Avesnes-le-Comte | |||||
L'église Saint-Nicolas, monument historique. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Arras | ||||
Intercommunalité | CC des Campagnes de l'Artois (siège) |
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Maire Mandat |
Sébastien Bertout 2020-2026 |
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Code postal | 62810 | ||||
Code commune | 62063 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Avesnois | ||||
Population municipale |
1 820 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 194 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 16′ 39″ nord, 2° 31′ 46″ est | ||||
Altitude | Min. 99 m Max. 154 m |
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Superficie | 9,38 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Arras (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Avesnes-le-Comte (bureau centralisateur) |
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Législatives | 1re circonscription du Pas-de-Calais | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | mairie-avesneslecomte.fr | ||||
Avesnes-le-Comte est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
Ses habitants sont appelés les Avesnois.
La commune est le siège de la communauté de communes des Campagnes de l'Artois qui regroupe 96 communes et compte 33 179 habitants en 2019.
Géographie
Localisation
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de huit communes :
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé de type 3 »[Note 1], selon la typologie des climats en France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1].
Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après[1].
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000
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Paysages
La commune est située dans le paysage régional des grands plateaux artésiens et cambrésiens tel que défini dans l’atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 3],[2]. Ce paysage régional, qui concerne 238 communes, est dominé par les « grandes cultures » de céréales et de betteraves industrielles qui représentent 70 % de la surface agricole utilisée (SAU)[3].
Urbanisme
Typologie
Avesnes-le-Comte est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[4],[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Arras, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 163 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7],[8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (88,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (77 %), zones urbanisées (14,3 %), prairies (8,7 %)[9]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Voies de communication et transports
Transport ferroviaire
Autrefois, la commune disposait d'une gare ferroviaire, la gare d'Avesnes-le-Comte, mise en service en , était située sur la ligne de chemin de fer secondaire de Lens à Frévent de la société des Chemins de fer économiques du Nord (CEN). Elle est fermée en lors de la suppression de la ligne puis démolie et son emplacement est actuellement occupé par le bureau de poste de la commune.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Avennæ (1190) ; Avelnes (1206) ; Aveniæ (1240) ; Avesnæ (1253) ; « Avesnæ domini comitis Pontivensis » (XIIIe siècle) ; Avesnes (1287) ; Avennes (1300) ; Avenes (1310) ; Avennæ Comitis (1315) ; Avesnez (1389) ; Avesnes-l’Égalité (1793)[10].
Voir Avesnes
Durant la Révolution, la commune porte le nom d'Avesne-l'Égalité[11].
En flamand, le nom de la commune est 's-Graefhoven ou 's-Gravenhoven[12].
Histoire
Antoine de Beauffort, seigneur sur la commune actuelle d'Avesnes-le-Comte, trouve la mort à la bataille d'Azincourt en 1415[13].
Le comte de Ponthieu administre, ici, seulement une fraction de l’ancien pagus Pontivensis, soit l’équivalent d’une petite châtellenie[14].
Politique et administration
Découpage territorial
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais.
Commune et intercommunalités
La commune est membre de la communauté de communes des Campagnes de l'Artois.
Circonscriptions administratives
La commune est rattachée au canton d'Avesnes-le-Comte.
Circonscriptions électorales
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la première circonscription du Pas-de-Calais.
Élections municipales et communautaires
Liste des maires
Équipements et services publics
Justice, sécurité, secours et défense
La commune dépend du tribunal judiciaire d'Arras, du conseil de prud'hommes d'Arras, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce d'Arras, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai et du tribunal pour enfants d'Arras[19].
Population et société
Démographie
Les habitants de la commune sont appelés les Avesnois[20].
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[22].
En 2020, la commune comptait 1 820 habitants[Note 6], en diminution de 9,27 % par rapport à 2014 (Pas-de-Calais : −0,71 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 26,3 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 911 hommes pour 942 femmes, soit un taux de 50,84 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,5 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Sports et loisirs
Sentier de randonnée
Le sentier de grande randonnée GR 121, reliant Wavre, en région Région wallonne (Belgique) à Boulogne-sur-Mer, dans le département du Pas-de-Calais (France), traverse le territoire communal[26].
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2019, dans la commune, il y a 804 ménages fiscaux qui comprennent 1 869 personnes pour un revenu médian disponible par unité de consommation[Note 7] de 19 150 euros, soit inférieur au revenu médian de la France métropolitaine qui est de 21 930 euros[27],[28].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Monuments historiques
- L'église Saint-Nicolas, dédiée à Nicolas de Myre, s'élève dans le bas de l'agglomération, au milieu du jardin d'agrément qui a remplacé le cimetière. À l'exception d'un petit chœur du XIIe siècle, elle remonte à la reconstruction opérée vers 1574 par Adrien Morel, seigneur de Tangry, chevalier du Conseil d'Artois ; elle a été classée au titre des monuments historiques depuis le [29].
- Le clocher-porche, d'aspect massif, est cantonné d'échauguettes placées sur les contreforts d'angle. Ceux-ci ont dû être renforcés au XVIIe siècle, lors de la construction d'une flèche de pierre qui s’effondra en 1736. Le porche, qui ne possède que les amorces de sa voûte, est encadré de niches vides supportées par de curieuses colonnes spiralées ornées de fleurs.
- L'ancien cimetière autour de l'église a été classé au titre des monuments historiques depuis le [30].
Autres lieux et monuments
- Un réseau de souterrains a été découvert. Ces muches avaient certainement une liaison avec celles des villages voisins de Gouy-en-Artois et de Saulty.
- La stèle des déportés commémorant la déportation de 4 avesnois le 15 mars 1944, situé à l'angle de la rue Neuve et de la rue des Déportés.
- Le monument aux morts[31].
Personnalités liées à la commune
Héraldique
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Les armes d'Avesnes-le-Comte se blasonnent ainsi : « D'azur semé de fleurs de lys d'or au lambel du même brochant sur le tout. » |
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Pour approfondir
Bibliographie
- Philippe Ledru, Histoire d'Avesnes-le-comte, édition Laby, .
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Dossier Insee relatif aux rattachements de la commune, [lire en ligne]
- « Avesnes-le-Comte »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, .
- « Avesnes-le-Comte » sur Géoportail.
- Site de la mairie
Notes et références
Notes
- ↑ Le type 3 dégradé affecte l'ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud (vallée moyenne de la Loire, le nord du Massif central et vallée de la Saône). Le climat reste océanique mais avec de belles dégradations. Les températures sont intermédiaires (environ 11 °C en moyenne annuelle, entre 8 et 14 jours avec une température inférieure à −5 °C). Les précipitations sont faibles (moins de 700 mm de cumul annuel), surtout en été, mais les pluies tombent en moyenne sur 12 jours en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportées à l'ensemble français. La variabilité interannuelle des précipitations est minimale tandis que celle des températures est élevée (Source : Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography).
- ↑ L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- ↑ La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent 21 grands paysages régionaux.
- ↑ Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- ↑ La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- ↑ Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- ↑ Définition de l’unité de consommation selon l'INSEE : pour comparer les niveaux de vie de ménages de taille ou de composition différente, on divise le revenu par le nombre d'unités de consommation (UC). Celles-ci sont généralement calculées de la façon suivante : 1 UC pour le premier adulte du ménage, 0,5 UC pour les autres personnes de 14 ans ou plus, 0,3 UC pour les enfants de moins de 14 ans. Cette échelle d'équivalence (dite de l'OCE) tient compte des économies d'échelle au sein du ménage. En effet, les besoins d'un ménage ne s'accroissent pas en stricte proportion de sa taille. Lorsque plusieurs personnes vivent ensemble, il n'est pas nécessaire de multiplier tous les biens de consommation (en particulier, les biens de consommation durables) par le nombre de personnes pour garder le même niveau de vie.
Cartes
- ↑ IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
- 1 2 Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- ↑ DREAL, « Atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Synthèse des grandes familles de paysages et des paysages régionaux qui la composent » [txt], sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- ↑ DREAL, « Atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Paysages des grandes plaines arrageoises et cambrésiennes », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- ↑ « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- ↑ « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- ↑ « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- ↑ « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Arras », sur insee.fr (consulté le ).
- ↑ Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- ↑ « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- ↑ Dictionnaire topographique du Pas-de-Calais : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Bibliothèque nationale de France.
- 1 2 Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- ↑ flandreetartois.over-blog.com « Copie archivée » (version du 3 novembre 2014 sur Internet Archive).
- ↑ « Azincourt 1415 : d'où venaient les chevaliers français morts à la bataille ? ».
- ↑ Jean-François Nieus, Vicomtes et vicomtés dans le nord de la France (XIe-XIIIe siècles) : Un monde d’officiers au service du pouvoir princier, Presses universitaires du Midi, , p. 291-304.
- ↑ « Canton d’Avesnes-le-Comte: huit maires rendront leur écharpe fin mars », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ) :
« Avesnes-le-Comte : Jean Picqué s’apprête à passer la main. Maire depuis 1989, il a aujourd’hui 86 ans. Déjà en 2008, il avait envisagé de ne pas effectuer la totalité du mandat qui s’achève. »
. - ↑ « Avesnes-le-Comte : Albert Decoin officiellement élu maire à la suite de Jean Picqué », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
- ↑ « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur Le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
- ↑ « Tribunaux dont la commune dépend », sur justice.fr (consulté le ).
- ↑ Nom des habitants de la commune sur habitants.fr.
- ↑ L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- ↑ Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- ↑ Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- ↑ Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Avesnes-le-Comte (62063) », (consulté le ).
- ↑ Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département du Pas-de-Calais (62) », (consulté le ).
- ↑ « Le GR 121 », sur gr-infos.com (consulté le ).
- ↑ « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2019 de la commune », sur Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) (consulté le ).
- ↑ « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2019 de la France métropolitaine », sur Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) (consulté le ).
- ↑ « Classement MH de l'église Saint-Nicolas », notice no PA00108186, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- ↑ « Classement MH du cimetière », notice no PA00108187, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- ↑ « Le monument aux morts », sur Mémoires de pierres (consulté le ).