AccueilFrChercher
Incisions sur des capsules de pavots somnifères réalisées dans le but d'obtenir de l'opium, une substance déjà utilisée par les Sumériens (IVe millénaire av. J.-C.[1]) pour sa capacité à induire le sommeil.
Tablette de Normison 10 mg (hypnotique).

Les hypnotiques sont une classe de médicaments analogues aux sédatifs dont l'effet principal est, selon la dose, la sensibilité du patient et la molécule elle-même, d'induire la somnolence chez un patient. Ils sont populairement qualifiés de somnifères et sont indiqués contre les troubles du sommeil tels que difficultés d'endormissement ou réveils précoces. Il s'agit en général d'un dernier recours que les médecins tendent à prescrire une fois épuisées toutes les autres méthodes capables de favoriser le sommeil (telles que la maîtrise de l'environnement et des habitudes entourant le sommeil).

En raison de leur profil pharmacologique similaire, beaucoup d'hypnotiques sont également des sédatifs anesthésiants[2], ou bien des anxiolytiques[3]. Il est donc possible d'user de ces molécules dans plusieurs indications.

Liste des hypnotiques

  • Les barbituriques : de moins en moins utilisés à cause de leur toxicité et de la tolérance (accoutumance) qu'ils induisent ;
  • les benzodiazépines, également de moins en moins prescrits, notamment :
    • l'estazolam,
    • le nitrazépam,
    • le lormétazépam,
    • le loprazolam,
    • le témazépam,
    • certaines substances retirées du marché comme le flunitrazépam (Rohypnol) et le triazolam (Halcion) ayant un risque d'abus important,
  • des médicaments plus modernes apparentés aux benzodiazépines mais de structure chimique différente, dits « non-benzodiazépines », mieux tolérés que les benzodiazépines et dont l'élimination est plus rapide induit souvent moins de dépendance, notamment :
    • le zolpidem (en général sous forme d'hémitartrate de zolpidem), de la classe des imidazopyridines, l'hypnotique les plus prescrits en France,
    • la zopiclone, de la classe des cyclopyrrolones,
    • la zaleplon, de la classe des pyrazolopyrimidines, non commercialisé en France,
  • des antihistaminiques H1 de première génération comme :
    • la phéniramine,
    • l'alimémazine,
    • la prométhazine,
    • la doxylamine,
  • les racines de la valériane officinale (Valeriana officinalis), utilisée comme sédatif et anxiolytique léger, comme alternative aux produits de synthèse et aux opiacées, avec une toxicité faible et peu ou pas d'accoutumance induite
  • historiquement, des substances opiacées extraites des plantes suivantes dont le risque de dépendance est élevé, principalement pour les alcaloïdes morphiniques :
    • les papavéracées (famille des pavots)
      • les composants du pavot somnifère (Papaver somniferum) ainsi que son latex appelé opium (considéré comme un produit stupéfiant dans la plupart des pays du monde) qui contiennent de la morphine, de la codéine (souvent associée aux antalgiques et analgésiques les plus courants comme l'ibuprofène ou le paracétamol) et de la thébaïne
      • les composants du pavot d'Orient (Papaver orientale) qui contiennent de la morphine, de la codéine et un taux important de thébaïne
      • les parties aériennes du pavot de Californie (Eschscholzia californica) qui contiennent de la californidine, de la protopine et d'autres alcaloïdes[4],[5],[6],[7].
      • les parties aériennes du coquelicot (Papaver rhoeas) qui contiennent divers alcaloïdes dont de la rhœadine, utilisée également pour traiter la dépendance aux alcaloïdes morphiniques suivants et leur usage comme stupéfiants
  • les inflorescences femelles des plants de chanvre (Cannabis) (considéré comme un produit stupéfiant dans la plupart des pays du monde) qui contiennent du tétrahydrocannabinol (THC) (Sativa et Dominant Sativa)[8],[9]

Effets secondaires

La prise d'hypnotiques peut induire de nombreux effets secondaires. Elle altère la vigilance et cause des troubles de la mémoire à court terme. Le zolpidem a été dans de rares cas associé à un syndrome de somnambulisme amnésique[10], voire, en cas de prise nocturne de nourriture, à l'obésité[11].

Elle peut être associée à haute dose à une réduction du sommeil paradoxal ainsi qu'à une augmentation du ronflement[12] et du risque d'apnée obstructive du sommeil[13],[14]. Selon certaines études la prise d'hypnotique est associée à un risque accru de troubles cognitifs[15],[16] ainsi que (pour certains produits) à un risque accru de survenue de cancer[17], dont le cancer de la peau[18]. Elle est également associée à un risque accru de mortalité liée à des problèmes de santé préexistants, selon des indices forts, notamment relatifs aux liens entre dépression et mortalité accrue[19],[20] ou selon des conclusions scientifiques respectivement et successivement publiées en 1979[21], 1998[22], en 2009[23], 2010[24] confirmée en février 2012[25] par une nouvelle étude américaine publiée ayant porté sur plus de 10 000 patients auxquels on avait prescrit du zolpidem, témazépam, eszopiclone, zaleplon, d'autres benzodiazépines, les barbituriques et les antihistaminiques sédatifs. Cette étude a conclu à un risque de décès quatre fois plus élevé que dans la population générale, chez ces utilisateurs de somnifères[26].

Avec moins de 18 pilules par an, le risque de mort pour ces patients était déjà multiplié par trois[25], puis le risque augmente encore avec la dose, les auteurs précisant que le risque de décès et de cancer associés aux médicaments hypnotiques ne pouvaient pas être imputables à une maladie préexistante[25]. Cette étude ne concerne cependant pas l'usage médical de la mélatonine[27].

Ces théories sont cependant contredites par d'autres études et méta-analyses[28],[29]. L'influence des BZD et apparentés sur les risques de cancer et de démence n'est pas démontrée universellement; un manque de preuves fortes ainsi que certaines études directement contradictoires ne permettent pas de s'exprimer sur ce sujet avec aplomb. Notamment, le fait que les BZD aient été un constituant majeur de la pharmacopée moderne depuis plusieurs décennies sans pour autant que des preuves sans équivoque de leur influence sur les risques de démence et de cancer n'aient vu le jour est relevé par l'analyse de Brandt J. et Leong C. dans Springer[30]. Davantage de recherche est donc nécessaire sur ces aspects-là.

Chez les sujets âgés, elle est associée à une augmentation du risque de chute et de fracture du col du fémur[31],[32],[16]. et de troubles cardiaques[33]. Chez ces patients le rapport bénéfice-risque des hypnotiques est inférieur avec des effets indésirables accrus, sans grande différence entre hypnotiques et benzodiazépines, pour un gain de sommeil d'une demi-heure en moyenne[16].

D'autres effets secondaires rares peuvent inclure des céphalées, cauchemars, et nausées. Étant donné que des résidus de ces médicaments sont retrouvés en quantités significatives et croissantes dans les stations d'épuration ou à leur aval, ou dans certains milieux naturels, la question d'éventuels effets écoépidémiologiques et écologiques pourrait aussi être posée.

Précaution et dépendance

En raison de l'altération de la vigilance, les patients ne doivent pas prendre de médicaments hypnotiques avant d'avoir des activités dangereuses demandant une attention soutenue[34], et en particulier ne pas conduire[35]. De nombreux hypnotiques sont incompatibles avec d'autres médicaments et avec l'alcool. Des prises conjointes sont des sources fréquentes d'hospitalisation[36].

Les somnifères peuvent entraîner une certaine dépendance : « Il est désormais bien connu que les tranquillisants et les somnifères de la classe des benzodiazépines peuvent causer une pharmacodépendance, aussi dans des doses dites thérapeutiques et ce, même après un traitement de courte durée. La découverte de ce risque est cependant de date relativement récente[37]. »

La dépendance aux hypnotiques n'est pas systématique et touche globalement une minorité de patients[38],[39]. L'usage non quotidien ou à dose modérée de somnifères n'induit pas fréquemment de tolérance ou de dépendance, et implique globalement un phénomène de rebond limité et court[40],[41],[42].

Une situation préoccupante ?

Avec environ 4 millions de personnes exposées, les Français comptent parmi les plus grands consommateurs de somnifères en Europe[43].

Les patients ayant tendance à augmenter leurs doses avec le temps risquent de devenir, en quelques mois, particulièrement dépendantes de ces médicaments; de plus la qualité du sommeil devient moins bonne avec l’utilisation à forte dose de ces hypnotiques[44].

Cependant ces risques sont réduits si les doses thérapeutiques restent les mêmes sans augmentation[45],[46],[47]. Consommés à des doses modérées, les composés à la durée d'action la plus courte présentent particulièrement un profil de dépendance modéré[48],[49],[50].

Effet paradoxal

Des effets secondaires tels que dépression[51], avec ou sans tendances suicidaires[52], états phobiques, agressivité et comportement violent peuvent apparaître, dans 5 % des cas selon Malcolm Lader, de l'Institute of Psychiatry à Londres[53]. D'autres travaux débouchent cependant sur des conclusions moins alarmistes, avec une incidence de l'ordre de 1% pour les effets secondaires majeurs liés à l'utilisation de zolpidem[54].

Aux États-Unis, les fabricants considèrent devoir faire état de ces effets secondaires et signalent spécifiquement le risque de dépression. Dans plusieurs autres pays du monde au contraire, les fabricants gardent le silence sur cet effet secondaire, bien que la dépression puisse avoir un effet à long terme bien documenté dans les ouvrages médicaux.

Dans la mesure où ces réactions sont souvent interprétées comme symptômes d'une aggravation de l'état initial de l'intéressé, de nombreux patients deviennent pharmacodépendants pour la raison même qu'ils présentent de graves effets secondaires, et, chose tragique, le lien entre ceux-ci et les benzodiazépines est resté longtemps inconnu aussi du patient que du médecin prescripteur.

Cas particuliers

Pour les patients concernés par une certaine dépendance, il est conseillé de faire une diminution très progressive des doses, encadrée par un médecin. Notamment dès que des troubles (physiologiques ou évolution vers la dépression), liés au sevrage (comme pour n’importe quelle autre dépendance) apparaissent. De nombreux médicaments de cette classe sont aussi incompatibles avec la grossesse.

Alternatives

Le cas de la valériane

Selon certaines études[55],[56],[57],[58],[59], les racines de valériane officinale (Valeriana officinalis) seraient une alternative douce aux somnifères. L'utilisation de cette plante semble davantage d'ordre culturel et son effet réel se distinguerait en réalité peu de l'effet placebo. Cette plante est en effet traditionnellement utilisée en Occident depuis l'Antiquité. Elle fut dans un premier temps utilisée comme plante magique, puis comme un remède à de multiples pathologies avant d'être prescrite pour faciliter l'endormissement à partir du IIe siècle. Son efficacité réelle est discutée depuis cette époque. De nos jours des études contradictoires existent à son sujet, certaines concluent à une efficacité faible, d'autres réfutent son efficacité.

Autres plantes

D'autres plantes pourraient être utilisées sous forme d’infusions, de tilleul, camomille allemande, verveine, houblon, fleur d’orange amère[60]. Plantes qui peuvent être trouvées dans des pharmacies spécialisées en phytothérapie, ou chez les herboristes qui subsistent. Comme pour la valériane, leur efficacité reste néanmoins contestée.

Approche technique

Une société a imaginé un bandeau, appelé Dreem, faisant office de mini-électro-encéphalographe, et connecté à une application, pour suivre et améliorer le sommeil des utilisateurs. Ce bandeau a vocation, selon ses créateurs, à se substituer à l'usage de somnifère[61],[62]. Par contre des spécialistes du sommeil mettent en garde contre la fiabilité variable de ce bandeau, la gêne additionnelle provoquée par le bandeau , le recueil des données cérébrales par une entreprise privée et le risque de focaliser trop son attention sur le sommeil, que l'on appelle l'orthosomnie ce qui peut être contreproductif[63].

Notes et références

  1. Denis Richard, Jean-Louis Senon et Marc Valleur, Dictionnaire des drogues et des dépendances, Paris, Larousse, , 626 p. (ISBN 2-03-505431-1)
  2. (en) « MIDAZOLAM IN THE TREATMENT OF SLEEP DISORDERS IN GERIATRIC PATIENTS »
  3. (en) « Lorazepam: medicine to treat anxiety and problems sleeping », sur nhs.uk, (consulté le )
  4. (en) Vincieri F.F et al. « An approcch to the study of the biological activity of Eschscholtzia californica cham. » Pharmacological Research Communications 1988;20:41-4
  5. (en) Rolland A, Fleurentin J, Lanhers MC et al. « Neurophysiological effects of an extract of Eschscholzia californica Cham. (Papaveraceae) » Phytother Res. 2001;15:377-81
  6. (en) Paul LD, Maurer HH. « Studies on the metabolism and toxicological detection of the Eschscholtzia californica alkaloids californine and protopine in urine using gas chromatography-mass spectrometry » J Chromatogr B Analyt Technol Biomed Life Sci. 2003;789:43-57.
  7. (en) Hanus M, Lafon J, Mathieu M. « Double-blind, randomised, placebo-controlled study to evaluate the efficacy and safety of a fixed combination containing two plant extracts (Crataegus oxyacantha and Eschscholtzia californica) and magnesium in mild-to-moderate anxiety disorders » Curr Med Res Opin. 2004;20:63-71
  8. Effect of Delta-9-tetrahydrocannabinol and cannabidiol on nocturnal sleep and early-morning behavior in young adults. Nicholson AN et coll. J Clin Psychopharmacol 2004
  9. Cannabis, pain, and sleep: lessons from therapeutic clinical trials of Sativex, a cannabis-based medicine. Russo EB et coll. Chem Biodivers. 2007 Aug;4(8):1729-43, résumé accessible en ligne
  10. (en) Tsai JH, Yang P, Chen CC et al. « Zolpidem-induced amnesia and somnambulism: rare occurrences? » Eur Neuropsychopharmacol. 2009;19:74–6.
  11. (en) Morgenthaler TI, Silber MH. « Amnestic sleep-related eating disorder associated with zolpidem » Sleep Med. 2002;3:323–7
  12. (en) Guilleminault C . « Benzodiazepines, breathing, and sleep » Am J Med. 1990;88:25S–8.
  13. Cirignotta F, Mondini S, Zucconi M et al. « Zolpidem-polysomnographic study of the effect of a new hypnotic drug in sleep apnea syndrome » Pharmacol Biochem Behav. 1988;29:807–9.
  14. (en) Eckert DJ, Owens RL, Kehlmann GB et al. « Eszopiclone increases the respiratory arousal threshold and lowers the apnea/hypopnea index in obstructive sleep apnea patients with low arousal threshold » Clin Sci (Lond). 2011;120:505–14
  15. Vermeeren A, Coenen AM, Effects of the use of hypnotics on cognition. Prog Brain Res ; 2011 ; 190:89–103.
  16. 1 2 3 (en) Glass J, Lanctôt KL, Herrmann N, Sproule BA, Busto UE, « Sedative hypnotics in older people with insomnia: meta-analysis of risks and benefits », BMJ, vol. 331, no 7526, , p. 1169 (PMID 16284208, lire en ligne [html])
  17. Kripke et al., Hypnotics' association with mortality or cancer: a matched cohort study ; BMJ Open 2012;2:e000850-e000850 (Résumé).
  18. Kripke DF, Possibility that certain hypnotics might cause cancer in skin. J Sleep Res 2008;7:245–50
  19. Mallon L, Broman JE, Hetta J. Relationship between insomnia, depression, and mortality : a 12-year follow-up of older adults in the community ; Int Psychogeriatr ; 2000 ; 12:295–306.
  20. Cuijpers P, Smit F, Excess mortality in depression: a meta-analysis of community studies. J Affect Disord ; 2002 ;72:227–36
  21. Kripke DF, Simons RN, Garfinkel L. & et al. Short and long sleep and sleeping pills : is increased mortality associated ? ; Arch Gen Psychiatry 1979 ; 36:103–16.
  22. Kripke DF, Klauber MR, Wingard DL & al. Mortality hazard associated with prescription hypnotics. Biol Psychiatry 1998;43:687–93.
  23. Mallon L, Broman JE, Hetta J., Is usage of hypnotics associated with mortality ? Sleep Med 2009 ; 10:279–86.
  24. Belleville G . Mortality hazard associated with anxiolytic and hypnotic drug use in the national population health survey. Can J Psychiatry 2010;55:137–46.
  25. 1 2 3 Daniel F Kripke, Robert D Langer, Lawrence E Kline, Hypnotics' association with mortality or cancer: a matched cohort study ; BMJ Open 2012;2:e000850 doi:10.1136/bmjopen-2012-000850 ; Pharmacology and therapeutics
  26. "L'express, étude sur les somnifères, 28 février 2012"
  27. « Usage médical de la mélatonine »
  28. Carlota M. Grossi, Kathryn Richardson, Chris Fox et Ian Maidment, « Anticholinergic and benzodiazepine medication use and risk of incident dementia: a UK cohort study », BMC Geriatrics, vol. 19, no 1, , p. 276 (ISSN 1471-2318, PMID 31638906, PMCID PMC6802337, DOI 10.1186/s12877-019-1280-2, lire en ligne, consulté le )
  29. (en) Shelly L. Gray, Sascha Dublin, Onchee Yu et Rod Walker, « Benzodiazepine use and risk of incident dementia or cognitive decline: prospective population based study », BMJ, vol. 352, (ISSN 1756-1833, PMID 26837813, DOI 10.1136/bmj.i90, lire en ligne, consulté le )
  30. (en) Jaden Brandt et Christine Leong, « Benzodiazepines and Z-Drugs: An Updated Review of Major Adverse Outcomes Reported on in Epidemiologic Research », Drugs in R&D, vol. 17, no 4, , p. 493–507 (ISSN 1179-6901, PMID 28865038, PMCID PMC5694420, DOI 10.1007/s40268-017-0207-7, lire en ligne, consulté le )
  31. Wang PS, Bohn RL, Glynn RJ et al. Zolpidem use and hip fractures in older people. J Am Geriatr Soc 2001;49:1685–90.
  32. Tinetti ME, Speechley M, Ginter SF, Risk factors for falls among elderly persons living in the community. N Engl J Med ; 1988 ; 319:1701–7.
  33. Merlo J, Hedblad B, Ogren M et al. Increased risk of ischaemic heart disease mortality in elderly men using anxiolytics-hypnotics and analgesics. Eur J Clin Pharmacol 1996 ; 49:261–5.
  34. Rod NH, Vahtera J, Westerlund H & al. Sleep disturbances and cause-specific mortality: results from the GAZEL cohort study. Am J Epidemiol 2010;173:300–9.
  35. Gustavsen I, Bramness JG, Skurtveit S & al. Road traffic accident risk related to prescriptions of the hypnotics zopiclone, zolpidem, flunitrazepam and nitrazepam. Sleep Med 2008;9:18–22.
  36. Zosel A, Osterberg EC, Mycyk MB., Zolpidem misuse with other medications or alcohol frequently results in intensive care unit admission. Am J Ther 2011;18:305–8.
  37. Réactions paradoxales et effets secondaires à long terme
  38. Cheng-Fang Yen, Chih-Hung Ko, Yu-Ping Chang et Cheng-Ying Yu, « Dependence, misuse, and beliefs regarding use of hypnotics by elderly psychiatric patients taking zolpidem, estazolam, or flunitrazepam », Asia-Pacific Psychiatry: Official Journal of the Pacific Rim College of Psychiatrists, vol. 7, no 3, , p. 298–305 (ISSN 1758-5872, PMID 25296384, DOI 10.1111/appy.12147, lire en ligne, consulté le )
  39. Caroline Victorri-Vigneau, Eric Dailly, Gwenaëlle Veyrac et Pascale Jolliet, « Evidence of zolpidem abuse and dependence: results of the French Centre for Evaluation and Information on Pharmacodependence (CEIP) network survey », British Journal of Clinical Pharmacology, vol. 64, no 2, , p. 198–209 (ISSN 0306-5251, PMID 17324242, PMCID 2000636, DOI 10.1111/j.1365-2125.2007.02861.x, lire en ligne, consulté le )
  40. J. M. Monti, D. Monti, F. Estévez et M. Giusti, « Sleep in patients with chronic primary insomnia during long-term zolpidem administration and after its withdrawal », International Clinical Psychopharmacology, vol. 11, no 4, , p. 255–263 (ISSN 0268-1315, PMID 9031992, DOI 10.1097/00004850-199612000-00007, lire en ligne, consulté le )
  41. G. W. Vogel et D. Morris, « The effects of estazolam on sleep, performance, and memory: a long-term sleep laboratory study of elderly insomniacs », Journal of Clinical Pharmacology, vol. 32, no 7, , p. 647–651 (ISSN 0091-2700, PMID 1640005, DOI 10.1002/j.1552-4604.1992.tb05776.x, lire en ligne, consulté le )
  42. J. C. Ware, J. K. Walsh, M. B. Scharf et T. Roehrs, « Minimal rebound insomnia after treatment with 10-mg zolpidem », Clinical Neuropharmacology, vol. 20, no 2, , p. 116–125 (ISSN 0362-5664, PMID 9099463, DOI 10.1097/00002826-199704000-00002, lire en ligne, consulté le )
  43. Haute Autorité de Santé, « Benzodiazépines hypnotiques au long cours : un intérêt thérapeutique limité », (consulté le ).
  44. (en) Hägg M, Houston B, Elmståhl S, Ekström H. & Wann‐Hansson C. « Sleep quality, use of hypnotics and sleeping habits in different age‐groups among older people » Scandinavian Journal of Caring Sciences 2014 DOI 10.1111/scs.12119 résumé en ligne
  45. (en) Beverly G. Clark, Sandra G. Jue, Gary W. Dawson et Alan Ward, « Loprazolam », Drugs, vol. 31, no 6, , p. 500–516 (ISSN 1179-1950, DOI 10.2165/00003495-198631060-00003, lire en ligne, consulté le )
  46. (en) IAN OSWALD, CATHERINE FRENCH, KIRSTINE ADAM, JANET GILHAM, Benzodiazepine hypnotics remain effective for 24 weeks (lire en ligne)
  47. (en) Nakazawa Y et Kotorii M, « Effects of Thienodiazepine Derivatives on Human Sleep as Compared to Those of Benzodiazepine Derivatives », sur Psychopharmacologia, (PMID 709, consulté le )
  48. James K. Walsh, Andrew D. Krystal, David A. Amato et Robert Rubens, « Nightly treatment of primary insomnia with eszopiclone for six months: effect on sleep, quality of life, and work limitations », Sleep, vol. 30, no 8, , p. 959–968 (ISSN 0161-8105, PMID 17702264, PMCID 1978384, DOI 10.1093/sleep/30.8.959, lire en ligne, consulté le )
  49. U. Voderholzer, D. Riemann, M. Hornyak et J. Backhaus, « A double-blind, randomized and placebo-controlled study on the polysomnographic withdrawal effects of zopiclone, zolpidem and triazolam in healthy subjects », European Archives of Psychiatry and Clinical Neuroscience, vol. 251, no 3, , p. 117–123 (ISSN 0940-1334, PMID 11697572, DOI 10.1007/s004060170045, lire en ligne, consulté le )
  50. Andrew D. Krystal, Milton Erman, Gary K. Zammit et C. Soubrane, « Long-term efficacy and safety of zolpidem extended-release 12.5 mg, administered 3 to 7 nights per week for 24 weeks, in patients with chronic primary insomnia: a 6-month, randomized, double-blind, placebo-controlled, parallel-group, multicenter study », Sleep, vol. 31, no 1, , p. 79–90 (ISSN 0161-8105, PMID 18220081, PMCID 2225552, DOI 10.1093/sleep/31.1.79, lire en ligne, consulté le )
  51. Kripke DF, Greater incidence of depression with hypnotics than with placebo. BMC Psychiatry 2007;7:42.
  52. Carlsten A, Waern M. Are sedatives and hypnotics associated with increased suicide risk in the elderly ? ; BMC Geriatr 2009;9:20.
  53. Lader M, Morton S. Benzodiazepine Problems. British Journal of Addiction 1991; 86: 823-828.
  54. Takuji Inagaki, Tsuyoshi Miyaoka, Seiichi Tsuji et Yasushi Inami, « Adverse Reactions to Zolpidem: Case Reports and a Review of the Literature », Primary Care Companion to The Journal of Clinical Psychiatry, vol. 12, no 6, (ISSN 1523-5998, PMID 21494350, PMCID 3067983, DOI 10.4088/PCC.09r00849bro, lire en ligne, consulté le )
  55. (en) Leathwood PD, Chauffard F, « Aqueous extract of valerian reduces latency to fall asleep in man » Planta Med. 1985;51(2):144-148. PMID 4034730 Résumé en ligne
  56. (de) Kamm-Kohl AV, Jansen W, Brockmann P, « Moderne Baldriantherapie gegen nervöse Störungen im Senium [Modern valerian therapy of nervous disorders in elderly patients] » Med Welt 1984;35:1450-1454.
  57. (en) Leathwood PD, Chauffard F, Heck E, Munoz-Box R. « Aqueous extract of valerian rot improves sleep quality in man » Pharmacol Biochem Behav. 1982;17(1):65-71. PMID 7122669
  58. (en) Dressing H, Köhler S, Müller WE « Improvement of sleep quality with high dose valerian/lemon balm preparation: a placebo-controlled double-blind study », Psychopharmakotherapie, 1996, 6:32-40
  59. (en) Herrera-Arellano A et al. « Polysomnographic evaluation of the Valerianaedulis standardized extract suffering from insomnia » Panta Med. 2001;67:695-9
  60. Hypnotiques (somnifères) et dépendance. Comment en sortir. Phytothérapie. Magazine de la santé sur France5. Intervention du Dr Franck Gigon, médecin phytothérapeute, auteur de « Arrêter de fumer grâce aux plantes », Rustica éditions. ecoetsante2010.free.fr 1 novembre 2005
  61. Charlie Perreau, « E-Santé : Rythm lève 10 millions d’euros pour optimiser le sommeil », Alliancy, (lire en ligne)
  62. « Rythm lève 12 millions d’euros pour optimiser le sommeil », Alliancy, (lire en ligne)
  63. P. Beaulieu et O. Pallanca, Dormir sans médoc ni tisane, Marabout

Annexes

Bibliographie

  • (en) Allgulander C, Ljungberg L, Fisher LD., Long-term prognosis in addiction on sedative and hypnotic drugs analyzed with the Cox regression model. Acta Psychiatr Scand 1987;75:521–31.
  • (en) Anthierens et al., Barriers to nonpharmacologic treatments for stress, anxiety, and insomnia: Family physicians' attitudes toward benzodiazepine prescribing ; cfp 2010;56:e398-e406.
  • (en) International Narcotics Control Board. Psychotropic Substances: Statistics for 2008; Assessments of Annual Medical and Scientific Requirements for Substances in Schedules II, III and IV of the Convention on Psychotropic Substances of 1971. New York: United Nations, 2010.
  • (en) Glass J, Lanctot KL, Herrmann N & al. Sedative hypnotics in older people with insomnia : meta-analysis of risks and benefits. BMJ 2005;331:1169 (Résumé).
  • (en) Joya FL, Kripke DF, Loving RT & al., Meta-analyses of hypnotics and infections : eszopiclone, ramelteon, zaleplon, and zolpidem. J Clin Sleep Med 2009;5:377–83
  • (en) Jacobs GD, Pace-Schott EF, Stickgold R et al., Cognitive behavior therapy and pharmacotherapy for insomnia. Arch Intern Med ; 2004 ;164:1888–96
  • (en) Lynch et al., State of the Art Reviews: Nonpharmacologic Approaches for the Treatment of Insomnia ; American journal of lifestyle medicine 2007;1:274-282 (résumé).

Lien externe