Cauchy-à-la-Tour | |||||
L'église. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Béthune | ||||
Intercommunalité | CA de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane | ||||
Maire Mandat |
Jacques Flahaut 2020-2026 |
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Code postal | 62260 | ||||
Code commune | 62217 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Cauchois | ||||
Population municipale |
2 723 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 870 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 30′ 16″ nord, 2° 27′ 09″ est | ||||
Altitude | Min. 82 m Max. 116 m |
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Superficie | 3,13 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Béthune (banlieue) |
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Aire d'attraction | Auchel - Lillers (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Auchel | ||||
Législatives | 8e circonscription du Pas-de-Calais | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Cauchy-à-la-Tour est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
Ses habitants sont appelés les Cauchois.
La commune fait partie de la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane qui regroupe 100 communes et compte 276 238 habitants en 2019.
Géographie
Localisation
La commune est desservie par la route départementale 341 dite chaussée Brunehaut reliant Arras à Thérouanne.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de cinq communes :
Hydrographie
Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.
La commune est traversée par le courant de Burbure, cours d'eau naturel de 13 km, qui prend sa source dans la commune de Floringhem et se jette dans l'Eclème au niveau de la commune de Busnes[1],[2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré de type 4 »[Note 1], selon la typologie des climats en France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3].
Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après[3].
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000
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Urbanisme
Typologie
Cauchy-à-la-Tour est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[4],[5],[6]. Elle appartient à l'unité urbaine de Béthune, une agglomération inter-départementale regroupant 94 communes[7] et 356 052 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[8],[9].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Auchel - Lillers, dont elle est une commune du pôle principal[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 29 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (52,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (47,5 %), terres arables (45,3 %), zones agricoles hétérogènes (7,2 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Voies de communication et transports
Voies de communication
La commune est desservie par les routes départementales D 341 (ancienne RN 341) appelée aussi chaussée Brunehaut et D 916 (ancienne RN 16) reliant Doullens à Dunkerque[13].
Transport ferroviaire
La commune se trouve à 4 km de la gare de Calonne-Ricouart, située sur la ligne de ligne de Fives à Abbeville, desservie par des trains TER Hauts-de-France[14].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Cauchi en 1207 (cart. du chap. d’Arr., f° 21 v°), Cauchia en 1300 (Arch. nat., S. 5042, n° 18), La Cauchie en 1348 (cart. des chartr. de Gosnay, f° 29 r°), Cauchie à le Tour en 1628 (bibl. de Beaulieu, titres de fam.), Cauchy-à-le-Tour en 1720 (Saugrain, p. 341)[15], Cauchy à la Tour en 1793 et Cauchy-à-la-Tour depuis 1801[16].
Elle s'appelle au Ve siècle Turringhem (« maison des fils de Turr ») et prend le nom de Cauchie à le Tour en 1628 et Cauchy-à-le-Tour en 1720. Cauchie = chaussée ; tour = abréviation de Turringhem.
Histoire
Avant la Révolution française, Cauchy-à-la-Tour était le siège d'une seigneurie[17].
Jacques Adrien Hanotel, seigneur de Cauchy-à-la-Tour et de Rassencourt, au XVIIe siècle.
Philippe Hanotel, fils de Jacques Adrien, seigneur des mêmes lieux, bénéficie en juillet 1698 de lettres d'anoblissement données à Versailles. Il est né à Arras et demeure à Saint-Pol-sur-Ternoise. Il fait partie des 500 personnes anoblies en vertu de l'édit de mars 1696 : anoblissement de personnes méritantes mais contre finances[17].
C’est la ville natale du maréchal Philippe Pétain.
Politique et administration
Découpage territorial
La commune se trouve dans l'arrondissement de Béthune du département du Pas-de-Calais.
Commune et intercommunalités
La commune est membre de la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane.
Circonscriptions administratives
La commune est rattachée au canton d'Auchel.
Circonscriptions électorales
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la huitième circonscription du Pas-de-Calais.
Élections municipales et communautaires
Liste des maires
Équipements et services publics
Justice, sécurité, secours et défense
La commune dépend du tribunal judiciaire de Béthune, du conseil de prud'hommes de Béthune, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce d'Arras, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai et du tribunal pour enfants de Béthune[26].
Population et société
Démographie
Les habitants sont appelés les Cauchois[27].
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[29].
En 2020, la commune comptait 2 723 habitants[Note 5], en diminution de 6,55 % par rapport à 2014 (Pas-de-Calais : −0,71 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 25,5 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 330 hommes pour 1 438 femmes, soit un taux de 51,95 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,5 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Sports et loisirs
Cauchy possède deux principales activités sportives : le club de football de l'AS Cauchy et le club de pétanque.
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Saint-Pierre.
- Le monument aux morts[33].
- La maison natale de Philippe Pétain existe toujours et est la propriété de l'association pour défendre la mémoire du maréchal Pétain[34].
Personnalités liées à la commune
- Philippe Pétain (1856-1951), militaire, diplomate, homme politique et maréchal de France, né à Cauchy-à-la-Tour.
- André Delelis (1924-2012), député-maire de Lens de 1966 à 1998, ancien ministre de l'Artisanat de François Mitterrand de 1981 à 1983, né à Cauchy-à-la-Tour.
- Simon Colliez, chanteur, auteur de la chanson Louis par chi Louis par là pour Radio Alfa.
- José Évrard (1945-2022), homme politique, né à Cauchy-à-la-Tour.
Héraldique
Blason | Écartelé : au 1er coupé au I d'azur au cheval marin d'argent et au II d'or plain, au 2e de gueules au pic et à la hache de mineur cousus de sable et passés en sautoir, à la lampe du même allumée d'or brochant sur les outils et surmontée d'une barrette de sable, au 3e d'azur à la gerbe de blé d'or, au 4e d'argent au lion de gueules; au bâton en bande alésé d'azur chargé de sept étoiles d'or, 1, 2, 1, 2 et 1, brochant sur le tout[35]. |
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Détails | * Ces armes emploient le terme « cousu » dans le seul but de contrevenir à la règle de contrariété des couleurs : elles sont fautives : sable sur gueules. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Pour approfondir
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la musique :
- Ressource relative aux organisations :
- Dossier Insee relatif aux rattachements de la commune, [lire en ligne]
- « Cauchy-À-La-Tour », Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, .
- « Cauchy-À-La-Tour » sur Géoportail.
Notes et références
Notes
- ↑ Le climat océanique altéré de type 4 apparaît comme une transition entre l'océanique franc (type 5) et l’océanique dégradé (type 3). Entre le Nord-Pas-de-Calais et la Normandie il s'agit d’une fine bande tandis qu'à l’Ouest, cette transition s'élargit jusqu'à atteindre plus de 150 km. Elle affecte également le sud-ouest du Massif central, de la Dordogne à l'Aveyron et le nord des Pyrénées. La température moyenne annuelle est assez élevée (12,5°C) avec un nombre de jours froids faible (entre 4 et 8/an) et chauds soutenu (entre 15 et 23/an). L'amplitude thermique annuelle (juillet-janvier) est proche du minimum et la variabilité interannuelle moyenne. Les précipitations, moyennes en cumul annuel (800-900 mm) tombent surtout l'hiver, l’été étant assez sec. (Source : Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography).
- ↑ L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- ↑ Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- ↑ La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- ↑ Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Cartes
- ↑ IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
- ↑ Sandre, « Fiche cours d'eau - courant de Burbure ( E3630840) » (consulté le )
- ↑ Sandre, « Fiche cours d'eau - Eclème ( E3630820) » (consulté le )
- 1 2 Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- ↑ « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- ↑ « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- ↑ « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- ↑ « Unité urbaine 2020 de Béthune », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- ↑ « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- ↑ Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- ↑ « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Auchel - Lillers », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- ↑ Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- ↑ « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- ↑ « La commune sur le site OpenStreetMap », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
- ↑ « Distance entre la commune et la gare de Calonne-Ricouart », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
- ↑ Dictionnaire topographique du Pas-de-Calais : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Bibliothèque nationale de France.
- 1 2 Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- 1 2 Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 65, lire en ligne.
- ↑ Agnès Mercier, « Cauchy-à-la-Tour : trois listes face à celle du maire, élu depuis cinq mois : Longtemps, ici, la vie politique a été un long fleuve tranquille. Le communiste, Eugène Fontaine, tenant de main de maître les rênes pendant quarante-et-un ans. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ « CAUCHY-A-LA-TOUR : Gérard Defrance élu maire », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ « Cauchy-à-la-Tour: Gérard Defrance, le maire, est mort : Élu maire en mars 2012 à la suite du décès d’Eugène Fontaine, qui dirigeait la ville depuis 1971, Gérard Defrance est mort subitement à l’âge de 66 ans. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ Agnès Mercier, « Cauchy-à-la-Tour : sans surprise, Jacques Flahaut installé dans le fauteuil de maire : Vendredi soir, le conseil municipal s’est tenu dans la salle polyvalente. Il faut dire qu’il y avait du monde pour assister à l’élection du nouveau maire de la commune. Sans surprise, Jacques Flahaut a été élu à ce poste. Les cinq adjoints qui travaillaient à ses côtés quand Gérard Defrance était aux affaires sont également reconduits. Ils continueront de suivre chacun leur dossier jusqu’à l’échéance de mars 2014 », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
- ↑ Sarah Binet, « Cauchy-à-la-Tour : les projets se feront en allant chercher les subventions aux forceps : Ça ne semble pas lui faire peur, mais Jacques Flahaut a du boulot. Entre les voiries, les parkings et la rénovation du patrimoine communal, le maire de Cauchy-à-la-Tour doit prioriser. Et aller chercher des subventions. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur https://www.data.gouv.fr, (consulté le ).
- ↑ « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur Le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
- ↑ « Tribunaux dont la commune dépend », sur justice.fr (consulté le ).
- ↑ Roger Brunet, « France, le trésor des régions », sur tresordesregions.mgm.fr (consulté le ).
- ↑ L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- ↑ Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- ↑ Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- ↑ Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Cauchy-à-la-Tour (62217) », (consulté le ).
- ↑ Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département du Pas-de-Calais (62) », (consulté le ).
- ↑ « Le monument aux morts », sur Mémoires de pierres (consulté le ).
- ↑ « Le bureau de Pétain vendu aux enchères à une « association de défense du maréchal », Le Monde, 18 octobre 2009.
- ↑ « Blason », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).