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Jeu de paume
Le Jeu de paume en 2021.
Informations générales
Nom local
Jeu de paume
Type
Ouverture
2004
Dirigeant
Quentin Bajac
Surface
1 200 m2
Site web
Collections
Collections
Lieu d'exposition de photographie contemporaine et vidéo
Bâtiment
Architecte
Antoine Stinco
Protection
Localisation
Pays
Région
Commune
Adresse
Coordonnées
48° 51′ 57″ N, 2° 19′ 26″ E
Localisation sur la carte de Paris
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Localisation sur la carte du 1er arrondissement de Paris
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Le Jeu de paume est un lieu d'exposition d'art contemporain consacré à l'image et à la photographie d'une superficie de 1 200 m2 situé dans le jardin des Tuileries, à l’extrémité occidentale de la terrasse des Feuillants, place de la Concorde, à Paris.

Bâtiment

Le Jeu de paume est un bâtiment de 80 mètres de longueur et 13 mètres de largeur (pour une hauteur sous plafond dans la plupart des salles de 4,50 mètres) qui possède une surface totale de 2 754,50 m2 pour une surface d’exposition de 1 137 m2 répartis en neuf salles sur trois niveaux et 420 mètres linéaires de cimaises.

Histoire

De la construction à la Seconde Guerre mondiale

Le bâtiment est construit à l'angle nord-ouest du jardin des Tuileries en 1861 sous le règne de Napoléon III, afin d'abriter des courts de jeu de paume (ancêtre du tennis), devenant ainsi, en en reprenant le plan, le pendant du bâtiment situé à l'angle sud-ouest, une orangerie servant alors à accueillir les orangers du jardin des Tuileries pendant l'hiver et qui devient par la suite le musée de l'Orangerie.

À partir de 1909, le bâtiment est consacré à des expositions d'art, en relation avec le Louvre et le musée de l'Orangerie (« Cent portraits de femmes des écoles anglaise et française du XVIIIe siècle » en 1909, Carpeaux en 1912, etc.).

À la fin du XIXe siècle, le musée du Luxembourg s'ouvre aux écoles étrangères et cette section devient finalement assez importante pour constituer un musée indépendant au Jeu de paume en 1922. À partir de cette date et jusqu'à son transfert au musée national d'Art moderne du Palais de Tokyo en 1947, le musée du Jeu de paume présente les collections des écoles étrangères contemporaines, complétées par une trentaine d'expositions consacrées à l'art moderne d'un pays, sous le patronage de celui-ci, ou à un artiste, même si elles témoignent du renouveau de la figuration avant de s'ouvrir progressivement aux tendances plus contemporaines et si quelques expositions d'art ancien perdurent, comme « Rubens et son temps » ou « Marie-Antoinette » en 1936 et 1937. En mai-, est ainsi présentée l'« Exposition de l'art belge ancien et moderne », puis des expositions monographiques : de l'espagnol José Maria Sert en juin- au chinois Tchang Shan Tse en . Lors de l’Exposition internationale de 1937, le musée privilégie l'avant-garde internationale contemporaine en présentant l'exposition « Origines et développement de l'art international indépendant », du au , organisée par un comité comprenant Jean Cassou, Henri Matisse, Georges Braque, Pablo Picasso ou Fernand Léger.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, les collections du musée furent mises à l'abri au château de Chambord le . Le bâtiment évacué est alors réquisitionné et les œuvres confisquées d'artistes juifs et d'autres œuvres volées par les nazis y sont stockées ou y transitent avant de partir pour l'Allemagne. Sous l'Occupation, Hermann Goering s'y rend fréquemment pour faire son marché et l'ensemble des équipes de l'Einsatzstab Reichsleiter Rosenberg y travaille jusqu'à la libération de Paris, en 1944. Le travail phénoménal d'inventaire de Rose Valland, simple attachée de conservation, est transmis au directeur des Musées nationaux Jacques Jaujard (1895-1967) et permet dès la Libération de lancer une gigantesque recherche des œuvres d'art volées par les nazis à travers le monde[1].

La galerie nationale du Jeu de paume

De 1947 jusqu'en 1986, date de l'ouverture du musée d'Orsay, la galerie du Jeu de paume présente les tableaux des impressionnistes[2].

Après son réaménagement par Antoine Stinco qui l'agrémente d'un escalier suspendu, la galerie rouvre en 1991 à l'initiative de Jack Lang, devenant la galerie nationale du Jeu de paume.

Le nouveau lieu est alors consacré à l'art moderne et contemporain sous toutes ses formes[3].

Depuis 2004, Centre d'art de l'image des XXe et XXIe siècles

En 2004, il devient un centre d'art destiné à la diffusion de l'image des XXe siècle et XXIe siècle (photographie, cinéma, vidéo, installation, Net.art).

Le Jeu de Paume est issu de la fusion de trois associations consacrées à la photographie et à l'art contemporain (la galerie nationale du Jeu de paume, le Centre national de la photographie et Patrimoine photographique). La nouvelle association subventionnée par le ministère de la Culture et bénéficiant du soutien de la Manufacture Jaeger-LeCoultre, est présidée par Alain-Dominique Perrin. Début 2019, le Jeu de paume est dirigé par Quentin Bajac qui succède à Marta Gili[4] (-) et à Régis Durand (-).

Jusqu'en 2009, l'association dispose d'un autre site pour organiser ses expositions, l'hôtel de Sully, no 62, rue Saint-Antoine. En substitution, le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand a annoncé lors des Rencontres d'Arles en 2011 que le Jeu de paume disposerait d'un espace de 650 m2 dans l'hôtel de Nevers, rue de Richelieu, pour y programmer des expositions historiques[5]. Ce projet a été abandonné en 2012 pour des raisons budgétaires par la ministre de la Culture Aurélie Filipetti[6].

Identité visuelle (logo)

  • 2004-2007.
    2004-2007.
  • 2007-2021.
    2007-2021.
  • Depuis 2021.
    Depuis 2021.

Liste des expositions

Expositions au musée du Jeu de Paume

Expositions au musée des écoles étrangères

Expositions au Jeu de paume

Festival du Jeu de Paume

Expositions au Jeu de paume — Tours (Château de Tours)

Expositions au Jeu de paume — Reims (Le Cellier)

Programmation satellite au Jeu de Paume

Expositions au Jeu de Paume - Hôtel de Sully

L'Atelier du Jeu de paume

Liste des cycles de cinéma

Cycles de cinéma au Jeu de Paume

Cycles de cinéma à la Galerie nationale du Jeu de Paume


Film tourné au Jeu de paume

Notes et références

  1. Emmanuelle Polack et Philippe Dagen, Les carnets de Rose Valland : Le pillage des collections privées d'œuvres d'art en France durant la Seconde Guerre mondiale, Fage Éditions, 2011 (ISBN 978-2-8497-5237-1).
  2. Germain Bazin, Les impressionnistes au Jeu de paume, Paris, Éditions Aimery Somogy, 1972, 264 pages.
  3. Il comprend, notamment un département cinéma dirigé par Danièle Hibon.
  4. Qui a succédé à Régis Durand.
  5. « L'État se dote d'un nouvel espace pour la photographie à Paris », Le Nouvel Observateur, 9 juillet 2011.
  6. « Aurélie Filippetti enterre (aussi) l’hôtel de Nevers », Le Journal des arts, 7 septembre 2012.
  7. « Exposition Image 3.0 - Le Cellier, Reims », sur Jeu de paume (consulté le )

Annexes

Articles connexes

  • Liste des centres de la photographie en France
  • Collection Simon Bauer

Liens externes