Fleurus | |||||
Château de la Paix, hôtel de ville. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | Belgique | ||||
Région | Région wallonne | ||||
Communauté | Communauté française | ||||
Province | Province de Hainaut | ||||
Arrondissement | Charleroi | ||||
Bourgmestre | Loïc D'Haeyer (PS) | ||||
Majorité | PS - DéFI | ||||
Sièges PS DéFI AGIR (Belgique) FLEUR"U" |
27 12 2 1 12 |
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Section | Code postal | ||||
Fleurus Heppignies Lambusart Wangenies Saint-Amand Brye Wagnelée Wanfercée-Baulet |
6220 6220 6220 6220 6221 6222 6223 6224 | ||||
Code INS | 52021 | ||||
Zone téléphonique | 071 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Fleurusien(ne)[1] - [2] | ||||
Population – Hommes – Femmes Densité |
22 923 () 48,37 % 51,63 % 385,32 hab./km2 |
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Pyramide des âges – 0–17 ans – 18–64 ans – 65 ans et + |
() 21,18 % 62,61 % 16,20 % | ||||
Étrangers | 11,70 % () | ||||
Taux de chômage | 19,01 % (octobre 2013) | ||||
Revenu annuel moyen | 11 843 €/hab. (2011) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 29′ nord, 4° 33′ est | ||||
Superficie – Terr. non-bâtis – Terrains bâtis – Divers |
59,48 km2 (2021) 76,02 % 8,15 % 15,83 % |
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Localisation | |||||
Situation de la ville au sein de l’arrondissement de Charleroi et de la province de Hainaut | |||||
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Région wallonne
Géolocalisation sur la carte : Hainaut
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Liens | |||||
Site officiel | www.fleurus.be | ||||
Fleurus (prononcer [flœʁys] ; en wallon : Fleuru) est une ville francophone de Belgique située en Région wallonne dans la province de Hainaut au nord-est de Charleroi.
Elle comptait 22 324 habitants en 2002, sa superficie est de 5 912 ha et l'altitude moyenne est de 156 m. La densité est d'environ 377 habitants/km2. La commune est située dans l'arrondissement de Charleroi, le code postal est 6220. Fleurus est souvent appelée la « cité des Bernardins ».
Outre la ville de Fleurus, la commune est composée de sept villages : Brye, Heppignies, Lambusart, Saint-Amand, Wagnelée, Wanfercée-Baulet et Wangenies.
Toponymie
La première mention du toponyme date de 868-869 dans le polyptyque de l'abbaye de Lobbes, sous la forme Fledelciolum ou Flederciolum qui est devenu Fleurjoux (petit Fleurus). Au Xe siècle, dans la Chronique de Waulsort, on trouve Flerus et dans le décret de Notger en 980, Flerosium. On rencontre aussi la forme Flerusium en 1033, latinisation de la forme romane de Flerus. Quant à la Charte des libertés communales de 1155, elle mentionne Flerus, et celle de 1247, Fleru.
Le toponyme Fleurus viendrait de Fleder ou Fledera augmentée du suffixe celtique aus, qui a donné Flederaus, par contraction Fleeraus, Fleraus, puis plus tard Flerues, Fleruis, Flerus, et finalement Fleurus. En bon latin, le nom de l'entité était Flerosium ou Flerosiensis, mais on trouve aussi notamment Flerucensis, Flerucensium. Ce n'est qu'au XVIIe siècle qu'apparaît le toponyme Fleurus, antérieurement c'était généralement Fleruis, Flerues et Fleru qui étaient utilisés ou l'une de ses nombreuses variantes. Le mot celtique Fledera, formé du radical Fled et du suffixe hydronymique era, affaiblissement de ara, était utilisé pour désigner un cours d'eau. Fledera désignait probablement le ruisseau qui traversait la ville de Fleurus et qui était plus important que de nos jours. Au Moyen Âge, il était appelé li riu, puis li ry, puis le ry et le rieu[3].
Armoiries
Blason de Fleurus. Il lui avait originellement octroyé le 14 janvier 1902.
Blasonnement : D'or au lion de sable, armé, lampassé et couronné de gueules[4].
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Histoire
Des traces d'agriculture datant du Néolithique ont été retrouvées, notamment dans les lieux-dits de Fleurjoux et de Neuve Baraque. Sous la domination romaine, grâce à la construction d'une chaussée romaine (la chaussée Brunehaut, reliant Bavay à Cologne), nous retrouvons les premières traces d'activités à Fleurus.
En octobre 1155, Henri l'Aveugle, comte de Namur, affranchit la commune qui devient la ville franche de Fleurus. Henri l'Aveugle possédait le château d'Heppignies. C'est de ce moment-là que date le premier étage de l'église Saint-Victor. Sa Charte fut confirmée en 1247 par Baudouin de Constantinople, et son sceau, au XIVe siècle, « écu au lion à une cotice brochant, accompagnée dans le champ de deux crosses adossées » témoigne de ses appartenances au comté de Namur. En effet, le lion (de sable) à une cotice (de gueules, sur fond d'or) était le blason des comtes de Namur, les crosses rappelant la juridiction et les droits seigneuriaux qu'y possédait le chapitre de Saint-Lambert de Liège, après l'abbaye de Lobbes.
Du fait de son emplacement stratégique, la ville fut le théâtre de nombreuses batailles (on en connaît plus de 140, et 31 dévastèrent la ville). Les plus connues eurent lieu :
- En 1622, pendant la guerre de Trente Ans, le général espagnol Gonzalès de Cordoue livre bataille aux Allemands.
- En 1690, les troupes françaises de Louis XIV, menées par le maréchal de Luxembourg, gagnent contre les troupes hollando-autrichiennes.
- En 1794, une nouvelle bataille a lieu entre Français et Autrichiens, et les Français, sous le commandement du général Jourdan, l'emportent une nouvelle fois[5].
La dernière bataille (de l'époque française) dite de Fleurus a lieu en 1815 à Ligny. C'est en effet de Fleurus que Napoléon Ier emporte sa dernière victoire avant la défaite de Waterloo. La chambre où l'empereur a passé la nuit précédant cette bataille a été reconstituée au Château de la Paix, aujourd'hui siège de l'administration communale fleurusienne.
Les batailles de Fleurus les plus connues sont les plus récentes, il n'en est généralement cité que trois. Encore pendant les deux guerres mondiales, Fleurus fut le théâtre d'affrontements, mais pas de bataille à proprement parler sauf au Vieux Campinaire où eut lieu une bataille de chars en septembre 1944.
Économie
L'Institut national des radioéléments (IRE) se trouve à Fleurus. Créée en 1971, cette institution d'utilité publique produit des radio-isotopes à usages médicaux.
Le , un travailleur qui intervenait dans une installation de stérilisation par rayonnements ionisants chez Sterigenics à Fleurus, a été irradié par une source de cobalt 60. Cet accident a été classé au niveau 4 de l'Échelle internationale des événements nucléaires.
Le , une fuite d'iode-131 radioactif s'est produite dans les installations de l'IRE, qui a été critiquée pour sa réaction tardive, le manque d'information au public et une série d'erreurs commises pendant et après cette fuite. Cette fuite a été classée au niveau 3 sur une échelle de gravité qui va jusque 7[6]. Depuis ce jour, des mesures de sécurité supplémentaires sont prises pour éviter tout autre fuite.
Démographie
Démographie : Avant la fusion des communes
- Source: DGS recensements population
Démographie : Commune fusionée
En tenant compte des anciennes communes entraînées dans la fusion de communes de 1977, on peut dresser l'évolution suivante:
Les chiffres des années 1831 à 1970 tiennent compte des chiffres des anciennes communes fusionnées.
- Source: DGS , de 1831 à 1981=recensements population; à partir de 1990 = nombre d'habitants chaque 1 janvier
Infrastructures
La Ville de Fleurus dispose de plusieurs centres sportifs gérés par une ASBL communale, FleuruSports, dont le président est l'Échevin des Sports. Le principal, la "Plaine des Sports", comporte, outre différents terrains et salles dédiés notamment au football, tennis, athlétisme, arts martiaux ou pétanque, une piscine. Elle accueille par ailleurs un club proposant différents sports pour personnes handicapées : tennis de table, natation, psychomotricité, haltérophilie et water-polo[7],[8].
Jumelages
Ville | Pays | Période | ||
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Couëron[9] | France | depuis | ||
Wexford[10] - [11] | Irlande | depuis le |
Fleurus, Couëron et Wexford constituent un cas de jumelage tripartite[12].
Personnalités
Jos Grégoire (1900-1976), artiste peintre,
- Émile Balisaux (1827-1891), homme politique né à Fleurus
- François Giuannotte (1843-1914), architecte.
- Ernest Pasquier (1849-1926), physicien et astronome
- Jules Lalière (1875-1953), architecte
- Henri Pétrez (wa) (1886-1967), écrivain wallon
- Oscar-Paul Gilbert (1898-1972), journaliste, écrivain, scénariste et réalisateur
- Arthur Grumiaux (1921-1986), violoniste, qui passa une grande partie de son enfance à Fleurus, où il reçut ses premières leçons de musique de son grand-père maternel Joseph Fichefet.
- Bernard Tirtiaux (1951-), écrivain, maître verrier, acteur de théâtre, chanteur
- François Emmanuel (1952-), écrivain
Folklore
Bernardins
Les bernardins, biscuits typiques de Fleurus, semblables à des macarons aux amandes, s'appellent les « sans pareils »[13]. Ils existent depuis plus d'un siècle et sont toujours vendus dans quelques pâtisseries de la rue des Bourgeois.
Cavalcade de Fleurus
La cavalcade de Fleurus est un festival folklorique international qui se tient annuellement à Pâques. Organisée par quatre sociétés de Gilles, une vingtaine de groupes de danse et de musique paradent dans les rues du bourg[14].
Henri Pétrez
Henri Pétrez (wa), un des plus grands auteurs wallons du XXe siècle, né et mort à Fleurus, est connu pour ses cinq recueils de fables, les « Fauves du Baron d' Fleûru », écrites sous un pseudonyme (Baron d' Fleûru) qui était le sobriquet de sa maman, Cicîle du Baron. Il a également publié ses souvenirs dans un ouvrage intitulé « Fleûru dins m' vikérîye ».
Son tombeau, dans le cimetière de Fleurus, porte la maxime suivante : « Passant, eûchîz ène pinséye an walon » (Passant, ayez une pensée en wallon).
Course cycliste
Traditionnellement, le GP Albert Fauville est organisé sur la commune de Fleurus au mois de juillet.
Références
- ↑ Jean Germain, Guide des gentilés : les noms des habitants en Communauté française de Belgique, Bruxelles, Ministère de la Communauté française, (lire en ligne), p. 34.
- ↑ Le blason populaire Bernardin(e) désigne également les habitants de Fleurus. (ibid.)
- ↑ Histoire de la Ville de Fleurus, par le Chanoine A. Theys, Couillet, 1938
- ↑ Lieve Viaene-Awouters et Ernest Warlop, Armoiries communales en Belgique, Communes wallonnes, bruxelloises et germanophones, t. 1 : Communes wallonnes A-L, Bruxelles, Dexia, , p. 341
- ↑ La rue de Fleurus à Paris commémore cette bataille depuis 1795
- ↑ « Août 2008 : rejet anormal d’iode radioactif à l'Institut des radioéléments (Fleurus) », sur afcn.fgov.be, Agence fédérale de contrôle nucléaire (consulté le ).
- ↑ « Sports adaptés », sur Administration communale de Fleurus (consulté le )
- ↑ « Nos sections », sur S.P.H. Fleurus (consulté le )
- ↑ « http://www.fleurus.be/documents/Cavalcade2015.pdf » (consulté le )
- ↑ « http://www.fleurus.be/documents/Fleurus_8_communes.pdf » (consulté le )
- ↑ « Vers une charte de jumelage en triangle », (consulté le )
- ↑ P.R., « Vers une charte de jumelage en triangle » , sur lavenir.net, L'Avenir, (consulté le )
- ↑ « Historique de la société "Les sans pareils" » (consulté le )
- ↑ Cavalcade de Fleurus, site de Wallonie Belgique tourisme.
Voir aussi
Articles connexes
- Liste du patrimoine immobilier classé de Fleurus
- Bataille de Fleurus (1815)
- Rue de Fleurus
- Gare du Vieux Campinaire
Bibliographie
- André Lépine, Les charbonnages du Pays noir en cartes postales anciennes, Cahier du Musée de Cerfontaine n° 503, 100 vues, 1996. — Au début du XXe siècle, le bassin houiller de Charleroi était partagé en 31 concessions.
- Jean-Loup Robaux, Un "occasionnel" sur la bataille de Fleurus (1622) (Libelle de Jean de Robaulx, seigneur de Daussois, gouverneur de la ville de Beaumont, sur cette bataille contre Mansfeld), cahier du Musée de Cerfontaine n° 424, 31 pages, 1998.
Liens externes
- Site officiel
- Ressource relative à la musique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :