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Bormes-les-Mimosas
Bormes-les-Mimosas
Vue sur le village (mai 2009).
Blason de Bormes-les-Mimosas
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Var
Arrondissement Toulon
Intercommunalité Communauté de communes Méditerranée Porte des Maures
Maire
Mandat
François Arizzi
2020-2026
Code postal 83230
Code commune 83019
Démographie
Gentilé Borméens
Population
municipale
8 162 hab. (2020 en augmentation de 4,12 % par rapport à 2014)
Densité 84 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 09′ 09″ nord, 6° 20′ 38″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 642 m
Superficie 97,32 km2
Type Commune urbaine et littorale
Unité urbaine Bormes-les-Mimosas-Le Lavandou
(ville-centre)
Aire d'attraction Bormes-les-Mimosas
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de La Crau
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Bormes-les-Mimosas
Liens
Site web ville-bormes.fr (site officiel)

    Bormes-les-Mimosas [bɔʁm le mimoza] (en occitan provençal: Bòrmas dei Mimòsas) est une commune du département du Var en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. La commune abrite le fort de Brégançon, résidence d'État utilisée comme lieu officiel de villégiature (principalement estivale) du président de la République française.

    Géographie

    Localisation

    La commune de Bormes-les-Mimosas est située sur la côte méditerranéenne, à l’extrême sud du massif des Maures. Elle s’étend des crêtes du massif principal jusqu’à l’extrémité du cap Bénat qui avance dans la mer en face des îles d’Hyères, en passant par la petite dépression du ruisseau de Batailler, qui assure la communication entre la plaine d’Hyères et la « corniche des Maures » (le Lavandou, Cavalaire).

    Le village de Bormes est accroché à flanc de colline, face au sud, sous les ruines de son ancien château.

    Rose des vents La Londe-les-Maures Collobrières La Môle Rose des vents
    La Londe-les-Maures N Le Lavandou
    O Bormes-les-Mimosas E
    S
    Méditerranée Méditerranée Méditerranée

    Géologie et relief

    La superficie de la commune est de 9 732 hectares ; son altitude varie entre 0 et 642 mètres[1].

    Le sud du territoire communal s'étend sur la plaine du fleuve le Batailler, jusqu'à son embouchure dans la mer Méditerranée, à l'est. Le village, dans la partie nord, se trouve sur une colline, à 154 mètres d'altitude. Une route de crêtes passe en limite de communes nord, à environ 450 mètres d'altitude.

    Hydrographie et eaux souterraines

    Bormes-les-Mimosas est arrosée par le fleuve du « Vallon de la Favière », long de 3,5 km, dont l'embouchure se situe au sud du port du quartier de La Favière[2]. La commune est également traversée par le Batailler, long de 10,8 km[3], et plusieurs de ses affluents : Vallon de la Berle[4], Vallon du Val de Guillen[5], Vallon de Maudroune[6], Vallon de l'Agueiroun[7]. La Vieille, fleuve de 7,6 km, prend sa source au nord de la commune[8].

    Deux retenues d'eau notables sont aussi présentes : la « retenue du Trapan » alimentée par le « ruisseau du Pellegrin »[9], et celle au nord du château de Bregançon alimentée par le « vallon du barrage »[10].

    Autres cours d'eau sur la commune ou à son aval[11] :

    • vallon Les Campaux, qui prendra le nom de rivière Môle lorsqu'il traversera la commune du même nom[Note 1] ;
    • vallons des Caunes, de Roussel, du Cros des Moutons, de la Citadelle, du Fumas, du Mistral, du Labade, de la Gourre, du Révérencier, du Grand Noyer, du Petit Noyer, des Aubrètes, de Barral, de Sauve Redone, des Pradets, de la Cadenière, de la Siouvette ;
    • ruisseaux de la Femme Morte, de Font Freye, de Bargean, de Baou d'Enfer ;
    • raie de Rougne.

    Climat

    Bormes-les-Mimosas, comme le département du Var, possède principalement un climat méditerranéen, sec avec de fortes chaleurs. Toulon, à l'ouest de la commune, est statistiquement la ville de France métropolitaine la plus ensoleillée.

    Voies de communications et transports

    Bormes-les-Mimosas est accessible par la route départementale RD 559, depuis La Londe-les-Maures et Le Lavandou, ainsi que par la route départementale RD 98, depuis La Môle, Cogolin, et le golfe de Saint-Tropez. L'autoroute la plus proche est l'autoroute A570 à Hyères.

    La municipalité a mis en place une navette gratuite, qui circule dans la commune quatre jours par semaine[OT 1]. Plusieurs lignes de Varlib circulent à Bormes-les-Mimosas : la ligne 8816, vers Le Lavandou, qui dessert notamment l'école de voile, les lignes 7801, 7802, 7803, 7821 vers Saint-Tropez, la ligne 8814 vers La Croix-Valmer, la ligne 8844, entre Rayol-Canadel-sur-Mer et le collège Frédéric-Mistral[12].

    Toponymie

    Bormes-les-Mimosas s'écrit Bòrmas en provençal et selon la norme classique, Bouarmo selon la norme mistralienne[13].

    La commune de Bormes devient Bormes-les-Mimosas le 15 février 1968[14],[15] en raison de la présence sur son sol d'un grand nombre d'arbres de cette espèce[OT 2].

    Du point de vue botanique, les mimosas qui fleurissent en petites boules jaunes et dont le nom est associé à celui du village de Bormes sont des Acacia dealbata. Elles se distinguent pourtant des acacias du langage courant, qui sont des Robinia pseudoacacia et des Mimosa au sens des botanistes, appelées couramment sensitives, et qui produisent comme fleurs des boules violettes.

    Urbanisme

    Typologie

    Bormes-les-Mimosas est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[16],[17],[18]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bormes-les-Mimosas-Le Lavandou, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[19] et 14 798 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[20],[21].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bormes-les-Mimosas, dont elle est la commune-centre[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 3 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[22],[23].

    La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[24]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[25],[26].

    Morphologie urbaine

    Voir le "Géoportail de l'urbanisme", Plan d'urbanisme sur le territoire communal, etc.

    Occupation des sols

    Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols détaillée de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    Occupation des sols en 2018
    Type d’occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Tissu urbain discontinu 8,5 % 826
    Vignobles 9,0 % 872
    Vergers et petits fruits 0,6 % 59
    Systèmes culturaux et parcellaires complexes 1,9 % 186
    Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 0,6 % 55
    Forêts de feuillus 25,8 % 2513
    Forêts de conifères 0,7 % 69
    Forêts mélangées 9,1 % 882
    Végétation sclérophylle 29,1 % 2828
    Forêt et végétation arbustive en mutation 1,5 % 149
    Végétation clairsemée 0,6 % 55
    Zones incendiées 11,9 % 1159
    Plans d'eau 0,3 % 31
    Mers et océans 0,4 % 38
    Source : Corine Land Cover[27]

    Logement

    En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 9 939, alors qu'il était de 8 874 en 1999[I 1].

    Parmi ces logements, 33,9 % étaient des résidences principales, 62,7 % des résidences secondaires et 3,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 47,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 52,3 % des appartements[I 2].

    La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 66,2 %, en hausse sensible par rapport à 1999 (60,0 %). La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) était en baisse sensible : 2,2 % contre 3,0 % en 1999, leur nombre ayant diminué de 80 à 73[I 3].

    Projets d'aménagements

    Risques naturels et technologiques

    Mémorial aux pompiers morts lors de l'incendie à Cabasson en 1990.

    Le risque de feux de forêt est important comme dans l'ensemble du Var. Le dernier sur la commune, en date du , a détruit 1 600 hectares d'espace naturel et provoqué l'évacuation temporaire de plus de 10 000 personnes[28]. Le précédent de la même ampleur, en , avait couté la vie à quatre pompiers sur les hauteurs de Cabasson[29].

    Histoire

    Antiquité et Moyen Âge

    Vers , une tribu ligure venant d’Italie appelée Bormani investit le littoral proche de Cabasson. Après être restés longtemps un peuple de pêcheurs vivant du cabotage et du commerce du sel, du fer et du plomb argentifère, les habitants émigrèrent sur les collines au IXe siècle pour échapper aux attaques incessantes des pirates sarrasins. Le village et ses remparts ne furent construits qu’au XIIe siècle[30].

    Époque moderne

    La mort de la reine Jeanne Ire de Naples ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence ; les villes de l’Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre Louis Ier d'Anjou, alors que le seigneur de Bormes, Rosselin de Fos[31], soutient le duc d’Anjou dès le printemps 1382, ce soutien étant conditionné à la participation du duc à l’expédition de secours à la reine[32].

    Le village sera gouverné à compter du XIIIe siècle, et jusqu’à la Révolution française, par cinq dynasties de seigneurs dont les puissants Seigneurs de Fos[30].

    Époque contemporaine

    À la fin de la Seconde Guerre mondiale, le débarquement de Provence s'opère entre Saint-Raphaël et Ramatuelle dans la nuit du 14 au 15 août 1944. Les forces du débarquement font route vers Toulon, et libèrent Bormes-les-Mimosas le [33]. La bataille de Toulon aura lieu du 20 au 26 août 1944.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    La mairie, vue coté Est en 2023.

    Le quartier de pêcheurs du Lavandou se sépare de Bormes pour devenir commune à part entière le 9 juin 1913[30], consécutivement à l'adoption de la loi votée le 27 mars par la Chambre des députés, et promulguée par le président de la République Raymond Poincaré le 25 mai 1913[34].

    Élections municipales et résultats

    Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 5 000 et 9 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 29[35].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1944 1947 Paul Vadeboin
    octobre 1947 mars 1965 Georges Audibert Réélu en 1953 et 1959
    mars 1965 mars 1989 Henri Delon Réélu en 1971, 1977 et 1983
    mars 1989 juin 1995 Michel Lambotin UDF Médecin
    juin 1995 mars 2014 Albert Vatinet DVD Professeur de lettres modernes retraité
    Conseiller général du canton de Collobrières (2001 → 2015)
    Vice-président du conseil général du Var
    Réélu en 2001 et 2008
    mars 2014 En cours François Arizzi DVD Cadre
    Vice-président de la Communauté de communes Méditerranée Porte des Maures (2014 → )
    Réélu pour le mandat 2020-2026
    Les données manquantes sont à compléter.

    Politique environnementale

    Rue piétonne de la vieille ville.

    Bormes-les-Mimosas est une ville fleurie avec un label quatre fleurs, aussi médaille d’Or 2003 du Concours européen des villages fleuris.

    Gestion des déchets

    Depuis le 1er décembre 2010, un syndicat mixte regroupant les communes de Bormes-les-Mimosas, La Londe-les-Maures et Le Lavandou assure la gestion des déchets ménagers des habitants de ces trois communes. Au terme d'une convention avec le syndicat, une entreprise privée assure collecte, tri sélectif transport et traitement des déchets ; le tri sélectif est encouragé ; deux déchetteries sont à la disposition des particuliers ainsi qu'une plateforme spécialisée pour les professionnels[38].

    Politique environnementale communale

    Dans un territoire urbanisé à seulement 8 %, la gestion des espaces naturels revêt une grande importance, notamment par le biais du maintien de zones agricoles ; ces dernières ont en outre un rôle capital à jouer dans la lutte contre les incendies, en jouant le rôle de pare-feux[39].

    Budget et fiscalité 2020

    L'hôtel de ville.

    En 2020, le budget de la commune était constitué ainsi[40] :

    • total des produits de fonctionnement : 16 846 000 , soit 2 050  par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 142 860 000 , soit 1 738  par habitant ;
    • total des ressources d’investissement : 4 730 000 , soit 576  par habitant ;
    • total des emplois d’investissement : 5 105 000 , soit 621  par habitant ;
    • endettement : 8 089 000 , soit 984  par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d’habitation : 13,05 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés bâties : 13,19 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 33,15 % ;
    • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

    Jumelages

    Bormes-les-Mimosas n'est jumelée avec aucune autre commune[41].

    Population et société

    Démographie

    Évolution démographique

    Les habitants de la commune sont appelés les Borméens.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[43].

    En 2020, la commune comptait 8 162 habitants[Note 4], en augmentation de 4,12 % par rapport à 2014 (Var : +4,52 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 4001 4241 4281 4031 5591 7301 7181 8932 019
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 0022 1072 1782 0272 1262 2292 2922 1612 059
    1901 1906 1911 1914 1921 1926 1931 1936 1946
    2 0702 1062 6992 6991 5671 6281 8871 8641 609
    1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008
    1 8612 4862 9653 0933 8395 0836 3247 0517 255
    2013 2018 2020 - - - - - -
    7 8478 2238 162------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[44] puis Insee à partir de 2006[45].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Bormes-les-Mimosas dépend de l'académie de Nice[46]. Les élèves commencent leur scolarité à l'école maternelle publique Françoise-Hemeric, qui compte 227 enfants[47]. Ils la poursuivent à l'école élémentaire publique Jean-Moulin, regroupant 299 élèves[48], puis au collège Frédéric-Mistral, avec 500 collégiens[49].

    Manifestations culturelles et festivités

    • Fin janvier : Mimosalia, week-end consacré aux plantes rares et au jardin se déroulant notamment au parc du Cigalou[50].
    • Février : Corso fleuri, à l'époque de la floraison du mimosa.
    • Pentecôte : Bormes médieval
    • 1er week-end de juin : Sports en lumière
    • 9 juillet : Bormes-les-Mimosas célèbre l'indépendance de l'Argentine, car Hippolyte de Bouchard, natif de Bormes, participa de façon significative lors de la guerre d'indépendance. Pour lui rendre hommage, est organisé depuis 2016 un Festival International d’Eté de Spectacle et Tango Argentin (FIESTA)[51].
    • Juillet et août : de nombreuses animations, festival, concerts, soirées humour...
    • Septembre : Escapade gourmande à Bormes
    • Octobre : Bormes à tout vent
    • Décembre : Noël à Bormes

    Santé

    Les professionnels de santé sont présents dans la commune, dont six médecins généralistes, deux dentistes, deux cabinets d'infirmiers, deux masseurs-kinésithérapeutes, trois pharmacies.

    L'hôpital et la clinique les plus proches se situent à Hyères[OT 3].

    Centre hospitalier intercommunal Toulon-La Seyne-sur-Mer.

    Culte

    Église Saint-Trophyme.

    La paroisse catholique Saint-Trophyme dépend du diocèse de Fréjus-Toulon[52]. Les témoins de Jéhovah, ainsi que les membres de l'église réformée de France se rendent au Lavandou. Les membres des communautés musulmane, juive, ou de l'église copte orthodoxe se rendent à Toulon[53].

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018 : médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation : 22 830 [54].

    En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 30 131 , ce qui plaçait Bormes-les-Mimosas au 15 601e rang parmi les 31 886 communes de plus de 49 ménages en métropole[55].

    En 2009, 43,9 % des foyers fiscaux n'étaient pas imposables[I 4].

    Emploi

    En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 4 383 personnes, parmi lesquelles on comptait 68,6 % d'actifs dont 59,9 % ayant un emploi et 8,7 % de chômeurs[I 5].

    On comptait 2 166 emplois dans la zone d'emploi, contre 1 649 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 2 659, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 5] est de 81,5 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre moins d'un emploi par habitant actif[I 6].

    Entreprises et commerces

    En 2013, 859 entreprises étaient basées à Bormes-les-Mimosas, dont 50 dans le domaine de l'industrie, 142 dans celui de la construction, 605 pour ceux du commerce et du transport. Certaines de ses entreprises y possèdent même au moins deux établissements, qui amènent le nombre d'établissement dans la commune à 973. Plus d'un tiers d'entre elles (36,2 %) ont dix ans ou plus[56].

    Agriculture

    Bormes-les-Mimosas fait partie des zones d’appellations de l'huile d'olive de Provence AOC et des Côtes-de-provence La Londe.

    Industrie

    L'entreprise Vandoren (créée en 1905, installée à Bormes dans les années 1990) fabrique et vend des anches d'instruments à vent, à partir de la culture de roseaux provençaux[57].

    Tourisme

    Port de la Favière.

    En 2011, l'hébergement est varié et composé notamment de : 11 hôtels soit 263 chambres, 10 terrains de camping allant de 1 à 5 étoiles, comptant 2 784 emplacements[58], 2 villages de vacances[OT 4], ainsi que sept chambres d'hôtes[OT 5].

    En 2016, la commune possède 72 restaurants, dont la majorité est ouvert uniquement durant la saison estivale. Le guide Michelin a référencé dans son édition 2016 deux établissements, la Rastègue distingué d'une étoile et le CAP120 restaurant de deux fourchettes et une assiette gourmande.

    Les activités proposées sont tournées vers les loisirs nautiques et de plein air : un port et station nautique de niveau trois étoiles[OT 6], comprenant une école de voile[OT 7], et plusieurs points de plongée[OT 8] ; ainsi que sept circuits randonnées pédestres et cyclistes[OT 9].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Bormes-les-Mimosas est souvent comparée, grâce à son vieux village, à une crèche provençale : vieilles maisons couvertes de tuiles roses, ruelles fleuries, remparts et ruines de château, le vieux village médiéval offre une vue panoramique sur la plaine et les îles d’Or.

    La commune compte cinq monuments protégés au titre des Monuments historiques[M 1] et 60 lieux et monuments répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[M 2]. Par ailleurs, elle compte 23 objets répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[59] et de nombreux objets répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[60].

    Monuments historiques

    La commune compte cinq monuments protégés au titre des monuments historiques :

    • le fort de Brégançon et l'îlot qui le supporte sont classés depuis le 25 septembre 1968[M 3] (à ne pas confondre avec le château de Brégançon)[61] ;
    • l'église Saint-Trophyme de Bormes-les-Mimosas est inscrite depuis le 21 novembre 1973[M 4],[62] ;
    • la chapelle Notre-Dame de Constance, au sommet de la colline surplombant le vieux village, est inscrite depuis 1926[M 5] ;
    • les restes du château des Seigneurs de Fos, dans le haut du vieux village, sont inscrits depuis 1931[M 6] ;
    • la chapelle Saint-François-de-Paule est inscrite depuis le 11 avril 1963[M 7] ;
    située à côte de l'ancien cimetière (quelques tombes encore visibles) et à proximité de vestiges de moulins à vent. Elle est érigée en 1560 en hommage à l'ermite Francesco Martolillo, reconnu pour ses bienfaits et miracles[63], qui délivre le village de la peste en 1481 alors qu'il se rend à Paris au chevet du roi Louis XI mourant. Il fonde l'ordre mendiant des Minimes. Il est canonisé par le pape Léon X en mai 1519. Cette chapelle est la plus ancienne chapelle qui lui soit dédiée.
    En 1653, la confrérie des Pénitents blancs[64],[65] en fait son siège et le lieu de sépulture de ses membres.
    En 1791, elle est achetée comme Bien national par le citoyen Maurice Courme qui refuse de la transformer en moulin à farine et la rend au culte en 1827.
    Elle est restaurée en 1988-1989 par l'association « Sauvegarde du vieux Bormes ».

    Autres lieux et monuments

    Le « bourg castral de Belvezin » au lieu-dit de Cuberte, pourrait être celui connu par une charte de 1056[M 8]. Le site du « bourg castral de Gibouel » au lieu-dit de la Cadenière, apparaît dans les actes de délimitation du domaine de la chartreuse de la Verne dès 1174 sous la forme "als casals de Geboel", et en 1223 "ad Collam de Giboel"[M 9] ; les premières mentions connues du "castrum de Bragansono" remontent elles aussi à 1223[M 10].

    On peut encore citer :

    • la statue de saint François de Paule[M 11] devant la chapelle sur la place Saint-François, érigée par les frères Pénitents avec le concours de la population locale en 1791[66] ; ce moine calabrais aurait délivré le village de la peste en 1481 ;
    • les vieux puits[67] ;
    • le quartier de la Favière avec son port de plaisance[68] et sa marina autour du carré d’honneur. Plus loin s’étalent les plages de la Favière, de Cabasson, de l’Estagnol, et de Pellegrin ;
    • le barrage du Trapan, réserve d'eau potable pour les villes du littoral varois à l'est de Toulon ;
    • le parc du Cigalou (jardin botanique) ;
    • le parc Gonzalez (jardin botanique australien) ;
    • le phare du cap Bénat aussi appelé phare du Cap Blanc[M 12] ;
    • le monument « à la gloire de la Révolution française, et des morts des deux guerres mondiales »[M 13] ;
    • le monument signalant que « les troupes Alliées (commandos d'Afrique) qui ont libéré Bormes le 17 août 1944 sont arrivées par cette route »[69] ;
    • le monument à la mémoire des pompiers brûlés dans leur camion lors de l'incendie du 21 juin 1990 à Cabasson[70] ;
    • la tombe de Jean-Charles Cazin[71], peintre et sculpteur, dans le cimetière de la chapelle Saint-François-de-Paule ;
    • le trompe-l’œil de la Bouchonnerie[72].
    • Le château Léoube, datant du XVIIe siècle, propriété de l'homme d'affaires et parlementaire britannique Anthony Bamford[73].
    • Église Saint-Trophyme.
      Église Saint-Trophyme.
    • Place l'Isclou-d’Amour.
      Place l'Isclou-d’Amour.
    • Rue de l'Horloge.
      Rue de l'Horloge.
    • Fort des Seigneurs de Fos.
      Fort des Seigneurs de Fos.
    • Rue des Contours.
      Rue des Contours.
    • Montée des Écureuils.
      Montée des Écureuils.
    • Statue de saint François de Paule.
      Statue de saint François de Paule.
    • Retenue d'eau créée vers 1880, pour alimenter le château de Brégançon.
      Retenue d'eau créée vers 1880, pour alimenter le château de Brégançon.
    • Monument aux morts et à la gloire de la Révolution française.
      Monument aux morts et à la gloire de la Révolution française.
    • Bormes-les-Mimosas, stèle aux commandos d'Afrique.
      Bormes-les-Mimosas, stèle aux commandos d'Afrique.
    • Phare du cap Bénat aussi appelé du cap Blanc.
      Phare du cap Bénat aussi appelé du cap Blanc.

    Personnalités liées à la commune

    • François de Paule (1416-1507), religieux ermite italien.
    • Hippolyte de Bouchard (1780-1837), marin et corsaire, né à Bormes.
    • Hermann Sabran (1837-1914), avocat et philanthrope lyonnais, marié à Bormes, ancien héritier du château de Brégançon.
    • Jean Aicard (1848-1921), poète, romancier et auteur dramatique. Il célèbre à Bormes sa province méridionale (Maurin des Maures, Poèmes de Provence).
    • Mistinguett (1875-1956), actrice, qui appréciait l’ambiance du Domaine du Noyer, elle offre son nom au vin local qui devient le « Clos Mistinguett » en 1925.
    • Suzanne Frémont peintre impressionniste à résidé à Bormes ou elle est enterrée, elle recevait chez elle les peintres de passage dont Nicolas de Staël . Une exposition en 2010 fut organisée à sa mémoire par la Mairie de Bormes au centre culturel.
    • Gabriel Frémont Avocat, financier, industriel et grand patron de presse propriétaire et fondateur du journal l'Auto-vélo ( devenu l'Equipe) , du Tour de France, du Parc des Princes, de la FIFA , de Rolland Garros, du Vélodrome d'Hiver, mécène de Santos Dumont, Rolland Garros et créateur du premier terrain d'aviation de Paris à Issy les Moulineaux. Vivait et dirigeait ses affaires depuis Bormes dont le Fameux Tour de France dont la direction a été transférée pendant la guerre à Bormes. Il y mourut en 1962, il est enterré dans cette commune.
    • Paul-Louis Weiller (1893-1993), chef d’entreprise et mécène, a reçu de nombreuses personnalités dans sa villa La Reine Jeanne.
    • La Famille grand-ducale luxembourgeoise possède la villa La Tour Sarrazine, qui est située dans le hameau de Cabasson à côté de la villa La Reine Jeanne, construite pour l'industriel Paul-Louis Weiller.
    • Alfred Courmes (1898-1993), peintre, né à Bormes.

    Héraldique

    Les armoiries de Bormes-les-Mimosas se blasonnent ainsi[74] :

    D'azur au lion d'or, lampassé, armé et viléné de gueules, couronné d'argent.

    Chanson

    • Bormes-les-Mimosas est une chanson composée et chantée par Henri Salvador sur des paroles de Robert Nyel (album Ma chère et tendre, 2003).

    Notes et références

    Notes

    1. Il s'appelle au gré de son cours Vallon de Gratteloup, Vallon des Campaux, puis rivière Môle.
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    5. L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.

    Références

    Site de l'office de tourisme
    Insee
    1. LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.
    2. LOG T2 - Catégories et types de logements.
    3. LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.
    4. REV T1 - Impôts sur le revenu des foyers fiscaux.
    5. EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
    6. EMP T5 - Emploi et activité.
    Base Mérimée
    1. « Liste des monuments historiques de la commune de Bormes-les-Mimosas », base Mérimée, ministère français de la Culture.
    2. « Liste des lieux et monuments de la commune de Bormes-les-Mimosas à l'inventaire général du patrimoine culturel », base Mérimée, ministère français de la Culture.
    3. « Fort de Brégançon », notice no IA00047523, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    4. « Eglise », notice no PA00081547, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    5. « Chapelle Notre-Dame-de-Constance », notice no IA00047524, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    6. « château des Seigneurs de Fos », notice no IA00047519, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    7. « Chapelle Saint-François-de-Paule », notice no IA00047518, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    8. « bourg castral de Belvezin (?) », notice no IA83001148, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    9. « bourg castral de Gibouel », notice no IA83001149, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    10. « bourg castral de Brégançon », notice no IA83001244, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    11. « Statue relatant la vie et les miracles de saint François de Paule ainsi qu'une dédicace des commanditaire », notice no IA83001033, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    12. « Phare du Cap Bénat », notice no IA83000559, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    13. « Monument commémorant la Révolution, puis les morts des deux guerres mondiales », notice no IA83001053, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    Autres sources
    1. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
    2. le Vallon de la Favière sur le site du SANDRE.
    3. Le Batailler sur le site du SANDRE.
    4. Vallon de la Berle sur le site du SANDRE.
    5. Vallon du Val de Guillen sur le site du SANDRE.
    6. Vallon de Maudroune sur le site du SANDRE.
    7. Vallon de l'Agueiroun sur le site du SANDRE.
    8. La Vieille sur le site du SANDRE.
    9. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau du pellegrin (Y4700580) » (consulté le ).
    10. Sandre, « Fiche cours d'eau - Vallon du barrage (Y4701160) » (consulté le ).
    11. L'eau dans la commune
    12. les lignes Varlib à Bormes-les-Mimosas.
    13. Le Pays des Maures : Bormes-les-Mimosas
    14. fiche intercommunale de l'INSEE.
    15. Les Archives nationales conservent un document concernant la demande de changement de nom, daté du 9 février 1968, à la cote Intérieur ; Direction générale des collectivités locales ; Sous-direction des compétences et des institutions locales ; Bureau structures territoriales CHANGEMENT DE NOMS DE COMMUNES F , 2 bis100 & 101, 19770142/1-19770142/2, 19770142/2 F2 bis 101.
    16. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    18. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Unité urbaine 2020 de Bormes-les-Mimosas-Le Lavandou », sur insee.fr (consulté le ).
    20. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
    21. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    22. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Bormes-les-Mimosas », sur insee.fr (consulté le ).
    23. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    24. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
    25. « La loi littoral »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
    26. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    27. « Données statistiques sur les communes de Métropole; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
    28. « Photo satellite : l'étendue des ravages de l'incendie de Bormes-les-Mimosas », sur laprovence.com, (consulté le ).
    29. Margaux Rolland, « Bormes-les-Mimosas : 27 heures d'une lutte intense contre les flammes », sur parismatch.com, (consulté le ).
    30. 1 2 3 « Histoire de Bormes », sur ville-bormes.fr, Ville de Bormes les Mimosas (consulté le ).
    31. Chronologie des seigneurs de Fos
    32. Geneviève Xhayet, « Partisans et adversaires de Louis d'Anjou pendant la guerre de l'Union d'Aix », Provence historique, Fédération historique de Provence, volume 40, no 162, « Autour de la guerre de l'Union d'Aix », 1990, p. 409 et 410 (note 42).
    33. « Libération de Bormes-les-Mimosas », sur ville-bormes.fr, Ville de Bormes les Mimosas (consulté le ).
    34. République française, « Partie officielle : Loi érigeant en commune distincte la section du Lavandou dépendant actuellement de la commune de Bormes (Var) », Journal officiel de la République française, Paris, Imprimerie nationale « Quarante-cinquième année », no 142, , p. 4542 col. 1 (lire en ligne, consulté le ).
    35. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
    36. Joseph Salvarelli, Les Administrateurs du département du Var (1790-1897). Notices biographiques (1897, pp.457-458) « 
    37. La fiche biographique de CHOMMETON Léon, Paul sur le Maitron en ligne
    38. « Le journal du Tri »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?) [PDF], sur le site de La Londe-les-Maures (consulté le ).
    39. Rapport de présentation du Plan local d'urbanisme (PLU), p. 215-216, [lire en ligne].
    40. Les comptes de la commune de Bormes-les-Mimosas
    41. « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur le site du ministère des Affaires étrangères (consulté le ).
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    44. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    45. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    46. fiches des établissements scolaires à Bormes-les-Mimosas.
    47. École maternelle publique Françoise Hemeric.
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    51. « Festival International d’Eté de Spectacle et Tango Argentin (FIESTA) à Bormes les Mimosas », sur bormeslesmimosas.com, (consulté le ).
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    54. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
    55. « Fichier RFDM2011COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2011 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
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    58. hébergements touristiques à Bormes-les-Mimosas, sur le site de l'INSEE.
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    60. Liste des objets de la commune de Bormes-les-Mimosas à l'inventaire général du patrimoine culturel.
    61. « Château de Brégançon - Historique », sur chateau-de-bregancon.fr, .
    62. L'église Saint-Trophyme.
    63. saint François de Paule.
    64. Pénitents en Provence.
    65. Les confréries de Pénitents.
    66. Panneau d'information dans la chapelle.
    67. Les vieux puits.
    68. Le Port de Bormes a obtenu cette année encore le Pavillon Bleu.
    69. Stèle dédiée aux Commandos d'Afrique.
    70. « Hommage aux victimes de Cabasson », sur ville-bormes.fr, Ville de Bormes les Mimosas, .
    71. « Le mausolée de Jean-Charles Cazin », sur petit-patrimoine.com, .
    72. Le trompe l'oeil de la bouchonnerie.
    73. « Château Léoube retrouve toute sa majesté », sur nicematin.com, (consulté le ).
    74. Méditerranée Porte des Maures : Bormes-les-Mimosas, Vexillologie Provençale, sur le site personnel de Dominique Cureau.

    Voir aussi

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes