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Grumman F-14 Tomcat
Vue de l'avion.
F-14D en 2003 sur l'USS Abraham Lincoln.

Constructeur Grumman
Rôle Avion de chasse puis multirôle
Statut Toujours en service (Iran uniquement)
Premier vol
Mise en service
Date de retrait • US Navy :
• Toujours en service dans l'armée de l'air iranienne
Coût unitaire 38 millions de $ en 1998
Nombre construits 712
Équipage
2 (1 pilote, 1 navigateur (RIO))
Motorisation
Moteur • Pratt & Whitney TF30-P-414
puis
• General Electric F110-GE-400
Nombre 2
Type Turboréacteurs à double flux
Poussée unitaire 92 kN puis 134 kN
Dimensions
vue en plan de l’avion
Envergure De 11,65 à 19,50 m
Longueur 19,10 m
Hauteur 4,88 m
Surface alaire 52,49 m2
Masses
À vide 18 036 kg
Carburant en interne : 7 459 kg
réservoirs pendulaires : 1 646 kg
Avec armement 27 700 kg
Maximale 33 730 kg
Performances
Vitesse maximale 2 485 km/h (Mach 2,34)
Plafond 15 700 m
Vitesse ascensionnelle 9 145 m/min
Rayon d'action 927 km
Charge alaire 468,7 kg/m2
Rapport poussée/poids 0,91
Armement
Interne Un canon M61A1 Vulcan de 20 mm
Externe 6 580 kg de bombes/missiles :
air-air : AIM-54 Phoenix, AIM-7 Sparrow, AIM-9 Sidewinder
• air-sol (pour le F-14D) : Mk.82 (LDGP ou AIR), GBU-12 Paveway II, GBU-38/B JDAM
Avionique
Radar AWG-9 (F-14A) puis APG-71 (F-14D), liaison 4, liaison 16

Le Grumman F-14 Tomcat est un avion de chasse embarqué, dont la particularité est de posséder des ailes à géométrie variable. Destiné à protéger la flotte d'attaques aériennes, il est le premier chasseur conçu aux États-Unis à intégrer les leçons de la guerre du Viêt Nam. Il est devenu mondialement célèbre en 1986, grâce au film Top Gun, avec Tom Cruise.

Entré en service en 1974, il a été retiré du service de l'US Navy en 2006, mais demeure en service en Iran.

Conception

Le F-14 a été conçu pour remplacer la version navale du F-111, le F-111B. Le développement du F-111B fut prématurément abandonné, début 1968, dès qu'il apparut que l'appareil, trop gros et trop lourd, serait inapte aux opérations à partir d'un porte-avions. La mission du F-14 étant de protéger les porte-avions des attaques de bombardiers, l'avion est donc surtout équipé de missiles air-air à longue portée et d'un puissant radar d'interception.

Le F-14 est un biréacteur biplace à géométrie variable : il peut « replier » ses ailes autour de pivots situés dans les apex de raccord au fuselage. Il adapte ainsi son profil aérodynamique aux conditions de vitesses transsoniques et supersoniques (voilure repliée) ou de vitesses basses, lors d'approches et de combats tournoyants (voilure dépliée). Il est opéré par un tandem : un pilote devant et son officier d'interception radar à l'arrière (RIO : Radar Intercept Officer). Cette disposition est inspirée de celle du F-4 Phantom II et procure à l'ensemble une grande souplesse opérationnelle.

Historique

Photo d'un cockpit de F-14A.

Le , l'US Navy publie le cahier des charges d'un nouveau chasseur pour ses groupes aériens embarqués, pouvant atteindre une vitesse de Mach 2 et susceptible d'être armé de missiles air-air de toutes les portées disponibles, de l'AIM-9 Sidewinder (guidage infrarouge, courte portée) à l'AIM-54 Phoenix (guidage radar, très longue portée). L'appareil reprendrait plusieurs équipements développés pour le F-111B, en particulier le système d'armement : radar multicible Hughes AN/AWG-9, missiles AIM-54 Phoenix et turboréacteurs TF30-P. Grumman est déclaré vainqueur le . Ce n'était pas le premier avion à flèche variable de Grumman, qui avait en effet conçu précédemment le XF10F Jaguar et était associé au programme F-111.

Son 1er vol eut lieu le . Le programme connut beaucoup de problèmes de surcoûts, de délais et de problèmes techniques (plusieurs appareils s'écrasèrent) et la société Grumman se trouva en grande difficulté.

Le contrat de production des 122 premiers F-14 était forfaitaire avec intéressement. Pour éviter la faillite, Grumman refusa d'exécuter la production des 48 appareils du lot V de l'année fiscale 1973 dans les conditions du contrat. Une longue négociation avec l'US Navy dont l'issue tenait compte de la forte inflation et approuvée par le Congrès des États-Unis permit la poursuite de la production.

La décision du Shah d'Iran d'acheter l'avion en 1974 aida à poursuivre le programme[1]. L'appareil entre en service opérationnel en dans l'US Navy et effectue son premier déploiement opérationnel à bord du USS Enterprise (CVN-65) a partir du 17 septembre 1974 avec les escadrons VF-1 et VF-2[2].

À son entrée en service, ses performances étaient très supérieures à celles de ses contemporains soviétiques. Il était en fait le premier avion d'une nouvelle génération. Celle-ci succédait aux fameux « Century Series Fighters » et à leurs équivalents embarqués de la période 1955–1970.

Ligne de production de F-14A en 1986, Naval Weapons Industrial Reserve Plant, Calverton (en), Riverhead, État de New York.

L'appareil est ensuite modernisé, et les modèles suivants F-14B et F-14D reçoivent un turboréacteur de la génération suivante, le General Electric F110 (le réacteur du F-15 Eagle et du F-16 Fighting Falcon) pour remplacer le TF30-P, peu fiable et dépassé.

Soixante-dix-neuf F-14A, légèrement bridés au niveau du radar Hugues AWG-9, sont livrés à l'Iran avant la révolution islamique de 1979.

Le dernier des 632 exemplaires de l'US Navy est livré en 1992, et l'avion est officiellement retiré du service le . Le Tomcat a depuis été remplacé par le F/A-18E/F Super Hornet.

F-14A décoré du drapeau pirate de l'escadron VF-84 « Jolly Rogers », années 1980.

Spécifications

Moteurs

  • F-14A : deux Pratt & Whitney TF30, d'une poussée de 9 480 kg chacun. Ces turboréacteurs, qui équipaient aussi les F-111, n'avaient pas été conçus à l'origine pour les avions de chasse et ils posèrent de graves problèmes. Beaucoup d'avions s'écrasèrent à cause de ces moteurs, qui sont le grand point faible de l'appareil. Ils calent fréquemment aux angles d'attaque élevés et durant les phases de lancement de missiles. Ils assurent cependant une vitesse maximale très élevée ;
  • F-14B : deux General Electric F110-GE-400, d'une poussée de 12 283 kg chacun. Ces turboréacteurs sont plus fiables et donnent à l'avion une autonomie plus importante.

Radar

Écran radar d'informations tactiques sur le siège arrière du RIO d'un F-14 Tomcat.
  • F-14A : Hughes AN/AWG 9. L'antenne de ce radar est particulièrement imposante, avec un diamètre de 91 cm. Sa portée maximale était de 190 km et un avion de combat peut être accroché à une distance de 140 km. Vingt-quatre cibles peuvent être poursuivies en même temps, et six missiles peuvent être tirés simultanément sur six d'entre-elles. C'est un radar Doppler à impulsions, qui permettait de détecter des cibles volant à très basse altitude, tels que des missiles de croisière ;
  • F-14D : Hughes AN/APG 71. Ce radar dispose de nettes améliorations en matière de calcul numérique, d'élimination d'échos parasites et de portée. Certains de ses modules sont dérivés de ceux du radar APG-70 du F-15E.

Armement

six missiles AIM-54 embarqués sur F-14
Canon General Electric M61A1 20mm
F-14A avec 4 missiles AIM-7 et 4 AIM-9

Le F-14 étant d'abord un intercepteur, il n'était au départ équipé que de missiles air-air. Jusqu'à six missiles à longue portée AIM-54 Phoenix peuvent être emportés, dont quatre entre les deux réacteurs, dans des supports carénés. Deux missiles à courte portée AIM-9 Sidewinder peuvent s'y ajouter. Les missiles Phoenix peuvent être remplacés par des missiles à moyenne portée AIM-7 Sparrow, moins performants mais moins coûteux. L'AIM-120 AMRAAM a été testé avec succès pour être tiré depuis le F-14 mais cette configuration n'a pas dépassé le stade des essais.

F-14A du Pacific Missile Test Center (en) lors d'un essai de missile AIM-120 AMRAAM (1981).

Plus tard, le F-14 a été équipé de bombes, notamment de bombes JDAM (Joint Direct Attack Munition) à partir de 2001. Il a d'ailleurs reçu à cette occasion le surnom de « bombcat ».

Le F-14 est aussi doté d'un canon M61 Vulcan de 20 mm, qui a une cadence de tir de 6 000 coups par minute.

Comparaisons

Par rapport au F-15 Eagle, le F-14 dispose d'un radar plus performant et d'un système d'arme plus évolué. Mais ses moteurs sont moins puissants et moins fiables, et sa vitesse maximale et son autonomie plus faibles. Toutefois, ses ailes à géométrie variable lui permettent de décoller et d'atterrir sur des distances plus courtes que le F-15, et le rendent aussi plus manœuvrable.

Durant les années 1970, le shah d'Iran choisit le F-14 car il le jugeait supérieur au F-15. Il assista à une confrontation entre les deux chasseurs organisée en sur la base aérienne d'Andrews[3].

On peut donc considérer le Tomcat comme un des meilleurs avions de combat occidentaux, de sa mise en service en 1973 jusqu'aux années 2000, lorsqu'a été mise en service une nouvelle génération d'avions comme le F-22 Raptor, l'Eurofighter Typhoon, le Saab JAS 39 Gripen et le Dassault Rafale.

Engagements

F-14D Tomcat à l'appontage sur l'USS Nimitz.

Le F-14 est à l'origine un avion destiné à l'US Navy. Il est capable d'emporter six missiles AIM-54 Phoenix, utilisés pour les missions d'interception à longue distance. Leur portée de 160 kilomètres, ainsi que leur capacité à être tirés simultanément sur des cibles différentes, fournissent au F-14 une puissance de feu inimaginable pour un avion embarqué de l'époque (BVR - « Beyond Visual Range »). Aux mains d'un pilote expérimenté, c'est un adversaire redoutable.

Quatre victoires ont été remportées par l'US Navy contre des chasseurs libyens dans les années 1980, lors de deux accrochages dans le golfe de Syrte. Le premier accrochage eut lieu le , quand deux F-14A de l'escadrille VFA-41 (en) furent engagés par deux Su-22 Fitter qui firent feu avec des missiles à guidage infrarouge. Les F-14 réussirent à esquiver les missiles et ripostèrent en abattant les deux avions libyens avec des missiles à courte portée à guidage infrarouge AIM-9 Sidewinder. Le deuxième accrochage eut lieu le , quand deux F-14 du VFA-32 abattirent deux MiG-23, respectivement avec un missile à moyenne portée AIM-7 Sparrow et un missile AIM-9 Sidewinder.

Un F-14A affecté à l'USS Saratoga (CVA-60) a abattu à la suite d'un tir ami un RF-4C Phantom de l'US Air Force le en Méditerranée lors d'un exercice[4].

L'État impérial d'Iran commanda quatre-vingts exemplaires du F-14. Soixante-dix-neuf furent livrés avant l'embargo à la suite de la révolution iranienne et le dernier entra en service dans l'US Navy. Malgré l'embargo, l'armée de l'air iranienne a réussi à maintenir en état de vol une trentaine de F-14, notamment en achetant clandestinement des pièces de rechange aux États-Unis.

F-14 de la Force aérienne de la République islamique d'Iran

Il a souvent été dit dans la presse occidentale que l'Iran avait utilisé ses F-14 comme mini-AWACS lors de la guerre Iran-Irak. Cependant, des recherches plus récentes montrent qu'il a intensivement participé aux combats aériens[5]. Les F-14 iraniens revendiquent environ 151 victoires aériennes dont 117 sont considérées comme confirmées par les auteurs ; au moins 61 de ces victoires furent obtenues au missile AIM-54 Phoenix[6]. Au moins cinq Tomcat auraient été abattus en combat aérien, dont deux par des Dassault Mirage F1[7].

Variantes

Un total de 712 F-14 furent construits entre 1969 et 1991 dans l'usine Grumman de Bethpage, État de New York[8] :

  • YF-14A : Prototypes et avions de préproduction. 12 furent construits ;
  • F-14A : 545 F-14A furent livrés à l'US Navy et 79 à l'Iran (le 80e F-14A construit pour l'Iran fut livré à l'US Navy[8]). Les 102 derniers F-14A furent livrés avec une version améliorée du moteur TF30-P-414A[9]. Des modifications furent introduites en fin de vie pour ajouter le tir de munitions de précision ;
  • F-14A + Plus ou F-14B : Version améliorée du F-14A, avec des moteurs General Electric F110-400. Une grande partie de l'avionique fut conservée ainsi que le radar AN/AWG-9. 38 nouveaux avions furent construits et 48 F-14A furent mis au standard de la version B[10]. À la fin des années 1990, 67 F-14B furent modifiés pour prolonger la durée de vie de leur structure et améliorer l'avionique offensive et défensive. Cette nouvelle version reçut le nom de F-14B Upgrade[9] ;
  • F-14D Super Tomcat : La dernière version opérationnelle du F-14. Les moteurs TF-30 originaux furent remplacés par des General Electric F110-400, comme pour le F-14B. Le F-14D eut aussi une nouvelle avionique numérique, une planche de bord tout écran et un nouveau radar AN/APG-71 en remplacement de l'AN/AWG-9. 37 avions furent construits et 18 F-14A mis à jour[10] ;
  • Une version avancée de l'avion, le Super Tomcat 21, a été envisagée. Ses caractéristiques comprenaient entre autres une vitesse de croisière supersonique, une signature radar réduite et une plus grande autonomie. Mais Dick Cheney, alors ministre de la Défense, ordonna la fin du programme F-14 et la destruction des chaînes de montage de l'avion. C'est également à son initiative que fut lancé le développement du F/A-18E/F Super Hornet, destiné à assurer le rôle qui aurait pu échoir au Super Tomcat 21[10] ;
  • F-14AM Tomcat : Version améliorée du F-14A effectuée par l'Iran. Il est équipé de nouveaux missiles Fakour 90.

Retrait

En 1994, le Congrès des États-Unis a rejeté les propositions de la société Grumman de développer une nouvelle version du F-14, le Super Tomcat 21. Il a été décidé de remplacer le F-14 par le F/A-18E/F Super Hornet, bien que cet avion ne dispose pas d'un radar aussi puissant ni de missiles aussi performants que ceux du F-14.

La dernière mission de guerre du F-14, une opération de bombardement sur l'Irak, eut lieu le . Le dernier vol d'un F-14 américain eut lieu le .

Depuis, beaucoup d'appareils ont été donnés à des musées et les autres ont été démantelés, afin que l'Iran ne puisse pas obtenir clandestinement de pièces de rechange. L'Iran, le seul acquéreur étranger de cet avion, est aujourd'hui le seul utilisateur du F-14.

Vidéos

  • Vol supersonique d'un F-14A en 1986.
  • Passage d'un F-14 à 35 mètres au-dessus du niveau de la mer.

Culture populaire

Deux F-14 pourchassent un North American T-6 Texan, maquillé en Mitsubishi A6M, pendant le tournage de Nimitz, retour vers l'enfer, en 1979.

En plus d'être l'avion vedette du film Top Gun (1986), le F-14 apparaît dans un grand nombre de films ayant un rapport avec l'US Navy. Il apparait également dans l'opus Top Gun : Maverick, dans la dernière scène de combat.

Dans Nimitz, retour vers l'enfer (1980), deux Tomcat sont ramenés dans le passé en 1941, avec le porte-avions USS Nimitz, et affrontent des Mitsubishi A6M dans une longue scène de combat aérien.

Le F-14 joue un rôle clé dans trois albums de la bande dessinée franco-belge Les Aventures de Buck Danny : Mission Apocalypse (1983), Les Pilotes de l'enfer (1984) et Le Feu du ciel (1986).

En 1987, la société Williams sort F-14 Tomcat, un flipper conçu par Steve Ritchie (en) et produit à 14 502 exemplaires[11].

Le F-14 figure dans de nombreux épisodes de la série JAG (1995-2005).

Dans l'univers du jeu vidéo, le F-14 apparaît dans After Burner (1987) et nombre de simulations aériennes : Tomcat Alley (1994), FlightGear Flight Simulator (1996), Flight Simulator X (2006), Over G Fighters (2006), Digital Combat Simulator (2008), Tom Clancy's H.A.W.X (2009), Microsoft Flight Simulator (2020), et dans la plupart des jeux Ace Combat (1993-2019). On le retrouve également dans le jeu de stratégie Empire Earth (2001) et, en tant qu'intercepteur longue portée de l'OTAN, dans les jeux Wargame: AirLand Battle (2013) et Wargame: Red Dragon (2014). Le F-14A dans sa forme "early" est présent dans le jeu War Thunder (2013) depuis la mise à jour "Danger Zone". Le F-14 apparaît aussi dans les nombreuses adaptations en jeu vidéo du film Top Gun, sorties de 1986 à 2014.

Notes et références

  1. Gillcrist 1994, p. 44-45.
  2. « Chronologie de l'aviation », L'encyclopédie illustrée de l'aviation, Éditions Atlas, no 181, , p. 3622
  3. Gillcrist 1994, p. 4.
  4. https://www.wearethemighty.com/articles/that-time-a-navy-f-14-accidentally-on-purpose-shot-down-an-air-force-f-4-during-an-exercise
  5. (en) Tom Cooper et Farzad Bishop, Iranian F-14 Tomcat Units in Combat, Osprey Publishing, coll. « Osprey Combat Aircraft » (no 49), , 96 p. (ISBN 1-84176-787-5)
  6. (en) « Iranian Air-to-Air Victories 1976-1981 », sur ACIG.info, (consulté le ), (en) « Iranian Air-to-Air Victories, 1982-Today », sur ACIG.info, (consulté le ).
  7. (en) « Iraqi Air-to-Air Victories since 1967 », sur ACIG.info, (consulté le ).
  8. 1 2 (en) Simon Beck, « Production du F-14 Tomcat », sur US Warplanes.net (consulté le )
  9. 1 2 (en) « F-14 Tomcat : variants », GlobalSecurity.org, (consulté le )
  10. 1 2 3 (en) Torsten Anft, « F-14 Bureau Numbers », Home of the M.A.T.S. - The F-14 Tomcat Reference Work (consulté le )
  11. (en) « F-14 Tomcat », sur The Internet Pinball Database, (consulté le ).

Bibliographie

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  • (en) Francis Crosby, Fighter Aircraft : Featuring Photographs from the Imperial War Museum, New York, Lorenz, , 256 p. (ISBN 978-0-7548-0990-6).
  • (en) Donald David, Warplanes of the Fleet, Londres, AIRtime Publishing Inc., , 175 p. (ISBN 978-1-880588-89-5).
  • (en) Robert F. Dorr, F-14 Tomcat : Fleet Defender, vol. 7, Londres, Aerospace Publishing, coll. « World Air Power Journal », automne/hiver 1991 (ISSN 0959-7050), p. 42-99.
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  • Herman J. Sixma et Theo W. Van Geffen, F-14 Tomcat, Paris, , 63 p. (ISBN 2-908182-12-2)
  • Pierre-Alain Lambert (ill. Michel Debarre), Grumman F-14 Tomcat, Paris, coll. « Avions et pilotes » (no 23), , 95 p. (ISBN 978-2-35250-484-9)

Voir aussi

Développement lié

Aéronefs comparables

Articles connexes

  • Grumman XF10F Jaguar
  • Liste des avions militaires
  • Top Gun
  • Jalil Zandi
  • Victoires des pilotes iraniens dans les combats aériens lors de la guerre Iran-Irak

Liens externes