Le 94eTour d'Italie s'est déroulé du 7 au . Il s'agit de la 14eépreuve de l'UCI World Tour 2011. Ce Giro s'est disputé sur 21 étapes pour un total de 3479 kilomètres. Le parcours bien que modifié par la suite dans certaines étapes, a été officiellement présenté le à Turin[1].
La victoire finale initiale revient pour la deuxième fois à l'Espagnol Alberto Contador (Saxo Bank-Sungard) (après 2008) qui compte alors également à son palmarès un Tour d'Espagne et trois Tours de France. Il remporte deux étapes (l'arrivée au sommet de l'Etna et le contre-la-montre en côte de Nevegal) qui lui permettent de s'adjuger le classement par points. Il est cependant déchu de ses résultats sur ce Tour d'Italie par une décision du Tribunal arbitral du sport rendue en . L'Italien Michele Scarponi (Lampre-ISD), deuxième au général avec 6 minutes et 10 secondes de retard est reclassé premier, tandis que l'Italien Vincenzo Nibali (Liquigas-Cannondale) prend la deuxième place, le Français John Gadret (AG2R La Mondiale), quant à lui, termine sur le podium. Le Tchèque Roman Kreuziger (Astana) termine sixième et meilleur jeune (moins de 25 ans), alors que l'Italien Stefano Garzelli (Acqua & Sapone) s'adjuge le maillot vert de meilleur grimpeur.
Ce Giro 2011 est marqué par la mort en course du Belge Wouter Weylandt (Leopard-Trek), après sa chute dans la descente du Passo del Bocco au cours de la troisième étape. Cet évènement conduit à la neutralisation de la quatrième étape puis au retrait ultérieur de son équipe, ainsi que de Tyler Farrar (Garmin-Cervélo), un ami du coureur. Par la suite, le numéro 108 de Weylandt est retiré par les organisateurs en sa mémoire.
Présentation
Parcours
Le parcours est dévoilé le samedi . Ce Giro, tout comme le précédent, est considéré comme favorable aux grimpeurs, avec pas moins de sept arrivées au sommet. De plus, il est composé de trois contre-la-montre, deux se courant en plaine, 21,5 km par équipes lors de la première étape (autour de Turin, pour célébrer les 150 ans de l'unité italienne) et 32,8 km lors de la 21eétape, et le troisième en côte (16eétape). Les coureurs devront également affronter les strade bianche (5eétape). En outre, il renoue avec la coutume qui veut que l'arrivée finale se dispute à Milan[2],[3],[4],[5],[6].
Équipes
Le Tour d'Italie faisant partie du World Tour, les 18 équipes ProTour doivent être présentes au départ. En outre, le Giro étant un grand tour, les organisateurs peuvent inviter 5 équipes continentales professionnelles portant le nombre d'équipes participant à ce Tour d'Italie[7] à 23. Les équipes invitées cette année sont: Acqua & Sapone, Androni Giocattoli-CIPI[8], Colnago-CSF Inox, Farnese Vini-Neri Sottoli et Geox-TMC.
Le Britannique Mark Cavendish (HTC-Highroad), l'Américain Tyler Farrar (Garmin-Cervélo) — qui décide de se retirer du Giro après le décès de son ami Wouter Weylandt[15] —, les Italiens Alessandro Petacchi (Lampre-ISD) et Sacha Modolo (Colnago-CSF Inox), l'Espagnol Francisco Ventoso (Movistar), le Slovène Borut Božič (Vacansoleil-DCM) et l'Australien Robbie McEwen (RadioShack) - arrivé hors délais après l'étape de l'Etna - sont les hommes rapides de ce Tour d'Italie[16].
Récit de la course
7 - 8 mai: victoires des HTC et de Petacchi
La victoire du HTC-Highroad dans le contre-la-montre par équipe inaugural permet à Marco Pinotti, champion d'Italie de la spécialité, d'endosser le maillot rose. L'équipe américaine devance les RadioShack de 10 s et les Liquigas-Cannondale de Vincenzo Nibali de 22 s. Le lendemain, Alessandro Petacchi (Lampre-ISD) s'impose devant Mark Cavendish (HTC-Highroad), qui s'empare du maillot rose, et Manuel Belletti (Colnago-CSF Inox).
9 - 10 mai: le Giro endeuillé
David Millar avec le maillot rose lors de la quatrième étape
Au cours de la troisième étape, le Belge Wouter Weylandt (Leopard-Trek) chute lourdement à 25 km de l'arrivée et décède sur le coup[17], tandis que, côté sportif, Ángel Vicioso (Androni Giocattoli-CIPI) remporte l'étape et David Millar (Garmin-Cervélo) prend la tête du classement général alors que son coéquipier Christophe Le Mével montre son panache en attaquant et gagnant 21 secondes sur les autres leaders. Le lendemain, la quatrième étape est neutralisée en mémoire de Weylandt[18]. Les coureurs de sa formation, la Leopard-Trek, passent la ligne d'arrivée en tête en compagnie de Tyler Farrar (Garmin-Cervélo), ami et compagnon d'entraînement de Weylandt. Les huit coureurs de l'équipe luxembourgeoise se retirent de la course le soir même[19], ainsi que Farrar, ébranlé moralement[20].
11 - 14 mai: Weening en rose
Lors de la 5eétape, marquée par les Strade Bianche, Pieter Weening (Rabobank) s'impose 8 secondes devant le peloton des favoris, dont le sprint est réglé par Fabio Duarte (Geox-TMC). José Serpa (Androni Giocattoli-CIPI) prend la 3eplace. Weening s'empare également du maillot rose, 2 s devant le duo de la HTC-Highroad Marco Pinotti et Kanstantsin Siutsou. Il le conserve à l'issue des 6e, remportée au sprint par Francisco Ventoso (Movistar) devant Alessandro Petacchi (Lampre-ISD) et Roberto Ferrari (Androni Giocattoli-CIPI), et 7eétapes. Cette dernière n'est pas l'occasion de changements au général, malgré l'arrivée au sommet du Montevergine di Mercogliano. À défaut de bataille pour le classement général, la victoire d'étape est disputée et remportée pour quelques centimètres Bart De Clercq (Omega Pharma-Lotto) devant Michele Scarponi (Lampre-ISD). Roman Kreuziger (Astana) finit troisième. Pieter Weening le conserve le lendemain, à l'issue d'une étape remportée par Oscar Gatto (Farnese Vini-Neri Sottoli) devant Alberto Contador (Saxo Bank-Sungard), qui prend la 5eplace du classement général. Petacchi règle le sprint du peloton, à 5 s.
15 mai: Contador s'empare du maillot rose sur l'Etna
Alberto Contador (Saxo Bank-Sungard) s'impose au sommet de l'Etna, après avoir décramponné José Rujano (Androni Giocattoli-CIPI), sur qui il finit avec 2 s d'avance, dans les derniers hectomètres. Un groupe de 7 coureurs, réglé par Stefano Garzelli (Acqua & Sapone), termine à 50 s. Au classement général, Contador, qui s'empare du maillot rose et de la 2eplace du classement de la montagne, devance Kanstantsin Siutsou (HTC-Highroad) et Christophe Le Mével (Garmin-Cervélo) de 59 s et 1 min 19 s. Derrière les deux surprises de cette première semaine, on retrouve deux des grands favoris, Vincenzo Nibali (Liquigas-Cannondale) et Michele Scarponi (Lampre-ISD), à 1 min 21 s et 1 min 28 s.
17 - 19 mai: étapes de transition
Aucun changement au général n'est à signaler à l'issue de la 10eétape. Mark Cavendish (HTC-Highroad) s'impose au sprint devant Francisco Ventoso (Movistar) et Alessandro Petacchi (Lampre-ISD). Lors de la 11eétape, Christophe Le Mével (Garmin-Cervélo) s'échappe, mais ne bénéficie pas d'un bon de sortie de la part des Saxo Bank-Sungard. Il perd finalement 9 secondes sur le groupe maillot rose, se retrouvant ainsi 4e à 1 min 28 s. John Gadret (AG2R La Mondiale) s'impose au sommet de la bosse finale, devant Joaquim Rodríguez (Katusha) et Giovanni Visconti (Farnese Vini-Neri Sottoli). Cavendish gagne la 12eétape au sprint devant Davide Appollonio (Sky) et Petacchi.
20 - 24 mai: Contador, le plus régulier en montagne
Lors de la 13eétape, Alberto Contador (Saxo Bank-Sungard) et José Rujano (Androni Giocattoli-CIPI) s'isolent en tête de la course. Dans les derniers kilomètres, John Gadret et Hubert Dupont (AG2R La Mondiale) sortent également. Rujano remporte l'étape, que ne lui dispute pas Contador. Gadret termine troisième à 1 min 27 s, Dupont 4e à 1 min 29 s, juste devant Igor Antón (Euskaltel-Euskadi). Roman Kreuziger (Astana), Michele Scarponi (Lampre-ISD), Vincenzo Nibali (Liquigas-Cannondale), Vasil Kiryienka (Movistar), Denis Menchov (Geox-TMC) et David Arroyo (Movistar) franchissent la ligne dans cet ordre, à 1 min 36 s. Au classement général, Contador devance Nibali de 3 min 09 s, Scarponi de 3 min 16 s, Arroyo de 3 min 25 s et Kreuziger de 3 min 29 s. Le duo d'AG2R La Mondiale effectue une belle remontée au classement général, puisque Gadret est 8e à 4 min 06 s et Dupont 10e à 4 min 38 s. En revanche, Kanstantsin Siutsou (HTC-Highroad), et surtout Christophe Le Mével (Garmin-Cervélo), chutent au classement. Siutsou est désormais 6e à 3 min 53 s, Le Mével 16e à 5 min 29 s. Contador s'empare également du maillot rouge et du maillot vert.
Igor Antón (Euskaltel-Euskadi) s'impose lors de la 14eétape, devançant Alberto Contador (Saxo Bank-Sungard) de 33 s, qui lâche Vincenzo Nibali (Liquigas-Cannondale) juste avant la flamme rouge. Ce dernier finit à 40 secondes du vainqueur du jour. Michele Scarponi (Lampre-ISD) est 4e, à 1 min 11 s. Au classement général, on retrouve les mêmes quatre premiers, toutefois pas dans le même ordre, avec Contador en rose avec 3 min 20 s d'avance sur Nibali, 3 min 21 s sur Antón et 4 min 06 s sur Scarponi. Denis Menchov (Geox-TMC), grâce à sa 5eplace sur l'étape, remonte à la 7eplace du général, à 6 min 06 s. John Gadret et Hubert Dupont (AG2R La Mondiale) remontent également, devenant respectivement 5e à 5 min 23 s et 8e à 6 min 12 s. En revanche, conséquence de sa 16eplace de l'étape, Roman Kreuziger (Astana) chute à la 9eplace, à 6 min 40 s. Mikel Nieve (Euskaltel-Euskadi), rescapé de l'échappée matinale, gagne la 15eétape, courue sous des conditions dantesques et longue d'environ 7 heures et 30 minutes, 1 min 41 s devant Stefano Garzelli (Acqua & Sapone), l'autre rescapé de cette échappée, qui se console en s'emparant du maillot vert. Contador conforte son maillot rose en terminant 3e de l'étape, à 1 min 51 s du vainqueur du jour. Au classement général, il devance Scarponi de 4 min 20 s, Nibali de 5 min 11 s, Gadret de 6 min 08 s et Nieve de 7 min 03 s. Le maillot rose assoit encore son avance en remportant le chrono en côte, où il devance Nibali de 34 s, Scarponi de 38 s, José Rujano (Androni Giocattoli-CIPI) de 39 s et Garzelli, longtemps en tête, de 46 s.
Au classement général, les positions sont très claires désormais. Alberto Contador (Saxo Bank-Sungard) en rose, Michele Scarponi (Lampre-ISD) et Vincenzo Nibali (Liquigas-Cannondale), respectivement 2e et 3e à 4 min 58 s et 5 min 45 s, pour se battre pour la 2eplace. John Gadret (AG2R La Mondiale), à 7 min 35 s, semble très bien parti pour garder sa 4eplace jusqu'au bout. En revanche, pour le reste du Top 10, c'est encore très ouvert, puisque entre le 5e, José Rujano (Androni Giocattoli-CIPI), et le 13e, Steven Kruijswijk (Rabobank), il n'y a que 3 min 20 s de différence, soit seulement 25 s d'écart en moyenne entre 2 coureurs qui se suivent.
25 - 26 mai: les Italiens s'imposent en baroudeurs
Diego Ulissi (Lampre-ISD) remporte la 17eétape. Il devance Pablo Lastras (Movistar) et Giovanni Visconti (Farnese Vini-Neri Sottoli), déclassé pour avoir poussé Ulissi[21]. Le peloton termine à 2 min 59 s. Kanstantsin Siutsou (HTC-Highroad), 10e de l'étape à 10 s, remonte à la 5eplace du général, à 9 min 12 s de Contador. Eros Capecchi (Liquigas-Cannondale) remporte la 18eétape, devant Marco Pinotti (HTC-Highroad) et Kevin Seeldraeyers (Quick Step). Aucun changement au général n'est à signaler lors de cette étape.
27 - 29 mai: derniers affrontements pour les places d'honneur
Alberto Contador célèbre sa victoire du Giro 2011 sur la piazza del Duomo à Milan avec le maillot rose et la coupe, avant d'avoir été déclassé pour dopage[n 1].
Pas de gros écarts ont été créés lors de la 19eétape, avec les 7 premiers coureurs en 8 secondes. Paolo Tiralongo (Astana) s'impose, juste devant Alberto Contador (Saxo Bank-Sungard) qui a laissé gagner son ancien coéquipier. Au général, le Top 5 reste inchangé et le reste du Top 10 est composé des mêmes coureurs, mais dans un ordre différent: Mikel Nieve (Euskaltel-Euskadi) Roman Kreuziger (Astana), Joaquim Rodríguez (Katusha), Denis Menchov (Geox-TMC), José Rujano (Androni Giocattoli-CIPI) occupent désormais les places de sixième à dixième. Vasil Kiryienka (Movistar) s’impose lors de la 20eétape et dédie sa victoire à son coéquipier Xavier Tondo, décédé accidentellement cinq jours plus tôt[22]. Derrière lui, Rujano reprend du temps sur ses adversaires et Rodríguez prend la troisième place de l'étape. Au cours de cette journée, Vincenzo Nibali (Liquigas-Cannondale) perd 22 secondes sur Contador et Michele Scarponi (Lampre-ISD).
David Millar (Garmin-Cervélo) clôt le Giro en s'imposant dans la 21eétape, un contre-la-montre de 26 kilomètres, devant Alex Rasmussen (HTC-Highroad), qui a terminé sa course avec un pneu crevé, et Alberto Contador (Saxo Bank-Sungard). Contador remporte donc ce Giro, avec plus de 6 min sur Michele Scarponi (Lampre-ISD) et Vincenzo Nibali (Liquigas-Cannondale), 10 min 04 s sur John Gadret (AG2R La Mondiale) et entre 11 min et 14 min 15 s sur le reste du Top 10[n 1]. Il remporte le classement par point[n 1], tandis que Stefano Garzelli (Acqua & Sapone) s'adjuge le maillot vert et Roman Kreuziger (Astana), 6e du général, le maillot blanc, son équipe Astana remportant le classement par équipes.
Résultats de Contador annulés
À la suite de son contrôle positif au Clenbutérol au Tour de France 2010, Alberto Contador est suspendu rétroactivement le pour deux ans et perd le bénéfice de ses victoires obtenues après ce Tour de France dont le Tour d'Italie 2011[23]. La victoire finale revient à Michele Scarponi qui remporte également le classement par points. Les étapes remportées par l'Espagnol reviennent à José Rujano pour la 9eétape et Vincenzo Nibali pour la 16eétape.
Étapes
Chaque étape est décrite plus en détail en suivant le lien indiqué dans la première colonne du tableau ci-dessous.
Ce Tour d'Italie est l'une des 27 épreuves qui attribuent des points pour l'UCI World Tour 2011. Les points sont attribués aux premiers du général final et aux premiers de chaque étape, seulement aux coureurs des équipes ayant un label ProTeam. Début 2012, les points gagnés par Contador au classement général ont été redistribuées, alors que ceux obtenus pour les arrivées d'étapes ont été supprimés. L'UCI a finalement attribué des points aux coureurs des équipes continentales, alors que ceux-ci ne devaient pas recevoir de points initialement.
Sur ce Tour d'Italie, quatre maillots différents sont attribués.
Pour le classement général, calculé en additionnant les temps chaque cycliste sur chaque étape, et en tenant compte des secondes de bonification obtenues, le leader reçoit un maillot rose. Ce classement est considéré comme le plus important de la course et le gagnant est considéré comme le vainqueur du Giro. Les arrivées d'étapes en ligne donnent 20, 12 et 8 secondes de bonifications aux trois premiers, les sprints intermédiaires 6, 4 et 2 secondes.
En outre, il y a un classement par points, son leader porte un maillot rouge. Dans ce classement par points, les cyclistes obtiennent des points s'ils terminent dans les 15 premiers d'une étape. La victoire d'étape rapporte 25 points, la deuxième place 20 points, puis 16, 14, 12, 10, et un point de moins par place. Le 15e obtient donc un seul point. De plus, des points sont aussi distribués dans les sprints intermédiaires: 6, 5, 4, 3, 2 et 1 aux six premiers.
Il existe aussi un classement de la montagne, dont le leader porte un maillot vert. Dans le classement de la montagne, des points sont gagnés en fonction du passage au sommet d'un col. Chaque ascension est classée soit en première, deuxième ou troisième catégorie. Les points sont attribués en fonction de la difficulté de l'ascension:
4ecatégorie: 3, 2 et 1 aux trois premiers;
3ecatégorie: 5, 3, 2 et 1 aux quatre premiers;
2ecatégorie: 9, 5, 3, 2 et 1 aux cinq premiers;
1recatégorie: 15, 9, 5, 3, 2 et 1 aux six premiers;
Cima Coppi (toit du Giro): 21, 15, 9, 5, 3, 2 et 1 aux sept premiers.
Le quatrième maillot est blanc et il représente le leader du classement du meilleur jeune. Le classement est calculé en fonction du classement général, mais seuls les coureurs nés après le (25 ans et moins) sont éligibles.
Il existe également deux classements pour les équipes.
Le premier est le Trofeo Fast Team. Dans ce classement, les temps des trois meilleurs coureurs par équipe sur chaque étape sont additionnés (les bonifications ne sont pas prises en compte). L'équipe leader est l'équipe avec le meilleur temps total.
Le second est le classement Trofeo Super Team, ou classement par équipes et par points. Après chaque étape, l'équipe du premier marque 20 points, l'équipe du deuxième 19 points, et ainsi de suite jusqu'à l'équipe du vingtième qui marque 1 point.
D'autres classements, dont les leaders ne reçoivent pas de maillot sont également mis en jeu durant le Giro. Chaque étape en ligne a un sprint intermédiaire, les Traguardo Volante (it), où les secondes de bonifications sont attribuées pour le classement général, les points pour le classement par points, ainsi qu'un classement spécifique: les Traguardo Volante ou le classement des sprints volants. Pour ce classement spécifique, les cinq premiers du sprint intermédiaire marquent 5, 4, 3, 2 et 1 point.
Le Trophée Fuga Cervelo récompense les baroudeurs: chaque coureur dans une échappée de dix coureurs ou moins obtient un point pour chaque kilomètre d'échappée (s'il y a au moins cinq kilomètres d'échappée).
Le classement Azzurri d'Italia n'attribue pas de maillot distinctif. Il est parrainé par l'association du même nom qui regroupe les sportifs italiens ayant été sélectionnés en équipe nationale. Les trois premiers de chaque étape marquent 4, 2 et 1 point pour ce classement.
Le classement de la combativité n'attribue pas non plus de maillot distinctif. Il s'agit en fait d'une forme de classement combiné. En effet, les points sont attribués selon le barème suivant:
arrivées des étapes: 6, 5, 4, 3, 2 et 1 aux six premiers;
sprints intermédiaire: 5, 4, 3, 2 et 1 aux cinq premiers;
côtes de 1recatégorie: 4, 3, 2 et 1 aux quatre premiers;
côtes de 2ecatégorie: 3, 2 et 1 aux trois premiers;
côtes de 3ecatégorie: 2 et 1 aux deux premiers.
Les équipes reçoivent des points de pénalité pour des infractions au cours de la course. Le classement du fair-play[32] récompense les équipes qui ont le moins de sanctions.
↑ L'étape 4 est neutralisée après la mort de Wouter Weylandt lors de l'étape précédente. L'étape est courue en hommage à Weylandt, mais elle n'est pas prise en compte pour le classement général ou les classements annexes