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Denys Arcand
Biographie
Naissance

Deschambault-Grondines
Nationalité
Formation
Activités
Période d'activité
depuis
Fratrie
Bernard Arcand
Gabriel Arcand
Conjoint
Denise Robert
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Académie royale des arts du Canada
Maîtres
Maurice Séguin, Michel Brunet
Distinctions
Liste détaillée
Prix Albert-Tessier ()
Chevalier de l'Ordre national du Québec‎ ()
Prix Molson ()
Prix du cinéma européen du meilleur film non-européen ()
Allée des célébrités canadiennes ()
Compagnon de l'Ordre des arts et des lettres du Québec ()
Grand officier de l'Ordre national du Québec ()
Commandeur des Arts et des Lettres‎
Prix du Gouverneur général pour les arts du spectacle (en)
Ordre national de la Légion d'honneur
Compagnon de l'Ordre du Canada
Membre de l'Académie royale des arts du Canada
24e cérémonie des Prix Génie
Œuvres principales
Le Déclin de l'empire américain, Les Invasions barbares

Denys Arcand, né le à Deschambault (Québec)[1], est un réalisateur, scénariste, acteur et producteur de films québécois. Cinéaste au style très varié au fil de sa carrière, il est surtout reconnu au niveau international pour ses deux grands succès : Le Déclin de l'empire américain et sa suite, 18 ans plus tard : Les Invasions barbares.

Biographie

Au début des années 1960, Denys Arcand étudie l'histoire à l'Université de Montréal[2]. Il a, entre autres professeurs, Maurice Séguin et Michel Brunet[3], fondateurs, avec Guy Frégault, de l'École historique de cette université et penseurs du néonationalisme québécois[4]. D'ailleurs, dans son film Le déclin de l'empire américain, on voit le personnage Mario (joué par Gabriel Arcand) remettre à Diane Léonard, chargée de cours en histoire (jouée par Louise Portal), un exemplaire d'un livre de Michel Brunet, Notre passé, le présent et nous[5].

Les débuts

Denys Arcand tourne son premier court-métrage, À l'est d'Eaton, aujourd'hui disparu[6]. En 1961, il participe à son premier long-métrage, Seul ou avec d'autres, tourné à l'Université de Montréal[7]. Coréalisé par Stéphane Venne et Denis Héroux, le film est présenté à la semaine de la critique au Festival de Cannes[8]. En 1962, il est engagé à l'ONF où il réalise divers films historiques portant sur des sujets variés allant de Samuel de Champlain au volley-ball.

La période engagée

L'œuvre de Denys Arcand est à l'image de la transformation du cinéma québécois. Dans une première période, son travail est composé d'œuvres documentaires fortes et critiques, ainsi que d'un cinéma de fiction profondément ancré dans la réalité socioculturelle du Québec[2].

L’œuvre de Denys Arcand est très souvent imprégnée de concepts et enjeux qui sont omniprésents à l'intérieur de la sphère sociale québécoise dans laquelle le réalisateur évolue[9]. La cinématographie d’Arcand témoigne d’une réalité québécoise d’une époque qui s’étend des années 1970 jusqu’au début du XXIe siècle[9]. En y abordant les thèmes du nationalisme[10], du syndicalisme[11] et de la corruption[12], les films de ce réalisateur permettent une compréhension historique du Québec à travers soit des œuvres de fiction, soit des documentaires. Il raconte ainsi l’histoire de la province à travers son ouvrage cinématographique[13].

Le nationalisme est un thème abordé très tôt dans l'œuvre de Denys Arcand et il y devient un sujet d’une grande importance[10]. Il présente la réalité d’une société québécoise par l’entremise des films nationalistes qu’il produit. L’un de ses premiers films documentaires à saveur nationaliste, Québec : Duplessis et après… qui prit l’affiche en 1972, explore les élections de 1970, les conséquences laissées par la Révolution tranquille au Québec et l’héritage de Maurice Duplessis[14]. Arcand aborde le contexte du référendum de 1980[15] dans Le Confort et l’Indifférence, sorti en 1981[16], et abordera plus tard les impacts politiques et sociaux de ce référendum dans Le Déclin de l’empire américain[17] en 1986[18]. Dans l’optique d’un nationalisme québécois, des moments historiques importants pour la province, qui ont tous eu des impacts identitaires sur la société du Québec, sont donc visités dans ces films.

Outre son intérêt pour le nationalisme, Arcand utilise également son art de prédilection qu’est le cinéma pour dévoiler certains enjeux du syndicalisme aux Québécois. Visant à exposer les injustices vécues par la classe moyenne, Arcand conçoit le documentaire On est au coton[19], qui fut publié en 1970. Il aborde alors les piètres conditions de travail des employés d’usines de textiles et l’instabilité d’emploi qui semble être un combat où la défaite des travailleurs est inévitable. Des pressions provenant de l’industrie du textile, occasionnant la censure du film concerné, témoignent des désirs d’une société et d’une nécessité de changement dans le monde du travail et des usines de textiles[20],[21]. D’autres enjeux du syndicalisme comme les grèves et les problèmes reliés au secteur public[22] sont plus minutieusement présentés dans La Lutte des travailleurs d’hôpitaux[23], film qui parut en 1975. Le rôle de la Confédération des syndicats nationaux y est aussi discuté. Ensuite, en 2003, il continue sa critique des syndicats et aussi du système de santé dans Les Invasions barbares[24].

Denys Arcand s’intéresse également à la corruption dès les années 1970, avec l’un de ses premiers films abordant le sujet, Réjeanne Padovani en 1973[25]. Le pouvoir de l’argent et une pratique malheureusement répandue qui consiste à soudoyer les institutions font leur apparition dans Les Invasions barbares[26]. Les politiciens malhonnêtes et la mafia, présage de l’avenir d’une démocratie corrompue[27], sont aussi des personnages de choix pour Arcand dans Réjeanne Padovani[28]. La Lutte des travailleurs d’hôpitaux exhibe une facette plus propagandiste de la corruption québécoise en démystifiant les enjeux du secteur public. Cette lutte, qui est discutée dans ce film, entoure une campagne d’information mensongère planifiée par des administrations d’hôpitaux québécoises. Un portrait très peu glorieux du Québec et de ses institutions est donc dépeint dans La Lutte des travailleurs d’hôpitaux.

Son travail de documentariste, parfaitement en phase avec le travail qui se fait alors à l'Office national du film du Canada ONF (voir Cinéma direct), pousse toutefois ailleurs la structure du montage. Par de fins jeux d'opposition, par dialectique – Arcand démontrant par exemple tout autant les incohérences des ouvriers que les injustices qu'ils subissent – il parvient, sans jamais faire emploi de la narration, à rendre de savantes synthèses sociales et politiques. Le montage de ses films est de ce fait moins transparent et naturaliste que celui de ses collègues de l'ONF : Arcand privilégiant dans le documentaire la démonstration à la dramaturgie, il utilise abondamment le montage parallèle[29], l'image avec son libre en contrepoint[10], et construit ainsi le sens à la façon du film essai.

Dans son œuvre de fiction, qui débute avec La Maudite Galette, Arcand semble faire l'intégration graduelle de ses acquis du direct, en plus d'une esthétique classique, évoquant Jean Renoir. Ce classicisme du début n'exclut pas néanmoins un certain formalisme dans la composition et la mise en scène, que l'on peut rapprocher du travail de Gilles Groulx, pour lequel il ne cache pas son admiration.

Comme beaucoup d'intellectuels de son époque, Arcand attache beaucoup d'importance à la vie intellectuelle européenne. Il aura aussi à souffrir de censure à l' ONF, son film On est au coton auquel avait collaboré le poète Gérald Godin, étant caché pendant près de 20 ans par l'agence[20]. Arcand rejoignait par là aussi le cinéaste Gilles Groulx. Il est considéré comme un des cinéastes québécois ayant subi le plus souvent la censure politique[30].

La période post-référendaire

Dans une deuxième période, que l'on pourrait appeler post-référendaire, et commençant avec sa déception du résultat du référendum pour la souveraineté du Québec de 1980[31], Arcand choisit l'émancipation personnelle.

Il réalise d'abord le documentaire Le confort et l'indifférence, film charnière dans son oeuvre qui pose une vaste réflexion sur les résultats du référendum de 1980. Selon le critique Georges Privet, ce film opère une véritable transition dans l'oeuvre du cinéaste et une quête de sens qui habitera le reste de son oeuvre[31]. Par la suite, il réalise Le crime d'Ovide Plouffe, adaptation du roman de Roger Lemelin et suite du film à succès Les Plouffe de Gilles Carle[32].

En 1986, il signe Le déclin de l'empire américain, qui remporte un fort succès critique et le propulse sur la scène internationale[18]. Après avoir été brièvement embauché pour en écrire une version américaine, le projet avorte et il réalise plutôt Jésus de Montréal, qui connaît également un fort succès critique.

Au courant des années 90, période il tourne deux films en anglais, Love and Human Remains et Stardom[33]. Il participe également au film Montréal vu par... Six variations sur thème, qui marque sa première collaboration avec Denise Robert comme productrice, et tourne pour la télévision le film Joyeux Calvaire.

Bien que fortement influencé par une certaine manière industrielle dans l'écriture des scénarios et du découpage, il travaille toujours, avec une distance cynique, les questions de conscience, fouillant celle de l'intellectuel, interrogeant les errements de l'idéalisme et de la rationalisation, tel un Machiavel se questionnant sur Le Confort et l'Indifférence.

Le succès international

Au fil des années, Denys Arcand s'est imposé comme l'un des premiers réalisateurs québécois avec un succès majeur sur la scène internationale, par l'entremise notamment du Festival de Cannes. Bien que plusieurs autres cinéastes tels que Gilles Carle, Michel Brault, Pierre Perreault et Jean-Pierre Lefebvre aient présentés divers films y ayant été primés, Arcand s'y est distingué en remportant un certain nombre de prix au fil des éditions[34]. Entre 1963 et 2007, il y présente un total de 8 films dont deux en sélection officielle (Jésus de Montréal et Le déclin de l'empire américain), deux lors de la semaine de la critique (Seul ou avec d'autres et La maudite galette), deux dans la quinzaine des cinéastes (Réjeanne Padovani et Le déclin de l'empire américain) et deux films hors compétions présentés en clôture (Stardom et L'âge des ténèbres)[35].

C'est particulièrement avec Le Déclin de l'empire américain, qu'il a écrit et réalisé, qu'il s'est imposé à la planète cinéma, récoltant le Prix de la critique internationale et voyant le film nominé aux Oscars[18]. Trois ans plus tard, son film Jésus de Montréal lui mérite sa première sélection officielle et remporte le Prix du Jury à Cannes[36]. Le film mettant en vedette Lothaire Bluteau est également en lice comme « Meilleur film étranger » à la cérémonie des Oscars 1989[37]. C'est toutefois avec Les Invasions barbares qu'il connaîtra sa consécration, puisque le film remporte l'Oscar du meilleur film en langue étrangère en 2003[38]. Il est aussi récompensé au Festival de Cannes : Marie-Josée Croze reçoit le Prix de la meilleure actrice[39] alors que Denys Arcand obtient la Palme du meilleur scénariste[40]. Le film gagne par ailleurs, à Paris, les Césars du meilleur film[41], du meilleur réalisateur et du meilleur scénario ce qui constitue une première pour un film québécois[42].

En 2007, L'Âge des ténèbres est présenté en clôture du festival de Cannes[43] et était le film représentant du Canada aux Oscars en 2008[44]. Bien qu'ayant été l'un des dix films présélectionnés pour être finalistes[45], il n'est finalement pas retenu pour être l'un des cinq films en nomination[46].

Le retour aux sources

Autour tournant des années 2010, Denys Arcand entreprend une nouvelle phase de son oeuvre davantage personnelle, qui ne connait pas le rayonnement de ses films précédents mais lors de laquelle il explore certains sujets qui lui sont chers. Il présente d'abord Le règne de la beauté en 2014, qui est présenté au Festival du film international de Toronto[47]. Quatre ans plus tard, il signe la mise en scène de La chute de l'empire américain, dans lequel il renoue avec le cinéma policier, un genre qu'il avait particulièrement prisé en début de carrière avec notamment Gina ou Jeanne Padovani[48]. Avec Testament, il explore plusieurs sujets de société chauds allant de la rectitude politique au questions identitaires, suscitant même une certaine polémique[49].

Vie privée

Il est le fils d'Horace Arcand et de Colette Bouillé[50]. Denys Arcand est le conjoint de Denise Robert[51], productrice spécialisée dans les films grand public. Il est le frère de l'anthropologue Bernard Arcand[52], de la criminologue Suzanne Arcand et de l'acteur Gabriel Arcand[53].

Citation

« Les jeunes d'aujourd'hui voudront fonder des familles stables. Ils voudront reprendre le modèle de leurs grands-parents. »

— Documentaire Les Héritiers du mouton noir.

« Les pères, généralement, n'ont pas le beau rôle dans la littérature et la dramaturgie québécoise. Ils sont souvent les boucs émissaires de nos écrivains et surtout de nos écrivaines. Absents, velléitaires, pusillanimes, quand ils ne sont pas ivrognes ou violents, je ne reconnais jamais dans ces portraits, mon père, mon grand-père ou mes oncles, des hommes solides, calmes et respectueux. [...] Le père de Robert avait été dans la marine, le mien y est resté toute sa vie. Comme lui, c'était un taiseux. »

— Préface écrite par Denys Arcand pour le texte de la pièce de théâtre "887" de Robert Lepage)[54].

Récompenses et distinctions

Récompenses

César du cinéma
Festival de Cannes
Oscars
Prix Aurore
  • 2015 - Pire meilleur film - Le Règne de la beauté
Prix David di Donatello
  • 2004 - Meilleur film étranger - Les Invasions barbares
Prix Génie
  • 1987 - Meilleur film – Le Déclin de l'empire américain
  • 1987 - Meilleur réalisateur – Le Déclin de l'empire américain
  • 1987 - Meilleur scénario original – Le Déclin de l'empire américain
  • 1987 - Bobine d'or – Le Déclin de l'empire américain
  • 1990 - Meilleur film – Jésus de Montréal
  • 1990 - Meilleur réalisateur – Jésus de Montréal
  • 1990 - Meilleur scénario original – Jésus de Montréal
  • 1990 - Bobine d'or – Jésus de Montréal
  • 2004 - Meilleur film – Les Invasions barbares
  • 2004 - Meilleur réalisateur – Les Invasions barbares
  • 2004 - Meilleur scénario original – Les Invasions barbares
Prix Jutra
  • 2004 - Meilleur film – Les Invasions barbares
  • 2004 - Meilleur réalisateur – Les Invasions barbares
  • 2004 - Meilleur scénario – Les Invasions Barbares
  • 2004 - Film s'étant le plus illustré à l'extérieur du Québec – Les Invasions barbares
  • 2005 - Film s'étant le plus illustré à l'extérieur du Québec – Les Invasions barbares
Autres
  • Deux fois récipiendaire du Prix L.-E.-Ouimet-Molson pour Le Confort et l'Indifférence (1982) et Le Déclin de l'empire américain (1986)
  • 1989 - Prix Albert-Tessier
  • 1991 - Prix Molson
  • 1995 - Prix du Gouverneur général pour les arts du spectacle
  • 2003 - Prix Henri-Jeanson

Sélections

  • 2000 - Sélection officielle du Festival de Cannes

Honneurs

Filmographie

Réalisateur

  • 1962 : Seul ou avec d'autres
  • 1963 : Champlain
  • 1964 : Les Montréalistes
  • 1965 : La Route de l'Ouest
  • 1967 : Volleyball
  • 1967 : Parcs atlantiques
  • 1967 : Montréal, un jour d'été
  • 1970 : On est au coton
  • 1972 : Québec : Duplessis et après…
  • 1972 : La Maudite Galette
  • 1973 : Réjeanne Padovani
  • 1975 : Gina
  • 1975 : La Lutte des travailleurs d'hôpitaux
  • 1982 : Le Confort et l'Indifférence
  • 1984 : Le Crime d'Ovide Plouffe
  • 1986 : Le Déclin de l'empire américain
  • 1989 : Jésus de Montréal
  • 1993 : De l'amour et des restes humains
  • 1996 : Joyeux Calvaire
  • 2000 : Stardom
  • 2003 : Les Invasions barbares
  • 2007 : L'Âge des ténèbres
  • 2014 : Le Règne de la beauté
  • 2018 : La Chute de l'empire américain
  • 2023 : Testament[56]

Producteur

  • 2005 : Lost & Profound

Scénariste

  • 1962 : Seul ou avec d'autres
  • 1963 : Champlain
  • 1967 : Entre la mer et l'eau douce
  • 1972 : Québec : Duplessis et après…
  • 1973 : Réjeanne Padovani
  • 1984 : Le Crime d'Ovide Plouffe
  • 1986 : Le Déclin de l'empire américain
  • 1989 : Jésus de Montréal
  • 2000 : Stardom
  • 2003 : Les Invasions barbares
  • 2007 : L'Âge des ténèbres
  • 2014 : Le Règne de la beauté
  • 2018 : La Chute de l'empire américain

Acteur

  • 1967 : Nominingue... depuis qu'il existe
  • 1968 : C'est pas la faute à Jacques Cartier
  • 1971 : Mon œil
  • 1972 : La Maudite Galette : Détective
  • 1973 : Réjeanne Padovani : Le garde du corps de Sam Tannebaum
  • 1973 Pigs Are Seldom Clean : Rocket
  • 1975 : La Tête de Normande St-Onge : Jean-Paul
  • 1986 : Le Déclin de l'empire américain : L'homme au "Peep-Show"
  • 1987 : Un zoo la nuit : L'homme au "Peep-Show"
  • 1989 : Jésus de Montréal : Le juge
  • 1992 : Léolo : Le Conseiller
  • 2003 : Les Invasions barbares : Unioniste
  • 2005 : Idole instantanée : Propriétaire du bar
  • 2007 : L'Âge des ténèbres
  • 2010 : Le Monde de Barney : Jean, le maître d'hôtel

Télévision

  • 1977 : Duplessis

Acteurs récurrents

Denys Arcand a travaillé à plusieurs reprises avec certains acteurs dans ses longs-métrages.

ActeurLa Maudite Galette (1972)Réjeanne Padovani (1973)Gina (1975)Le Crime d'Ovide Plouffe (1984)Le Déclin de l'empire américain (1986)Jésus de Montréal (1989)De l'amour et des restes humains (1993)Joyeux Calvaire (1996)Stardom (2000)Les Invasions barbares (2003)L'Âge des ténèbres (2007)Le Règne de la beauté (2014) La Chute de l'empire américain (2018)Testament (2023)
Gabriel Arcand
Marcel Sabourin
René Caron
Dorothée Berryman
Dominique Michel
Rémy Girard
Pierre Curzi
Yves Jacques
Gilles Pelletier
Johanne Marie Tremblay
Gaston Lepage
Ellen David
Benoît Brière
Macha Grenon
Marie-Josée Croze

Notes et références

  1. « Les Prix du Québec - le récipiendaire Denys Arcand », sur www.prixduquebec.gouv.qc.ca (consulté le )
  2. 1 2 « Arcand, Denys », sur l'Encyclopédie Canadienne (consulté le ).
  3. « Denys Arcand, un portrait pour la radio [BIOGRAPHIE] », sur ici.radio-canada.ca (consulté le )
  4. François-Olivier Dorais, « Marcel Trudel et Fernand Ouellet : deux historiens face à la « crise du séparatisme » », Bulletin d'histoire politique, vol. 25, no 3, , p. 124–144 (ISSN 1201-0421 et 1929-7653, DOI https://doi.org/10.7202/1039748ar, lire en ligne, consulté le )
  5. « Retournement et duplicité | La Cinémathèque québécoise » (consulté le )
  6. Charles-Henri Ramond, « Portrait - Denys Arcand », MonCiné, vol. 3, no 1, , p. 16-18 (lire en ligne)
  7. « Denys Arcand, un portrait pour la radio [BIOGRAPHIE] », sur ici.radio-canada.ca (consulté le )
  8. « Seul ou avec d’autres », sur Semaine de la Critique du Festival de Cannes (consulté le )
  9. 1 2 « Le «besoin profond» de dire des choses importantes », sur Le Devoir (consulté le )
  10. 1 2 3 « Denys Arcand : la tentation du lyrisme | La Cinémathèque québécoise » (consulté le )
  11. « Pourquoi Denys Arcand m'énerve », sur Le Devoir (consulté le )
  12. « Le Robin des Bois lettré du film d’Arcand », sur Le Devoir (consulté le )
  13. Jean, Marcel, 1963- et Coulombe, Michel, 1957-, Le dictionnaire du cinéma québécois, Montréal (Québec), Boréal, (ISBN 2-7646-0427-0 et 9782764604274, OCLC 1006893527, lire en ligne)
  14. « Québec : au-delà de la Révolution tranquille », Revue d’histoire de l’Amérique française, (lire en ligne)
  15. Gouvernement de René Lévesque (période pré-référendaire, du 25 novembre 1976 au 20 mai 1980) (lire en ligne), p. 50 à 56
  16. Office national du film du Canada, « Le confort et l'indifférence » (consulté le )
  17. « Le cinéma de Denys Arcand comme analyseur de la marche tranquille du Québec vers l’érotique sociale des nations », Sociologie et sociétés, (lire en ligne)
  18. 1 2 3 « Le déclin de l'empire américain », sur l'Encyclopédie Canadienne (consulté le ).
  19. « Entretien avec Denys Arcand », Séquences, (lire en ligne)
  20. 1 2 Jean, Marcel, 1963-, Dictionnaire des films québécois (ISBN 978-2-924283-67-7 et 2-924283-67-1, OCLC 900394181, lire en ligne)
  21. Ernest B. Akyeampong, « Le mouvement syndical en transition », L'emploi et le revenu en perspective, (lire en ligne)
  22. « Les relations du travail au Québec : bilan des années 1970 », Relations industrielles, (lire en ligne)
  23. « La Lutte des travailleurs d'hôpitaux | Canadian Educational, Sponsored & Industrial Film Archive », sur www.screenculture.org (consulté le )
  24. « Les Invasions barbares », sur l'Encyclopédie Canadienne (consulté le ).
  25. « Le cas Réjeanne Padovani », sur Le Devoir (consulté le )
  26. André Roy, « La barbarie à visage creux / Les invasions barbares, de Denys Arcand, Film réalisé par Denys Arcand. Photographie : Guy Dufaux; montage : Isabelle Dedieu; musique : Pierre Aviat; scénario : Denys Arcand. Québec-France 2003, 102 minutes », Spirale : Arts • Lettres • Sciences humaines, no 196, , p. 4–4 (ISSN 0225-9044 et 1923-3213, lire en ligne, consulté le )
  27. Mathieu Lapointe, Corruptions et réformes au fil du 20e siècle québécois : regard historique sur les commissions d’enquête ayant porté sur des thèmes reliés au mandat de la Commission Charbonneau, (lire en ligne)
  28. « «Réjeanne Padovani» à La Cinémathèque », sur Le Devoir (consulté le )
  29. « № 34-35, Denys Arcand : entretien, points de vue et filmographie | La Cinémathèque québécoise » (consulté le )
  30. Réal La Rochelle, Landry, Kenneth, 1945- et Lever, Yves, 1942-, Dictionnaire de la censure au Québec : littérature et cinéma, Fides, (ISBN 2-7621-2636-3 et 978-2-7621-2636-5, OCLC 63468049, lire en ligne), p. 45-50
  31. 1 2 « Du Déclin à la Chute », L'inconvénient, no 75, , p. 74-80 (lire en ligne [PDF])
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  37. « Oscar du meilleur film étranger: Gabrielle représentera le Canada », sur Le Soleil, (consulté le )
  38. « Les Invasions barbares, meilleur film en langue étrangère - Un Oscar pour nos «barbares» », sur Le Devoir (consulté le )
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  47. « Binamé, Arcand, Dolan et Lafleur au TIFF », La Presse, (lire en ligne, consulté le )
  48. Maxime Demers, « Denys Arcand revient à ses premiers amours », sur Le Journal de Montréal, (consulté le )
  49. Zone Arts- ICI.Radio-Canada.ca, « Testament : « Si vous aimez pas ça, allez-y pas », dit le réalisateur Denys Arcand | Radio-Canada.ca », sur Radio-Canada, (consulté le )
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  55. La Presse canadienne, « Denys Arcand immortalisé sur un timbre de Postes Canada », sur Radio-Canada, (consulté le )
  56. Maxime Demers, « Denys Arcand lancera son film Testament en 2023 », sur Journal de Montréal, (consulté le )

Voir aussi

Bibliographie

  • Arcand, Denys. « L'historien silencieux », dans Maurice Séguin, historien du pays québécois, sous la direction de Robert Comeau, Montréal, VLB Éditeur, 1987, p. 255-257.
  • Arcand, Denys. Hors champ : Écrits divers, 1961-2005, Montréal: Boréal, 2005.
  • Bergeron, Carl. Un cynique chez les lyriques. Denys Arcand et le Québec, Montréal: Boréal, 2012.
  • Coulombe, Michel. Denys Arcand. La vraie nature du cinéaste (entretiens), Montréal : Boréal, 1993.
  • La Rochelle, Réal Denys Arcand. L'ange exterminateur, Montréal : Leméac, 2004.
  • Loiselle, André et Brian McIllroy (éd.), Auteur/Provocateur. The Films of Denys Arcand, Westport : Praeger, 1995.

Articles connexes

  • Recours aux sources

Liens externes