Hanumān हनुमान | |
Hindou | |
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Statue d'Hanumān | |
Caractéristiques | |
Autre(s) nom(s) | Anjaneya, Anjaniputra, 'Anjaneyar, Anjaneyudu, Anjanisuta, Bajrang Bali, Kesari Nandan, Marutinandan, Pavanputra, Vaataatmaja |
Nom Devanagari | हनुमान् |
Nom Tamoul | Hanumat, Anuman |
Nom Kannada | Hanumantha |
Nom Télougou | Hanumanthudu |
Représentation | Singe sacré |
Résidence | Forêt de Kadali, forêt de Kishkindha |
Groupe divin | Dévoué à Râma |
Culte | |
Date de célébration | Avril |
Mantra | Om Namo Hanumante Namaha, Jai Shri Ram |
Mentionné dans | Ramayana, Hanuman Chalisa |
Famille | |
Père | Pavana |
Mère | Anjanâ |
Symboles | |
Attribut(s) | massue (gadā), dans certaines régions un fouet d'acier |
Animal | langurs à face noire qui sont ses descendants |
Hanumān (en sanskrit हनुमान् « pourvu (mân) de [fortes] mâchoires (hanu) »[1]) est dans l'hindouisme un vanara et héros du Rāmāyaṇa, une épopée qui raconte le périple de Râma.
Fils de Vayu, le dieu du vent, et de la déesse Anjanâ, il a l'apparence d'un singe et plus précisément d'un langur à face noire (Semnopithecus entellus). Il est décrit comme assez fort pour soulever des montagnes, tuer des démons et rivaliser de vitesse avec Garuda, l'oiseau véhicule de Vishnu.
Dans l'hindouisme moderne, c'est un dieu très populaire dans les villages.
Mythe
Grand admirateur de Râma, (un avatar de Vishnu), Hanumān le rencontre alors qu'il est à la recherche de sa femme Sîtâ, perdu dans la forêt de Kishkindhâ. Il l'aide à vaincre le roi des démons Râvana, qui avait enlevé Sîtâ.
L'indianiste John Dowson (en) écrit : « Hanumân se déplaça d’Inde à Ceylan, d’un saut : s’arrachant des arbres, il survola les monts de l’Himalaya, prenant appui sur les nuages, réalisant ainsi beaucoup d’autres prouesses merveilleuses. Entre autres nombreux talents, Hanumân était grammairien ; et le Râmâyana dit : « Le singe sacré est parfait ; nul ne l’égale dans les shastra (en), ni dans les apprentissages, ni pour comprendre le sens des écritures, (ni pour se déplacer à loisir). Il est bien connu qu’Hanumân est le neuvième auteur de la grammaire[2] ». Ces qualités de savant ne sont pas sans rappeler le dieu de l'Egypte antique, le dieu Thot.
Symbolique et patronage de la divinité
Culture classique
Hanumān est le dieu-singe, patron des lutteurs, dieu de la sagesse. Il est souvent représenté avec une massue (gadā).
Une caractéristique d’Hanumān est sa fidélité complète et permanente à Rama, son Maître spirituel. Sa vie entière, ses actions, ses jours et ses nuits sont consacrés à servir son Maître. En un mot, Hanumān est l’image du parfait disciple. Après la victoire, Rama voulut récompenser Hanumān. Celui-ci refusa, trop heureux d'avoir été le champion de l'amour et de la justice. Cette noblesse est aujourd'hui encore illustrée par le proverbe hindou « les singes pleurent sur les autres, jamais sur eux-mêmes ».
À l'origine, Hanumān était le gardien des propriétés et tout fondateur d'un nouveau village se devait d'ériger sa statue.
Culture contemporaine
Les singes Hanumān (grandes mâchoires) seraient ses descendants. Ils sont respectés et protégés par les populations hindoues.
Galerie
Références
- ↑ (en) Philip Lutgendorf, Hanuman's Tale : The Messages of a Divine Monkey, Oxford University Press, , 31–32 p. (ISBN 978-0-19-530921-8, lire en ligne)
- ↑ (en) A classical dictionary of Hindu mythology and religion, geography, history, and literature, 1888. Cité par Westerhausen Ana Martínez, « Le singe grammairien, un nom du parlêtre ? Octavio Paz avec Jacques Lacan », L'en-je lacanien, 2/2008 (n° 11), p. 97-124.
Echiro Oda, One piece
Voir aussi
- Sun Wukong, le Roi des singes dans Le Voyage en Occident
- (2211) Hanuman
- Glossaire de la mythologie et de l'iconographie hindoues
Liens externes
- Ana Martínez Westerhausen, « Le singe grammairien, un nom du parlêtre ? », L'en-je lacanien, ERES, vol. n° 11, no 2, , p. 97-124 (ISSN 1761-2861, résumé, lire en ligne)
- Ressource relative à la bande dessinée :
- (en) Comic Vine
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :