident Evil: Afterlife - Dates de sortie » sur l’Internet Movie Database (consulté le ).
- ↑ « Resident Evil : L'au-delà - Dates de sortie », sur cinoche.com (consulté le ).
- ↑ (en) « Resident Evil: Afterlife - Guide Parental » sur l’Internet Movie Database (consulté le ).
- ↑ (en) « Classification Parentale au Royaume-Uni », sur bbfc.co.uk (consulté le ).
- ↑ « Visa et Classification - Fiche œuvre Resident Evil: Afterlife », sur CNC (consulté le ).
- ↑ « Resident Evil: Afterlife - Guide Parental » sur Allociné (consulté le ).
- ↑ « Fiche du doublage français du film » sur RS Doublage
- 1 2 Pierre-Eric Salard, Resident Evil: Afterlife sera réalisé par Paul W.S Anderson sur Fantasy.fr.
- 1 2 3 4 5 6 (en) Trivia sur l’Internet Movie Database
- ↑ (en) Locations sur l’Internet Movie Database
- ↑ Steve Weintraub, « Resident Evil: Afterlife: Set Visit – Collider Goes to Toronto to Watch Milla Jovovich Kick Umbrella's Ass » [archive du ], Collider.com, (consulté le )
- ↑ Jevon Phillips, « 'Resident Evil: Afterlife' director: The new 3-D is 'like the introduction of color photography' » [archive du ], sur Los Angeles Times, Tribune Company, (consulté le )
- 1 2 Serets de tournage - Allociné
- ↑ Eric Eisenberg, « Comic Con: Live Blogging The Resident Evil: Afterlife Panel » [archive du ], sur Cinema Blend, (consulté le )
- ↑ (en) « Resident Evil: Afterlife (2010) », sur Rotten Tomatoes, Fandango Media (consulté le )
- ↑ (en) « Resident Evil: Afterlife Reviews », sur Metacritic, CBS Interactive (consulté le )
- ↑ « Resident Evil: Afterlife - critiques presse », sur AlloCiné (consulté le )
- 1 2 3 (en) « Resident Evil: Afterlife », sur Box Office Mojo (consulté le )
- 1 2 (en) « Resident Evil: Afterlife - weekly », sur Box Office Mojo (consulté le )
- ↑ « Resident Evil: Afterlife », sur JP's Box-office (consulté le )
- ↑ (en) « Resident Evil: Afterlife - Distinctions » sur l’Internet Movie Database (consulté le ).
Liens externes
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Allociné
- Ciné-Ressources
- Cinémathèque québécoise
- Unifrance
- (en) AllMovie
- (en) American Film Institute
- (en) BFI National Archive
- (en) British Film Institute
- (it) Cinematografo.it
- (de + en) Filmportal
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- (de) OFDb
- (en) Rotten Tomatoes
- (mul) The Movie Database