Gémenos | |||||
Vue du village de Gémenos. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
Département | Bouches-du-Rhône | ||||
Arrondissement | Marseille | ||||
Intercommunalité | Métropole d'Aix-Marseille-Provence | ||||
Maire Mandat |
Roland Giberti 2020-2026 |
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Code postal | 13420 | ||||
Code commune | 13042 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Gémenosiens, Gémenosiennes | ||||
Population municipale |
6 698 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 205 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 17′ 46″ nord, 5° 37′ 37″ est | ||||
Altitude | Min. 104 m Max. 1 041 m |
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Superficie | 32,75 km2 | ||||
Unité urbaine | Marseille-Aix-en-Provence (banlieue) |
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Aire d'attraction | Marseille - Aix-en-Provence (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de La Ciotat | ||||
Législatives | Neuvième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Bouches-du-Rhône
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
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Liens | |||||
Site web | http://www.mairie-gemenos.fr | ||||
Gémenos [ʒɛm(ə)nɔs] est une commune française située dans le département des Bouches-du-Rhône, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Cette ville (ou grand village) est traversée par la route départementale 396.
Géographie
Situation
Gémenos est située à 20 kilomètres à l'est de Marseille, au pied du massif de la Sainte-Baume. Le village est niché contre les contreforts de la Sainte-Baume, au débouché du vallon de Saint-Pons, arrosé par le Fauge. Le village est exposé à l'ouest, en bordure d'une plaine alluviale de l'Huveaune, face à Aubagne qui en occupe l'extrémité opposée. La commune bénéficie d'un micro-climat particulièrement doux, en hiver comme en été.
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Gémenos est une commune urbaine[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Marseille-Aix-en-Provence, une agglomération inter-départementale regroupant 50 communes[4] et 1 596 326 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Marseille-Aix-en-Provence est la troisième de France en nombre d'habitants, derrière celles de Paris et Lyon[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Marseille - Aix-en-Provence, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[7],[8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (77,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (77,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (40,9 %), forêts (24,8 %), zones urbanisées (13,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (11,5 %), zones agricoles hétérogènes (6,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3 %)[9]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
Préhistoire
Des vestiges de présence protohistorique sont présents au nord du prieuré de Saint-Jean de Garguier[10].
Une grotte sépulcrale a été découverte fortuitement en 1875 dans le vallon Saint-Clair. Les restes d'une vingtaine d'individus ont été découverts ainsi que des silex taillés et quelques débris de poteries[11].
Période romaine
La présence d'une villa a été certifiée sur le site nommé LOCUS GARGARIUS aujourd'hui, le village de Saint-Jean de Garguier.
Une inscription épigraphique, gravée sur une plaque de marbre, en l'honneur du sévir augustal Q. CORNELIUS ZOSIMUS a été découverte à cet endroit. Elle est connue depuis le XVIIe siècle mais a disparu, après son transfert à Marseille, durant la période révolutionnaire[12]. Cette inscription permet d'envisager la présence de thermes à LOCUS GARGARIUS ou dans ses environs proches[13].
Le village de Saint-Jean-de-Garguier fut le siège d'un évêché au Ve siècle[14].
Moyen Âge
L'acte de propriété du de Wilhem, comte de Marseille, signale pour la première fois l'existence, à l'entrée du vallon de Saint-Pons, d'un castrum appelé Geminas.
En 1205, l'évêque de Marseille, Rainier, fonde une abbaye cistercienne, l'abbaye de Saint-Pons de Gémenos, avec le chapitre de Marseille et confie cette maison à une noble dame prénommée Garsende ou Gersende. Ce lieu sera un centre de développement spirituel et économique important.
Guigonet Jarente (av.1360-ap.1402), notaire originaire de Selonnet (Baillie de Barcelonnette), fut seigneur de Gémenos et de Montclar[15], et familier de la reine. Sa longue carrière administrative fut récompensée par les souverains par de nombreux cadeaux. Il reçut de la reine Jeanne, donation des fours de Seyne en 1379, ainsi que l'albergue de cette ville en 1380[16]. En 1374, il fut élu conseiller du sénéchal et ambassadeur auprès du pape[17].
Vers le XVe siècle, Geminas est déserté.
Temps modernes
C'est en 1563 que les marquis d'Albertas, Nicolas et son frère Gaspard, Italiens d'origine, acquièrent la seigneurie de Gémenos.
Histoire récente
De 1927 à 1958, Gémenos a été reliée à Aubagne par une ligne de trolleybus, une des toutes premières en France.
Héraldique
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Les armes peuvent se blasonner ainsi : D'argent, à un arbre de sinople, planté au milieu d'une terrasse du même et au pied de l'arbre, deux petits enfants, d'or, assis et s'entretenant. |
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Toponymie
La commune se nomme Gèmo en provençal[18] selon la norme mistralienne et Gèmas en occitan selon la norme classique. Selon Frédéric Mistral[19],[18], le nom provient du bas latin Geminae qui aurait dérivé en Gemenas en provençal médiéval et qui désignait le rocher double aujourd'hui appelé Roco fourcado (Roque Fourcade, littéralement en français le « rocher en forme de fourche »).
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Politique environnementale
La commune fait partiellement partie du nouveau parc naturel régional de la Sainte-Baume, créé par décret du [21].
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[23].
En 2020, la commune comptait 6 698 habitants[Note 3], en augmentation de 8,4 % par rapport à 2014 (Bouches-du-Rhône : +2,09 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Manifestations culturelles et festivités
- Le Festival Les Arts Verts se déroule chaque été dans le théâtre de verdure. De fameux chanteurs et comiques viennent s'y produire chaque année.
- La Saint-Éloi est une des principales manifestations culturelles du village. Aubades, cavalcade, animations folkloriques et festives, messe traditionnelle sont au programme.
- La Poulido de Gémo, ensemble créé en 1982, a pour but la maintenance des danses, chants et musiques traditionnelles de Provence.
- Le Festival des Cultures du Monde (festival folklorique créé en 2003 et organisé tous les deux ans par La Poulido de Gémo).
- Ruralia, manifestation sur le thème de la ruralité, avec exhibitions d'animaux de ferme et animations.
Personnalités liées à la commune
- Jean-Baptiste de Latil (1761-1839), cardinal y est mort.
- Dominique Piazza (1860-1941), inventeur de la carte postale photographique.
- Gustave Leverne (1861-1940), ingénieur y est mort.
- Pierre Brocca (1925-1990), joueur de pétanque qui a joué pour la Boule Gémenosienne.
Jumelages
La commune de Gémenos est jumelée avec :
Économie
Bien que les prix de l'immobilier soient très élevés, la ville est attrayante et très courue. Elle est reconnue comme étant une ville où il fait bon vivre (village esprit provençal avec toutes les commodités aux alentours). Gémenos est aussi réputée pour une ville où les habitants ne paient pas d'impôt, la part communale est effectivement à un euro depuis le début des années 2000 grâce au parc d'activités de Gémenos. De nombreuses aides existent: allocations de rentrée scolaire, aide aux jeunes pour passer leur permis de conduire, prix réduits sur l'aquagem (piscine), distribution de chèques (50, 100, 150 euros) consommer malin, consommer Gémenosien et toutes sortes d'activités pour les habitants de la commune.
Gémenos accueille aussi plusieurs fois par semaine un marché local et artisanal de producteurs de la région, qui attire aussi de nombreuses familles de la région PACA et alentour.
Industrie
Plusieurs entreprises industrielles sont implantées à Gémenos :
- la société Gemplus, implantée sur le parc d'activités de la Plaine de Jouques en 1990, deviendra plus tard Gemalto. Gemplus fusionne avec Axalto (no 2 mondial de la carte à puce) pour fonder Gemalto, cotée au CAC 40 depuis 2012. Son siège social est déplacé à Meudon, près de Paris. En revanche certains services stratégiques et Corporate restent à Gémenos. Le site de Gémenos compte environ 900 salariés en 2014. Gemalto est racheté par Thalès en 2019.
- dans le secteur de l'imprimerie : Horizon, spécialisé dans l'édition de romans et beaux livres, les catalogues, et l'imprimerie institutionnelle, emploie une cinquantaine de personnes[26],[27]. Deux autres imprimeries portent le total des effectifs du secteur de l'imprimerie dans la commune à environ 70 employés[27] ;
- l'usine de thés et infusions Scop-TI (ex-Fralib groupe Unilever, ex-Thés Elephant), marques 1336 et Scop-TI (env. 40 p.) ;
- les guitares et basses Elypse.
Culture et patrimoine
La commune détient quatre monuments protégés au titre des monuments historiques :
- la chapelle Saint-Martin (inscription par arrêté du 2 novembre 1926) ;
- l'église et les vestiges de l'abbaye de Saint-Pons (inscription par arrêté du 2 novembre 1926) ;
- la chapelle de Saint-Jean de Garguier (inscription par arrêté du 13 juillet 1927) ;
- le château d'Albertas, dont une porte avec bas-relief représentant Bacchus, située dans la cour des granges, est protégée (inscription par arrêté du 24 octobre 1927).
L'église paroissiale, placée sous le vocable de Saint-Martin, patron du village, possède des vitraux anciens ou copies d'anciens. Elle était sous la dépendance de l'abbaye.
La chapelle Saint-Clair est en ruines.
Les fontaines sont nombreuses dans le village ; la municipalité a organisé un circuit de visite de ces fontaines.
Au nord du village, on peut voir le château de la fin du XVIIe siècle et, dans la colline, la chapelle Saint-Clair ainsi que le prieuré de Saint-Jean de Garguier. Autour de ce prieuré se tenait annuellement une grande foire. Son activité, liée à un pèlerinage, était importante et elle attirait maints chalands. On y vendait notamment des fromages : « Nous ne parlerons que pour mémoire et à cause de son ancienne importance dans l'alimentation des paysans du broussin ou fromàgi couiènt (la cachaille), dont on s'approvisionnait à la foire annuelle de Saint-Jean-de-Guarguier près de Gémenos[28]. ». Jean-Paul Clébert signale, quant à lui, une foire à l'ail importante qui se déroula tout au long du Moyen Âge au hameau de Saint-Jean-de-Garguier. Lieu de pèlerinage depuis l'Antiquité, cet ancien évêché (Gargarius) attirait toujours les fidèles qui dansaient et processionnaient en portant des tresses d'ail et en soufflant dans des trompettes d'argile, les toutouro d'Aubagne. Selon Fernand Benoit cette cérémonie annuelle était un rite d'exorcisme[29].
À l'est, au creux du vallon, le domaine de Saint-Pons est un parc départemental dont la fraîcheur en été contraste avec la chaleur sèche de la plaine et des montagnes voisines. On peut y voir l'abbaye de Saint-Pons de Gémenos, de l'ordre de Cîteaux, fondée vers 1205 et qui recevait des moniales, un ancien château fort, et une chapelle du XIIIe siècle. Il y a aussi les traces d'un passé industriel (papeterie, verrerie créée avant 1791 par Pons Grimblot et tannerie).
Plus à l'est, les contreforts de la Sainte-Baume abritaient d'anciennes glacières, dont une est encore visible à l'aplomb du pic de Bertagne.
Le pic de Bertagne (altitude 1 041 mètres), extrémité ouest du massif de la Sainte-Baume, est le point culminant des Bouches-du-Rhône. Il offre un panorama exceptionnel vers la baie de Marseille et le massif des Calanques.
Plusieurs sentiers de randonnées sont balisés au départ du village et du parc de Saint-Pons. Le GR 98 monte du col de l'Ange (sur la RN 8) jusqu'au pic de Bertagne, et poursuit sur la crête vers l'est.
C'est aussi à Gémenos que Honoré de Balzac place une de ses héroïnes, Renée de Maucombe, dans le rôle de faire-valoir de son amie Louise de Chaulieu restée à Paris, dans un passionnant miroir entre les gloires et déboires de la vie mondaine et la sagesse teintée de douceur et de mélancolie de la vie de province (Mémoires de deux jeunes mariées 1840).
Notes et références
Notes
- ↑ Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- ↑ La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- ↑ Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Cartes
- ↑ IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
- ↑ « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- ↑ « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- ↑ « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- ↑ « Unité urbaine 2020 de Marseille-Aix-en-Provence », sur insee.fr (consulté le ).
- ↑ « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
- ↑ Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- ↑ « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- ↑ Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- ↑ « Corine Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- ↑ cf. J.B. Féraud, Etudes Massaliètes.
- ↑ Maison 1876.
- ↑ Gascou 2000, p. 279
- ↑ Il s'agit d'une inscription, découverte au XVIIe siècle, sur un marbre initialement posé à Saint-Jean-de-Garguier mais détourné pour servir du plan à l'autel de la Chapelle de Notre-Dame du Plan à Gemenos. Le texte relate que les habitants avaient été privés de l'accès au bain gratuit de Gargarius (Saint-Jean-de-Garguier), chef lieu du "Pagus Lucretius", dépendant de la cité d'Arelate (Arles). Ils remercient Quintus Cornelius Zosimus, qui a défendu leur cause et obtenu de l'empereur Antonin le Pieux (86-161 ap. JC.) le rétablissement de ce privilège. PAGANI PAGI LVCRETI QVI SVNT FINI/BVS ARELATENSIVM LOCO GARGARIO Q. COR. / MARCELLI LIB. ZOSIMO IIIIIIVIR. AVG. COL. IVL. / PATERNA ARELATE OB HONOREM EIVS QVI NOTVM(!) FECIT / INIVRIAM NOSTRAM OMNIVM SAEC. VM SACRA/TISSIMO PRINCIPIT. AELIO ANTONINO AVG. PIO. ROMAE / MISIT PER MVLTOS ANNOS AD PRAESIDES PROVINCIAE PERSECVTVS EST INIVRIAM NOSTRAM SVIS INPENSIS ET OB HOC / DONAVIT NOBIS INPENDIA QVAE FECIT VT OMNIVM SAECV/LORVM SACRATISSIMI PRINCIPIS IMPERATORIS CAES. ANTONINI AVG. PII / BENEFICIA DVRARENT PERMANERENTQVE QVIBVS FRVEREMVR / [AQVIS] ET BALINEO GRATVITO QVOD ABLATVM ERAT PAGANIS / QVOD VSI FVERANT AMPLIVS ANNIS XXXX * "Les habitants du pagus Lucretius, groupe de six (sex viri) affranchis de Marcellus, dans la localité de Gargarius, de la colonie Iulia Paterna Arelate, aux limites des terres d'Arelate, à Quintus Cornelius Zosimuspour l'honorer, lui qui a fait connaître l'injustice dont nous étions victimes au prince le plus vénérable de tous les siècles Titus Aelius Antoninus, Auguste, pieux. A trois reprises il a envoyé (un messager) à Rome, il a, pendant de nombreuses années, réclamé réparation auprès des gouverneurs de la province de l'injustice que nous avons subie, à ses frais, - et pour cela il nous a fait remise des dépenses qu'il a effectuées, afin que les bienfaits du prince le plus vénérable de tous les siècles, l'empereur César Antoninus, Auguste, pieux, subsistassent de façon permanente, bienfaits propres à nous permettre de jouir de l'eau et du bain gratuits dont on avait privé les habitants du pagus qui en avaient usage durant plus de quarante ans." in Voyage d'Italie, de Dalmatie, de Grece et du Levant, fait en années 1675 & 1676, par Iacob Spon, Docteur medecin de Lyon et George Wheler, Gentilhome anglais, Tome III, contenant les inscriptions de chaque ville & leur explication, avec quelques medailles & autres monumens antiques, imprimé à Lyon, chez Antoine Cellier le fils, 1678, p. 32.
- ↑ Mariacristina Varano, Espace religieux et espace politique en pays provençal au Moyen Âge (IXe-XIIIe siècles). L'exemple de Forcalquier et de sa région, thèse soutenue à l'université d'Aix-Marseille I, 2011, p. 170.
- ↑ Cortez, les grands officiers, p. 253.
- ↑ B5f,221v-223v
- ↑ B5f,107.
- 1 2 Le Trésor du Félibrige, t2 p44, édition CPM 1979
- ↑ « Gèmo • Tresor dóu Felibrige - Dictionnaire provençal-français », sur lexilogos.com (consulté le ).
- ↑ Notice Dublet Maxence, Henri, Joseph, Marie, version mise en ligne le 24 novembre 2010, dernière modification le 24 novembre 2010.
- ↑ décret de constitution du Parc naturel régional de la Sainte-Baume.
- ↑ L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- ↑ Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- ↑ Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- ↑ Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- ↑ Imprimerie Horizon, Groupe Vilo, consulté le 18 juillet 2012
- 1 2 Parc d'activités de Gémenos, « Edition-Imprimerie », consulté le 18 juillet 2012.
- ↑ Les fromages fermentés.
- ↑ Jean-Paul Clébert, op. cit., p. 434.
Voir aussi
Bibliographie
- Jean-Paul Clébert, Guide de la Provence mystérieuse, Sand et Tchou, 1992, (ISBN 978-2710703594)
- Le parc de Saint-Pons à Gémenos
- Maison, « Sur la grotte sépulcrale de Saint-Clair, près de Gémenos (Bouches-du-Rhône) », Bulletins et Mémoires de la Société d'Anthropologie de Paris, , p. 402-405.
- Jacques Gascou, « L'inscription de Saint-Jean-de-Garguier en l'honneur du sévir augustal Q. Cornelius Zosimus », Mélanges de l'école française de Rome, nos 112-1, , p. 279-295 (lire en ligne, consulté le ).
- Jean-Baptiste Féraud, « Saint-Jean de Garguier - "Locus Gagarius" », Etudes massaliètes, no 1, , p. 109-111 (lire en ligne, consulté le ).
Articles connexes
- Abbaye de Saint-Pons de Gémenos
- Les bus de l'agglo
Liens externes
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