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L'Homme qui en savait trop
Description de l'image The Man Who Knew Too Much (1956 film).jpg.
Titre original The Man Who Knew Too Much
Réalisation Alfred Hitchcock
Scénario John Michael Hayes
Acteurs principaux
Sociétés de production Filwite Productions
Paramount Pictures
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Thriller, espionnage
Durée 120 minutes
Sortie 1956

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

L'Homme qui en savait trop (The Man Who Knew Too Much) est un film d'espionnage américain d'Alfred Hitchcock, sorti en 1956. Le réalisateur avait déjà tourné une première version du film en 1934.

Synopsis

James Stewart dans la bande-annonce du film.

Au terme de vacances en Europe, une famille-modèle américaine - le docteur Benjamin (dit Ben) McKenna, sa femme Dot (Jo dans la version originale) et leur fils unique Alain (Hank dans la version originale) - passent quelques jours au Maroc. Dans un autocar, ils rencontrent fortuitement Louis Bernard, un homme d'affaires français affable mais mystérieux, qui les presse de questions. Ils ignorent qu'il est membre du Deuxième Bureau. Louis Bernard les a confondus avec Monsieur et Madame Drayton, des agents secrets britanniques en mission sur place qui se font passer pour des touristes. Grimé en autochtone, Bernard est assassiné en plein marché, d'un couteau planté dans le dos. Juste avant de mourir, il confie à Ben qu'un attentat contre un homme d'État étranger se prépare à Londres, où il faut contacter Ambrose Chappell.

Les McKenna sont convoqués par la police française locale comme témoins du meurtre de Louis Bernard. Pour les contraindre au silence, les comploteurs enlèvent Alain. Après avoir appris que les Drayton ont quitté Marrakech précipitamment, Ben et Dot se rendent à Londres pour rechercher leur fils. Leur quête commence sur une fausse piste cocasse, chez des taxidermistes père et fils nommés Ambrose Chappell. Elle les conduit dans un quartier modeste de Londres, à la chapelle Saint-Ambroise. Ils y découvrent le repaire des Drayton, un couple de pasteurs qu'assistent deux complices : Edna, femme sans grâce qui veille sur Alain et joue de l'harmonium pendant les offices, et un sombre tueur à gages. Lors d'un concert donné au Royal Albert Hall, Ben parvient in extremis à faire échouer l'attentat, qui visait un premier ministre étranger. En fait, le meurtre a été commandité aux Drayton par l'ambassadeur. Dot se rend à l'ambassade, où elle se fait reconnaître d'Alain, enfermé dans une chambre du dernier étage, en interprétant une chanson qu'ils affectionnent pour l'entonner souvent ensemble. Malgré les protestations de sa femme qui s'est attachée à l'enfant, Drayton s'apprête à exécuter l'ordre de tuer Alain. Ben rejoint l'ambassade. Il délivre Alain puis fait mortellement chuter Drayton dans l'escalier d'honneur. Les trois membres de la famille McKenna se retrouvent enfin, sains et saufs, entourés d'amis.

Fiche technique

  • Titre : L'Homme qui en savait trop
  • Titre original : The Man Who Knew Too Much
  • Réalisation : Alfred Hitchcock
  • Scénario : John Michael Hayes, d'après une histoire de Charles Bennett et D.B. Wyndham-Lewis
  • Musique : Bernard Herrmann
    • From whence these dire portents around (D'où viennent ces affreux présages qui nous entourent), hymne dit de Burford chanté à la chapelle Saint-Ambroise (musique attribuée à Purcell)[1]
    • Storm cloud cantata, composé par Arthur Benjamin et D.B. Wyndham-Lewis, interprété par le London Symphony Orchestra dirigé par Bernard Herrmann
    • Que Sera, Sera (Whatever Will Be, Will Be) et We'll love again, composé par Jay Livingston et Ray Evans, chansons interprétées à l'ambassade par Doris Day
  • Direction artistique : Hal Pereira et Henry Bumstead
  • Décors : Sam Comer et Arthur Krams
  • Costumes : Edith Head
  • Maquillage : Wally Westmore
  • Photographie : Robert Burks
  • Montage : George Tomasini
  • Producteurs : Alfred Hitchcock et Herbert Coleman
  • Sociétés de production : Filwite Productions, Inc. et Paramount Pictures
  • Budget : 1 200 000 $
  • Pays d'origine : Drapeau des États-Unis États-Unis
  • Langue d'origine : anglais
  • Format : couleurs (Technicolor) - 1,85:1 - mono (Western Electric Recording) - 35 mm (VistaVision)
  • Genre : Thriller et espionnage
  • Durée : 120 minutes
  • Dates de sortie :

Distribution

  • James Stewart (VF : Roger Tréville) : le docteur Ben McKenna
  • Doris Day (VF : Claire Guibert) : Jo, son épouse (Dorothée abrégée en Dot, dans la version française)
  • Christopher Olsen (en) (VF : Linette Lemercier) : Henry « Hank » McKenna, leur fils (Alain, dans la version française)
  • Daniel Gélin (VF : lui-même) : Louis Bernard
  • Bernard Miles (VF : Louis Arbessier) : Edward Drayton
  • Brenda de Banzie (VF : Lita Recio) : Lucy Drayton
  • Yves Brainville (VF : lui-même) : l'inspecteur de police français à Marrakech
  • Ralph Truman (VF : François Valorbe) : l'inspecteur Buchanan à Londres
  • Mogens Wieth (en) : l'ambassadeur étranger
  • Reggie Nalder : le tueur à gages
  • Alan Mowbray (VF : Jean-Henri Chambois) : Val Parnell
  • Alix Talton (en) (VF : Renée Simonot) : Helen Parnell
  • Hillary Brooke (VF : Nicole Vervil) : Jan Peterson
  • Carolyn Jones (VF : Nicole Riche) : Cindy Fontaine
  • Noel Willman (VF : Roger Rudel) : Woburn
  • Richard Wattis : un assistant

Acteurs non crédités :

  • George Howe (acteur) (en) (VF : Raymond Rognoni) : Ambrose Chappell père
  • Richard Wordsworth (en) : Ambrose Chappell fils
  • Betty Baskcomb (en) : Edna, complice du couple Drayton et organiste à la chapelle Saint-Ambroise.
  • Lewis Martin : un détective
  • Louis Mercier (VF : Pierre Leproux) : un policier français

Distinctions

Le film a été présenté en sélection officielle en compétition au Festival de Cannes 1956[2].

Autour du film

  • Dans la scène clef du film où le tueur est censé tirer sur l'homme politique, au moment précis du coup de cymbales de l'œuvre interprétée au Royal Albert Hall, Bernard Herrmann, compositeur de la musique du film, joue son propre rôle de chef d'orchestre, à la tête de l'Orchestre symphonique de Londres, qui joue aussi son propre rôle.
  • Doris Day, qui est aussi chanteuse, interprète elle-même la chanson Que sera, sera.
  • Le film est un remake américain d'une première version qu'Alfred Hitchcock avait tournée en 1934 avant d'émigrer aux États-Unis.
  • Caméo d'Hitchcock : on peut l'observer de dos aux environs de la 24e minute, il regarde les acrobates sur la place Jemaa el-Fna à Marrakech.

Notes et références

Liens externes