Y | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Somme | ||||
Arrondissement | Péronne | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de l'Est de la Somme | ||||
Maire Mandat |
Vincent Joly 2020-2026 |
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Code postal | 80190 | ||||
Code commune | 80829 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Yssois ou Ypsiloniens | ||||
Population municipale |
90 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 33 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 48′ 14″ nord, 2° 59′ 34″ est | ||||
Altitude | Min. 56 m Max. 82 m |
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Superficie | 2,73 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Ham | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Somme
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Y , prononcée [i], est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Yssois ou Ypsiloniens.
Il s'agit du seul toponyme ne comportant qu’une seule lettre pour une commune en France (bien qu’il en existe plusieurs dans le monde).
Géographie
Localisation
La commune est située dans le Santerre, entre Ham à 10 km et Péronne à 15 km, surplombant la vallée de la Somme qui passe à l'ouest du territoire communal.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de quatre communes :
Géologie et relief
Le sol est en grande partie argileux. Le reste est calcaire et siliceux.
Le territoire est plat, légèrement accidenté[1].
Urbanisme
Typologie
Y est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (88,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (89,6 %), zones urbanisées (10,4 %)[7]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Voies de communication et transports
La localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, Hauts-de-France (ligne no 50, Péronne - Matigny - Ham)[8].
Toponymie
M. de Cagny atteste de la forme latinisée Iacum (sans date). (Villa) Iei est relevé en 1050 par Guy, évêque d'Amiens dans Gallia Christiana. Puis, I nous est fourni par Baudoin, évêque de Noyon. Sous Philippe-Auguste, la forme Hy est mentionnée. La graphie actuelle, Y est notée en 1241-1242 dans un cartulaire de Noyon[9].
Il s'agit d'un type toponymique gallo-roman *Idiacum, composé du nom de personne germanique Ido[10], dont le [d] intervocalique s'est régulièrement amuï dès le plus ancien français, et du suffixe d'origine gauloise -(i)acum, signifiant « lieu de » ou « propriété de ».
La signification est « lieu habité par Ido », ou « lieu dont Ido est le propriétaire ».
Il existe d'ailleurs dans les environs immédiats d'autres communes dont la terminaison -y (ou -igny) est issue du suffixe -(i)acum (ou de sa forme allongée -iniacum), à savoir : Falvy (Faleviacum 1135); Matigny (Matheniacum XIe siècle); etc.
Y est le seul nom de commune française composé d’une lettre.
Histoire
Le territoire a appartenu à la famille d'Y, célèbre dans le Vermandois. Buny a autrefois été indépendant[1].
Le village a été détruit pendant les combats de la Première Guerre mondiale. Il a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918 le [11].
Politique et administration
La commune se trouve dans l'arrondissement de Péronne du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la cinquième circonscription de la Somme.
La commune fait partie depuis 1801 du canton de Ham[12]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune fait toujours partie, est modifié, passant de 19 à 67 communes.
Intercommunalité
La commune faisait partie depuis 2002 de la communauté de communes du Pays Hamois, qui succédait au district de Ham, créé en 1960.
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , prévoyant que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[13], le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) arrêté par le préfet de la Somme le prévoit notamment la fusion des communautés de communes du Pays Hamois et celle du Pays Neslois, afin de constituer une intercommunalité de 42 communes groupant 20 822 habitants, et précise qu'il « s'agit d'un bassin de vie cohérent dans lequel existent déjà des migrations pendulaires entre Ham et Nesle. Ainsi Ham offre des équipements culturels, scolaires et sportifs (médiathèque et auditorium de musique de grande capacité, lycée professionnel, complexe nautique), tandis que Nesle est la commune d'accueil de grandes entreprises de l'agroalimentaire ainsi que de leurs sous-traitants »[14].
La fusion intervient le et la nouvelle structure, dont la commune fait désormais partie, prend le nom de communauté de communes de l'Est de la Somme[15],[16].
Liste des maires
Équipements et services publics
Enseignement
Le syndicat intercommunal scolaire des 9 clochers (SISCO) regroupe en 2018 les élèves de Croix-Moligneaux, Douilly, Matigny, Offoy, Quivières, Sancourt, Ugny-l'Équipée , Voyennes et Y[19].
Population et société
Démographie
Les habitants sont appelés les Yssois ou Ypsiloniens[20].
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[22].
En 2020, la commune comptait 90 habitants[Note 2], en diminution de 4,26 % par rapport à 2014 (Somme : −0,5 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Économie
En 2020, cinq millions d'euros sont investis par des agriculteurs dans une unité de méthanisation qui produira du biogaz à partir de 2 500 m3 de matières organiques[24].
À 800 mètres des premières habitations du village, l'installation doit produire 1,5 million de mètres cubes de gaz par an et du digestat (engrais organique) destiné à nourrir les terres des deux exploitants agricoles à l'origine du projet. Chaque jour, 30 tonnes de matières essentiellement organiques nourrissent l'installation[25].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Médard[26], reconstruite en 1921, après les destructions dues à la Première Guerre mondiale
Héraldique
Blason | D'azur à trois chevrons d'or[27]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Personnalités liées à la commune
Pour approfondir
Articles connexes
- Liste des communes de la Somme
- Reconstruction en France et en Belgique après la Première Guerre mondiale
- Saint-Remy-en-Bouzemont-Saint-Genest-et-Isson, la commune au nom le plus long en France.
Liens externes
- Y sur le site de l'Institut géographique national
- « Dossier complet : Commune d’Y (80829) », Recensement général de la population de 2014, INSEE, (consulté le ).
- « Liste des documents numérisés concernant la commune », Mémoires de la Somme - Archives en Somme, Archives départementales de la Somme (consulté le ).
Notes et références
Notes
- ↑ Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- ↑ Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Cartes
- ↑ IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
- 1 2 Notice historique et géographique, réalisée par l'instituteur, M. Huguet, 1899, Archives départementales, Amiens
- ↑ « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- ↑ « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- ↑ « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- ↑ « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- ↑ Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- ↑ « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- ↑ « Le réseau Trans'80 en ligne ».
- ↑ Jacques Garnier, Dictionnaire topographique du département de la Somme, tome 2, page 423, Paris / Amiens, 1867 - 1878 vue 214/267, Archives départementales de la Somme, Amiens ou DicoTopo
- ↑ Ido sur Nordic Names (lire en anglais)
- ↑ Journal officiel du 16 décembre 1920, p. 20825.
- 1 2 Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- ↑ Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
- ↑ Projet de SDCI du 13 octobre 2015, p. 20.
- ↑ V.F.; C.La., « Les fusions ne vont pas toutes se faire en douceur », Le Courrier picard, (lire en ligne) « Imposée par l’État, la fusion des communautés de communes se fait parfois naturellement. Mais elle engendre aussi des difficultés, comme entre celles de Ham et Nesle ».
- ↑ « Dernière réunion pour les élus du pays hamois », Le Journal de Ham, no 50, , p. 5 « Éric Legrand peut conclure : « Dans quelques jours, le Pays Hamois cédera définitivement la place à la communauté de communes de l’Est de la Somme : une nouvelle appellation pour un territoire nouveau mais aussi, et surtout, pour une ambition nouvelle ».
- ↑ « Liste des maires de la Somme », sur http://www.somme.pref.gouv.fr, (consulté le ).
- ↑ « Liste des maires de la Somme » [xls], Liste des élus du département de la Somme, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
- ↑ « Syndicat intercommunal scolaire des 9 clochers (N° SIREN : 200039402) », Fiche BANATIC, Ministère de l'intérieur - DGCL, (consulté le ).
- ↑ Roger Brunet, « France, le trésor des régions », sur tresordesregions.mgm.fr (consulté le ).
- ↑ L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- ↑ Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- ↑ Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- ↑ Ludovic Lascombe, Isabelle Ponchon, « Le méthaniseur sort de terre », Courrier picard, , p. 24A.
- ↑ Fabrice Julien, « Le biogaz divise les campagnes : Dans l’est de la Somme, à Y, un nouveau méthaniseur vient de sortir de terre à l’initiative de deux agriculteurs. Mais si des projets similaires se multiplient dans la région, ils rencontrent aussi, à l’image de l’éolien, une opposition souvent déterminée. », Courrier picard, , p. 3.
- ↑ Oswald Macqueron, « Aquarelle : Église d'Y, d'après nature, 18 octobre 1876. », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
- ↑ « Blason », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).