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Bouvines
Bouvines
Blason de Bouvines
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Lille
Intercommunalité Métropole européenne de Lille
Maire
Mandat
Alain Bernard
2020-2026
Code postal 59830
Code commune 59106
Démographie
Gentilé Bouvinois
Population
municipale
746 hab. (2020 en augmentation de 6,88 % par rapport à 2014)
Densité 275 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 34′ 47″ nord, 3° 11′ 14″ est
Altitude Min. 25 m
Max. 49 m
Superficie 2,71 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Cysoing
(banlieue)
Aire d'attraction Lille (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Templeuve-en-Pévèle
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Bouvines
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Bouvines
Liens
Site web http://www.bouvines.fr/

    Bouvines est une commune française, située dans le département du Nord en région Hauts-de-France. Elle fait partie de la Métropole européenne de Lille et forme, avec quatre autres communes, une petite agglomération, l'unité urbaine de Cysoing, qui appartient à l'aire urbaine de Lille.

    Bouvines est connue pour la bataille de Bouvines, qui a eu lieu en 1214.

    Géographie

    Localisation

    Bouvines est située au sud-est de Lille, sur la rive droite de la Marque et sur la voie romaine d'Arras à Tournai. Bouvines est à quelques kilomètres dans la plaine au sud-est du parc scientifique de la Haute Borne et de la Cité scientifique (Université Lille I).

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Bouvines
    Gruson
    Sainghin-en-Mélantois Bouvines
    Cysoing

    Hydrographie

    Bouvines est traversée par la Marque à son ouest.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 10,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,5 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 691 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,3 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[9] à 10,8 °C pour 1981-2010[10], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[11].

    Voies de communication et transports

    Bouvines compte deux arrêts d'autobus qui vont vers Mouchin et Villeneuve-d'Ascq et qui servent aussi d'arrêts de ramassage scolaire. Bouvines est desservie par une gare qui se situe à l'entrée de Cysoing (les TER vont à Orchies et à Lille-Flandres).

    Urbanisme

    Typologie

    Bouvines est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[12],[13],[14]. Elle appartient à l'unité urbaine de Cysoing, une agglomération intra-départementale regroupant 5 communes[15] et 10 993 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[16],[17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[18],[19].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (77,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (58,8 %), prairies (19 %), zones urbanisées (18,8 %), forêts (3,4 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Toponymie

    Attestée sous la forme Bovines en 1164.

    Du latin bovis (« bovin »), à l'origine du nom d'homme Bovius, qui, accompagné du suffixe –inum.

    Bovingen en flamand[21].

    Histoire

    Temps anciens

    La découverte d'un cimetière mérovingien atteste l'ancienneté de l'occupation du site. Il semble en particulier que très tôt un pont y ait été édifié pour traverser la Marque. L'origine du nom n'est pas établie : il pourrait venir soit du flamand bouvino, qui signifie terre cultivée, soit du gallo-romain. Un diplôme de 899 de Charles le Chauve mentionne par ailleurs un lieu appelé Bovingole tandis que la charte du comte de Flandre en 1002 fait état de Villa bovinas.

    Selon le géologue M. Meugy (1850), la tourbe était autrefois exploitées dans une partie de la vallée de la Marque (près du lit mineur où on la trouvait sur une épaisseur pouvant atteindre 6 m.) ; Bouvines, Ennevelin et Cysoing, avant que l'exploitation en soit interdite en raison explique-t-il « d'inconvénients graves » dus à une exploitation désordonnée et faite sans surveillance[22].

    Bataille de Bouvines

    Position des armées sur le champ de bataille de Bouvines.

    Le , le roi de France Philippe Auguste y remporte la bataille de Bouvines sur une coalition formée du comte de Flandre Ferrand de Portugal et de l'Empereur Otton IV de Brunswick.

    Les forces en présence :

    • Une coalition montée et payée par Jean sans Terre (absent de la bataille). Autour de 24 000 hommes, dont 2 000 chevaliers.
    • L'ost français de Philippe Auguste , Robert de Dreux, duc Eudes de Bourgogne. Environ 20 000 hommes, dont 1 500 chevaliers.

    La stratégie des coalisés était d'encercler et mettre en tenaille les forces royales françaises mais la stratégie menée par Jean sans Terre va échouer, car l'espionnage bat son plein. Prévenue d'une éventuelle attaque sur deux fronts, une des parties de l'armée française dirigée par le futur roi Louis VIII écrase les troupes anglaises à la bataille de la Roche-aux-Moines (le ), grâce notamment à la résistance héroïque de la forteresse commandée par Guillaume des Roches. Jean sans Terre rentre alors en Angleterre et laisse un nombre important de machines de guerre. Il est fort probable que la destinée de la bataille de Bouvines se soit joué ici à La Roche-aux-Moines. Jean sans Terre ne se retrouve plus qu'avec une seule partie de ses alliés : celle de Otton IV de Brunswick.

    Les forces coalisées regroupent une grande partie des forces basées à Valenciennes, dirigées notamment par Otton IV de Brunswick. Ce dernier veut rapidement éliminer le roi de France. Les forces françaises trouvent une brèche sur le flanc gauche ennemi et prennent à revers les troupes flamandes, le choc est violent et donne l'avantage aux forces françaises. Otton IV fuit la bataille qui était perdue.

    Cette bataille, remportée par une armée essentiellement composée de miliciens des villes françaises contre une armée de nobles et de féodaux spécialistes de la guerre, a été décrite entre autres par Georges Duby comme un des événements fondateurs et constitutifs de la nation française et du sentiment d'appartenance à la France, au moins pour les habitants du Bassin parisien. Si l'on en croit les sources, cette victoire a été chaudement fêtée par le peuple, réuni autour du roi, ce qui a contribué à son prestige. C'est peut-être là le début du mythe populaire du bon roi, qui ne s'effondre qu'avec la Révolution.

    Un musée situé à Mons-en-Pévèle, appelé la salle des batailles, valorise cet événement et celui de Mons-en-Pévèle survenu 80 ans plus tard[23].

    En 2014, les commémorations officielles ont lieu en présence du prince Louis de Bourbon, héritier du roi Philippe Auguste, du prince Axel de Bourbon-Parme, du prince et de la princesse de Bauffremont, du comte de Beaumont-Beynac et du baron Pinoteau[24].

    Période moderne

    Avant la Révolution française, Bouvines était le siège de plusieurs seigneuries. L'un d'elles, celle de Layens, est détenue au XVIIIe siècle par la famille Bonnier. Plusieurs descendants sont retrouvés après la Révolution française, portant soit le nom de Bonnier de Layens soit le nom de Bonnier.

    François Joseph Bonnier (1719-1771), seigneur de Layens, est le fils de Jacques Bonnier, négociant, bourgeois de Lille, et de Catherine Le Sage. Il nait à Lille en mai 1719 (baptisé le ), devient bourgeois de Lille le , syndic des Frères mineurs récollets, et meurt le . Il épouse à Lille le Marie Joseph Henriette Mienson (1713-1772) fille de Joseph Alexandre et de Marie Joseph Gabriel. Née à Lille en juillet 1713 (baptisée le ), elle meurt le . Le couple est inhumé dans la chapelle des Frères mineurs de Lille[25].

    Louis François Joseph Bonnier (1728-1793), frère de François Joseph, succède à ce dernier dans la possession de la seigneurie. Il est l'avant-dernier seigneur du fief (la Révolution française supprime les titres de noblesse). Il nait à Lille en novembre 1722 (baptisé le ), devient conseiller du roi, est créé trésorier de France au bureau des finances de la généralité de Lille le 3 mars ou mai 1748 et le reste jusqu'au , obtient le titre de trésorier de France honoraire, est également bourgeois de Lille le et meurt le . Il épouse à Lille son arrière-petite-cousine Marie Claire Victoire Joseph Bonnier (1735-1810), fille de Martin Ignace, bourgeois de Lille, conseiller du roi, trésorier des assenes (institution financière), grand juge et directeur de la juridiction consulaire, et de la chambre de commerce, et de Marie Claire Joseph Monnart. Sa femme nait à Lille en février 1735 (baptisée le ) et meurt à Lille le [26]. Le couple a cinq enfants dont :

    Édouard André Isidore Bonnier (1761-1839), fils de Louis François Joseph Bonnier et de Marie Claire Victoire Joseph Bonnier, nait à Lille en avril 1761 (baptisé le ). Négociant, il est nommé conseiller municipal de Lille par décret impérial du . Il devient ensuite adjoint au maire de Lille du au et meurt à Lille le , à 78 ans. Il épouse à Lille le Félicité Ernestine de Faucompret, sœur de Justine Caroline, femme de son frère Benjamin. L'épouse nait à Lille en janvier 1772 (baptisée le [27]. Le couple a eu onze enfants.

    Isidore Bonnier de Layens (1792-1877) (le nom Bonnier de Layens est autorisé par décret du ), fils d'Édouard André Isidore, est un artiste peintre. Prénommé Isidore Ernest Joseph, il nait à Lille le . Il est adjoint au conservateur du musée de peinture de Lille, Louis-Narcisse Jacops, marquis d'Aigremont en 1820, puis conservateur du musée à la mort du marquis d'Aigremont en 1828 jusqu'en 1842. Il meurt à Paris le , à l'âge de 84 ans. Il épouse à Lille le Émélie Françoise Sophie Reynaert (1798-1876), fille de Jean François et de Sophie Félicité Mathon. Née à Lille le , elle meurt à Paris le , à 78 ans[28].

    Édouard Louis Bonnier (1808-1877), fils d'Édouard André Isidore, nait à Lille le . Après des études au collège Rollin (Collège-lycée Jacques-Decour), il présente une licence de droit en 1830, passe docteur en droit en 1832. Nommé en 1839 professeur suppléant à la faculté de droit de Paris, il devient professeur titulaire de la chaire double de législation pénale et de procédure civile et criminelle. Il est décoré de la Légion d'honneur en août 1858 et meurt à Paris le . Il épouse en 1844 Elzéarine Ortolan, fille de Joseph Ortolan et de Camille Defrêne de Montonnerre. Édouard Louis Bonnier a eu deux enfants qui se sont tous les deux distingués : Elzéar Bonnier-Ortolan, avocat, poète et dramaturge et Gaston Bonnier, botaniste qui, entre autres, a écrit un ouvrage avec son cousin Georges de Layens , botaniste et apiculteur[29].

    À côté de la seigneurie de Layens, existait également celle d'Avrincourt détenue en dernier ressort par la famille Baillieu. Augustin Martin Joseph Baillieu d'Avrincourt (1753-1799), chevalier, est seigneur d'Avrincourt sur Bouvines. Né en décembre 1453, il est le fils de Charles Baillieu (de Valenciennes) et de demoiselle Denyse. Il est créé trésorier de France le , installé le 10 avril suivant. Il exerce encore la fonction en 1790 lors de l'abolition des bureaux des finances, et meurt le . Il a épousé Bernardine Alexandrine, Rosalie Le Gillon de Montjoie, sœur d'un trésorier de France, morte le , à 92 ans. Un de leurs enfants, militaires va être chevalier de la Légion d'honneur[30].

    Période contemporaine

    Entre 1896 et 1932, la ligne de chemin de fer de Saint-Amand à Hellemmes de 32 km dessert la commune.

    Politique et administration

    Situation administrative

    Bouvines dans son canton et son arrondissement.

    Tendance politique

    Administration municipale

    Liste des maires

    Maire de1802 à 1807 : P. F. J. Deffontaine[31],[32].

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1872 1934 Félix Dehau Doyen des maires de France
    Louis Deffontaines
    Henri Desmarescaux
    Gonzague Spriet
    1991 André Droulers
    1991 2007 Jean Noël
    En cours Alain Bernard
    Les données manquantes sont à compléter.

    Instances judiciaires et administratives

    La commune relève du tribunal d'instance de Lille, du tribunal de grande instance de Lille, de la cour d'appel de Douai, du tribunal pour enfants de Lille, du tribunal de commerce de Tourcoing, du tribunal administratif de Lille et de la cour administrative d'appel de Douai.

    La commune se trouve dans la circonscription de gendarmerie de la brigade autonome de Cysoing.

    Politique environnementale

    Jumelages

    Population et société

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[34].

    En 2020, la commune comptait 746 habitants[Note 7], en augmentation de 6,88 % par rapport à 2014 (Nord : +0,16 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    300327443480521548551563575
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    588579590602601565591577544
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    561589598586623625612679604
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    564560611577683772743723709
    2015 2020 - - - - - - -
    696746-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[36].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,3 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 360 hommes pour 405 femmes, soit un taux de 52,94 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[37]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3
    90 ou +
    1,0
    6,2
    75-89 ans
    6,5
    20,1
    60-74 ans
    20,6
    22,0
    45-59 ans
    21,2
    21,8
    30-44 ans
    18,6
    10,5
    15-29 ans
    12,0
    19,2
    0-14 ans
    20,1
    Pyramide des âges du département du Nord en 2020 en pourcentage[38]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,4
    5,1
    75-89 ans
    8
    14,6
    60-74 ans
    16
    19,2
    45-59 ans
    18,6
    19,5
    30-44 ans
    18,7
    20,6
    15-29 ans
    19,1
    20,5
    0-14 ans
    18,2

    Santé

    Enseignement

    Bouvines fait partie de l'académie de Lille.

    Sports

    Média

    Cultes

    Économie

    Culture et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'église Saint-Pierre, de style gothique du XIIIe siècle, construite entre 1880 et 1885 selon les directives du maire Félix Dehau, inscrite à l'inventaire des monuments historiques depuis 1981 et ses 21 vitraux réalisés entre 1887 et 1906, classés monuments historiques[39] retraçant la bataille de Bouvines[40].
    • La fontaine Saint-Pierre où se serait reposé Philippe Auguste avant la bataille.
    • L'obélisque commémoratif de la bataille de Bouvines, érigé en 1865 par la commission historique du Nord.
    • La cense de la Courte, ancienne ferme de l'abbaye de Saint-Amand.
    • Le monastère des Dominicaines, ancienne demeure de la famille de Félix Dehau construite en 1868.
    • Église de Bouvines
      Église de Bouvines
    • Vitrail de l’église
      Vitrail de l’église
    • Vitrail de l’église
      Vitrail de l’église
    • La cense de la Courte
      La cense de la Courte
    • Monuments aux morts 1214-1914
      Monuments aux morts 1214-1914
    • Mairie
      Mairie
    • Chapelle Saint-Léonard
      Chapelle Saint-Léonard
    • Obélisque commémorant la bataille du 27 juillet 1214, inauguré en 1865.
      Obélisque commémorant la bataille du 27 juillet 1214, inauguré en 1865.
    • La Marque du pont de Bouvines
      La Marque du pont de Bouvines
    • Fontaine Saint-Pierre à Bouvines
      Fontaine Saint-Pierre à Bouvines
    • Philippe-Auguste, le géant de Bouvines
      Philippe-Auguste, le géant de Bouvines

    Personnalités liées à la commune

    • Félix Dehau (1846-1934), maire de Bouvines pendant 62 ans.
    • Achille Pierre Deffontaines (1858-1914), général.
    • Pierre-Thomas Dehau (1870-1956 ), fils du précédent, dominicain.

    Site classé

    L'ensemble formé par le champ de bataille de Bouvines et ses abords, sur le territoire des communes d'Anstaing, Baisieux, Bourghelles, Bouvines, Camphin-en-Pévèle, Chéreng, Cysoing, Fretin, Gruson, Louvil, Sainghin-en-Mélantois et Wannehain est classé parmi les sites du département du Nord[41].

    Héraldique

    Les armes de Bouvines se blasonnent ainsi :« Bandé d'or et d'azur de six pièces »

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Ouvrage collectif, Bouvines 1214-2014, un lieu de mémoire, Philippe Marchand et Françoise Verrier, 2014.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Cartes

    1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

    Références

    1. 1 2 Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le ).
    7. « Station météofrance Lille-Lesquin - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    8. « Orthodromie entre Bouvines et Lesquin », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1971-2000 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
    10. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1981-2010 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1991-2020 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
    12. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    13. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    14. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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