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Mikoyan-Gourevitch MiG-31
Vue de l'avion.
Un MiG-31 de l'armée de l'air russe, en vol au-dessus d'une zone non identifiée de Russie, en 2012.

Constructeur Mikoyan-Gourevitch
Rôle Avion d'interception
Statut En service
Premier vol
Mise en service
Coût unitaire 42,1 millions d'euros[1]
Nombre construits environ 500
Dérivé de Mikoyan-Gourevitch MiG-25
Équipage
1 pilote + 1 opérateur radar
Motorisation
Moteur Aviadvigatel/Soloviev D-30F-6
Nombre 2
Type Turboréacteur avec postcombustion
Poussée unitaire 152 kN (avec PC)
Dimensions
vue en plan de l’avion
Envergure 13,46 m
Longueur 22,69 m
Hauteur 6,15 m
Surface alaire 61,52 m2
Masses
À vide 21 820 kg
Carburant 15 905 kg
Avec armement 41 000 kg
Maximale 46 200 kg
Performances
Vitesse maximale 3 200 km/h (Mach 2.83)
Plafond 26 400 m
Vitesse ascensionnelle 12 480 m/min
Rayon d'action 1 200[2] km
Endurance 3 300 km
Armement
Interne un canon rotatif GSh-6-23 (6 tubes de 23 × 115 mm à 10 000 coups/min) avec 260 obus
Externe missiles air-air R-33 à guidage radar semi-actif
R-37 à longue portée
R-60 à auto-directeur infrarouge
R-40R semi-actif et R-40T infrarouge

Mikoyan-Gourevitch MiG-31 (code OTAN : « Foxhound ») est un intercepteur d'origine soviétique (actuellement russe). Il est dérivé du célèbre MiG-25 Foxbat, dont il conserve l'allure générale et les performances élevées, mais en diffère notamment par la présence d'un second membre d'équipage et d'un radar à capacité « look-down shoot-down » (détection et tir sur des cibles volant à une altitude inférieure).

Conception

À la fin des années 1960, devant l'apparition aux États-Unis de chasseurs de nouvelle génération et la situation alarmante dans laquelle se trouvaient les forces aériennes soviétiques (VVS), le gouvernement lança plusieurs programmes, dont ceux du Su-27 Flanker, du MiG-29 Fulcrum et du MiG-31.

Le bureau d'études Mikoyan-Gourevitch débuta les travaux du MiG-31 en 1967[3], à partir d'un avion destiné aux études sur le MiG-25 : le E-155M (« E » pour « Experimentalnyi », expérimental). Le Foxhound était construit à Nijni Novgorod. Initialement, l'avion portait le nom de MiG-25MP (projet 83 au sein de l'OKB MiG). Il était destiné à l'interception de tout type de cibles (chasseurs, bombardiers et missiles de croisière) à haute et basse altitude. Il reçut des turboréacteurs D-30F, version modernisée du Soloviev D-30 qui équipait le Tu-134. Le prototype, désigné E-155M, fit son premier vol en et fut suivi par 8 avions de pré-production, dont le second, équipé de son radar, vola en 1976[3]. En 1987, plus de 150 appareils étaient en service, répartis de la zone d'Arkhangelsk jusqu'à l'Extrême-Orient soviétique[4].

Les MiG-31 russes devraient rester en service « au-moins jusqu'en 2028 »[4], voire 5 ou 10 ans supplémentaires, si l'on en croit les propos prononcés le par le chef de la force aérienne, le général Viktor Bondarev. Il affirma que les Russes étaient « satisfaits de cet avion, qu'il remplissait ses fonctions à merveille », ajoutant que les missiles à longue portée de la prochaine génération étant alors en cours de développement et que de nouvelles fonctions d'interception pourraient être attribuées à de nouveaux exemplaires de l'appareil (dont la production est arrêtée depuis 1994)[4].

À l'époque de ces déclarations, la force aérienne russe et l'aviation navale russe disposaient de 121 MiG-31 en service, et beaucoup plus en réserve (sur un total de production d'environ 500 appareils)[4]. En , une série de recherches menée par le parlement russe révéla qu'« un certain nombre » de MiG-31 stockés en réserve pouvaient être remis en état de vol et retourner au service opérationnel, tandis qu'une relance de la production pourrait être effectuée à Sokol, pour un coût de 25 milliards de roubles (environ 800 millions de dollars)[4]. Bien qu'aucun nouvel avion n'ait été produit depuis plus de dix ans, la Russie disposait encore de nombreuses structures partiellement achevées, qui furent terminées pour la livraison au Kazakhstan. Huit autres structures incomplètes sont disponibles, qui étaient initialement réservées à la Syrie mais dont la livraison a été annulée par les Russes[4].

Caractéristiques

Structure et propulsion

Le MiG-31 est un avion biplace, avec la présence d'un opérateur radar pour assister le pilote dans sa mission. Le train d'atterrissage principal comporte deux roues en tandem, légèrement décalées. Ses turboréacteurs, à double flux et dotés de postcombustion, produisent une poussée de 15 500 kgp.

C'est un avion de quatrième génération ressemblant au MiG-25, dont il diffère cependant sur plusieurs points :

  • les becs de bord d'attaque sont constitués de quatre sections ;
  • l'aile possède une plus grande épaisseur à son emplanture et est également dotée d'apex ;
  • le Foxhound est un des premiers chasseurs soviétiques possédant une perche de ravitaillement en vol dans le côté droit de l'avant du fuselage ;
  • pour une meilleure résistance aux hautes vitesses supersoniques, la voilure a été dotée d'un troisième longeron ;
  • déplacement des aérofreins vers le dessous des entrées d'air des turboréacteurs ;
  • la roulette de nez se replie vers l'arrière et comporte deux pneus à basse pression, mieux adaptés à un emploi sur un terrain peu préparé ;
  • structure renforcée ;
  • utilisation de nouveaux matériaux mieux adaptés aux vitesses avoisinant Mach 3[5].

Avionique

Le MiG-31, qui est appelé à défendre l'espace aérien au-dessus de zones telles que la Sibérie, où il n'existe que peu de radars au sol, doit faire preuve d'une totale indépendance vis-à-vis des infrastructures au sol et doit offrir une résistance accrue aux conditions de guerre électronique.

Pour cela, il est le premier avion de chasse au monde à avoir adopté un radar à balayage électronique, en l'occurrence le SBI-16 Zaslon, capable de détecter dix cibles et d'en engager quatre en même temps. L'antenne du Zaslon, désignée par l'OTAN « Flashdance », surveille l'espace compris entre ±70° en azimut et +70°/-60° en site. Une patrouille de quatre avions peut interconnecter ses radars pour surveiller une zone de 560 km de large, le leader de la patrouille pouvant assigner une cible à chaque équipier. Enfin, le MiG-31 peut être dirigé automatiquement vers sa cible depuis une station au sol ou un avion de type AWACS.

Le MiG-31 possède également un détecteur infrarouge rétractable. Le système de navigation installé à bord ainsi que la perche de ravitaillement en vol permirent par exemple à un Foxhound d'effectuer un vol d'essai Mourmansk - pôle Nord - Tchoukotka de plus de 8 000 km, accompli en 8 h 49 min.

Le MiG-31 est capable d’intercepter et de détruire n'importe quelle cible : des satellites à basse altitude aux missiles de croisière[6].

Armement

Le MiG-31, en tant qu'intercepteur pur, peut emporter de nombreux missiles air-air : R-33 à guidage radar semi-actif, R-37 à longue portée, R-60 à auto-directeur infrarouge, R-40R semi-actifs et R-40T infrarouges. Ils peuvent être semi-encastrés sous le fuselage, afin de diminuer la traînée produite à grande vitesse, et/ou emportés sous des pylônes sous les ailes.

L'avion possède également un canon rotatif à six tubes GSh-6-23 de 23 × 115 mm, pouvant tirer à une cadence de 10 000 coups/min et approvisionné de 260 obus.

Au combat

Le , le ministère russe de la Défense annonça qu’un avion MiG-31 s’était écrasé près du terrain d’essais de Telemba (République de Bouriatie, Sibérie orientale) lors d’une mission d’entraînement et que son équipage avait pu s’éjecter. Les raisons de cet accident ne furent par la suite jamais rendues publiques. Du moins était-ce vrai jusqu’aux révélations faites par l’organisation indépendante « Baza », sur la base d’un rapport relatif à la perte de cet appareil. Ainsi, à en croire le document cité par Baza, ce MiG-31 aurait été abattu par son ailier, lors d’une mission devant se terminer par le tir d’un missile air-air Vympel R-33[7].

Le , Un MiG-31 D3 biplace de la force aérienne kazakhe s'écrase dans l’oblys de Karaganda, l'équipage s'est éjecté[8].

Versions

MiG-31 de la 790e régiment de chasse de Koutouzov du 3e escadron, visible ici sur l'aérodrome de Khotilovo.

MiG-31 (izdeliye 01)

Version initiale avec le système de contrôle de tir Zaslon et les missiles R-33; ensemble, ils sont désignés comme le système d'interception MiG-31-33[3],[9].

MiG-31B

Version dotée d'une évolution du Zaslon, le Zaslon-A, et d'un système de navigation amélioré[10]. Également équipé d'une liaison de données dotée de nouveaux modes[10], il a été construit à environ 162 unités, depuis converties en MiG-31BM.

MiG-31BS (izdeliye 01BS)

Similaire au MiG-31B, mais il a été amélioré à partir du MiG-31 ou du MiG-31DZ par l'usine Sokol. Les mises à niveau se sont poursuivies dans les années 2000[9],[10].

MiG-31D

Deux exemplaires de cette version spécialisée ont été produits en 1987[4]. Destinés à la lutte antisatellite, ils semblent avoir été la réponse contemporaine du programme ASAT américain, visant à équiper de missiles antisatellites des F-15 spécialement modifiés. Ces deux avions étaient dotés d'extrémités d'ailes triangulaires en forme de « patte d'oie »[4], identiques à celles déjà présentes sur certains prototypes du MiG-25, et destinées à améliorer la stabilité de l'avion à haute altitude pour le lancement des missiles. Un seul missile, de taille imposante, était fixé sous le fuselage, et un radar spécial orienté vers le haut était installé dans l'avion[4].

MiG-31E

Version d'exportation[11], dont les capacités d'engagement en coopération ont été améliorées et pouvant communiquer par liaison de données avec trois autres appareils. Le MiG-31E est destiné à l'interception et à la destruction de cibles aériennes volant à des altitudes comprises entre 50 et 28 000 m, dans le secteur avant ou arrière, et sous tout type de conditions météo, de jour comme de nuit[4]. Ces cibles, même si elles manœuvrent, peuvent être détruites dans un environnement de contre-mesures actives ou passives sévères[4]. Présenté au salon de Berlin de 1992, il n'a été construit qu'à un seul exemplaire[10].

MiG-31F

« F » pour « frontovy », signifiant « front » mais à entendre comme « tactique ». Présentée au salon du Bourget de 1995, le bureau présenta cette version multirôle du MiG-31B, équipée pour l'occasion d'armements air-surface destinés à l'attaque au sol, et particulièrement les missions SEAD[4].

MiG-31M

En 1984, le bureau d'études MiG démarra une profonde modification du MiG-31. Extérieurement, l'appareil, désigné MiG-31M, se différenciait peu de la version de base. La verrière du pilote était faite d'une seule pièce, alors que les vitres latérales de l'opérateur étaient plus petites. La surface des apex avait été augmentée. À la place de l'ancien viseur infrarouge était installé un capteur optronique avec détecteur infrarouge et télémètre laser à l'avant du pare-brise. L'avionique était également améliorée, avec l'installation de la version modernisée du Zaslon, le Zaslon-M, qui peut détecter 24 cibles et en engager 6 en même temps à une distance de plus de 300 km. Son armement était élargi, avec l'adoption des missiles R-33S et R-37, alors que le canon interne avait été supprimé, étant jugé peu utile sur un avion d'interception à longue distance. Le premier MiG-31M effectua son premier vol le , six autres prototypes de cette version furent construits. Cependant, la chute de l'URSS et les réductions de budget militaire firent que le MiG-31M n'entra jamais en service.

MiG-31BM

En 1997, en raison de restrictions budgétaires, et de l'impossibilité pour l'armée de l'air russe d'acheter des MiG-31M, on décida de transformer les MiG-31B déjà existants en MiG-31BM avec des améliorations, entre autres, de l'habitacle (apparition de nouveaux écrans et d'un affichage tête haute) ainsi que d'un ordinateur plus puissant. Opérationnel depuis 2011, ce programme de modernisation s'est terminé en [3]. L'une des différences majeures entre le BM et ses prédécesseurs est la capacité de son radar à également engager des cibles au sol. Ce radar lui permet également de suivre simultanément 24 cibles[4],[10]. La dernière modernisation en cours (prévue jusqu'à la fin 2018 pour une cinquantaine d'avions) a permis, entre autres, d'atteindre la vitesse maximale de 3 400 km/h (grâce au nouveau vitrage à haut point de fusion de la verrière) et la distance d'engagement des cibles de 280 km pour des cibles spatiales, aériennes ou de surface[12].

MiG-31BSM (désignation non officielle)

Similaire au MiG-31BM, mais amélioré par rapport au MiG-31BS[13].

MiG-31S

Cette version est un dérivé commercial du MiG-31, destinée à lancer de petits satellites grâce au missile Micron, fabriquée par l'OKB Fakel et capable de placer une charge utile de 100 kg sur une orbite à 200 km d'altitude ou 70 kg à une altitude de 500 km[4]. Cet avion est également capable de lancer le planeur suborbital propulsé par fusée d'Aerospace Rally System, pour l'entraînement des astronautes, les recherches en haute atmosphère ou le tourisme spatial[4]. En date de février 2022, il n'a jamais été utilisé.

MiG-31K

C'est une variante modifiée du MiG-31BM capable de transporter le missile hypersonique Kinjal. Dix avions ont été modifiés en mai 2018[14]. Avec cette modification et avec le retrait des groupes auxiliaires de puissance (APU) pour les missiles air-air, l'avion a désormais, uniquement, un rôle d'avion d’attaque.

Utilisateurs

L'armée de l'air russe et celle du Kazakhstan sont actuellement les seules utilisatrices du MiG-31 :

  • Drapeau de la Russie Russie : en 2013, la force aérienne russe disposait de 121 MiG-31 en service ; en 2018 ce sont 150 appareils en service. En 2023 les estimations sont aux alentours des 130-140 appareils en service dû à de nombreuses pertes entre 2022 et 2023 pour des causes techniques sans que celle-ci ne soient pleinement détaillées.
  • Drapeau du Kazakhstan Kazakhstan : 30 appareils, livrés après la chute du bloc soviétique[10]. Certains de ces appareils sont encore en service. Ils ont été assemblés à partir de structures inachevées disponibles en Russie ;
  • Drapeau de la République populaire de Chine Chine : en 1992, les Chinois avaient obtenu l'accord de la fédération de Russie pour l'achat de 24 exemplaires du MiG-31[4]. Ces appareils auraient dû être assemblés à une toute nouvelle usine installée à Shenyang, avec l'objectif d'atteindre une cadence de production de quatre appareils par mois vers l'année 2000[4]. D'après certaines sources, l'accord intégrait également la construction de près de sept cents appareils, dont deux cents auraient déjà été mis en service vers 2010[4]. La Chine a finalement opté pour des Soukhoï Su-27SK et Su-30MKK ;
  • Drapeau de la Syrie Syrie : en 2007, la Syrie signe un contrat portant sur la livraison d'une dizaine de MiG-31E neufs[15].

Notes et références

  1. « Mikoyan MiG-31E », Find The Best (consulté le )
  2. « Mikoyan-Gourevitch MiG-31 (OTAN : Foxhound) », Aviations légendaires (consulté le )
  3. 1 2 3 4 « Encore une modernisation pour le MiG-31 ! », sur Avia News, (consulté le )
  4. 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 (en) John Pike, « MiG-31 Foxhound », Global Security, (consulté le )
  5. (en) Yefim Gordon et Dmitriy Komissarov, Flight Craft 8 : Mikoyan MiG-31 : Defender of the Homeland, Pen and Sword, , 96 p. (ISBN 978-1-4738-2392-1, lire en ligne)
  6. Ekaterina Tourycheva, « Le MIG-31 : un chasseur en avance sur son temps » [archive du ], Russia Beyond the Headlines, (consulté le ) : « Les frontières aériennes de la Russie sont sous la protection d’un chasseur unique, capable d’intercepter n’importe quelle cible : des missiles de croisière utilisant le relief pour se dissimuler jusqu’aux satellites, de jour comme de nuit, par tous les temps et à n’importe quelle vitesse. »
  7. https://baza.io/posts/f3824674-7116-47bb-bc0f-572e58cea35a
  8. (en) Tom Demerly, « Dramatic Video Shows Kazakh MiG-31 Foxhound Catch Fire in Midair, Crew Ejects. », sur The Avionist, (consulté le ).
  9. 1 2 (en) Piotr Butowski, Russia's Warplanes Volume 1 Russian-made Military Aircraft and Helicopters Today, Harpia Publishing, , 256 p. (ISBN 978-0-9854554-5-3), p. 35
  10. 1 2 3 4 5 6 (en) « Mikoyan-Gurevich MiG-31 "Foxhound" », MILAVIA Aircraft (consulté le )
  11. « MiG-31E fighter » [archive du ], sur www.migavia.ru, (consulté le ) : « The MiG-31E aircraft is the export version of the basic MiG-31 aircraft of the Russian Air Force. The MiG-31E fighter-interceptor basic version has become the first serially produced fighter over the world which is equipped with airborne phased array radar. [L’avion MiG-31E est la version d'exportation de l’avion de base MiG-31 de l’armée de l’air russe. La version de base de l'avion de combat et d'interception MiG-31E est devenue le premier chasseur produit en série dans le monde qui est équipé d’un radar à réseau phasé aéroporté.] »
  12. (ru) « Полная переборка МиГ-31БМ: устранен фактор, ограничивавший возможности высотного перехватчика РФ », НьюИнформ, (consulté le ).
  13. (en) Piotr Butowski, Russia's Warplanes Volume 1 Russian-made Military Aircraft and Helicopters Today, Harpia Publishing, , 256 p. (ISBN 978-0-9854554-5-3), p. 37
  14. [https://tass.com/defense/1002992 Ten MIG-31 fighter jets fitted with Kinzhal air-launched missiles on test combat duty (Essai de dix avions de combat MIG-31 équipés de missiles Kinzhal en mission de combat]
  15. (en) « Syria's Russian Weapon Buys », Defense Industry Daily, (consulté le )

Voir aussi

Développement lié

Aéronefs comparables

Ordre de désignation

MiG-15 - MiG-17 - MiG-19 - MiG-21 - MiG-23 - MiG-25 - MiG-27 - MiG-29 - MiG-31 - MiG-35

Articles connexes

  • Complexe militaro-industriel soviétique

Liens externes

Bibliographie

  • (en) Paul Eden (éditeur), Encyclopedia of modern military aircraft, Londres, Amber Books Ltd., , 512 p. (ISBN 978-1-904687-84-9), « Mikoyan MiG-25 'Foxbat' »
  • (en) Yefim Gordon, MiG-25 "Foxbat", MiG-31 "Foxhound" : Russia's defensive front line, Hinckley, Royaume-Uni, Midland Publishing, , 96 p. (ISBN 1-85780-064-8)
  • (en) Mike Spick, The Great Book of Modern Warplanes : MiG-31 "Foxhound", St. Paul, Minnesota, MBI, , 520 p. (ISBN 0-7603-0893-4)
  • (en) Stewart Wilson, Combat Aircraft since 1945, Fyshwick, Australia, Aerospace Publications, , 155 p. (ISBN 1-875671-50-1)

Sources

  • (ru) « Avions supersoniques du monde », par Valeri Bagratinov.