Naissance |
Paris, France |
---|---|
Nationalité | Française |
Profession |
Acteur Réalisateur Producteur de cinéma Scénariste Monteur |
Films notables |
Regarde les hommes tomber Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain La Haine Les Rivières pourpres Amen. Assassin(s) L'Ordre et la Morale Munich Le Chant du loup |
Séries notables |
Apocalypse (série documentaire) Le Bureau des légendes |
Mathieu Kassovitz est un acteur, réalisateur, producteur de cinéma et scénariste français, né le à Paris.
En 1995, il reçoit le César du meilleur espoir masculin pour Regarde les hommes tomber.
Il réalise La Haine la même année, le film reçoit trois César, dont celui du meilleur film et du meilleur montage. Il est aussi connu pour son rôle dans la série Le Bureau des légendes où il joue le rôle principal, celui de Guillaume Debailly alias Malotru.
Biographie
Petit-fils du dessinateur hongrois Félix Kassowitz, Mathieu Kassovitz est le fils de Peter Kassovitz (né en 1938), producteur de cinéma et réalisateur, et de Chantal Rémy, monteuse de films.
Son père est français juif, d'origine hongroise (il a quitté la Hongrie pour Paris en 1956 au moment de l'insurrection de Budapest)[1]. Son père joue l'organisateur de la galerie d'art dans le film La Haine. Sa mère est française catholique, issue d'une famille ouvrière rémoise.
Mathieu Kassovitz a été marié à l'actrice Julie Mauduech, avec laquelle il a joué dans le film qu'il a dirigé, Métisse, et qui fait une brève apparition dans La Haine (elle joue le rôle d'une jeune femme qui se fait draguer par Saïd lors d'un vernissage à Paris). Ils ont une fille nommée Carmen. Il a ensuite deux enfants avec le mannequin Aurore Lagache.
Entre 2014 et 2019, il est en couple avec Aude Legastelois, une actrice de vingt ans sa cadette[2].
Passionné de boxe, il monte sur le ring le pour son premier combat amateur (−69 kg, vétérans) lors d'un gala au Centre international de Deauville[3].
Il participe au débat public sur les moyens de sortir de la crise climatique. En 2018, il figure ainsi parmi les deux cents signataires d'un appel publié dans le journal Le Monde. L'appel met en garde contre des conséquences dramatiques, telles que l'extinction de l'espèce humaine, si une action politique « déterminée et immédiate » dans des domaines problématiques tels que le changement climatique ou la biodiversité, devait être ignorée[4].
Le , alors qu'il prépare son prochain film, il est victime d’un grave accident de moto sur l’autodrome de Linas-Montlhéry, en Essonne[5], ce qui entraîne son hospitalisation, après avoir perdu le contrôle de son véhicule[6].
Carrière
Premières réalisations et révélation critique (1990-1999)
Entre 1990 et 1993, parallèlement à sa carrière d'acteur, il réalise trois courts-métrages, Fierrot le Pou, Cauchemar blanc et Assassins.
Son passage au long-métrage va être salué par la critique : ses films s'inspirent directement du cinéma de Spike Lee, notamment Do the Right Thing (1989), qui va influencer ses deux premiers longs-métrages. Après avoir été remarqué pour Métisse en 1993, il crée véritablement l'événement avec La Haine, qu'il écrit et réalise, succès à la fois français et international qui remporte trois Césars (César du meilleur montage, César du meilleur film, César du meilleur producteur) et le prix de la mise en scène au Festival de Cannes 1995. Le film devient culte et sa portée sociale est renforcée avec le temps.
La même année, il décroche le César du meilleur espoir masculin pour sa performance dans Regarde les hommes tomber, première réalisation de Jacques Audiard.
En 1996, il enchaînera, avec le même Jacques Audiard, Un héros très discret.
En 1997, Mathieu Kassovitz adapte son court-métrage Assassins... de 1992 en long-métrage, avec en acteurs principaux lui-même et Michel Serrault.
Le film suscite la polémique au festival de Cannes : Michel Serrault incarne un personnage froid et méthodique et le thème est dérangeant (un tueur veut transmettre son savoir-faire à un jeune sans emploi). Le film est sifflé par les spectateurs du Festival. Mathieu Kassovitz désigne Assassin(s) comme son film préféré.
Comme acteur, en 1998, il porte avec Vincent Cassel, Le Plaisir (et ses petits tracas), second film de Nicolas Boukhrief, et en 1999, participe à Jakob le menteur, troisième et dernier film de cinéma de son père, Peter Kassovitz, mené par la star américaine Robin Williams.
Confirmation commerciale et échecs hollywoodiens (2000-2009)
En 2000, il fonde la société de production MNP Entreprise. Il réalise ensuite Les Rivières pourpres, thriller psychologique avec Jean Reno et Vincent Cassel, qui rencontre aussi un grand succès commercial, et lui permet d'attirer l'attention des studios américains.
Parallèlement, il continue à apparaître dans des films remarqués : en 2001, il confirme son aura internationale en participant à Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain, de Jean-Pierre Jeunet, et donne la réplique à Nicole Kidman pour le thriller Nadia, de Jez Butterworth. Et en 2002, il participe au très populaire Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre, d'Alain Chabat, et mène l'ambitieux Amen. de Costa-Gavras. Kassovitz y joue le rôle d'un jeune prêtre qui sympathise avec Kurt Gerstein, un officier SS qui a cherché à alerter l'Allemagne et surtout l'étranger sur la Shoah. Les deux films sont acclamés par la critique.
Côté réalisation, au début des années 2000, il travaille sur un projet de film de science-fiction, qu'il voudrait être un équivalent français de 2001, l'Odyssée de l'espace. L'action se déroulerait en partie à bord de la Station spatiale internationale. Afin qu'il puisse utiliser l'Airbus A300 ZERO-G de Novespace pour les séquences en apesanteur, un studio de tournage est installé à proximité de l'aéroport de Bordeaux-Mérignac. Le tournage est cependant interrompu.
En 2003, sort finalement Gothika, sa cinquième réalisation, un thriller fantastique porté par la récemment oscarisée Halle Berry et aussi Penélope Cruz. Mathieu Kassovitz admettra par la suite qu'il s'agissait de tenter l'aventure hollywoodienne et d'amasser une partie de l'argent nécessaire à la réalisation d'un projet plus personnel lui tenant à cœur depuis longtemps : Babylon A.D.. Ce film, qu'il a réalisé du au , est l'adaptation de Babylon Babies, roman de l'écrivain Maurice G. Dantec. Il est sorti le . Il est très mal reçu par la critique et échoue au box-office.
Parallèlement, il continue à sélectionner ses projets en tant qu'acteur : en 2005, le thriller historique hollywoodien Munich, de Steven Spielberg, et en 2007, le modeste, mais ambitieux film français Louise-Michel, de Gustave Kervern et Benoît Delépine.
En , il réalise le clip X&Y de Kery James, interdit aux moins de 18 ans.
En , il est le narrateur du documentaire Apocalypse[7].
Retour au cinéma français et premiers rôles (depuis 2011)
En 2011, sort son septième long-métrage L'Ordre et la Morale, qui renoue avec la veine politique de sa première « trilogie ».
Le film raconte l'assaut des troupes militaires françaises après l'assassinat de quatre gendarmes et la prise d'otages de vingt-sept gendarmes mobiles, en 1988 par les indépendantistes Kanaks sur l'Île d'Ouvéa, en Nouvelle-Calédonie. Il joue le rôle du commandant Philippe Legorjus.
La version des évènements, décrite par le film, a été contestée[8],[9]. Malgré de bonnes réactions dans la presse et parmi les spectateurs, le succès financier du film est mitigé et l'unique nomination au César, pour la meilleure adaptation, lui fait répliquer sur son compte Twitter « J'encule le cinéma français. Allez vous faire baiser avec vos films de merde. »[10].
Sa société de production cinématographique MNP, créée en 2000 et fermée en 2010 pour liquidation judiciaire, avait bénéficié en 2008 d'une avance remboursable de 250 000 euros de la part du Conseil Régional de Picardie. L'auteur a fourni un certificat d'irrécouvrabilité en guise de réponse. Le Conseil Régional de Picardie n'a pas engagé de poursuite judiciaire à l'encontre du dirigeant de MNP[11].
Kassovitz, l'acteur, continue à participer à des projets divers : en 2012, il interprète le premier rôle masculin de La Vie d'une autre, première réalisation de Sylvie Testud, mais participe aussi au thriller d'action américain Piégée, de Steven Soderbergh. Il partage aussi l'affiche du polar Le Guetteur, avec Daniel Auteuil.
L'année suivante, il tient un rôle, plus secondaire, dans la grosse production Angélique, remake d'Ariel Zeitoun égratigné par la critique et échec commercial. Au début de cette même année, il déclare quitter la France, non pour des raisons fiscales, mais parce qu'il aurait « du mal à continuer de travailler dans un pays qui a enfermé le cinéma », évoquant « une copie conforme d'un modèle américain », et déplorant le fait que « le public ne suit pas »[12].
En 2014, il est l'acteur principal de Vie sauvage, un drame de Cédric Kahn, acclamé par la critique internationale, et celui d'Un illustre inconnu, thriller psychologique réalisé par Matthieu Delaporte, dans lequel il a pour partenaire Marie-Josée Croze.
Il continue également à officier en tant que narrateur sur la série de documentaires historiques télévisés Apocalypse, succès critiques et commerciaux à travers le monde, avec en 2011, Apocalypse, Hitler, et en 2014, Apocalypse, la Première Guerre mondiale, toujours réalisés par Isabelle Clarke et Daniel Costelle.
En 2015, c'est, d'ailleurs, vers la télévision qu'il se tourne pour ses nouveaux rôles avec Le Bureau des légendes, série historique et politique mise en scène par Éric Rochant, puis pour Guerre et Paix, mini-série de la BBC, réalisée par Tom Harper. Enfin, il est de nouveau narrateur pour le documentaire Apocalypse : Staline.
En 2019, il joue le rôle de l'« ALFOST » (AmiraL commandant la Force Océanique et STratégique), dans le film d'Antonin Baudry, Le Chant du loup, aux côtés de François Civil et Omar Sy[13].
En 2021, il est à l'affiche du thriller tourné en huis clos Lui de Guillaume Canet à qui il donne la réplique. La même année, il est au casting de The Way of the Wind de Terrence Malick.
Fin , il est révélé qu'il va reprendre la réalisation dix ans après L'Ordre et la Morale. Son nouveau long-métrage en tant que réalisateur est un thriller futuriste intitulé Mind Fall dont le rôle principal sera incarnée par Daisy Ridley.
Prises de position et polémiques
Le , sur le plateau de Ce soir (ou jamais !), Mathieu Kassovitz déclare estimer nécessaire de clarifier des aspects des attentats du 11 septembre 2001, rappelant les arguments de certaines théories du complot[14],[15],[16]. Mathieu Kassovitz est alors très vivement critiqué dans les médias, une chronique d'Europe 1 l'assimilant à « la pire extrême droite antisémite américaine[17] » ; il réplique en portant plainte pour « diffamation publique » contre plusieurs journalistes[18]. Le , il participe, accompagné par Jean-Marie Bigard, à un débat en direct sur France 2 dans la troisième partie de l'émission de Guillaume Durand, L'Objet du scandale, pour défendre son point de vue.
En 2009, sur RMC, il affirme que Ben Laden n'est pas responsable des attentats du 11 septembre 2001[19].
En 2011, en réaction au succès financier mitigé de son septième long-métrage L'Ordre et la Morale et à son unique nomination aux César, il écrit sur son compte Twitter : « J'encule le cinéma français. Allez vous faire baiser avec vos films de merde. »[10]
En , Mathieu Kassovitz obtient la condamnation d'un blogueur, Lilian Massoulier, du Journal du dimanche, qui l'avait comparé à Joseph Goebbels. France Info et L'Express, dont les chroniqueurs Patrice Bertin et Renaud Revel, qui l'avaient respectivement qualifié de « révisionniste » et comparé à Robert Faurisson, sont par contre relaxés[20].
Après s'être réjoui, sur Twitter, d'une condamnation du « facho » Alain Soral, il s'est rendu au Liban pour rencontrer Thierry Meyssan, un proche de ce dernier[21].
Dans l'entre-deux-tours de l'élection présidentielle de 2017 qui oppose Marine Le Pen à Emmanuel Macron, il appelle à voter pour le candidat En marche[22]. Après le ralliement de Nicolas Dupont-Aignan à la candidate FN, Mathieu Kassovitz qualifie par ailleurs sur Twitter le président de Debout la France de « trou du cul »[23]. Nicolas Dupont-Aignan annonce qu'il porte plainte contre ce genre de « donneurs de leçons qui se comportent comme des racailles »[24].
Le , à la suite d'une mobilisation des forces de l'ordre nantaises pour un contrôle de stupéfiants dans un hôpital qui a conduit à la saisie de sept grammes de résine de cannabis, il s'indigne via son compte Twitter en traitant les policiers de « bons à rien » et de « bande de bâtards[25] ». À la suite de cette déclaration, Éric Ciotti s'indigne dans une lettre ouverte dans laquelle il exige que des poursuites judiciaires soient engagées par l'État à son encontre[26]. Le réalisateur riposte une nouvelle fois sur le réseau social par des insultes à l'encontre du député[27]. Il est condamné le pour injure publique à une amende de mille euros et à verser un euro de dommages et intérêts à chacun des dix-sept agents qui ont porté plainte contre lui, par le tribunal correctionnel de Paris. À la barre, il regrette la « susceptibilité » des policiers, qu'il n'avait pas voulu « blesser ». « Moi, j'ai été éduqué beaucoup dans la rue. La “bande de bâtards”, ce n'est pas une insulte, je l'utilise aussi pour les amis », explique-t-il. Mathieu Kassovitz assure qu'il subit « des violences policières » depuis l’âge de 25 ans et se bat dans ses films pour prôner un « respect » mutuel entre jeunes et forces de l'ordre[28].
En mai 2021, s'adressant à la veuve de Philippe Montguillot, chauffeur de bus décédé, victime d'extrême violence, il déclare que la mort de son mari est un fait divers et que ce sont des choses qui continueront d'exister[29].
Filmographie
Comme acteur
Cinéma
- 1979 : Au bout du bout du banc de Peter Kassovitz : Mathias Oppenheim
- 1981 : L'Année prochaine... si tout va bien de Jean-Loup Hubert : le petit garçon qui veut un Goldorak
- 1992 : Un été sans histoires de Philippe Harel (moyen-métrage) : un auto-stoppeur
- 1992 : Maigret chez les Flamands de Serge Leroy (téléfilm) : un gendarme (figuration)
- 1993 : Métisse de lui-même : Félix
- 1994 : Regarde les hommes tomber de Jacques Audiard : Johnny
- 1995 : La Haine de lui-même : un skinhead
- 1995 : La Cité des enfants perdus de Marc Caro et Jean-Pierre Jeunet : un homme dans la rue (non crédité)
- 1996 : Un héros très discret de Jacques Audiard : Albert Dehousse
- 1996 : Mon homme de Bertrand Blier : Clément, le premier client
- 1996 : Des nouvelles du bon Dieu de Didier Le Pêcheur : un infirmier
- 1997 : Assassin(s) de lui-même : Max
- 1997 : Le Cinquième Élément de Luc Besson : le voleur en manque
- 1998 : Le Plaisir (et ses petits tracas) de Nicolas Boukhrief : Roland
- 1999 : Jakob le menteur de Peter Kassovitz : Herschel
- 2001 : Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain de Jean-Pierre Jeunet : Nino Quincampoix
- 2001 : Nadia (Birthday Girl) de Jez Butterworth : Yuri
- 2002 : Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre d'Alain Chabat : le physionomiste au banquet
- 2002 : Amen. de Costa-Gavras : Riccardo Montana
- 2005 : Munich de Steven Spielberg : Robert
- 2006 : Avida de Gustave Kervern et Benoît Delépine : le producteur chanceux
- 2008 : Louise-Michel de Gustave Kervern et Benoît Delépine : le propriétaire de la ferme
- 2011 : L'Ordre et la Morale de lui-même : Philippe Legorjus
- 2012 : La Vie d'une autre de Sylvie Testud : Paul Speranski
- 2012 : Piégée (Haywire) de Steven Soderbergh : Studer
- 2012 : Le Guetteur de Michele Placido : Vincent Kaminski
- 2013 : Angélique d'Ariel Zeitoun : Nicolas / Calembredaine
- 2014 : Vie sauvage de Cédric Kahn : Philippe Fournier dit Paco
- 2014 : Un illustre inconnu de Matthieu Delaporte : Sébastien Nicolas / Henri de Montalte
- 2015 : Guerre et Paix (War & Peace) de Tom Harper (mini-série tv BBC) : Napoléon Bonaparte
- 2016 : Le Gang des Antillais de Jean-Claude Barny : le patron du bar
- 2017 : De plus belle d'Anne-Gaëlle Daval : Clovis
- 2017 : Valérian et la Cité des mille planètes de Luc Besson : le colporteur
- 2017 : Happy End de Michael Haneke : Thomas Laurent
- 2017 : Sparring de Samuel Jouy : Steve Landry
- 2019 : Le Chant du loup d'Antonin Baudry : ALFOST
- 2019 : Banlieusards de Kery James et Leïla Sy : Dominique
- 2020 : Tout simplement noir de Jean-Pascal Zadi et John Wax : lui-même
- 2021 : Les Méchants de Mouloud Achour et Dominique Baumard : Guillaume Kekchoz
- 2021 : Lui de Guillaume Canet : le pote
- 2021 : Les Choses humaines d'Yvan Attal : Adam
- 2022 : L'Astronaute de Nicolas Giraud : Alexandre Ribbot
- 2023 : Visions de Yann Gozlan
- 2023 : The Way of the Wind de Terrence Malick
Courts métrages
- 1990 : Fierrot le Pou de lui-même
- 1992 : Assassins... de lui-même
- 1994 : Putain de porte de Jean-Claude Flamand-Barny et Delphine Quentin
- 1994 : Elle voulait faire quelque chose de Dodine Herry : Mathieu
- 1994 : La Sirène (collection 3000 scénarios contre un virus) de Philippe Lioret
- 1994 : Avant... mais après (3000 scénarios contre un virus) de Tonie Marshall
- 1995 : Les Fleurs de Maria Papadopylou de Dodine Herry
Télévision
- 1978 : Médecins de nuit (série télévisée), épisode : Christophe de Philippe Lefebvre
- 1983 : La Vie de Berlioz de Jacques Trébouta (mini-série) : Hector Berlioz jeune
- 1991 : Touch and Die de Piernico Solinas (téléfilm) : Piaz
- 2015-2016 : Guerre et Paix d'Andrews Davies : Napoléon Bonaparte
- 2015-2020 : Le Bureau des légendes d'Éric Rochant (série télévisée) : Guillaume Debailly, dit « Malotru » ou « Paul Lefebvre »
Doublage
- Films d'animation
- 2011 : The Prodigies d'Antoine Charreyron : Jimbo
- 2017 : Deux escargots s'en vont (court métrage) de Jean-Pierre Jeunet et Romain Segaud
- 2023 : Spider-Man : Across the Spider-Verse : Miguel O'Hara / Spider-Man 2099
- Narration de documentaires
- 2007 : La Traque des Nazis d'Isabelle Clarke et Daniel Costelle
- 2009 : Apocalypse, la Seconde Guerre mondiale d'Isabelle Clarke et Daniel Costelle
- 2011 : Apocalypse, Hitler d'Isabelle Clarke et Daniel Costelle
- 2014 : Apocalypse, la Première Guerre mondiale d'Isabelle Clarke et Daniel Costelle
- 2015 : Apocalypse, Staline d'Isabelle Clarke et Daniel Costelle
- 2016 : Apocalypse, Verdun d'Isabelle Clarke et Daniel Costelle
- 2018 : Apocalypse, la paix impossible 1918-1926 d'Isabelle Clarke et Daniel Costelle
- 2019 : Apocalypse, la guerre des mondes d'Isabelle Clarke et Daniel Costelle
- 2021 : Apocalypse, l'année 40 : Hitler attaque à l'ouest d'Isabelle Clarke et Daniel Costelle
- 2021 : Apocalypse, Hitler attaque à l'est d'Isabelle Clarke et Daniel Costelle
- 2022 : Apocalypse, le crépuscule d'Hitler d'Isabelle Clarke et Daniel Costelle
Publicités
Autres
- 2017 : Kaira Shopping : Le Réalisateur de Franck Gastambide[32]
- 2018 : clip La Nuit de L.E.J[33]
Comme réalisateur
Longs métrages
- Prochainement
- 2023 : Mind Fall
Box-office
Année | Films | Budget | Recettes mondiales |
---|---|---|---|
1993 | Métisse | 500 000 $ | 500 000 $ |
1995 | La Haine | 3 000 000 $ | 15 300 000 $ |
1997 | Assassin(s) | 7 500 000 $ | 3 300 000 $ |
2000 | Les Rivières Pourpres | 19 000 000 $ | 60 000 000 $ |
2003 | Gothika | 40 000 000 $ | 141 600 000 $ |
2008 | Babylon A.D | 70 000 000 $ | 72 108 608 $ |
2011 | L'Ordre et la Morale | 13 000 000 $ | 1 000 000 $ |
Courts métrages
Autres
- 1991 : clip Peuples du monde de Tonton David[35]
- 2000 : publicité L'Ascenseur pour les grands magasins Printemps[36]
- 2001 : publicité pour le parfum Miracle de Lancôme[30]
- 2004 : publicités pour le Transilien de la SNCF[30]
- 2008 : clip XY de Kery James[37]
- 2018 : clip La Nuit de L.E.J[33]
- 2019 : Le Bureau des légendes, saison 5[38]
Comme scénariste
Il a écrit ou coécrit la plupart des films qu'il a réalisés :
- 1990 : Fierrot le Pou (court métrage) de lui-même
- 1991 : Cauchemar blanc (court métrage) de lui-même
- 1992 : Assassins... (court métrage) de lui-même
- 1993 : Métisse de lui-même
- 1995 : La Haine de lui-même
- 1997 : Assassin(s) de lui-même
- 2000 : Les Rivières pourpres de lui-même
- 2008 : Babylon A.D. de lui-même
- 2011 : L'Ordre et la Morale de lui-même
Comme producteur
- 1995 : La Haine de lui-même
- 1997 : Assassin(s) de lui-même
- 2004 : La Chepor (court métrage) de David Tessier
- 2005 : Nèg Maron de Jean-Claude Barny
- 2006 : Les Paumes blanches de Szabolcs Hajdu
- 2006 : Demain la veille de Julien Lecat et Sylvain Pioutaz
- 2007 : Louise-Michel de Gustave Kervern et Benoît Delépine
- 2008 : Enfants de Don Quichotte (Acte 1) (documentaire) de Ronan Denecé, Augustin Legrand et Jean-Baptiste Legrand
- 2008 : Johnny Mad Dog de Jean-Stéphane Sauvaire
- 2011 : L'Ordre et la Morale de lui-même
Comme monteur
Comme assistant réalisateur
- 1985 : L'Énigme blanche (téléfilm) de Peter Kassovitz
- 1987 : La Rumba de Roger Hanin
- 1989 : Moitié-moitiéde Paul Boujenah
- 1990 : Stirn et Stern (téléfilm) de Peter Kassovitz
Distinctions
Récompenses
- Prix Jean-Gabin 1995
- César 1995 : César du meilleur espoir masculin pour Regarde les hommes tomber
- Festival de Cannes 1995 : prix de la mise en scène pour La Haine
- Lumières de la presse internationale 1996 : Lumière de la meilleure mise en scène pour La Haine
- César 1996 : César du meilleur montage avec Scott Stevenson pour La Haine
Nominations
- César 1996 : César du meilleur réalisateur pour La Haine
- César 2001 : César du meilleur réalisateur pour Les Rivières pourpres
- César 2003 : César du meilleur acteur pour Amen.
- César 2012 : César de la meilleure adaptation pour L'Ordre et la Morale
Notes et références
- ↑ Vinyle, « VINYLE avec Mathieu Kassovitz - émission du 28/01/2019 », (consulté le )
- ↑ « Mathieu Kassovitz amoureux : Il officialise avec sa charmante compagne », (consulté le )
- ↑ « Boxe: Mathieu Kassovitz "s'est bien amusé" lors de son premier combat », leparisien.fr, 2017-06-11cest11:38:17+02:00 (lire en ligne, consulté le )
- ↑ Collectif, « « Le plus grand défi de l’histoire de l’humanité » : l’appel de 200 personnalités pour sauver la planète », Le Monde, (lire en ligne).
- ↑ « Mathieu Kassovitz grièvement blessé après un accident de moto sur un circuit automobile en Essonne », sur BFMTV, (consulté le )
- ↑ Emilie FLORES, « Mathieu Kassovitz : son grave accident de moto a eu lieu dans le cadre de la préparation de son prochain film », sur www.programme-tv.net, (consulté le )
- ↑ « L'Apocalypse selon Mathieu Kassovitz », sur le site de Paris Match.
- ↑ « Le grand témoin d'Ouvéa », Valeurs actuelles, .
- ↑ « Derrière « L'Ordre et la Morale », les secrets d'Ouvéa », sur armees.com, .
- 1 2 « Mathieu Kassovitz "encule le cinéma français" », sur lexpress.fr, .
- ↑ « Mathieu Kassovitz laisse une ardoise de 250 000 Euros aux Picards », sur leparisien.fr, (consulté le )
- ↑ « Mathieu Kassovitz quittera aussi la France, mais "pas pour raisons fiscales », sur lemonde.fr, 8 janvier 2013 à 18h15.
- ↑ « Le chant du loup (2019) - IMDb » (consulté le )
- ↑ « Mathieu Kassovitz doute de la "version officielle" du », Libération du (consulté le )
- ↑ : Kassovitz débloque, et Revel aussi , Marianne, .
- ↑ Marin Karmitz, également présent sur le plateau, déclare : « Moi, je pense que le conspirationnisme débouche sur quelque chose d'extrêmement grave, c'est le négationnisme, le négationnisme c'est-à-dire les gens qui disent : « les chambres à gaz n'ont pas existé ». Bon. On est dans cette filiation et c'est extraordinairement dangereux », Le grand direct des médias sur Europe 1 de Jean-Marc Morandini, Chronique de Frédéric Bonnaud, .
- ↑ Frédéric Bonnaud, op. cit. à 3:40 : « c'est la pire extrême-droite antisémite américaine qui est la plus grande partisane de cette théorie du complot ».
- ↑ Zineb Dryef, « Comparé à Faurisson et Goebbels, Kassovitz porte plainte », publié le sur le site Rue89.
- ↑ « "Ben Laden n'a jamais revendiqué les attentats du WTC" - Vidéo Dailymotion », sur Dailymotion, (consulté le )
- ↑ Un blogueur du JDD condamné pour injure publique envers Kassovitz, Le Point, .
- ↑ « Mathieu Kassovitz, toujours possédé par le démon du complotisme », sur Conspiracy Watch, (consulté le ).
- ↑ Titouan Gourlin, « Kassovitz : malgré son combat pour le vote blanc, il choisit Macron », lefigaro.fr, .
- ↑ « Biolay, Kassovitz, Lellouche: les people très en colère contre Dupont-Aignan », bfmtv.com, .
- ↑ « Insultes de Kassovitz, Lellouche et Biolay : Dupont-Aignan porte plainte », bfmtv.com, .
- ↑ « Insultés sur Twitter par Mathieu Kassovitz, des policiers saisissent le ministre de l'Intérieur », FIGARO, (lire en ligne, consulté le )
- ↑ Le Point, magazine, « Ciotti enjoint à Collomb de porter plainte contre un tweet injurieux de Kassovitz », Le Point, (lire en ligne, consulté le )
- ↑ « La réponse cinglante de Kassovitz à Ciotti, qui dénonçait ses "insultes" aux forces de l'ordre », Le Huffington Post, (lire en ligne, consulté le )
- ↑ « "Bande de bâtards" : Mathieu Kassovitz condamné pour injure envers la police », L'Express, (lire en ligne)
- ↑ Idèr Nabili, « "Sécurité, où va la France ?" : les six séquences à retenir de la "Grande confrontation"tf1info.fr », sur tf1info.fr, (consulté le )
- 1 2 3 (en) Mathieu Kassovitz sur l’Internet Movie Database
- ↑ Yves Souben, « Marina Foïs et Mathieu Kassovitz réunis dans un spot poignant pour les migrants », sur huffingtonpost.fr,
- ↑ https://www.dailymotion.com/video/x3saazb
- 1 2 [vidéo] L.E.J - La Nuit sur YouTube
- ↑ « La forêt : un court-métrage de Mathieu Kassovitz », sur Allociné, .
- ↑ [vidéo] Tonton David - Peuples du Monde (1990) sur YouTube
- ↑ « Le Printemps : L’Ascenseur (France - 2000) », sur culturepub.fr (consulté le ).
- ↑ [vidéo] Kery James - XY realise par M. Kassovitz sur YouTube
- ↑ Le bureau des légendes : Jacques Audiard nouveau showrunner pour deux épisodes de la série, sur vl-media.fr, consulté le 6 juin 2019
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Africultures
- Allociné
- César du cinéma
- Ciné-Ressources
- Unifrance
- (en) AllMovie
- (en) American Film Institute
- (en) British Film Institute
- (de + en) Filmportal
- (pl) Filmweb.pl
- (en) IMDb
- (en) Rotten Tomatoes
- Ressources relatives au spectacle :
- Ressources relatives à plusieurs domaines :
- Radio France
- (en) Metacritic
- Ressource relative à la musique :
- (en) MusicBrainz
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :