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Collège Stanislas
Description de l'image Blason de Stan.jpg.
Description de cette image, également commentée ci-après
Le bâtiment des classes préparatoires, côté cour intérieure.
Identité
Devise « Français sans peur, chrétien sans reproche »
Histoire et statut
Fondation
Type Enseignement privé
Administration
Composante Stanislas S.A.
Directeur Frédéric Gautier
Études
Population scolaire 3623 (en 2018)
Formation École maternelle,École Primaire, collège, ULIS, SEGPA, lycée général, CPGE, Prépa médecine
Options Russe, chinois, grec ancien, latin
Localisation
Ville 6e arrondissement de Paris
Pays Drapeau de la France France
Site web stanislas.fr
Coordonnées 48° 50′ 43″ nord, 2° 19′ 39″ est
Géolocalisation sur la carte : 6e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 6e arrondissement de Paris)
Collège Stanislas (Paris)
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Collège Stanislas (Paris)
Collège Stanislas en 1905. Vue générale d'après une aquarelle de H. Basin (carte postale ancienne).

Le collège Stanislas (souvent appelé « Stan » par ses élèves) est un établissement privé catholique sous contrat d'association avec l'État fondé en 1804 par l'abbé Claude Rosalie Liautard (1774-1844) dans le quartier Notre-Dame-des-Champs à Paris. Il est situé depuis 1847 au no 22, rue Notre-Dame-des-Champs dans le 6e arrondissement de Paris. Les entrées se trouvent aux nos 6 et 28 de la rue du Montparnasse, celle du 155 bis, rue de Rennes n'est plus utilisée.

Les bâtiments sont compris dans le pâté de maisons que forment les rues citées[1], à l'exception du bâtiment de l'angle des rues du Montparnasse et Notre-Dame-des-Champs, construit en 1988 par l'Institut supérieur d'électronique de Paris (ISEP), et sont constitués de locaux anciens et modernes[2]. Ainsi, la colonnade Louis XVI de l'hôtel de Silène[3] (1777) y côtoie des bâtiments des années 1960 de Jacques Barge ou plus récents (2011). Deux de ses portes ont été inscrites aux monuments historiques par arrêté du , puis d'autres éléments de l'édifice ont été inscrits à leur tour par arrêté du [4].

Stanislas est la propriété d'une société anonyme fondée en 1903 par d'anciens élèves. Depuis 1804, cette institution a failli plusieurs fois disparaître ; son maintien dans le cadre de l'éducation catholique est dû à plusieurs de ses directeurs et anciens élèves. En 2012-2013, l'établissement comptait 3 400 élèves allant de la maternelle (petite section) aux classes préparatoires[5]. Et, en 2023, l'établissement comptait 3 660 élèves[6].

Le lycée est réputé pour ses excellents résultats au baccalauréat, au concours général et aux concours d'entrée aux grandes écoles, et plus spécialement pour les concours scientifiques.

Le lycée, qui est de plus en plus critiqué pour ses méthodes et sa rigidité face aux évolutions de la société, est le cadre de plusieurs affaires d'agression sexuelles et violences depuis le début des années 2000. L'établissement fait aussi l'objet d'une enquête administrative après des accusations d’homophobie et de sexisme.

Histoire

Le collège Stanislas est fondé par l'abbé Liautard en 1804 sous le nom de Maison d'éducation de la rue Notre-Dame-des-Champs. En 1821, il est élevé au rang des collèges royaux de l'Université de France, et change de nom en collège Stanislas, en hommage à Stanislas Leszczynski, arrière-grand-père de Louis XVIII[1]. Avant 1847, le premier collège Stanislas était situé dans la rue Notre-Dame-des-Champs, entre la rue Stanislas et la rue Bréa, à l'emplacement du boulevard Raspail.

Ses élèves sont régulièrement primés au concours général depuis 1824, ce qui lui vaut la colère de la presse républicaine à la fin du XIXe siècle, dans un contexte anti-religieux violent. Dans son édition de 1896, le guide Paris-Parisien y voit « deux camps très tranchés : fils de famille et domestiques »[7]. Une association d'anciens élèves est créée en 1865[8], reconnue d'utilité publique en 1877[9]. Charles de Gaulle a été élève à Stanislas en 1908-1909 et l'abbé Henri Petitmangin, agrégé de lettres, auteur d'une grammaire latine renommée, y a enseigné jusqu'en 1937[10].

La devise « Français sans peur, chrétien sans reproche », inspirée du chevalier Bayard[6], est instaurée par l'abbé Louis de Lagarde, directeur de 1871 à 1884. La Société de Marie, qui la gérait depuis 1855[1], est obligée de vendre la propriété en à une société anonyme créée par d'anciens élèves, les lois anti-congréganistes obligeant les Marianistes à s'en séparer sous peine de mise sous tutelle par l'État et d'intégration de l'établissement au corps des établissements publics.

La Société anonyme acquiert des terrains entre et (comme l'hôtel de Mailly, datant du XVIIIe siècle), pour s'agrandir et bâtir les nouveaux bâtiments de ses classes préparatoires, avant et après la Seconde Guerre mondiale, sous la direction des abbés Beaussart et Méjecaze. D'importants travaux de restructuration sont effectués dans les années 1960 sous la direction de l'architecte Jacques Barge, à l'initiative de l'abbé Roger Ninféi[6], qui avait précédemment dirigé Sainte-Marie de Monceau, dans le 8e arrondissement de Paris de 1950 à 1960 puis l'ensemble scolaire Sainte-Marie Grand Lebrun à Bordeaux. Le grand bâtiment moderne qui porte son nom, est inspiré des Le Corbusier. S'y sont ajoutés d'importants équipements sportifs et des piscines. La démolition des chapelles du XIXe siècle a permis la reconversion de l'ancienne cave de la brasserie en une chapelle souterraine. D'autres constructions ont eu lieu en , , et plus récemment en - le long de la rue du Montparnasse.

Sur le plan de son histoire pédagogique, la mixité y a été introduite à la même époque dans les CPGE, puis en au collège et au lycée, tout en conservant des classes non mixtes[11]. L'internat était réservé aux étudiants masculins[12] jusqu'à l'ouverture de 10 % des places de l'internat aux filles en 2013.

Des enquêtes de L'Express et de Mediapart mettent en cause en juin 2022 « l’univers sexiste, homophobe et autoritaire de Stanislas »[11],[13],[14] ; après de nombreuses relances[15], le ministère ouvre une enquête administrative en 2023 « afin d’identifier d’éventuels dysfonctionnements » au sein de l’établissement, incluant un appel à témoignages[16],[17]. Une centaine de personnes ont été auditionnées par les inspecteurs de l’éducation nationale[6]. Leurs conclusions sont attendues en septembre 2023[6].

Dossiers judiciaires

En 2001, Stanislas a été l'objet d'une enquête judiciaire du Parquet de Paris, à la suite de dénonciations de « surfacturations » et « travail au noir » par son directeur d'établissement[18], enquête restée sans suite[19].

En 2003, Jean-Yves Amoros[20], un éducateur du lycée, est condamné à sept ans de réclusion criminelle pour tentative de viol sur un élève de 5e[21],[22].

En 2020, une enquête est ouverte à la suite d'un signalement au procureur par la direction de Stanislas[23] concernant des faits d'agression sexuelle ayant supposément eu lieu dans l'internat des classes préparatoires, visant un ancien responsable licencié en 2018 pour avoir consulté des sites pédopornographiques[24],[25].

L’abbé Guillaume Seguin, responsable de l’aumônerie de Stanislas jusqu'en 2009[6], est condamné en septembre 2020 par l’Église pour des agressions sexuelles, dont l’une au moins a été commise au collège Stanislas. Les faits se sont déroulés pendant la confession. L’affaire est classée sans suite par le parquet de Paris[26].

En 2021, Daniel Chapellier, directeur du collège Stanislas entre 2003 et 2015 puis de Saint-Jean-de-Passy, est visé par une plainte déposée par un élève de Saint-Jean-de-Passy[27]. Il est mis en examen en février 2021[27], celle-ci est confirmée par la cour d’appel de Versailles le 14 septembre 2022[6]. En 2023, l'affaire est devant la Cour de cassation[6].

Administration

Direction

Le directeur actuel est Frédéric Gautier, depuis la rentrée 2015. Il est auparavant directeur diocésain de l'enseignement catholique à Paris[28].

Il est assisté de trois censeurs-directeurs pour les collège, lycée et classes préparatoires et d’une directrice académique pour l’école primaire.

Enseignement

Anciens bâtiments du collège Stanislas, carte postale.

En 2018, le lycée se classe 7e sur 108 au niveau départemental en termes de qualité d'enseignement, et 12e sur 2 277 au niveau national[29]. Le classement s'établit sur trois critères : le taux de réussite au bac, la proportion d'élèves de première qui obtient le baccalauréat en ayant fait les deux dernières années de leur scolarité dans l'établissement, et la valeur ajoutée (calculée à partir de l'origine sociale des élèves, de leur âge et de leurs résultats au diplôme national du brevet)[30].

Le lycée Stanislas est régulièrement classé en tête du classement du Figaro des meilleurs collèges et lycées privés de France[31],[32], notamment pour ses mentions au baccalauréat, 100 % en 2022[6].

Classe préparatoire aux grandes écoles

Le lycée abrite aussi des classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) littéraires (Khâgnes B/L), économiques et commerciales (ECS), scientifiques (MPSI, PCSI, MP, PC, PSI).

En 2015, L'Étudiant donnait le classement suivant pour les concours de 2014 :

Filière Élèves admis dans
une grande école*
Taux
d'admission*
Taux moyen
sur 5 ans
Classement
national
Évolution
sur un an
ECS[33] 50 / 80 élèves 63 % 58 % 5e
sur 95
en augmentation 4
Khâgne B/L[34] 7 / 38 élèves 18 % 21 % 5e
sur 22
en diminution 1
MP / MP*[35] 61 / 83 élèves 73,5 % 63,1 % 3e
sur 126
en augmentation 1
PC / PC*[36] 55 / 97 élèves 57 % 53 % 4e
sur 110
en augmentation 1
PSI / PSI*[37] 61 / 84 élèves 73 % 62 % 5e
sur 120
en augmentation 1
Source : Classement 2015 des prépas - L'Étudiant (Concours de 2014).
* le taux d'admission dépend des grandes écoles retenues par l'étude. En filières ECE et ECS,
ce sont HEC, ESSEC, et l'ESCP. Pour les khâgnes, ce sont l'ENSAE, l'ENC, les 3 ENS, et 5 écoles
de commerce (HEC, ESSEC, ESCP, EM Lyon et EDHEC). En filières scientifiques, ce sont un panier
de 11 à 17 écoles d'ingénieurs qui ont été retenus selon la filière (MP, PC, PSI, PT ou BCPST).

Le collège Stanislas comprend un internat réservé aux garçons d'environ 450 places, muni de chambres individuelles[38]. Ainsi qu'un nouvel internat pour filles situé à proximité immédiate[11].

Anciens élèves

Parmi les personnalités ayant fréquenté Stanislas figurent l'aviateur Georges Guynemer, le général Charles de Gaulle ou encore les écrivains Anatole France, Edmond Rostand et Barbey d'Aurevilly[1].

De nombreux anciens élèves sont morts pour la France, dont 976 lors de la Première Guerre mondiale et environ 300 lors de la Seconde Guerre mondiale (dont 12 fusillés par la Gestapo)[1].

Galerie

Notes et références

Notes

    Références

    1. 1 2 3 4 5 « LE COLLÈGE STANISLAS a cent cinquante ans », sur lemonde.fr, (consulté le ).
    2. Sauvé 1994, chap. X.
    3. « La maison Dorlian ou hotel de Silène villégiature 1776 », (consulté le ).
    4. Notice no PA00088499, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    5. Stanislas. Annuaire 2012-2013. Paris, Stanislas, décembre 2011, (ISSN 0752-8574), p. 235.
    6. 1 2 3 4 5 6 7 8 9 Marie-Béatrice Baudet et Sarah Belouezzane, « Les démons du collège Stanislas, citadelle de l’enseignement privé catholique », Le Monde, (lire en ligne).
    7. Paris-Parisien, Ollendorff, , p. 207.
    8. Stanislas. Annuaire 2011-2012. Paris, Stanislas, décembre 2011 ; p. 25 (ISSN 0752-8574).
    9. Décret du président Mac Mahon du 10 août 1877. ARUP no 75.000.1618 .
    10. Louis Chaigne, Itinéraires d'une espérance : pages de journal, Éditions Beauchesne, 380 p., p. 176 :
      « Au même collège, appartenait encore Henri Petitmangin, ecclésiastique, auteur d'une Grammaire latine longtemps et même toujours en usage. »
    11. 1 2 3 David Perrotin, Lorraine Poupon, « L’univers sexiste, homophobe et autoritaire de Stanislas, le « meilleur » lycée de France », sur Mediapart (consulté le ).
    12. Laurence Debril, « Prépas : les internats sont-ils sexistes ? », sur lexpress.fr, .
    13. « Stanislas, le collège d'élite qui prône la "pudeur" féminine face aux "pulsions" des garçons », sur LExpress.fr, (consulté le ).
    14. David Perrotin et Lorraine Poupon, « Alertée sur les dérives du lycée Stanislas, Valérie Pécresse refuse de suspendre ses subventions », sur Mediapart, (consulté le ).
    15. David Perrotin, « Homophobie au lycée Stanislas : six mois de silence du ministre qui confinent à la lâcheté », sur Mediapart (consulté le ).
    16. « Lycée Stanislas : enquête du ministère après des accusations d'homophobie et sexisme », sur KOMITID, (consulté le )
    17. David Perrotin, « Homophobie et sexisme au lycée Stanislas : le ministre de l’éducation lance une enquête administrative », sur Mediapart (consulté le ).
    18. Renaud Lecadre, « Les comptes pas catholiques du collège huppé Stanislas », sur Libération, .
    19. J. Laporte-Weywada, « Nouvelles », L’Écho de Stan, no 166, , p. 60-61 (ISSN 1269-4991).
    20. « Sept ans de prison pour le responsable des loisirs du collège catholique Stanislas », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
    21. Marie-Joëlle Gros, « Silence, souffrance au collège Stanislas », sur Libération (consulté le ).
    22. « Stanislas : l'éducateurcondamné à 7 ans », sur L'Obs (consulté le ).
    23. « Un ex-responsable de l’établissement Stanislas visé par une enquête judiciaire », La Croix, (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le ).
    24. Cécile Chambraud, « Un ex-cadre d’un lycée catholique d’excellence visé par une enquête judiciaire pour agression sexuelle et violences », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
    25. Marie-Estelle Pech, « L’ex-directeur de l’internat des classes prépas du lycée Stanislas soupçonné d’agressions sexuelles et de violences », sur Le Figaro Etudiant (consulté le ).
    26. « Un prêtre condamné en 2020 par l’Eglise pour agressions sexuelles est aumônier à l’hôpital Cochin de Paris », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
    27. 1 2 « Les étranges interrogatoires de l’ancien proviseur de Saint-Jean-de-Passy », sur 20 Minutes (France), (consulté le ).
    28. cardinal André Vingt-Trois, « Lettre aux chefs d'établissement et aux présidents des organismes de gestion de l'enseignement catholique de Paris » [PDF], (version du 5 décembre 2014 sur Internet Archive).
    29. « Classement Départemental et National des lycées français », sur lexpress.fr.
    30. « Méthodologie du classement national des lycées français », sur lexpress.fr.
    31. « Palmarès des lycées 2018 : les établissements qui obtiennent le plus de mentions au bac », Le Figaro Étudiant, (lire en ligne, consulté le ).
    32. « Mentions très bien au bac 2018 : le classement des 100 meilleurs lycées de France », sur Le Figaro Etudiant (consulté le ).
    33. « Classement 2015 des prépas ECS », sur letudiant.fr.
    34. « Classement 2015 des prépas B/L », sur letudiant.fr.
    35. « Classement 2018 des prépas MP », sur letudiant.fr.
    36. « Classement 2015 des prépas PC », sur letudiant.fr.
    37. « Classement 2015 des prépas PSI », sur letudiant.fr.
    38. Internat Prépas Stanislas.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    Histoire

    • Claude-Rosalie Liautard, Mémoires de M. l’abbé Liautard, fondateur du collège Stanislas, chez Léautey, 1844 ; en ligne sur numelyo
    • Le Collège Stanislas, notice historique (1804-1870), Paris, Soussens, 1881 ; en ligne sur Gallica.
    • Henry Bordeaux, Le Collège Stanislas, Paris, Gallimard, 1936
    • Bernard Desoutter, La Vie à Stan, collège Stanislas : 1940-1947, Bernay, éd. du Chanoine, 2003 (ISBN 2951947011)
    • Clément de La Jonquière, Notice biographique sur l'abbé de Lagarde, par un ancien élève du collège Stanislas, Paris, Librairie catholique internationale, 1884
    • Pierre Laurent et al., Centenaire du collège Stanislas (1804-1905)… Paris, J. Dumoulin, 1905 ; en ligne sur Gallica
    • Abbé Louis de Lagarde, s.m. Histoire du collège Stanislas,... Paris, Putois-Cretté, 1881
    • Alain Raab et Anne Mézin, L’Épopée de Stan, 1804-2004, Paris, Association Liautard, (ISBN 2-9522346-0-4, lire en ligne).
    • Georges Sauvé, Le Collège Stanislas, deux siècles d’éducation, Chauray, Chauray, coll. « Patrimoines & Médias », , 445 p. (ISBN 2-910137-06-6).
    • P. Joseph Simler, Vie de l'abbé de Lagarde, directeur du collège Stanislas, Paris, V. Lecoffre, 1887

    Littérature

    • François Augiéras, Une adolescence au temps du Maréchal, Paris : Christian Bourgois, 1968. Rééd. éditions de la Différence, 2001.

    Art et architecture

    • Architectes : Georges Closson ; Jacques Barge.
    • Œuvres d'artistes : Henri Chapu ; Jacques Froment-Meurice (1908) ; Georges Saupique (1920) ; Firmin Michelet (1922) ; Louis Janthial (1954).

    Articles connexes

    • Liste d'élèves du collège Stanislas de Paris
    • Liste de professeurs et d'aumôniers du collège Stanislas de Paris
    • Petits Chanteurs franciliens
    • Enseignement privé en France
    • Archidiocèse de Paris
    • Rue du Montparnasse
    • Rue Notre-Dame-des-Champs

    Liens externes