Surnom |
Bling |
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Sprinteur, contre-la-montre individuel, puncheur |
Distinction |
Sir Hubert Opperman Trophy & Medal () |
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2 circuits continentals UCI Oceania Tour 2010 et 2022 Championnats Champion du monde sur route espoirs 2010 Champion d'Océanie sur route 2009 Champion du monde du contre-la-montre par équipes 2017 Classement annexe de grand tour Classement par points du Tour de France 2017 10 étapes de grands tours Tour de France (4 étapes) Tour d'Espagne (3 étapes) Tour d'Italie (3 étapes) Classiques Grand Prix cycliste de Québec 2018 et 2019 Grand Prix cycliste de Montréal 2018 Bretagne Classic 2020 |
Michael Matthews, né le à Canberra, est un coureur cycliste australien.
En 2010, juste avant de passer professionnel dans l'équipe néerlandaise Rabobank, il devient champion du monde sur route espoirs sur le circuit de Melbourne. Vainqueur d'étapes sur les trois grands tours, il a également remporté le maillot vert du classement par points du Tour de France en 2017. La même année, il est champion du monde du contre-la-montre par équipes à Bergen en Norvège. Il s'illustre également sur les courses d'un jour, avec des succès sur le Grand Prix cycliste de Québec en 2018 et 2019, sur le Grand Prix cycliste de Montréal en 2018 et la Bretagne Classic en 2020. Il est vice-champion du monde en 2015, ainsi que médaillé de bronze en 2017 et 2022.
Biographie
Débuts en Australie
Michael Matthews se fait connaître en Australie en remportant le championnat d'Australie sur route cadets en 2006. En 2008, alors qu'il court en juniors, il remporte deux étapes du Tre Ciclistica Bresciana, une étape du Grand Prix Général Patton qu'il termine à la deuxième place du classement général et une étape du Tour of the Murray River. Il confirme en 2009 en remportant en février la médaille d'argent aux championnats d'Océanie espoirs. Il rejoint alors l'équipe AIS. Il part courir en Europe, où il termine notamment 2e du Gran Premio della Liberazione derrière Sacha Modolo. À son retour en Australie, il participe à l'édition suivante des championnats d'Océanie, et remporte le titre de la course en ligne professionnel et espoir et du contre-la-montre espoirs.
Ces succès lui permettent de participer dans l'équipe d'Australie au Tour Down Under 2010, qu'il termine 82e. Il profite néanmoins de sa bonne forme pour remporter une étape du Tour de Wellington[1], qu'il termine cinquième, puis pour remporter deux étapes du Tour de Langkawi, début mars[2]. En 2010, il espère briller sur les courses de la Coupe des Nations espoirs et au championnat du monde en Australie[1]. Au cours du mois de mai, il remporte la première étape du Tour du Japon, disputée contre-la-montre. Il prend la huitième place du Tour de l'Avenir, sans pouvoir remporter d'étape. Il fait figure de favori pour les championnats du monde espoirs organisé chez lui, en Australie qu'il remporte au sprint[3]. De ce fait, il s'assure la victoire de la sixième édition de l'UCI Oceania Tour.
2011-2012 : chez Rabobank
Entre 2011 et 2012, il évolue au sein de l'équipe Rabobank[4] où il passe professionnel[5],[6]. Il s'illustre d'abord en Australie sur le Tour Down Under en remportant la troisième étape de l'épreuve[7]. Il prend la quatrième place du classement général. Au Tour de l'Algarve, il se classe trois fois parmi les cinq premiers sur des arrivées massives. Il renoue au mois de mars avec la victoire sur le Tour de Murcie[5] avant de s'imposer, encore une fois au sprint, sur le Tour de Cologne, fin avril.
En 2012, après avoir terminé à la neuvième place de la première course UCI World Tour de l'année, le Tour Down Under, il remporte la Clásica de Almería devant le Slovène Borut Božič de la formation Astana. Le jeune Australien, s'aligne ensuite sur le Tour de l'Utah où il remporte la troisième étape et termine au pied du podium de la suivante. Michael Matthews signe dans la formation australienne Orica-GreenEDGE pour l'année 2013.
2013-2016 : chez Orica
2013 : victoires d'étapes sur le Tour d'Espagne
Il commence sa première saison dans l'équipe australienne avec notamment une troisième place au championnat d'Australie contre-la-montre puis une seconde derrière son coéquipier Luke Durbridge. Après une participation à plusieurs classiques espagnoles ainsi qu'à Paris-Nice, il réalise son premier résultat significatif en Europe de la saison avec une seconde place sur le Tour de La Rioja derrière Francesco Lasca. Il prend le départ ensuite du Tour du Pays basque puis du triptyque ardennais avec l'Amstel Gold Race (abandon), la Flèche wallonne (112e) et Liège-Bastogne-Liège (128e). Il finit sa première partie de saison avec une participation au Tour de Romandie.
Il reprend ensuite la compétition au Tour de Californie où il est battu à plusieurs reprises, notamment par le Slovaque Peter Sagan.
En août et pour sa dernière partie de saison, il remporte sa première victoire de la saison lors de la deuxième étape du Tour de l'Utah, à l'issue de laquelle il porte la maillot de leader de l'épreuve, puis récidive lors de la quatrième étape. À la fin du mois, il participe pour la première fois au Tour d'Espagne, son premier grand tour, avec notamment l'objectif de bien figurer dans les sprints de l'épreuve. Après notamment une troisième place lors de la 4e étape derrière Daniel Moreno et Fabian Cancellara, il remporte au sprint la 5e devant Maximiliano Richeze et Gianni Meersman, sa première victoire majeure. Il récidive lors de la dernière étape à Madrid en devançant Tyler Farrar et Nikias Arndt. Il est sélectionné pour participer à la course en ligne des championnats du monde sur route organisés à Florence en Italie. Il ne termine pas la course.
Il termine la saison au 89e rang du classement final de l'UCI World Tour.
2014-2016 : leader sur la Vuelta et le Giro
Au Tour d'Italie 2014, Matthews gagne les 1re (contre-la-montre par équipes) et 6e étapes et a le maillot rose pendant six jours. Il chute durant la neuvième étape et décide d'abandonner à l'issue de la dixième[8]. Il remporte par la suite une étape du Tour d'Espagne et porte le maillot rouge de leader. Il est sélectionné pour la course en ligne des championnats du monde[9].
Il cumule les places d'honneur sur les classiques du printemps en terminant 3e de Milan-san Remo, 2e de la Flèche brabançonne et 3e de l'Amstel Gold Race. Il remporte une étape du Tour d'Italie et, comme l'année précédente, porte le maillot rose. Gravement blessé lors d'une chute du Tour de France, il ne peut pas peser sur la course. En fin de saison, il remporte la médaille d'argent aux Mondiaux de Richmond derrière Peter Sagan.
Il commence sa saison 2016 lors de Paris-Nice, où il remporte tout d'abord le prologue. Initialement dominé par Nacer Bouhanni lors de la deuxième étape, le Français est déclassé pour sprint irrégulier ce qui permet à Matthews de remporter l'étape[10]. En juillet, il remporte la 10e étape du Tour de France à Revel. En août il signe un contrat de trois ans avec la formation Sunweb[11].
2017-2020 : chez Sunweb
2017 : maillot vert du Tour de France
Michael Matthews débute sous ses nouvelles couleurs lors de Paris-Nice mais ne réalise pas de résultats probants. Après une douzième place sur Milan-San Remo, il est notamment au départ du Tour du Pays basque. Il y remporte la première étape au sprint devant ses compatriotes Jay McCarthy et Simon Gerrans et porte le maillot de leader deux étapes. Après une seconde place trois secondes derrière le Slovène Primož Roglič, il finit second du classement par points devancé par l'Espagnol Alejandro Valverde. Il participe ensuite à la campagne des classiques ardennaises avec notamment une 10e place sur l'Amstel Gold Race à un peu plus d'une minute du vainqueur Philippe Gilbert et une quatrième sur Liège-Bastogne-Liège à trois seconde de Valverde et dans le même temps que le Polonais Michał Kwiatkowski.
Après un peu plus d'un mois sans compétition, il remet un dossard à l'occasion du Tour de Suisse où il est opposé à plusieurs autres sprinteurs comme Peter Sagan ou John Degenkolb. Il y remporte au sprint la troisième étape devant le Slovaque et l'Allemand.
Il remporte les 14e et 16e étapes du Tour de France et le classement par points. En fin de saison, il termine 3e des Mondiaux de Bergen derrière Peter Sagan et Alexander Kristoff.
2018-2020 : victoires sur les classiques
Sa saison 2018 est notamment axée sur les classiques du printemps avec notamment Milan-San Remo ou les classiques ardennaises. Il effectue sa première course lors de Circuit Het Nieuwsblad, qu'il abandonne à la suite d'une chute. Souffrant d'une « fracture non déplacée de la grosse tubérosité de l'épaule gauche »[12], il est forfait pour les Strade Bianche, mais rétabli à temps pour prendre la septième place de Milan-San Remo[13]. Durant les dix jours qui suivent, il est treizième du Grand Prix E3 et de Gand-Wevelgem. Après avoir disputé le Tour du Pays basque, il est aligné sur les classiques ardennaises. Écarté dans le final de l'Amstel Gold Race par une crevaison, il prend la cinquième place de la Flèche wallonne puis déçoit sur Liège-Bastogne-Liège, en terminant à neuf minutes du vainqueur[13]. Deux jours plus tard, il obtient sa première victoire de la saison lors du prologue du Tour de Romandie[13]. En août il remporte la 7e étape du BinckBank Tour et termine second du classement général de cette course[14]. Il monte aussi sur la troisième marche du podium lors de la Bretagne Classic[15]. En septembre, il devient le deuxième coureur, quatre ans après son compatriote Simon Gerrans, à réaliser le doublé Grand Prix cycliste de Québec-Grand Prix cycliste de Montréal.
En 2019, pour sa reprise en mars, il est douzième du Circuit Het Nieuwsblad. Une semaine plus tard, il chute dès la première étape de Paris-Nice et doit abandonner en raison d’un traumatisme crânien ayant entraîné une perte de connaissance. Il fait son retour sur Milan-San Remo, où il se classe douzième en terminant tout près du groupe de tête sorti dans le Poggio. Il obtient ses premières victoires de la saison au Tour de Catalogne où il s'impose deux fois au sprint. Engagé sur les classiques belges du premier semestre, il termine sixième du Tour des Flandres et huitième de la Flèche wallonne au mois d'avril. Il dispute le Tour de France pendant l'été mais il n'y connait guère de réussite et n'obtient qu'une anonyme soixante-septième place au classement général final. Au mois de septembre, il s'adjuge une deuxième victoire au Grand Prix cycliste de Québec devant Peter Sagan et Greg Van Avermaet.
La pandémie de Covid-19 qui sévit dans le monde et l'annulation des courses qui en découle ne permettent pas au coureur australien de glaner le moindre succès au premier semestre 2020. De retour à la compétition durant l'été, il se classe troisième de Milan-San Remo malgré une chute dans les derniers kilomètres et gagne la Bretagne Classic devant Luka Mezgec et Florian Sénéchal[16]. Il se classe ensuite septième des mondiaux et termine cinq des neuf premières étapes du Tour d'Italie dans le top 10, avec notamment une deuxième place derrière Arnaud Démare lors de la 6e étape. Néanmoins, lors de la première journée de repos, il est testé positif au SARS-CoV-2 ce qui entraîne son retrait de la course[17] et met fin à sa saison.
Depuis 2021 : retour chez BikeExchange/Jayco
En 2021, il fait son retour au sein de l'équipe australienne BikeExchange. Après deux podiums sur des étapes de Paris-Nice et un jour en jaune, il est sixième de Milan-San Remo, puis cinquième de Gand-Wevelgem, mais termine seulement 21e du Tour des Flandres. Le 18 avril, il décroche son meilleur résultat de la saison sur les classiques avec une quatrième place sur l'Amstel Gold Race. Il s'aligne sur le Tour de France, avec l'ambition de gagner des étapes et le maillot vert qu'il a déjà remporté en 2017. Très régulier, il accumule un total de sept top 10 d'étapes dont deux podiums (2e de la première étape, 3e de la seizième étape) et termine au deuxième rang du classement par points avec 46 points de retard sur Mark Cavendish. Il dispute le Tour d'Espagne pour la troisième fois de sa carrière, mais contrairement à ses deux autres participations, il échoue à gagner une étape, malgré 7 tops dix. Il clôt sa saison en se classant neuvième d'Eschborn-Francfort et 25e des mondiaux à Louvain.
Il commence sa saison 2022 avec trois tops 6 au Challenge de Majorque. Lors de Milan-San Remo, il passe proche du podium, mais doit se contenter de la quatrième place. Il participe ensuite au Tour de Catalogne, où il gagne au sprint la première étape, devant Sonny Colbrelli qui est victime d'un malaise cardiaque après l'arrivée. Malade, Matthews abandonne deux jours plus tard[18]. En avril, il est onzième du Tour des Flandres, puis septième de la Flèche brabançonne et de l'Amstel Gold Race. Après un bon Tour de Suisse (deux podiums et lauréat du classement par points), il court le Tour de France, où il termine deux fois à la deuxième place à Longwy (6e étape) et à Lausanne (8e étape). Lors de la 14e étape, il est membre de l'échappée qui se joue la victoire à Mende. Opposé à des grimpeurs comme Thibaut Pinot, Marc Soler ou Jakob Fuglsang, il surprend en étant le dernier coureur à suivre Alberto Bettiol. Distancé par l'Italien dans les plus forts pourcentage, il réussit à revenir au mental et à le lâcher dans le final pour décrocher son premier succès sur le Tour depuis 2017[19]. En septembre, en préparation pour les mondiaux, il se classe deuxième du Grand Prix de Québec en réglant le sprint du peloton derrière Benoît Cosnefroy, puis treizième du Grand Prix de Montréal. Lors des championnats du monde à domicile, il est médaillé de bronze du championnat du monde du contre-la-montre par équipes en relais mixte. Annoncé comme l'un des favoris de la course en ligne, il décroche également la médaille de bronze au sprint, après un final décousu.
Contaminé par le SARS-CoV-2, Matthews est contraint de renoncer à participer à Milan-San Remo 2023[20].
Palmarès et classements mondiaux
Palmarès en amateur
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Palmarès professionnel
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Résultats sur les grands tours
Michael Matthews participe à un total de huit participations à des grands tours entre 2013 et 2018 avec pour meilleure place finale une 69e position lors du Tour de France 2017. Il a également remporté un total de dix étapes avec au moins une victoire sur chaque grand tour. Il a porté les maillots de leader du Tour d'Italie en 2014 et 2015 et du Tour d'Espagne en 2014. Pour finir, il a terminé en tête du classement par points du Tour de France en 2017.
Tour de France
7 participations
Tour d'Italie
4 participations
- 2014 : non-partant (11e étape), vainqueur des 1re (contre-la-montre par équipes) et 6e étapes, maillot rose pendant 6 jours
- 2015 : non-partant (14e étape), vainqueur des 1re (contre-la-montre par équipes) et 3e étapes, maillot rose pendant 2 jours
- 2020 : non-partant (10e étape)
- 2023 : 63e, vainqueur de la 3e étape
Tour d'Espagne
3 participations
Classiques et grands championnats
Légende | |||||||||
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AB | Abandon | HD | Hors-délais | NP | Non-partant | - | Pas de participation | × | Pas d'épreuve |
Classements mondiaux
Année | 2009 | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | 2021 | 2022 | 2023 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
UCI World Tour | 63e | 135e | 89e | 73e | 20e | 21e | 9e | 7e | |||||||
Classement mondial | 11e | 9e | 11e | 33e | 32e | 44e | 11e | 51e | |||||||
UCI Europe Tour | 502e | 99e | 76e | 907e | nc | ||||||||||
UCI Asia Tour | nc | 18e | 11e | nc | nc | ||||||||||
UCI Oceania Tour | 39e | 1er | nc | nc | nc | 2e | 4e | 4e | 1er | 3e | |||||
Légende : nc = non classéSource : UCI |
Distinctions
- Cycliste australien de l'année en 2017
Notes et références
Notes
Références
- 1 2 (en) Greg Johnson, « Jayco-Skins’ Matthews hoping for successful year abroad », sur cyclingnews.com, (consulté le )
- ↑ (en) Les Clarke, « Matthews shines in the shimmering heat », sur cyclingnews.com, (consulté le )
- ↑ Cyclisme - championnats du monde moins de 23 ans : Matthews en or sur lequipe.fr
- ↑ « Rabobank fait signer Michael Matthews », sur Velochrono.fr,
- 1 2 « Matthews gagne à Murcie », sur rtbf.be,
- ↑ (en) Chris Graetz, « Matthews moves into overall lead with win », sur cyclingnews.com,
- ↑ Alexandre Philippon, « Tour Down Under #3 : Bling maître de Stirling », sur velochrono.fr,
- ↑ « Matthews withdraws from the Giro d'Italia », sur cyclingnews.com,
- ↑ (en) « Australian squad for 2014 World Championships announced », sur cyclingnews.com,
- ↑ « Nacer Bouhanni franchit la ligne d'arrivée en vainqueur, mais est déclassé pour s'être accroché avec Michael Matthews », sur lequipe.fr, L'Équipe,
- ↑ « Le journal des transferts », sur velo101.com, (consulté le )
- ↑ « Petite fracture pour Michael Matthews, forfait pour les Strade Bianche », sur lequipe.fr, (consulté le )
- 1 2 3 « Tour de Romandie: Matthews wins prologue », sur cyclingnews.com, (consulté le )
- ↑ Nicolas Horlait, « BinckBank Tour : Michael Matthews conclut en beauté, Matej Mohoric remporte le général », sur cyclingpro.net, (consulté le )
- ↑ Quentin rouillé, « Bretagne Classic Ouest-France : Naesen s’impose après une course épique », sur cyclingpro.net, (consulté le )
- ↑ « Bretagne Classic : Classement », sur directvelo.com, (consulté le )
- ↑ G. Sc., « Giro : Steven Kruijswijk et Michael Matthews positifs au Covid-19, l'équipe Mitchelton-Scott quitte la course », sur lequipe.fr, L'Équipe, (consulté le ).
- ↑ Tour de Catalogne - Yates, Matthews... la BikeExchange-Jayco a souffert !
- ↑ Michael Matthews remporte à Mende la 14e étape du Tour de France
- ↑ « Michael Matthews ne sera pas au départ de Milan San Remo », sur velo-club.net,
Liens externes
- Ressources relatives au sport :
- Mémoire du cyclisme
- Union cycliste internationale
- (en) CycleBase
- (en) Cycling Quotient
- (mul) First cycling
- (de) Munzinger
- (en + nl) ProCyclingStats
- (en) Site du Cyclisme