Jean-Pierre Boyer | |
Portrait de Jean-Pierre Boyer. | |
Fonctions | |
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Chef Suprême d'Haïti | |
– (22 ans, 4 mois et 21 jours) |
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Prédécesseur | Lui-même (président à vie au sud) Henri II (roi au nord) |
Successeur | Charles Rivière Hérard (président de la République) |
Président à vie d'Haïti | |
– (2 ans, 6 mois et 19 jours) |
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Prédécesseur | Alexandre Pétion |
Successeur | Lui-même (chef suprême) |
Premier ministre d'Haïti (République du Sud) | |
– (6 ans) |
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Président | Alexandre Pétion |
Prédécesseur | Poste créée |
Successeur | Poste supprimée |
Biographie | |
Nom de naissance | Jean-Pierre Boyer |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Port-au-Prince (Saint-Domingue) |
Date de décès | (à 74 ans) |
Lieu de décès | Ancien 1er arrondissement de Paris |
Conjoint | Marie-Madeleine Lachenais |
Profession | Militaire (général de division) |
Religion | Catholique |
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Liste des chefs d'État d'Haïti | |
Jean-Pierre Boyer, né le à Port-au-Prince et mort le à Paris, est un militaire et dirigeant haïtien, ayant participé à la guerre d'indépendance d'Haïti et qui fut commandant des élites mulâtres contre l'autorité du général Toussaint Louverture lors de la guerre des couteaux.
Protégé d'André Rigaud, il soutient les Français lors de l'expédition de Saint-Domingue en 1802 avec le général Alexandre Pétion dont il devient l'élève. Puis, il rejoint avec Pétion les forces nationalistes commandées par le général Dessalines qui proclame l'indépendance.
Sous l'Empire, il est d'abord fidèle à Dessalines mais participe en 1806 au complot, dirigé par Pétion, qui met fin au régime. Il soutient la candidature d'Alexandre Pétion comme président de la république. Mais le général Henri Christophe, proche de l'ex-empereur Jacques et de Toussaint Louverture, se proclame à son tour président et s'installe dans le nord d'Haïti. Pétion résiste à Christophe et se proclame président dans le sud. Haïti se divise alors en deux États, l'un au nord et l'autre au sud. Fidèle à Pétion, Boyer est nommé premier ministre par ce dernier en 1809. Par la suite, il est son successeur désigné. Après la mort d'Alexandre Pétion en 1818, Boyer devient président à vie du sud d'Haïti (le nord étant une monarchie dirigée par Henri Christophe).
En 1820, il profite de la révolution nordiste pour renverser Christophe et unifier le nord et le sud d'Haïti. Puis, il annexe la partie espagnole de l'île. Avec le titre de « chef suprême », il gouverne d'une main de fer Haïti et l'actuelle République dominicaine. Il reste au pouvoir pendant plus de 20 ans jusqu'à sa chute, provoquée par une nouvelle révolution. Exilé en France, il meurt à Paris en 1850 après sept années d'exil.
Biographie
Jeunesse et carrière
Boyer est né à Port-au-Prince en 1776. Il était le fils d'un tailleur français et d'une mère africaine; une ancienne esclave du Congo[1]. Il a été envoyé en France par son père pour s'instruire. Pendant la Révolution française, il combattit en tant que commandant de bataillon. Il accueille avec reconnaissance le décret de la suppression de l'esclavage dans les colonies françaises de 1794 par lequel la République française abolit l'esclavage. Il seconde d'abord de tout son pouvoir les commissaires de la République Sonthonax et Polverel qui ont aboli unilatéralement l'esclavage à Saint-Domingue et entendent restaurer l'autorité de la métropole dans la colonie en combattant avec eux contre les colons alliés aux Anglais.
Puis, il s'élève contre l'autorité grandissante de Toussaint Louverture qui s'est progressivement émancipé des représentants de la métropole et se méfie des mulâtres. Il participe à la guerre des couteaux de 1799-1800 au côté du général mulâtre André Rigaud contre les Noirs de Toussaint Louverture ; après la victoire de ce dernier, il se réfugie en métropole. Il rejoint alors le camp français et soutient Napoléon Bonaparte. En 1802, Boyer fait partie de l'expédition française de Saint-Domingue du général Charles Leclerc ordonnée par Napoléon qui aboutit à l'arrestation de Louverture. Mais, devant le rétablissement de l'esclavage par les Français, il reprend les armes contre ceux-ci avec ses alliées mulâtres.
L'indépendance
Après la victoire contre l'armée napoléonienne et la proclamation de l'indépendance d'Haïti, le , il soutient Alexandre Pétion qui le prit d'abord pour secrétaire, et l'élève rapidement aux grades de colonel, puis de général. Lorsque le gouverneur-général Jean-Jacques Dessalines se proclame empereur sous le nom de Jacques Ier, il reste dans l'armée et prête serment au nouveau régime impérial. En 1806, il est appelé par Pétion pour l'aider à renverser l'empereur qui est assassiné à Pont-Rouge.
Les généraux Pétion et Henri Christophe s'affrontent alors pour gouverner Haïti. Ils représentaient respectivement la division entre l'élite urbaine mulâtre du Sud et les anciens esclaves noirs du Nord. Après des années de guerre, ils ont créé des États distincts : Pétion proclamant la République d’Haïti au sud et Christophe créant l’État (plus tard le royaume) d’Haïti au nord.
Pouvoirs
Sous la présidence de Pétion, Boyer devient premier ministre. Mais cette fonction est surtout symbolique car l'essentiel du pouvoir est détenu par le président. Au nord, Christophe se proclame président à vie puis roi sous le nom d'Henri Ier.
Pétion devient quant à lui de plus en plus autoritaire. En 1815, il se fait proclamer président à vie avec droit de choisir son successeur[2]. Boyer, protégé de Pétion, est destiné à lui succéder.
À la mort de Pétion en 1818, Boyer est reconnu président à vie par acclamation. C’était une transition organisée depuis que Pétion avait choisi Boyer pour sa succession et que le Sénat l’avait approuvé. La constitution révisée de 1816 prévoyait que le président choisisse son successeur pour protéger le pays des intrusions étrangères. Joseph Balthazar Inginac, a également exercé les fonctions de secrétaire du président[3].
Dès que Boyer est arrivé au pouvoir, il a été confronté à la concurrence persistante avec Henri Christophe et le Royaume d'Haïti au nord. Le régime autocratique de Christophe a engendré des troubles et des contestations dans le royaume. Profitant de la révolution nordiste et du suicide de Christophe en 1820, il rattache le nord du territoire et met fin au régime aristocratique.
« Chef Suprême de la Nation »
En 1822, il envahit la partie espagnole de l'île et réunit sous sa domination l'île entière d'Hispaniola. Boyer prit alors les pleins pouvoirs et le titre de « chef suprême de la nation » avec droit de choisir son successeur. En 1825, le roi de France Charles X accepte de reconnaître l'indépendance de la République d'Haïti moyennant une indemnité de 150 millions de francs-or. Boyer négocie longuement et réussit à réduire la somme à 90 millions. Pour honorer cette dette, il doit instaurer de lourds impôts. Afin de dynamiser l'économie agricole, il restaure la corvée.
Boyer et ses ministres, Jérôme-Maximilien Borgella et Jonathas Granville, ont été profondément impliqués dans la migration massive de Noirs américains en Haïti en 1824. Cependant, cet événement ne s'est pas produit dans le vide. Les migrants n'ont pas non plus réagi par réflexe aux promesses du gouvernement haïtien. La migration est souvent qualifiée d’échec à cause des 6 000 migrants (ou plus), d’un couple ou de plusieurs milliers retournés aux États-Unis. Cependant, ceux qui sont restés avaient souvent une évaluation différente de la migration. Le terme «échec» devrait donc être appliqué aux perspectives du gouvernement haïtien avec les migrants et à l’idée de nombreux philanthropes blancs aux États-Unis de reloger l’ensemble de la population noire hors du pays. Aucun de ces deux objectifs n'a été atteint. Pourtant, pour les descendants parmi les migrants qui vivent actuellement en Haïti et ceux qui se sont également assimilés à la culture locale, la migration leur a donné la possibilité de trouver une nouvelle vie sur l'île et souvent, de trouver du travail dans l'industrie et la connaissance de la langue anglaise qui leur a donné un avantage en Haïti[4].
L’American Colonization Society (ACS) a pris note de l’effort de recrutement. Craignant que les Noirs libres ne puissent jamais s'assimiler aux États-Unis, leurs membres ont fondé leur société en 1816 pour rapatrier les Noirs américains en Afrique, quel que soit leur lieu de naissance. C'était une collaboration difficile entre les abolitionnistes et les propriétaires d'esclaves, qui ont abordé la question de points de vue divergents. L'ACS a planifié la colonisation dans ce qui est devenu le Liberia pour d'anciens esclaves.
À partir de , près de 6 000 Américains, principalement des personnes de couleur libres, émigrent en Haïti en l'espace d'un an et quittent New York, Baltimore et Philadelphie[5]. En raison de la pauvreté de l'île et de l'incapacité de l'administration de Boyer d'aider à soutenir les nouveaux immigrants en transition, la plupart d'entre eux sont rentrés aux États-Unis dans un court laps de temps.
Haïti a été le premier État indépendant à reconnaître la révolution grecque contre l'empire ottoman[6]. À la suite d’une demande d’assistance de la part de la Grèce, Boyer adresse une lettre le . Dans la lettre adressée aux expatriés grecs résidant en France, dont Adamántios Koraïs, qui s'était réuni au sein d'un comité qui cherchait un soutien international à la révolution grecque en cours, avait exprimé son soutien aux indépendantistes et comparait la lutte de l'autre côté de l'Atlantique à la lutte pour l'indépendance de son pays. Il s'est excusé de ne pas pouvoir soutenir financièrement la révolution en Grèce, même s'il espérait pouvoir le faire à l'avenir. Mais il exprima son soutien moral et politique à la révolution, notamment en remplissant sa lettre de références à l'histoire grecque classique, démontrant une connaissance détaillée de cette histoire et évoquant avec puissance les révolutionnaires contemporains comme les héritiers légitimes de leurs ancêtres[7],[8].
Certains historiens affirment que Boyer a également envoyé aux Grecs 25 tonnes de café haïtien qui pourraient être vendues et que le produit de la vente servirait à acheter des armes, mais il n’existe pas suffisamment de preuves pour soutenir cette affirmation, ou une autre, selon laquelle une centaine de volontaires haïtiens sont partis se battre dans la région. Le navire aurait été arraisonné par des pirates quelque part en Méditerranée et ces combattants ne se seraient apparemment jamais rendus à leur destination[9].
Ci-dessous la lettre de Boyer aux Grecs: « Avant de recevoir votre lettre de Paris datée du 20 août dernier, la nouvelle de la révolution de vos concitoyens contre le despotisme qui durait depuis environ trois siècles était déjà arrivée ici. Nous avons appris avec un grand enthousiasme que Hellas était finalement obligée de prendre dans le but de gagner sa liberté et la position qu’elle occupait jadis parmi les nations du monde. Un cas aussi beau et juste, et surtout les premiers succès qui l’ont accompagné, ne peuvent laisser les Haïtiens indifférents, car nous, comme les Hellenes ont longtemps été soumis à un esclavage déshonorant et ont finalement brisé la tête de la tyrannie avec nos propres chaînes.
Vouloir aux cieux pour protéger les descendants de Leonidas, nous avons pensé assister ces braves guerriers, sinon avec des forces militaires et des munitions, du moins avec de l’argent, ce qui sera utile pour l’acquisition d’armes à feu, ce dont vous avez besoin. Mais les événements survenus et les restrictions financières imposées à notre pays ont absorbé la totalité du budget, y compris la partie que notre administration pourrait régler. De plus, la révolution qui triomphe dans la partie orientale de notre île crée actuellement un nouvel obstacle à la réalisation de notre objectif; en fait, cette partie, qui a été incorporée à la République que je préside, se trouve dans une extrême pauvreté et justifie donc d’immenses dépenses de notre budget. Si les circonstances, comme nous le souhaitons, s'améliorent à nouveau, nous vous assisterons honorablement, fils de Hellas, au mieux de nos capacités.
Citoyens! Transmettez à vos compatriotes les vœux chaleureux du peuple haïtien au nom de votre libération. Les descendants des anciennes Hellènes attendent avec impatience le réveil de leur histoire avec des trophées dignes des salamis . Qu'ils se révèlent être comme leurs ancêtres et guidés par les ordres de Miltiade , et puissent, dans les domaines du nouveau Marathon , remporter le triomphe de la sainte affaire qu’ils ont entreprise au nom de leurs droits, de leur religion et de leur patrie. Puisse-t-il enfin, par leurs décisions judicieuses, être commémorés par l'histoire comme les héritiers de l'endurance et des vertus de leurs ancêtres. Le 15 janvier 1822, à Port-au-Prince, Jean-Pierre Boyer. »
Chute
Afin de lever des fonds pour l'énorme indemnité de 150 millions de francs qu'Haïti a accepté de payer aux anciens colons français et qui a ensuite été réduite à 60 millions de francs, le gouvernement haïtien a imposé de lourdes taxes aux Dominicains. Comme Haïti n’était pas en mesure d’approvisionner adéquatement son armée, les forces d’occupation ont en grande partie survécu en réquisitionnant ou en confisquant des vivres et des fournitures sous la menace des armes à feu. Les tentatives de redistribuer les terres en conflit avec le régime de la propriété foncière communale (terrenos comuneros), qui avait surgi à propos de l'économie ranching, et certaines personnes étaient mécontentes d'être contraintes de développer des cultures de rente sous Boyer, qui avait établi un code rural[10]. Dans les zones rurales et accidentées, l’administration haïtienne était généralement trop inefficace pour appliquer ses propres lois. C'est dans la ville de Saint-Domingue que les effets de l'occupation ont été ressentis le plus intensément, et c'est là que le mouvement pour l'indépendance a pris naissance.
La constitution haïtienne interdisait également aux élites blanches de posséder des terres et les principales familles propriétaires fonciers étaient privées de leurs biens par la force. Beaucoup ont émigré à Cuba, à Porto Rico (ces deux possessions étant espagnoles à l'époque) ou en Grande Colombie, généralement avec l'encouragement de responsables haïtiens, qui ont acquis leurs terres. Les Haïtiens, qui ont associé l'Église catholique romaine aux maîtres d'esclaves français qui les avaient exploités avant l'indépendance, ont confisqué tous les biens de l'Église, ont déporté tout le clergé étranger et ont rompu les liens du clergé restant avec le Vatican. L'université de Saint-Domingue, la plus ancienne de l'hémisphère occidental manquant à la fois d’étudiants et d’enseignants, il a fallu fermer et le pays a donc souffert d’une fuite massive de capital humain.
Bien que l'occupation a instauré une constitution à travers l'ensemble de l'île, qui conduisit à l'abolition de l'esclavage[11],[12], les formes d'esclavage persistaient dans la société haïtienne. Plusieurs résolutions et dispositions écrites visaient expressément à convertir les Dominicains moyens en citoyens de deuxième classe, comme Boyer l'avait fait avec la paysannerie haïtienne en vertu du Code rural[13] : les restrictions de mouvement, l'interdiction de se porter candidat à une charge publique, les couvre-feux nocturnes, l'impossibilité de voyager en groupe, l'interdiction d'organisations civiles et la fermeture indéfinie de l'université publique (sous prétexte qu'elle est une organisation subversive) ont tous conduit à la création de mouvements prônant une séparation forcée d’Haïti sans compromis.
En 1838, un groupe de nationalistes éduqués, dont Juan Pablo Duarte, Ramón Matías Mella et Francisco del Rosario Sánchez, fonda une société secrète appelée La Trinitaria pour obtenir son indépendance d'Haïti. Les Trinitaires ont gagné la fidélité de deux régiments haïtiens composés de Dominicains de la ville de Saint-Domingue. Ils se sont soulevés le . Connus comme la réforme (La Reforma), les Dominicains rebelles s'emparèrent de la capitale, Saint-Domingue, le .
Mais les mesures autoritaires de Boyer suscitent une hostilité populaire. Cela provoque la révolution de 1843, partie du village de Praslin, non loin de la ville des Cayes, et ayant à sa tête le général Charles Rivière Hérard. Boyer envoya son plus fidèle partisan, le général Borgella, également successeur désigné de Boyer, réprimer la révolte. Mais la révolution finit par avoir raison de lui : voyant l'insurrection près de triompher, il « abdique » en 1843 et se retire en Jamaïque.
Dans sa lettre d'abdication, il écrivit : « En me soumettant à un exil volontaire, j'espère détruire tout prétexte d'une guerre civile causée par mon moyen. » Cité par Dantès Bellegarde. La Nation haïtienne.
Exil et fin de vie
Après le triomphe de la révolution, Boyer alla en exil en Jamaïque avec son épouse, Marie-Madeleine Lachenais. Cette dernière, avait agi tout au long du règne de Boyer en véritable conseillère politique. Veuve de Pétion, celle-ci avait épousé Boyer peu après la mort de son époux. Les deux filles qu'elle avait eues de Pétion furent adoptées par Boyer. Elle meurt en exil à Kingston le , quelques mois après la chute de Boyer. Après la mort de son épouse, il quitta la Jamaïque pour la France et s'installa à Paris.
Depuis son exil parisien, il suit de prêt les actualités haïtiennes et pense encore pouvoir rentrer dans son pays. Après l'arrivée au pouvoir de Faustin Soulouque comme président de la république le , il a écrit plusieurs lettres au nouveau président lui témoignant de son soutien dans sa politique. Lorsque Soulouque devient empereur sous le nom de Faustin Ier en 1849, celui met en place une nouvelle noblesse et y intègre l'ancienne noblesse impériale et royale tout en distribuant des titres. Rêvant d'un retour en grâce, Boyer pense revenir à Haïti afin d'être fait « duc ». Mais il meurt avant le au 11 Rue de Castiglione à Paris (1er arrondissement)[14]. Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (12e division)[15].
Notes et références
- ↑ Samuel Hazard, Santo Domingo : past and present, with a glance at Hayti, New York : Harper & Brothers, 1873, p. 164.
- ↑ Constitution of Haiti from 27 December 1806, and its revision from 2 June 1816, year 13 of independence, Saint Marc, (lire en ligne), Article 142
- ↑ Ferrer, Ada, « Haiti, Free Soil, and Antislavery in the Revolutionary Atlantic », The American Historical Review, vol. 117, no 1, , p. 40–66 (DOI 10.1086/ahr.117.1.40, lire en ligne [archive du ], consulté le )
- ↑ Hidalgo, Dennis, From North America to Hispaniola, Mt. Pleasant, Michigan, Central Michigan University, 2003 (2001), 2–50 p. (lire en ligne)
- ↑ US Gazette, Philadelphia, 1824, Girard Alphonse Firire, Ph.D., Haiti and its diaspora: New Historical, Cultural ans Economic Frontiers, 27 août 1999
- ↑ Hellenic Republic - Ministry of Foreign Affairs - Haiti
- ↑ A Letter from Jean-Pierre Boyer to Greek Revolutionaries
- ↑ A Letter from Jean-Pierre Boyer to Greek Revolutionaries-jstor
- ↑ « Haiti and the Greek revolution | Neos Kosmos », neoskosmos.com (consulté le )
- ↑ Terrenos comuneros arose because of “scarce population, low value of the land, the absence of officials qualified to survey the lands, and the difficulty of dividing up the ranch in such a way that each would receive a share of the grasslands, forests, streams, palm groves, and small agricultural plots that, only when combined, made possible the exploitation of the ranch.” (Hoetink, The Dominican People: Notes for a Historical Sociology transl. Stephen Ault Pg. 83 (Johns Hopkins Press: Baltimore, 1982)
- ↑ Trouillot, Michel-Rolph, « Haiti: State Against Nation », (ISBN 9780853457558, consulté le ), p. 48
- ↑ Bryan, Patrick E., « The Haitian Revolution and Its Effects », (ISBN 0435983016, consulté le ), p. 43
- ↑ « Peasants and Poverty (Routledge Revivals): A Study of Haiti », Lundahl, Mats, (ISBN 9781317593911), p. 350
- ↑ Registre d'état civil de Paris (ancien 1er arrondissement) de l'année 1850 : Du 9 juillet 1850, à trois heures du soir : Acte de décès de Jean-Pierre Boyer, ancien président de la République d'Haïti, âgé de soixante quatorze ans, célibataire, né à Port-au-Prince (Haïti) et décédé à Paris en son domicile, rue Castiglione, no 11, aujourd'hui à onze heures du matin, constaté par Nous, maire officier de l'état civil du premier arrondissement de Paris, sur la déclaration de Alexis Beaubrun-Ardoin, ancien ministre d'Haïti à Paris, âgé de cinquante-quatre ans, demeurant rue de la Madeleine no 33, et de François-Guillaume Mirambeau, ancien négociant, âgé de cinquante-trois ans, même adresse, lesquels ont signé avec nous après lecture". Signé : Ardoin-Mirambeau-Frottin. Les registres paroissiaux et d'état civil à Paris ont tous disparu pendant les incendies de la Commune de Paris (1871) mais cet acte a été recopié et publié dans Généalogie et histoire de la Caraïbe, numéro 165, décembre 2003, page 4018.
- ↑ Jules Moiroux, Le cimetière du Père Lachaise, Paris, S. Mercadier, (lire en ligne), p. 84
Bibliographie
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Voir aussi
- Liste des dynasties d'Haïti
Liens externes
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