AccueilFrChercher
La Cité des enfants perdus
Description de cette image, également commentée ci-après
Machine contenant le cerveau d'Irvin
Réalisation Marc Caro
Jean-Pierre Jeunet
Scénario Gilles Adrien
Marc Caro
Jean-Pierre Jeunet
Acteurs principaux

Ron Perlman
Daniel Emilfork
Judith Vittet
Dominique Pinon

Pays de production Drapeau de la France France
Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Drapeau de l'Espagne Espagne
Drapeau de la Belgique Belgique
Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Aventure, drame, science-fiction
Durée 112 minutes
Sortie 1995

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

La Cité des enfants perdus est un film coproduit par la France, l'Allemagne, l'Espagne, la Belgique et les États-Unis, réalisé par Marc Caro et Jean-Pierre Jeunet, sorti en 1995. La production du film commence en 1993, le film sort dans les salles en France le [1].

Synopsis

À une époque indéterminée, au large d'une ville portuaire, le savant Krank vit reclus sur une plate-forme protégée par un champ de mines marines. C'est un vieil homme, un génie issu des expériences génétiques d'un scientifique porté disparu, comme les clones narcoleptiques qui l'entourent et d'autres créatures, toutes ratées.

Krank est dépressif car une tare génétique l’empêche de rêver, et cette souffrance le fait vieillir prématurément. Aussi fait-il appel à une organisation sectaire et criminelle (« Les Cyclopes ») afin d'enlever des enfants dans la ville dans le but de leur dérober leurs rêves. Hélas pour lui, même quand il s’immisce dans les rêves de ces enfants, sous la forme d’un père Noël par exemple, il n’y provoque que des cauchemars.

Dans un sombre quartier portuaire miteux, la Pieuvre sont deux sœurs siamoises aussi cruelles que cupides qui exploitent des orphelins pour chaparder. Parmi leurs « protégés », il y a Miette, une gamine qui a davantage de jugeote que les autres orphelins chenapans. Au cours d'un de ses larcins, elle croise One, un costaud de foire qui a vu son petit frère enlevé par les redoutables Cyclopes. One et Miette sympathisent et s'allient pour tenter de sauver ce petit frère. Leur quête, mêlée d'embûches, va les mener vers la plate-forme sur laquelle ils devront affronter Krank.

Fiche technique

Icône signalant une information Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.

  • Titre original et québécois : La Cité des enfants perdus[2]
  • Titre international : The City of Lost Children
  • Réalisation : Marc Caro et Jean-Pierre Jeunet
  • Scénario : Marc Caro, Jean-Pierre Jeunet et Gilles Adrien, avec les dialogues de Gilles Adrien, Guillaume Laurant et Jean-Pierre Jeunet
  • Musique : Angelo Badalamenti
  • Direction artistique : Jean Rabasse
  • Décors : Jean Rabasse, Marc Caro, Aline Bonetto, Marie-Laure Valla, Georges Mougine et Denis Ozenne
  • Costumes : Jean-Paul Gaultier
  • Photographie : Darius Khondji
  • Son : Vincent Arnardi, Thierry Lebon, Michel Monier, Jean-Pierre Halbwachs
  • Montage : Hervé Schneid
  • Production : Claudie Ossard, Félicie Dutertre, María Victoria Hebrero, José Luis López, Arlette Mas et François Rabes
    • Coproduction : Elías Querejeta
    • Assistante de production : Svetlana Novak
Clap du film.

Distribution

Costume de Miette.
Costume de Krank.
Costume de Denrée.
Costume d'un clone.
  • Ron Perlman : One
  • Daniel Emilfork : Krank
  • Judith Vittet : Miette
  • Dominique Pinon : les clones / le scaphandrier
  • Jean-Claude Dreyfus : Marcello
  • Geneviève Brunet, Odile Mallet : Zette et Line, la « pieuvre »
  • Mireille Mossé : Mademoiselle Bismuth
  • Rufus : la Pelade
  • Jean-Louis Trintignant : Irvin (voix)
  • Ticky Holgado : le vieux saltimbanque
  • François Hadji-Lazaro : le cyclope tueur
  • Serge Merlin : Gabriel Marie, le chef des cyclopes
  • Joseph Lucien : Denrée
  • Mapi Galán : Lune
  • Briac Barthélémy : Bouteille
  • Pierre-Quentin Faesch : Pipo
  • Alexis Pivot : Têtard
  • Léo Rubion : Jeannot
  • Valentin Simonet : un enfant
  • Guillaume Billod-Morel : un enfant
  • Dominique Bettenfeld : Bogdan
  • Lotfi Yahya Jedidi : Melchior
  • Thierry Gibault : Brutus
  • Marc Caro : Frère Ange-Joseph
  • Ham-Chau Luong : Tatoueur
  • Bezak : Barreur
  • Hong Maï Thomas : la femme du tatoueur
  • Frankie Pain : Barmaid
  • René Pivot : Glazier
  • Daniel Adric : un cyclope
  • Christophe Salengro : un soldat
  • René Marquant : le capitaine
  • Enrique Villanueva : un Espagnol
  • Dominique Chevalier : le garde embrouillé
  • Cris Huerta : le père
  • Lorella Cravotta : sa femme
  • Michel Smolianoff : le vagabond réveillé
  • Eric Houzelot : un soldat
  • Lili Cognart : la gagnante
  • Angélique Philibert : Stripper
  • Marie Piémontèse : Stripper
  • Antoinette Dias : Stripper
  • Zak Russomanno : Stripper
  • Djamila Bouda : Stripper
  • Philippe Beautier : clone
  • Lauren Geoffroy : Stripper
  • Marc Amyot : clone #2
  • Jean-Philippe Labadie : clone
  • Cyril Aubin : clone #4
  • Raphaèle Bouchard : Miette
  • Bruno Journée : clone #5
  • Jérémie Freund : Krank, à 12 ans
  • Babeth Étienne : Miette, à 37 ans
  • Joris Geneste : Krank, à 36 ans
  • Rachel Boulenger : Miette, à 43 ans
  • Michel Motu : Krank, à 45 ans
  • Nane Germon : Miette, à 82 ans
  • Mathieu Kassovitz : un spectateur de la démonstration de force de One

Production

L'un des acteurs principaux du film, Ron Perlman, ne parlant pas le français, a dû apprendre et réciter phonétiquement ses dialogues.

Dominique Pinon, acteur fétiche du réalisateur Jean-Pierre Jeunet, joue plusieurs personnages : le savant fou généticien, qui devient ensuite le scaphandrier amnésique, et les clones de la plate-forme.

Le film emploie des effets spéciaux novateurs pour l'époque, comme l'animation en images de synthèse de puces, de fumée ou d'une goutte de larme.

Tournage

Le tournage du film a duré cinq mois aux studios d'Arpajon.

Musique

La bande originale du film a été composée par Angelo Badalamenti. Il a notamment écrit la chanson générique de fin Who Will Take My Dreams Away, chantée par Marianne Faithfull, qui sert de leitmotiv musical durant le film.

Accueil

Distinctions

Entre 1995 et 2016, La Cité des enfants perdus a été sélectionné 25 fois dans diverses catégories et a remporté 5 récompenses[12],[13].

Récompenses

  • César 1996 : César des meilleurs décors pour Jean Rabasse.
  • Éditeurs de sons de films 1996 :
    • Prix de la bobine d'or du meilleur montage sonore dans un film en langue étrangère pour Vincent Arnardi, Pierre Excoffier et Laurent Kossayan.
  • Prix 20/20 (20/20 Awards) 2016 :
    • Felix du meilleur film en langue étrangère,
    • Felix de la meilleure photographie pour Darius Khondji,
    • Felix des meilleurs costumes pour Jean-Paul Gaultier.

Sélections et nominations

  • Festival de Cannes 1995[13] : Sélection officielle, en compétition, film d'ouverture
  • Festival international du film de Stockholm 1995 : Cheval de bronze.
  • Académie des films de science-fiction, fantastique et d'horreur - Prix Saturn 1996 :
    • Meilleur film d'horreur,
    • Meilleur jeune actrice pour Judith Vittet,
    • Meilleurs costumes pour Jean-Paul Gaultier.
  • Association des critiques de cinéma de Chicago 1996 : Meilleur film en langue étrangère.
  • César 1996[12],[13] :
    • Meilleure musique originale pour Angelo Badalamenti,
    • Meilleure photographie pour Darius Khondji,
    • Meilleurs costumes pour Jean-Paul Gaultier.
  • Esprit du film indépendant 1996 : Meilleur film étranger pour Marc Caro et Jean-Pierre Jeunet.
  • Prix Goya 1996 : Meilleurs effets spéciaux pour Yves Domenjoud, Jean-Baptiste Bonetto, Olivier Gleyze et Jean-Christophe Spadaccini.
  • Association turque des critiques de cinéma (Turkish Film Critics Association (SIYAD) Awards) 1997 : Meilleur film étranger (12ème place).
  • Prix 20/20 (20/20 Awards) 2016 :

Autour du film

  • C'est le dernier film coréalisé par Jean-Pierre Jeunet et Marc Caro.
  • Krank en allemand signifie littéralement « malade ».

Produits dérivés

Le film a été adapté en jeu vidéo, également intitulé La Cité des enfants perdus, disponible sur PlayStation et PC au début de l'année 1997.

Notes et références

Notes

  1. Classification États-Unis : Les enfants de moins de 17 ans doivent être accompagnés d'un adulte - « Classé R pour les images dérangeantes et grotesques de violence et de menace. »

Références

  1. « La Cité des enfants perdus » sur Allociné (consulté le ).
  2. 1 2 (en) « La Cité des enfants perdus - Titres et dates de sortie » sur l’Internet Movie Database (consulté le ).
  3. (en) « La Cité des enfants perdus - Société de Production / Sociétés de distribution » sur l’Internet Movie Database (consulté le ).
  4. « Budget du film La Cité des enfants perdus », sur JP box-office.com (consulté le ).
  5. (en) « La Cité des enfants perdus - Spécifications techniques » sur l’Internet Movie Database (consulté le ).
  6. « La Cité des enfants perdus - Film d'ouverture », sur Festival de Cannes.com (consulté le ).
  7. « Ouverture du Festival 1995 », sur fresques.ina.fr (consulté le ).
  8. (en) « La Cité des enfants perdus - Guide Parental » sur l’Internet Movie Database (consulté le ).
  9. « Visa et Classification - Fiche œuvre La Cité des enfants perdus », sur CNC (consulté le ).
  10. « Classification cinématographique Espagne », sur Google.com (consulté le ).
  11. « La Cité des enfants perdus », sur cinebel.dhnet.be (consulté le ).
  12. 1 2 (en) « La Cité des enfants perdus - Distinctions » sur l’Internet Movie Database (consulté le ).
  13. 1 2 3 « Palmares du film La Cité des enfants perdus », sur Allociné (consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes