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Binche
Binche
La grand'place avec l'hôtel de ville.
Blason de Binche
Héraldique
Drapeau de Binche
Drapeau
Administration
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Région Drapeau de la Région wallonne Région wallonne
Communauté Drapeau de la Communauté française de Belgique Communauté française
Province Drapeau de la province de Hainaut Province de Hainaut
Arrondissement La Louvière
Bourgmestre Laurent Devin (PS)
Majorité PS - MR-CI
Sièges
PS
MR-CI
UNION
ECOLO
31
20
5
5
1
Section Code postal
Binche
Bray
Waudrez
Buvrinnes
Épinois
Leval-Trahegnies
Péronnes-lez-Binche
Ressaix
7130
7130
7131
7133
7134
7134
7134
7134
Code INS 58002
Zone téléphonique 064 et 065
Démographie
Gentilé Binchois(e)[1] - [2]
Population
– Hommes
– Femmes
Densité
33 470 ()
48 %
52 %
546,6 hab./km2
Pyramide des âges
– 0–17 ans
– 18–64 ans
– 65 ans et +
()
20,22 %
61,58 %
18,20 %
Étrangers 8,95 % ()
Taux de chômage 19,03 % (octobre 2013)
Revenu annuel moyen 11 807 €/hab. (2011)
Géographie
Coordonnées 50° 24′ 37″ nord, 4° 09′ 55″ est
Superficie
– Terr. non-bâtis
– Terrains bâtis
– Divers
61,22 km2 (2021)
77,79 %
12,24 %
9,97 %
Localisation
Localisation de Binche
Situation de la ville dans l’arrondissement de La Louvière et la province de Hainaut
Géolocalisation sur la carte : Belgique
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Binche
Géolocalisation sur la carte : Belgique
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Binche
Géolocalisation sur la carte : Région wallonne
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Binche
Géolocalisation sur la carte : Hainaut
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Binche
Liens
Site officiel www.binche.be

    Binche (prononcé : /bɛ̃ʃ/ ; en wallon : Bince) est une ville francophone de Belgique située en Région wallonne dans la province de Hainaut. Elle est célèbre pour son carnaval et son patrimoine architectural. Binche est située dans la région du Centre sur l'axe reliant les villes de Mons et de Charleroi.

    Toponymie - Étymologie

    • Anciennes appellations : Bincium : 1124, 1182, 1193, 1200, 1229, 1248 - Binzium : 1159, 1204, 1206, 1209 - Bins : 1162, 1197, 1460 - Bonc : 1167, 1179, 1181, 1239 - Binchium : 1177, 1246, 1258 - Bince : 1279 - Bains : XVIe siècle - Beins : XVI et XVIIe siècle - Binch : 1232, 1256, 1790 -
    • Étymologie (hypothèse) : Le nom proviendrait du latin Binchium, dérivé de Bincium, signifiant "colonie".

    Géographie

    Structure communale

    Battignies a fusionné avec Binche le grâce à la loi du .

    Binche fusionne à Bray, Buvrinnes, Epinois, Leval-Trahegnies, Péronnes-lez-Binche, Ressaix et Waudrez lors de la fusion des communes de 1977.

    NomPopulationSuperficie
    IBinche
    dont Battignies
    9 5393,54 km2
    IIBray2 9086,18 km2
    IIIBuvrinnes1 91116,25 km2
    IVEpinois1 5553,57 km2
    VLeval-Trahegnies6 4757,76 km2
    VIPéronnes-lez-Binche4 41710,11 km2
    VIIRessaix3 9704,31 km2
    VIIIWaudrez2 8238,94 km2
    Total33 59860,66 km2

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Binche
    La Louvière Morlanwelz
    Mons Binche Anderlues
    Estinnes Merbes-le-Château Lobbes

    Quartiers et lieux-dits

    • Vue aérienne.
      Les Pastures.
    • Faubourg Saint-Paul.
    • Faubourg Saint-Jacques.
    • Faubourg du Posty.
    • Transvaal.
    • Battignies, ancienne commune rattachée en 1881.
    • Le Four à Chaux.

    Portes

    • Porte Neuve.
    • Porte de la Sablonnière.
    • Porte des Mélion.
    • Porte à Pollewaignon.
    • Porte Notre-Dame.
    • Porte du Posty.
    • Porte à Selvèle.

    Topographie

    Hydrographie

    Histoire

    L'enceinte médiévale.

    Antiquité

    Moyen-âge

    Binche se développe au Moyen Âge à deux pas de la « chaussée Brunehaut » qui reliait dans l’Antiquité Bavay à Cologne et restera longtemps un axe de communication important.

    Formes anciennes : 1124 Bincio. (Il existe une forme néerlandaise inusitée[3] Bing[4].)

    La ville atteint son apogée en matière économique et de pouvoir lorsque la Belgique était sous domination espagnole.

    Temps modernes

    Elle est au XVIe siècle le lieu de résidence de Marie de Hongrie, sœur de Charles Quint. Elle y organise, en 1549, les Triomphes de Binche.

    La ville est pillée par les troupes du duc d'Anjou, lors du siège de 1578. Le château qui avait été édifié par l'architecte Jacques Du Brœucq et qui devait rivaliser avec celui de Fontainebleau est alors détruit.

    Sur la commune se trouve le village de Waudrez, lieu de naissance de François Sébastien de Croix de Clerfayt.

    Époque contemporaine

    La section de Binche est le chef-lieu de l'entité binchoise qui regroupe plusieurs anciennes communes (Bray, Buvrinnes, Épinois, Leval-Trahegnies, Péronnes-lez-Binche, Ressaix et Waudrez). L'ancienne commune de Battignies fut annexée à Binche dès 1881, les autres furent fusionnées avec Binche le 1er janvier 1977.

    Économie

    Culture

    Folklore binchois

    « Gilles portant leur masque de cire ».

    Le carnaval de Binche est sans doute le plus célèbre de Belgique[5],[6]. Chaque année, il attire de plus en plus de visiteurs étrangers, notamment grâce à sa reconnaissance, en 2003, par l'UNESCO comme faisant partie du patrimoine mondial en tant que chef-d'œuvre du patrimoine oral et immatériel de l'humanité.

    Tous les Mardis gras, près d'un millier de Gilles arborant des habits chamarrés et des masques de cire envahissent la petite cité du Hainaut. Leur nom viendrait du prénom espagnol « Gil », très courant au XVIe siècle, lorsque l'Espagne occupait les Pays-Bas. Les Binchois se seraient alors inspirés à la fois des conquistadors et des costumes des Incas pour créer la tenue des personnages de leur carnaval.


    • Vue du carnaval de Binche.
    • Gilles se dirigeant vers la Grand'Place.
      Gilles se dirigeant vers la Grand'Place.
    • Paysans de Binche.
      Paysans de Binche.
    • Carnaval de Binche.
      Carnaval de Binche.

    Héraldique

    Blason de Binche. Les armoiries octroyées en 1838 montraient les armoiries des seigneurs de Binche qui ont dirigé la ville pour les Comtes de Hainaut. En 1857, les armoiries ont été changées et se basaient alors sur le sceau de la ville de 1245. Ce sceau montrait le château local l'un des principaux châteaux des Comtes de Hainaut. De part et d'autre du château se situent deux petiots écus, un avec les armoiries du Hainaut et l'autre avec le lion de Binche. Les armoiries ont été mieux décrites (blasonnées) et octroyées à nouveau en 1980 après la fusion des communes[7].
    Blasonnement : D'azur au château fort d'or, le mur d'enceinte crénelé percé de fenêtres et d'une porte à la herse levée et surmontée d'un pignon munit de quatre tours également crénelées à toit conique dont deux de part et d'autre de la porte, le troisième angle, le toit de la quatrième apparaissant derrière un donjon aux fenêtres de style gothique dont la cheminée est surmontée d'une cigogne. Le château fort est adextré d'un écu écartelé aux 1 et 4 d'or au lion de sable, armé et lampassé de gueules, aux 2 et 3 d'or au lion de gueules, armé et lampassé d'azur (Hainaut), et senestré d'un écu d'argent au lion de sable, armé et lampassé de gueules (Binche)[8].
    • Délibération communale :
    • Arrêté royal :
    • Moniteur belge :
    Ancien blason de Binche, avant l'arrêté royal du confirmé en 1980.
    Blasonnement : D'argent au lion de sable armé et lampassé de gueules.
    Par arrêté de la Communauté française du , la ville de Binche possède son propre drapeau, dont les motifs proviennent des anciennes armoiries : « Drapeau blanc chargé d'un lion noir, les griffes et la langue rouges »
    DC - AE


    Devise

    La devise de la ville est « PLVS OVLTRE » (toujours plus loin), devise de Charles Quint.

    • PLVS OVLTRE, « Élément du feu d'artifice avec Collégiale Saint-Ursmer en arrière-plan ».
      PLVS OVLTRE, « Élément du feu d'artifice avec Collégiale Saint-Ursmer en arrière-plan ».
    • Le blason et la devise de Charles Quint.
      Le blason et la devise de Charles Quint.

    Évolution démographique

    Démographie: Avant la fusion des communes

    • Source: DGS recensements population

    Démographie : Commune fusionnée

    En tenant compte des anciennes communes entraînées dans la fusion de communes de 1977, on peut dresser l'évolution suivante:

    Les chiffres des années 1831 à 1970 tiennent compte des chiffres des anciennes communes fusionnées.

    • Source: DGS , de 1831 à 1981=recensements population; à partir de 1990 = nombre d'habitants chaque 1er janvier

    Politique et administration

    Liste des bourgmestres depuis 1800

    Bourgmestres Mandat Parti
    C. Lecocq 1800-1801 -
    Nicolas Coquiart 1801-1823 -
    Maximilien de Biseau d'Hauteville 1824-1836 -
    Hubert Wanderpepen 1836-1856 Parti libéral
    Gustave Wanderpepen 1856-1883 Parti libéral
    Alfred Pourbaix 1884-1885 -
    Eugène Derbaix 1885-1921 Parti catholique
    Charles Derbaix 1921-1946 Parti catholique
    Charles Deliège 1947-1970 Parti libéral
    PLP
    Simone Mabille-Leblanc 1970-1973 Parti libéral (PLP)
    Fernand Derval 1973-1976 PSB
    Armand Le Roi 1977-2000 PSB
    André Navez 2000-2006 PS / MS
    Laurent Devin Depuis 2006 PS

    Résultats des élections communales

    Résultats des élections et répartitions des sièges au conseil communal depuis la fusion des communes (1977). Le conseil communal de Binche, y compris le bourgmestre et les échevins, est actuellement composé de 31 membres (commune de 30 000 à 34 999 habitants). Le collège des bourgmestre et échevins de Binche comprend quant à lui le bourgmestre et 7 échevins.

    Résultats des élections de 1976 Résultats des élections de 1982
    Parti Votes (19 179) Sièges Parti Votes (18 975) Sièges
    PS 9 657 (50,4 %) 18 PS 10 994 (57,9 %) 20
    PSC 4 968 (25,9 %) 8 RC 5 598 (29,5 %) 10
    PRL 2 134 (11,1 %) 3 UAC 1 490 (7,9 %) 1
    RW 1 507 (7,9 %) 2 PCB 893 (4,7 %) 0
    PCB 913 (4,8 %) 0
    Résultats des élections de 1988 Résultats des élections de 1994
    Parti Votes (18 850) Sièges Parti Votes (18 286) Sièges
    PS 10 882 (57,7 %) 20 PS 10 350 (56,6 %) 21
    PSC 3 228 (17,1 %) 5 NG 2 952 (16,1 %) 5
    AGIR 3 036 (16,1 %) 4 OSER 2 214 (12,4 %) 3
    ECOLO 1 577 (8,4 %) 2 ECOLO 1 394 (7,6 %) 1
    PTB 127 (0,7 %) 0 GU 1 160 (6,3 %) 1
    PTB 216 (1,2 %) 0
    Résultats des élections de 2000 Résultats des élections de 2006
    Parti Votes (19 129) Sièges Parti Votes (20 537) Sièges
    UNION 9 131 (47,7 %) 16 UNION 9 432 (45,93 %) 16
    PS 6 513 (34,0 %) 11 PS 8 154 (39,70 %) 14
    PRL-MCC 2 287 (12,0 %) 3 MRB 1 367 (6,66 %) 1
    ECOLO 1 198 (6,3 %) 1 ECOLO 844 (4,11 %) 0
    MCB 579 (2,82 %) 0
    DLC 161 (0,78 %) 0
    Résultats des élections de 2012 Résultats des élections de 2018
    Parti Votes (20 288) Sièges Parti Votes (20 292) Sièges
    UNION 4 748 (23,4 %) 7 UNION 3 387 (16,69 %) 5
    PS 11 573 (57,04 %) 20 PS 11 566 (57,00 %) 20
    MR 2 672 (13,17 %) 3 MR-CI 3 164 (15,59 %) 5
    CDH 1 295 (6,38 %) 1 ECOLO 1 272 (6,27 %) 1

    Habitations sociales de Binche

    Le , le premier échevin de la ville, Albert Van Bastelaere (UNION) ainsi que le directeur gérant de la société Habitations sociales de Binche et environs, Philippe Gaillard, sont placés sous mandat d'arrêt. Les deux hommes sont inculpés d'abus de biens sociaux, de corruption active et sont écroués à la prison de Jamioulx[9]. Quelques jours après cette arrestation, Van Bastelaere est privé de ses attributions scabinales[10].

    Élections du 8 octobre 2006

    D'après les résultats du scrutin, le parti UNION, cartel composé du Mouvement socialiste (Belgique) du bourgmestre sortant André Navez, du cdH, du parti local Oser et d'indépendants, dispose de 16 sièges sur 31. Le Parti socialiste conduit par la ministre-présidente de la Communauté française de Belgique, Marie Arena, récolte 14 sièges, le dernier siège revenant au Mouvement réformateur binchois mené par Jérôme Urbain (25 ans). Même si, de chaque côté, on affirme qu'il n'y a pas eu de «pratique de débauchage», tant dans le parti UNION qu'au sein du PS binchois, la tentation de récupérer l'un ou l'autre siège du camp adverse en vue de conforter une majorité est grande.

    Un véritable coup de théâtre se produit lorsqu'une élue du parti UNION, Marie-Rose Trézegnies, décide de quitter le parti, de siéger comme indépendante et de s'allier avec le PS et le MR binchois. La nouvelle coalition négociée par Marie Arena (PS) et Olivier Chastel (MR) dispose donc de 16 sièges sur 31 et compte présenter son pacte de majorité le [11].

    Scandalisés, les élus d'UNION décident alors d'organiser une manifestation chaque vendredi sur la Grand-Place de Binche. La première manifestation rassemblera environ 1 500 personnes[12].

    Le premier conseil communal de la nouvelle mandature tenu le à l'hôtel de ville de Binche se déroule dans une ambiance électrique et fait la une des journaux télévisés le lendemain : Marie-Rose Trézegnies est la cible des invectives d'une foule de partisans du bourgmestre sortant André Navez. Ce dernier crée la polémique lorsqu'il annonce qu'un élu PS, Philippe Labar, ne peut prêter serment, étant donné qu'il occupe un poste d'enseignant dans cette même commune. Labar décide alors de remettre sa lettre de démission en séance, ce qu'André Navez refuse, demandant alors l'expulsion de Labar de l'hôtel de ville par la police[13]. Le résultat étant de 15 voix de chaque côté, un nouveau conseil communal est tenu le pour régler la situation. Ce jour-là, les membres de la nouvelle majorité PS-MR peuvent désormais prêter serment : Laurent Devin (PS), élu PS ayant remporté le plus grand nombre de voix devant Marie Arena, devient bourgmestre de Binche et Jérôme Urbain, élu MR devient 1er Echevin[14].

    Élections de 2018

    Les élections de 2018 confirment à nouveau Laurent Devin en tant que bourgmestre de Binche.

    Jumelage

    Lieux et monuments

    • Monument au Gille à l'entrée du parc.
      Collégiale Saint-Ursmer. Elle incorpore quelques vestiges du monastère Sainte-Marie, qui a présidé à la naissance de la ville de Binche[15]. La collégiale de Binche est un des plus anciens édifices de la ville. L’état primitif de l’église actuelle remonte au XIIe siècle et est de style roman. À cette époque, le sanctuaire, qui a contribué au développement de la ville de Binche au Moyen Âge, est dédié à la Vierge et est connu sous le nom de monastère de Moustier-Sainte-Marie. En 1409, le chapitre de la collégiale de Lobbes est transféré à Binche ; l’église devient une collégiale et prend le nom du patron de la collégiale de Lobbes. Lors du transfert de leur communauté religieuse au début du XVe siècle, les chanoines de Lobbes sont arrivés à Binche avec les reliques de saint Ursmer. Le trésor de la collégiale de Binche est remarquable : bras-reliquaire de saint Jacques, bras-reliquaire de saint Pierre, buste-reliquaire de saint Ursmer[16]… La collégiale est restaurée en 1897 et en septembre 2021.
    • Hôtel de ville. Construit au XIVe siècle et restaurée en 1896 à 1899 et en 2023.
      • Le beffroi de la ville qui figure au patrimoine mondial de l'UNESCO.
    • Le théâtre. Construit en 1934 sur l'emplacement de celui du XIXe siècle.
    • Chapelle Saint-André[17]. La chapelle Saint-André est également appelée « chapelle du Vieux cimetière » du fait de sa situation dans un cimetière désaffecté au XIXe siècle. D’allure modeste, datant des XVIe et XVIIe siècles, il s’agit d’un des ensembles les plus complets conservés de nos jours par sa construction, son ameublement et sa décoration[18].
      Les remparts.
    • Les remparts de la ville repris sur la liste du patrimoine immobilier exceptionnel de la Wallonie.
    • Reste du château comtal, Palais de Marie de Hongrie.
    • Musée du Carnaval et du Masque. Depuis 1975, dans l'ancien collège des Augustins, bâtiment daté de 1738.
    • Centre sur la dentelle et le Fuseau.
    • Monument au Gille. Installée à l'entrée du parc en 1952.
    • Justice de Paix. Bâti en 1902 par l'architecte P. Saintenoy en style néo-gothique.
    • La ville et son enceinte médiévale.
      Grande Poste, construite en 1895 par l'architecte Janlet.
    • La gare, Construite sur l'emplacement de la gare de 1857 et démolie en 1905 pour construire l'actuel de 1910.
    • Église du Saint-sacrement. L’église a été construite en 1707 à l’époque où l’ancien palais de Marie de Hongrie, en ruines, servait de carrière de pierre. Il est probable que les moellons de grès utilisés pour l’édification de l’église proviennent du palais. Dans le chœur se trouvent des éléments décoratifs provenant également de cet édifice disparu : dix-huit hautes colonnes à chapiteaux ioniques reliées par un entablement et huit niches surmontées d’un écusson provenant de la chapelle du palais. La nef a été reconstruite en 1767 et les fenêtres ont été adaptées en style néogothique en 1878[19]. Cette église a été incendiée en juin 2022.
    • Couvent des Récollets. Communauté installée en 1598 sur l'emplacement du vieux béguinage de Cantimpré. Bâtiments actuels, église et cloître, élevés au cours du XVIIIe s. Expulsion des religieux en 1798 et occupation par les Dame du Sacré-Cœur en 1822 puis par les Servantes du St-Sacrement en 1880[20]. En 1894, la ville de Binche vend une partie du couvent à une religieuse d’Angers ; la communauté des dames du Saint-Sacrement vient s’y installer. Les sœurs y vivent cloîtrées et dans la pauvreté jusqu’en 1976 ; l’église devient alors paroissiale et l’ancien couvent est transformé en maison de retraite[19].
    • Ancien prieuré de Prisches[15]. Au Moyen Âge, le domaine de Prisches était une prévôté qui dépendait de l’abbaye Sainte-Rictude de Marchiennes. Le château se compose d’un grand bâtiment rectangulaire pourvu de deux pavillons. Une chapelle castrale se situe dans une tour octogonale qui se trouve à l’arrière de l’édifice. La partie avant du château est composée d’une cour et d’un jardin clôturé par une muraille percée de trois ouvertures. La ferme se présente à l’origine sous la forme d’un grand quadrilatère qui a depuis été divisé en deux propriétés séparées par un mur. L’une d’elles a été convertie en résidence et la seconde a conservé sa vocation agricole[21].
    • Eglise du Sacré-Cœur, construit en 1931 par l'architecte Pire. Elle se situe sur l'avenue de Burlet.
    • Ancien refuge de l'abbaye de Bonne-Espérance[15].
    • Chapelle Sainte-Anne érigée par l'abbé de Marchiennes-en-Ostrevent, Jean de Jonquoy[15]. Il s’agit d’un petit édifice de style gothique construit à la charnière des XVIe et XVIIe siècles. Elle a été érigée avec les matériaux traditionnels de l’époque et de la région : brique, pierre calcaire et ardoise. Le sanctuaire adopte un plan composé d’une nef rectangulaire et d’un chevet à trois pans. L’édifice est surmonté d’un clocheton octogonal. Plusieurs œuvres d’art sont conservées à l’intérieur : une statue de sainte Anne trinitaire en chêne polychromé contemporaine de l’édification de la chapelle, un Christ gothique en bronze doré ainsi que deux têtes d’angelots en chêne peint de style Renaissance datant du premier tiers du XVIIe siècle[22].
    • Église Notre-Dame du Travail[23], reprise sur la liste du patrimoine immobilier exceptionnel de la Wallonie.
    • Ancien hôpital Saints-Pierre-et-Paul. Ce vaste complexe qui fut aussi une maison de retraite abrite aujourd’hui les services administratifs de la ville de Binche. Il se compose de bâtiments datant des XVIIIe et XIXe siècles qui s’articulent autour d’une cour dont l’accès se fait par un portail classique du XVIIIe siècle. À droite du portail se trouve une façade de type "tournaisien", caractérisée par une réduction de l’utilisation de la pierre dans l’ornementation des façades. La pierre de taille est reléguée aux soubassements, aux chaînages d’angles et aux baies. Le plus souvent, le reste de la maçonnerie de brique est recouvert d’un enduit, ce qui n’est toutefois pas le cas ici[24].
    • Le patrimoine immobilier classé.
    • L'ancienne collégiale Saint-Ursmer (XVe/XVIIe siècle).
      L'ancienne collégiale Saint-Ursmer (XVe/XVIIe siècle).
    • L'hôtel de ville surmonté du beffroi.
      L'hôtel de ville surmonté du beffroi.
    • La chapelle Saint-André située dans le parc communal.
      La chapelle Saint-André située dans le parc communal.
    • La cour intérieure du musée du Carnaval et du Masque.
      La cour intérieure du musée du Carnaval et du Masque.
    • Façade du centre sur la Dentelle et enseigne « Le Fuseau ».
      Façade du centre sur la Dentelle et enseigne « Le Fuseau ».
    • L'église du Saint-sacrement avant l'incendie.
      L'église du Saint-sacrement avant l'incendie.
    • Le chœur de l'église du Saint-Sacrement.
      Le chœur de l'église du Saint-Sacrement.
    • La justice de paix.
      La justice de paix.

    Transports et communication

    Bus

    La gare, dont le bâtiment est classée depuis 1978.

    Train

    Routes

    Personnalités liées à Binche

    • Gille de Binche ou de Bins, un des plus célèbres compositeurs et des premiers représentants de l'École bourguignonne,
    • François Sébastien de Croix de Clerfayt, feld-maréchal,
    • André Joseph Boussart, général de division et baron de l'Empire, né en 1758 à Binche,
    • Caroline Popp, femme de lettres née en 1808 à Binche,
    • Germaine Degueldre, supercentenaire et doyenne de Belgique depuis le , née en 1900 à Binche,
    • Marcel Quinet, compositeur né en 1915 à Binche,
    • Samuël Glotz, folkloriste né en 1916 à Binche,
    • Clément Lhotellerie, cycliste vivant à Binche,
    • Licaï Pourtois, triple championne du monde de ju-jitsu,
    • Nicolas Daneau (1866-1944), musicien, pédagogue et compositeur, né à Binche.

    Sports

    La commune de Binche abrite aussi de nombreux clubs de sport dans des disciplines diverses :

    • La Royale Union sportive binchoise évolue en Division 2 ACFF
    • Les clubs de Buvrinnes et Péronnes-lez-Binche évoluent dans les séries provinciales.
    • Le club de baseball Baseball Club Binche Guardians qui est supporté par la Ligue francophone belge de baseball–softball et la fédération Royale Belge de baseball et softball.
    • Équipe de volley-ball (VC Binche).
    • Club de basket (BC Binche), qui évolue dans la salle du DBM.
    • Club de rugby, le R.C.C.Binche (Rugby Coyotes Club).
    • Club de Taï-Do Ryu (Taï-Do, Kobudo, Ju-Jitsu et Self-défense) → Club Sankiuju[25].

    Notes et références

    1. Jean Germain, Guide des gentilés : les noms des habitants en Communauté française de Belgique, Bruxelles, Ministère de la Communauté française, (lire en ligne), p. 29.
    2. Binchou en dialecte local (ibid.).
    3. Binche dans les médias flamands
    4. Armorial du Royaume de Belgique et du Grand Duché de Luxembourg. 1931
    5. Chloé Monge-Cadet, « De Binche à Eupen: les 8 carnavals à ne pas manquer en Belgique (carte interactive) », Le Soir, (lire en ligne, consulté le )
    6. « Qui sont les personnages de nos carnavals? », L’Avenir, (lire en ligne, consulté le )
    7. Heraldy of the World (https://www.heraldry-wiki.com/heraldrywiki/index.php?title=Binche)
    8. Lieve Viaene-Awouters et Ernest Warlop, Armoiries communales en Belgique, Communes wallonnes, bruxelloises et germanophones, t. 1 : Communes wallonnes A-L, Bruxelles, Dexia, , p. 174
    9. Article de La Libre Belgique du 06/10/2005
    10. Article de La Libre Belgique du 29/10/2005
    11. Article de La Libre Belgique du 17/10/2006
    12. Article de La Libre Belgique du 10/11/2006
    13. Article de La Libre Belgique du 05/12/2006
    14. Article de 7 sur 7 du 16 décembre 2006
    15. 1 2 3 4 Joseph Delmelle, Abbayes et béguinages de Belgique, Rossel Édition, Bruxelles, 1973, p. 59 et 60
    16. « Collégiale Saint-Ursmer de Binche », sur connaitrelawallonie.wallonie.be (consulté le )
    17. Charles-Joseph Voisin, vicaire général à Tournai, « La Danse Macabre et la fleur de la mort à la chapelle du cimetière de Binche », Bulletin des Commissions royales d'art et d'archéologie, t. VIII, , p. 246-254 (lire en ligne)
    18. « Chapelle Saint-André de Binche », sur connaitrelawallonie.wallonie.be (consulté le )
    19. 1 2 « Église du Très-Saint-Sacrement à Binche », sur connaitrelawallonie.wallonie.be (consulté le )
    20. Ministère de la Communauté française, Administration du Patrimoine culturel, Le patrimoine monumental de la Belgique : Wallonie, vol. 10, t. 1 : Province de Hainaut, Arrondissement de Thuin (A-E), Liège, Pierre Mardaga, éditeur, , 447 p. (ISBN 2-8021-0045-9), p. 147 et 148
    21. « Château de Prisches », sur connaitrelawallonie.wallonie.be (consulté le )
    22. « Chapelle Sainte-Anne de Battignies », sur connaitrelawallonie.wallonie.be (consulté le )
    23. Elle se situe à Bray dans le quartier de Levant-de-Mons.
    24. « Ancien hôpital Saints-Pierre-et-Paul », sur connaitrelawallonie.wallonie.be (consulté le )
    25. « Club Sankiuju (Taï-do) », sur www.binche.be (consulté le )

    Voir aussi

    Articles connexes

    • Liste du patrimoine immobilier classé de Binche
    • Gare de Binche
    • Dentelle de Binche
    • Athénée royal de Binche

    Bibliographie

    • Roland Ed., « Une église au Moyen Àge, Notre-Dame à Binche (1363-1413) », Documents et rapports de la Société royale d'archéologie et de paléontologie de Charleroi, t. XLIX, 1951-1954, p. 153-193
    • Samuel Glotz, Binche en cartes postales anciennes, Zaltbommel, Bibliothèque Européenne, , 76 p.
    • Etienne Piret, Le Grand Binche, Alan Sutton, coll. « Mémoire en images », , 128 p. (ISBN 2-84253-363-1)
    • Etienne Piret, Binche, t. II, Tempus, coll. « Mémoire en images », , 128 p. (ISBN 2-84253-383-6)
    • Etienne Piret, Le Grand Binche, t. 3, Tempus, coll. « Mémoire en images », , 128 p. (ISBN 978-90-76684-96-3)

    Liens externes