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Dieulouard
Dieulouard
Le château de Dieulouard en 2008.
Blason de Dieulouard
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Meurthe-et-Moselle
Arrondissement Nancy
Intercommunalité Communauté de communes du bassin de Pont-à-Mousson
Maire
Mandat
Henri Poirson
2020-2026
Code postal 54380
Code commune 54157
Démographie
Gentilé Déicustodiens ou Scarponais [1]
Population
municipale
4 712 hab. (2020 en augmentation de 1,77 % par rapport à 2014)
Densité 266 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 50′ 26″ nord, 6° 04′ 14″ est
Altitude Min. 177 m
Max. 307 m
Superficie 17,69 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Dieulouard
(ville isolée)
Aire d'attraction Nancy
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Entre Seille et Meurthe
(bureau centralisateur)
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Dieulouard
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Dieulouard
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Dieulouard
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Dieulouard

    Dieulouard est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.

    Géographie

    Localisation

    Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de 9 communes :

    Communes limitrophes de Dieulouard[2]
    Jezainville Blénod-lès-Pont-à-Mousson Loisy
    Griscourt Dieulouard Bezaumont,
    Autreville-sur-Moselle
    Villers-en-Haye Saizerais Belleville

    Hydrographie

    Le territoire communal est arrosé par la Moselle (2,616 km) et la Moselle Canalisée (2,581 km) mais aussi par les cours d’eau suivants: Le Ruisseau d'Esche (2,316 km) , le Ruisseau la Natagne (1,63 km) , le Ruisseau la Bouillante (0,912 km)[3].

    Entre les deux bras de la Moselle, en amont de Dieulouard, se trouvent des étangs où l'on peut se livrer à la pêche.

    Urbanisme

    Typologie

    Dieulouard est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6]. Elle appartient à l'unité urbaine de Dieulouard, une unité urbaine mono communale[7] de 4 712 habitants en 2020, constituant une ville isolée[8],[9].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (64,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante: terres arables (44,5 %), forêts (18,9 %), zones urbanisées (10,5 %), eaux continentales[Note 3] (9,9 %), prairies (7,2 %), cultures permanentes (4,8 %), zones agricoles hétérogènes (4,2 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    La commune fait partie du Parc naturel régional de Lorraine[13].

    Figure 1 - Dieulouard (ban communal).

    Lieux-dits, hameaux et écarts

    • Gellamont
    • Scarpone

    Voies de communication et transports

    Dieulouard se situe entre Pont-à-Mousson et Nancy, sur la rive gauche de la Moselle, au pied d'une falaise calcaire au sommet de laquelle se trouve le monument de Notre-Dame-des-Airs. Cette petite ville d'environ 5 000 habitants est très bien desservie, notamment par la N 411 qui va de Toul à Dieulouard. Pour se rendre à Nancy ou à Metz, qui ne sont qu'à une trentaine de minutes de Dieulouard, les habitants disposent de nombreux moyens routiers (A31, N 57) et ferroviaires (TER).

    Toponymie

    Scarpona sur la table de Peutinger.

    Le nom est attesté sous les formes[14],[15] : Castellum Deilauvart (992-1025) ; Castrum quod dicitur Deus Louvart (1028) ; Castrum Desluardum (1041-1046) ; Deulewart (1082 ); D[eu]slowart (1090-1107) ; Deulewart (1120-1163) ; Deusteuward (1156) ; Deulouart (1184) ; Deilowart (1240) ; Deulowart (1249) ; Deulouvart et Delouard (1253) ; Dieulewart (1270) ; Dei Custodia (1277) ; Delouwart (1278) ; Deilewart (1285) ; Deullouart (1323) ; Deulowairt (1335) ; Duaillewart (1425) ; Deullewart (XVe siècle) ; Dieullewart (1498) ; Dieulowart (1551) ; Dieueleward (1594) ; Dieulewart (1623) ; Dieulewardt (1637).

    Le nom de Dieulouard résulte de l'évolution de Deu la ward, c'est-à-dire «Dieu la garde, la préserve», que lui donnèrent les premiers seigneurs[16],[17].

    A la suite de la Révolution française, la commune reprit en 1793 le nom de Scarpone, qu'elle conserva jusqu'en 1801.

    Histoire

    La place de la Fontaine à Dieulouard vers 1924.

    De Scarpone à Dieulouard

    L'actuelle ville de Dieulouard a pris la suite de la cité gallo-romaine de Scarpone ou Scarponne, située sur une île de la Moselle, à la limite du pays des Médiomatriques et de celui des Leuques, là où la voie romaine de Metz à Reims par Nasium traversait la Moselle pour rejoindre Toul. Bien que ce point reste discuté, il est généralement admis que les Leuques seraient à l'origine de la fondation de Scarpone, qui a donné son nom à la porte Serpenoise à Metz. À l'époque romaine, Scarpone fait partie de la province de Gaule Belgique, dont la capitale est Durocortorum (Reims), puis de la province de Belgique Première, dont la capitale est Augusta Treverorum (Trèves). Scarpona[18] figure sur la carte de Peutinger et dans l'Itinéraire d'Antonin. En 366 (ou 367), Flavius Jovin défait les Alamans près de Scarpone. En 451, les Huns envahissent la Gaule sous la conduite d'Attila et mettent à sac la ville de Metz après avoir vainement tenté de s’emparer de Scarpone.

    Carte du pagus Scarponensis.

    Au début du Moyen Age, Scarpone est la ville la plus importante du pagus Scarponensis[19],[20]. Celui-ci est limité au sud par le pagus Tullensis (autour de Toul), au sud-ouest par le pagus Bedensis (le pays de Blois qui a survécu dans les noms de Broussey-en-Blois et Rosières-en-Blois), à l'ouest et au nord-ouest par le pagus Virdunensis ou Verdunensis (autour de Verdun), au nord-est par le pagus Mettensis (autour de Metz), à l'est par le pagus Salinensis ou Salnensis (le Saulnois) et au sud-est par le pagus Calvomontensis ou Calmontensis (le Chaumontois). Le nom du pagus Scarponensis, connu notamment par le cartulaire de Gorze, a connu plusieurs variantes : pagus Scarmensis, Scarbonensis ou Carmensis.

    A la suite du traité de Meersen en 870, le pagus Scarponensis passe à Charles le Chauve avec le Verdunois et le Toulois. Il marque la frontière orientale du royaume de Francie occidentale jusqu'au traité de Ribemont en 880. Il fait ensuite partie de la Francie orientale malgré les efforts des derniers carolingiens, Charles III le Simple et Lothaire.

    En 985, Lothaire s’empare de Verdun, fait prisonnier le comte Godefroy et vient mettre le siège devant Scarpone. La comtesse Mathilde de Saxe, épouse de Godefroy, tient tête à l’envahisseur. Godefroy n'est libéré qu'après l’avènement d'Hugues Capet en 987.

    En 997, Frédéric, fils de Godefroy le Captif, cède le comté de Scarpone à Heimon (ou Haymon), évêque de Verdun. Cette cession, qui devient effective à la mort de Frédéric en 1022, coïncide probablement avec la fondation du village de Dieulouard sur la rive gauche de la Moselle. Certains auteurs situent la destruction finale de Scarpone en 1007 et l'attribuent à Henri II, roi de Germanie, ou à son successeur, Conrad II. Les derniers habitants de la localité se replient alors sur Dieulouard, dont Scarpone n'est plus dès lors qu'un simple hameau. Le pagus Scarponensis tenu par les comtes de Charpeigne n'est plus cité après 1028[21]. Il a probablement été partagé entre les trois places fortes de Dieulouard, Mousson et Prény[22].

    Événements notables depuis 997

    • 1020 : consécration de la collégiale Saint-Laurent (supprimée en 1602 à la suite de la création d'une primatiale à Nancy).
    • 1140 : concile provincial visant à mettre fin aux usurpations de biens ecclésiastiques commises par Théodoric d’Imbercourt, châtelain de Bar.
    • 1320 : date approximative de la charte d'affranchissement accordée aux habitants de Dieulouard par Henri d'Apremont, évêque de Verdun.
    • 1429 : Jean de Dieulouard, écuyer de René d'Anjou, accompagne Jeanne d'Arc à Nancy et à Chinon.
    • 1504 : consécration de l'église paroissiale Saint-Sébastien.
    • 1552 : la prévôté de Dieulouard est réunie à la France par Henri II en même temps que les trois évêchés de Metz, Toul et Verdun.
    • 1608 : installation des Bénédictins anglais à Dieulouard (dans les locaux de l'ancienne collégiale Saint-Laurent).
    • 1660 : date approximative du démantèlement du château de Dieulouard.
    • 1790 : Dieulouard fait partie du département de la Meurthe.
    • 1793 : expulsion des Bénédictins anglais.
    • 1870 : le 27e régiment d'infanterie se trouve engagé dans l'affaire de Dieulouard (13 août).
    • 1871 : Dieulouard fait partie du département de Meurthe-et-Moselle.
    • 1873 : implantation de l'usine Gouvy à Dieulouard.
    • 1918 : deux bombes allemandes tombent sur l'église Saint-Sébastien sans exploser.
    • 1920 : inauguration du monument de Notre-Dame-des-Airs.

    Politique et administration

    Tendances politiques et résultats

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1944 1972 Charles Roth
    1972 mars 1989 Charles Guerné
    mars 1989 1990 Yvon Biston PS Directeur d'école
    1990 - Délégation spéciale
    1990 mars 2008 Yvon Biston PS Directeur d'école retraité
    Conseiller général du canton de Dieulouard (2001 → 2015)
    mars 2008 En cours
    (au 25 mai 2020)
    Henri Poirson[23] - [24]
    Réélu pour le mandat 2020-2026
    DVD Ancien cadre
    Les données manquantes sont à compléter.

    Jumelages

    Population et société

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[26].

    En 2020, la commune comptait 4 712 habitants[Note 4], en augmentation de 1,77 % par rapport à 2014 (Meurthe-et-Moselle : +0,06 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9251 2941 3331 2911 3321 4301 4201 5131 601
    1856 1861 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    1 4601 5071 3151 6501 7821 8061 9181 9932 245
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    2 3972 5711 9532 6573 0263 3033 4533 5364 854
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2020
    5 3325 3725 2124 9034 7674 6094 5484 7574 712
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est moins jeune que celle du département. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,6 %, soit un taux inférieur à la moyenne départementale (36,8 %). Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (25,4 %) est identique au taux départemental (25,4 %).

    En 2018, la commune comptait 2 382 hommes pour 2 378 femmes, soit un taux de 50,04 % d'hommes, supérieur au taux départemental (48,57 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[I 1]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4
    90 ou +
    1,1
    6,4
    75-89 ans
    11,0
    15,6
    60-74 ans
    16,2
    19,9
    45-59 ans
    20,2
    20,5
    30-44 ans
    19,4
    18,8
    15-29 ans
    15,7
    18,5
    0-14 ans
    16,4
    Pyramide des âges du département de Meurthe-et-Moselle en 2020 en pourcentage[29]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6
    90 ou +
    1,7
    6,5
    75-89 ans
    9,4
    16
    60-74 ans
    17,2
    19,5
    45-59 ans
    19,1
    19
    30-44 ans
    18
    20,7
    15-29 ans
    18,8
    17,7
    0-14 ans
    15,9

    Sports

    • Dieulouard est réputée en Meurthe-et-Moselle pour le handball avec une équipe en nationale 2, l'ESS Dieulouard HB, après une belle saison qui l'a vue terminer deuxième de N3.
    • Le club de football Étoile sportive qui a eu des résultats honorifiques dans les années 1970 avec le 7e tour de la Coupe de France atteint plusieurs fois. Cette association sportive fut dissoute tant par manque de finances que de jeunes et de dirigeants.
    • Tennis.
    • Le club local de rugby, jumelé avec la commune voisine de Liverdun, fait régulièrement bonne figure au sein du Comité territorial d'Alsace-Lorraine. En Promotion d'honneur pour la saison 2011-2012, le club a vu cette saison l'arrivée de nombreux joueurs, débutants ou confirmés. Les effectifs de l'école de rugby ne cessent de croître.

    Économie

    Les historiens s'accordent à décrire une économie essentiellement agricole et viticole au XIXe siècle : « Surf. Terr. 1768 hect. dont 1072 en terres lab., 146 en prés, 129 en vignes, 235 en bois. »[30],[31]

    Mais Lepage précise également que l’économie industrielle et artisanale utilisait la force motrice de l’eau :

    « le ruisseau, remarquable par l'abondance et la limpidité de ses eaux, sort de dessous le château de Dieulouard ; dans un cours de 700 mètres, il fait mouvoir un moulin, une féculerie et une filature, puis va se perdre dans la Moselle. »

    Secteur primaire (agriculture)

    Le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs.

    D'après le recensement agricole 2010 du ministère de l'Agriculture (Agreste[32]), la commune de Dieulouard était majoritairement orientée[Note 5] sur la production de céréales et d'oléagineux sur une surface agricole utilisée[Note 6] d'environ 800 hectares (en deçà de la surface cultivable communale) stable depuis 1988. Le cheptel en unité de gros bétail s'est réduit de 170 à 58 entre 1988 et 2010. Il n'y avait plus que six exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune employant neuf unités de travail[Note 7].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Édifices civils

    Le château de Dieulouard vers 1900.
    • Voie romaine Reims-Metz.
    • Vestiges de la Scarpone antique : remparts du castellum, IVe siècle.
    • Château de Dieulouard : ancien château épiscopal bâti aux environs de l'an 1000 (plus précisément en 997, selon la tradition locale) pour protéger les habitants du nouveau village de Dieulouard. Il fut remanié XVIe siècle pour s'adapter aux armes à feu, et démantelé en 1660 par Louis XIV. Composé d'une enceinte polygonale flanquée jadis de sept tours rondes et d'une tour carrée, d'une chapelle castrale (église paroissiale depuis 1481) et des restes du chemin de ronde. Il héberge l'Association des amis du Vieux Pays. Les vestiges du château sont inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du [33].
    • École aux Moines : ancienne collégiale Saint-Laurent, consacrée en 1020 et supprimée en 1602 à la suite de la création d'une primatiale à Nancy ; prieuré des Bénédictions anglais réfugiés à Dieulouard de 1608 à 1793.
    • Plusieurs immeubles remarquables notamment de la Renaissance, dont la maison des Voués.

    Édifices religieux

    • Chapelle Notre-Dame-des-Airs : chapelle commémorative de la Première Guerre mondiale, monument inauguré en 1920, supportant une statue de la Vierge haute de trois mètres et dominant l'ancien site de Scarpone et la vallée de la Moselle (48° 51′ 02,4″ N, 6° 04′ 14,5″ E).
    • Église Saint-Sébastien : église de style gothique, consacrée en 1504, édifiée sur un escarpement rocheux au-dessus d'une crypte médiévale. Les enveloppes métalliques de deux bombes allemandes, tombées en 1918 sur l’église sans exploser, ont été conservées et fixées à deux piliers de la nef. La crypte renferme une statue de la Vierge en terre cuite. Deux vitraux évoquent des épisodes de l'histoire locale, la victoire de Jovin sur les Alamans (366) et le concile de Dieulouard (1140). L'église est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du [34].
    • Plusieurs calvaires, tous disparus.
    • Chapelle Notre-Dame-des-Airs.
      Chapelle Notre-Dame-des-Airs.
    • Église Saint-Sébastien.
      Église Saint-Sébastien.
    • Portail daté de 1739, ajouté par Nicolas Barthélémy, curé de Dieulouard.
      Portail daté de 1739, ajouté par Nicolas Barthélémy, curé de Dieulouard.
    • Détail de la porte de l'église : le martyre de saint Sébastien.
      Détail de la porte de l'église : le martyre de saint Sébastien.
    • Crypte de l'église.
      Crypte de l'église.

    Équipements culturels

    • Musée des Amis du Vieux-Pays, au château : vestiges gallo-romains du site de Scarpone, reconstitution d'un cimetière d'inhumations sous tuiles.

    Personnalités liées à la commune

    • Jean de Dieulouard : écuyer de René d'Anjou (gendre du duc de Lorraine et beau-frère de Charles VII), il accompagna Jeanne d'Arc à Nancy et à Chinon au début de l'année 1429 (1428, ancien style). Il devint par la suite abbé de Sainte-Marie-aux-Bois et fut peut-être envoyé à Rome en 1471 pour demander la dispense pontificale nécessaire au mariage du futur duc René II de Lorraine et de Jeanne d'Harcourt. Il mourut à Phlin en 1485. Il ne doit pas être confondu avec Jean Colin (ou Collin), originaire de Greux, village proche de Domremy, qui fut curé-doyen de Dieulouard et accorda l'hospitalité à Jeanne d'Arc lors de son passage dans cette ville, alors qu'elle se rendait à Nancy.
    • Edward Mayhew (le fondateur) et plusieurs générations de moines anglais en exil qui de 1608 à 1793 vécurent dans leur prieuré bénédictin attaché à l'ancienne collégiale Saint-Laurent.
    • Augustin Sesmat (1885-1957), mathématicien et logicien, né à Dieulouard.
    • Pierre André (1903-1983), homme politique.

    Héraldique

    Blason de Dieulouard Blason
    De gueules à la crosse épiscopale d'or mise en pal, accostée de deux épées d'argent la pointe en bas.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Bazaille Manuel, « L'abbatiat de Jean de Dieulouard », Nos villages lorrains, no 99, .
    • G. Hamm, Carte Archéologique de la Gaule. 54. La Meurthe-et-Moselle, Paris, 2005.

    Articles connexes

    • Chronologie de la Lorraine
    • Liste des nécropoles militaires en Lorraine
    • Table de Peutinger
    • Voie romaine Reims-Metz

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    5. Orientation technico-économique de la commune :  production dominante de la commune, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel de l'ensemble des exploitations agricoles de la commune à la production brute standard.
    6. Superficie agricole utilisée : superficies des terres labourables, superficies des cultures permanentes, superficies toujours en herbe, superficies de légumes, fleurs et autres superficies cultivées de l'exploitation agricole.
    7. Unité de travail annuel : mesure  en équivalent temps complet du volume de travail fourni par toutes les personnes intervenant sur l'exploitation. Cette notion est une estimation du volume de travail utilisé comme moyen de production et non une mesure de l'emploi sur les exploitations agricoles.

    Cartes

    1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

    Références

    Site de l'Insee

    Autres sites

    1. « Meurthe-et-Moselle », sur habitants.fr (consulté le ).
    2. Géoportail.
    3. « Fiche Ma Commune - SIGES Rhin-Meuse - ©2019 », sur sigesrm.brgm.fr (consulté le ).
    4. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Unité urbaine 2020 de Dieulouard », sur insee.fr (consulté le ).
    8. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
    13. Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, Décret no 2015-73 du portant renouvellement du classement du parc naturel régional de Lorraine.
    14. Henri Lepage, Dictionnaire topographique du département de la Meurthe, Paris, Imprimerie impériale, 1862
    15. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Librairie Droz 1991. p. 1478.
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