La Malédiction du Black Pearl
Titre québécois | Pirates des Caraïbes : La Malédiction de la Perle noire |
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Titre original | Pirates of the Caribbean: The Curse of the Black Pearl |
Réalisation | Gore Verbinski |
Scénario |
Ted Elliott Terry Rossio |
Musique |
Klaus Badelt Hans Zimmer |
Acteurs principaux |
Johnny Depp |
Sociétés de production |
Walt Disney Pictures Jerry Bruckheimer Films |
Pays de production | États-Unis |
Genre | aventures |
Durée | 143 minutes |
Sortie | 2003 |
Série Pirates des Caraïbes
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Pirates des Caraïbes : La Malédiction du Black Pearl (Pirates of the Caribbean: The Curse of the Black Pearl), ou Pirates des Caraïbes : La Malédiction de la Perle noire au Québec et au Nouveau-Brunswick, est un film d'aventures fantastique américain réalisé par Gore Verbinski et sorti en 2003.
C'est le premier volet de la franchise Pirates des Caraïbes inspirée de l'attraction Pirates des Caraïbes de Walt Disney Parks and Resorts. Johnny Depp y incarne le pirate Jack Sparrow. Après son succès au box-office, il est suivi par Le Secret du coffre maudit (2006), Jusqu'au bout du monde (2007), La Fontaine de Jouvence (2011) et La Vengeance de Salazar (2017).
Synopsis
À l'époque de la piraterie dans les Caraïbes, le gouverneur Weatherby Swann et sa fille Elizabeth, âgée de douze ans, sont en route vers Port Royal (en Jamaïque) à bord de l'Intrépide en compagnie du lieutenant de la Royal Navy James Norrington. Ils croisent les débris d'une épave sur lesquels ils trouvent un garçon survivant : Will Turner. Il porte autour du cou un médaillon en or. Elizabeth le lui enlève afin que son père ne puisse pas savoir qu'il est en fait un pirate. Elle aperçoit dans le brouillard un navire aux voiles déchirées noires, le Black Pearl.
Huit ans après, Norrington est promu au grade de commodore. Will Turner est devenu forgeron dont les épées s'avèrent excellentes, mais dont le mérite revient injustement à son maître. Celui-ci apporte une nouvelle arme au futur commodore et semble être amoureux d'Elizabeth, qui semble avoir également un faible pour lui. Norrington aime également Elizabeth et la demande en mariage. Mais avant qu'elle ne lui réponde, elle s'évanouit et tombe dans la baie. Quand le médaillon touche l'océan, une impulsion se produit dans les eaux et le ciel s'obscurcit brusquement. Le capitaine et pirate Jack Sparrow, récemment arrivé à Port Royal avec l'intention de voler un navire, sauve Elizabeth de la noyade mais Norrington l'identifie et l'arrête. Jack réussit à s'échapper en se servant d'Elizabeth comme otage. Il rencontre Will qui l'empêche de s'échapper, et il est arrêté pour être pendu le lendemain. Cette nuit-là, Port Royal est attaquée par l'équipage du Black Pearl, probablement alerté par l'impulsion, à la recherche du médaillon. Ils capturent Elizabeth ; celle-ci prétend alors être Elizabeth Turner, domestique chez le Gouverneur. Elle arrive à négocier avec leur capitaine, Hector Barbossa, qu'ils arrêtent leur attaque en échange du médaillon. Le capitaine Barbossa accepte, mais garde Elizabeth prisonnière. Il croit qu'elle détient le moyen de rompre la malédiction qui pèse sur eux et sur le Black Pearl.
Will suggère au gouverneur de passer un accord avec Jack Sparrow pour qu'il les guide au Black Pearl, mais Norrington refuse, arguant du fait que les pirates ont laissé Jack dans sa prison, ce qui ne fait pas de lui leur allié. Will persuade Jack de l'aider pour sauver son amour en échange de sa liberté. Jack accepte après avoir appris que son nom est Turner. Il croit qu'il peut récupérer son navire en utilisant Will comme moyen d'échange. Tous deux réussissent à voler un vaisseau de la marine royale. Jack, avec l'aide d'un ancien camarade, trouve un équipage. Ils voyagent vers l'Isla de Muerta, car Jack sait que les pirates vont aller là-bas pour rompre la malédiction. Will apprend que Jack était le capitaine du Black Pearl, mais que son second Barbossa s'est mutiné avec le reste de l'équipage, et l'a abandonné dans une île de laquelle Jack s'échappa trois jours plus tard, dix ans plus tôt. Il apprend également que son père Bill « le Bottier » Turner, était un pirate du Black Pearl. Les pirates ont découvert le trésor maudit de Cortés, qui les a rendu immortels, mais incapables de satisfaire leurs besoins naturels. Leur forme réelle de cadavres ambulants n'est visible qu'avec la lumière de la lune.
Sur l'Île de la Muerta, Barbossa, croyant qu'Elizabeth est la fille du Bottier, utilise le sang de celle-ci pour tenter de rompre la malédiction, mais cela échoue, puisqu'elle n'est pas ce qu'il croit. Will, à son arrivée sur l'île, suspecte que Jack tentera de le trahir, et l'assomme. Il sauve Elizabeth et ils s'échappent vers l’Intercepteur, laissant Jack. Celui-ci demande à Barbossa de lui rendre le Black Pearl en échange de la révélation de l'identité du fils du Bottier. Par la suite le Black Pearl réussit à rattraper l'Intercepteur pourtant réputé pour être le navire le plus rapide des Caraïbes. Les pirates réussissent à prendre le contrôle du navire, volé à Port Royal. Will révèle qu'il est le fils de Bill le Bottier, et exige la liberté d'Elizabeth, et la sauvegarde de l'équipage sinon il se suiciderait ce qui les empêchera de lever la malédiction. Mais Barbossa en profite pour abandonner Elizabeth et Jack sur la même île où il avait auparavant abandonné Jack, sous prétexte que cela n'était pas précisé. Les pirates retournent à l'Île de la Muerta pour rompre la malédiction. Sur l'île, Elizabeth découvre comment Jack a réussi à s'en échapper la première fois : l'île est utilisée comme cachette par des trafiquants de rhum.
Elizabeth brûle ce que contenait la cachette abandonnée, pour créer un signal en espérant que les bateaux de la marine royale seront alertés. Norrington retrouve Elizabeth, et elle le convainc de sauver Will en acceptant son offre de mariage. Captif avec l'équipage de Jack sur le Black Pearl, Will apprend aussi que son père était le seul à défendre Jack lors de la mutinerie par Barbossa mais n'a rien pu faire pour empêcher son abandon. En représailles au tort fait à Jack, il envoya à son fils Will une pièce du trésor maudit, souhaitant que Barbossa et ses sbires soient maudits à jamais. Cet acte a valu à Bill Turner d'être exécuté par Barbossa en étant jeté au fond de la mer avec un canon à ses pieds. Mais ce n'est qu'après qu'ils ont su qu'il fallait le sang de Bill Turner pour annuler la malédiction. Will comprend donc que Barbossa est le pirate qui l'avait attaqué huit ans plus tôt, et que celui-ci le recherchait pour le tuer. À l'Isla de Muerta, Norrington prépare un plan d'attaque pendant que Jack persuade Barbossa de former une alliance. Alors que ce dernier était sur le point de tuer Will, Jack interrompt le sacrifice en lui révélant la présence de Norrington et de ses hommes. Il lui propose de rompre la malédiction après avoir tué l'équipage de Norrington. Voyant que les hommes de Norrington refusent de croire à l'immortalité des pirates, Elizabeth s'infiltre dans le Black Pearl et libère l'équipage de Jack, mais celui-ci refuse d'aller à son secours préférant appliquer « le Code » : Tout homme laissé sur place, reste sur place. Elizabeth décide de retourner seule à l'Isla de Muerta.
Barbossa accepte le plan de Jack, et son équipage attaque le bateau de Norrington, mais en passant sous la surface, ce qui trompe Norrington. Jack attaque alors Barbossa, resté seul sur l'île mais quand celui-ci est embroché par Barbossa, Jack y survie grâce à la malédictions qui l’empêche de mourir parce qu’il avait volé discrètement une des pièces d'or dans le coffre. Norrington abandonne son plan d'attaque et retourne sur son bateau, voyant le reste de son équipage pris dans le piège des pirates. Quand Barbossa essaye de tuer Elizabeth, Jack tire sur lui avec un pistolet. Barbossa croit que Jack a juste gaspillé sa dernière balle, mais Will a réussi à annuler la malédiction à ce moment, les pirates encore vivants sont maintenant redevenus mortels et se rendent aux hommes de Norrington : la balle tirée par Jack parvient donc à tuer Barbossa.
À Port Royal, Jack est condamné à mort. Will le sauve, car il pense que Jack a mérité de vivre. Mais tous deux sont capturés. Grâce à l'intervention d'Elizabeth, à qui Will a avoué son amour et qui lui a avoué le sien en retour, Jack s'échappe et est recueilli par son équipage qui l'attend sur le Black Pearl. Jack regardant son compas chante A Pirate's Life for Me.
- Scène post-générique
Le cadavre de Barbossa gît sur l'île de la Muerta. Son singe regarde dans le coffre dans lequel se trouvent tous les médaillons. Il s'empare de celui qui est taché de sang et redevient maudit.
Fiche technique
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par les bases de données Allociné et IMDb.
- Titre original : Pirates of the Caribbean: The Curse of the Black Pearl
- Titre français : Pirates des Caraïbes : La Malédiction du Black Pearl
- Titre québécois : Pirates des Caraïbes : La Malédiction de la Perle Noire
- Réalisation : Gore Verbinski
- Scénario : Ted Elliott et Terry Rossio, avec la collaboration de Stuart Beattie et Jay Wolpert
- Musique : Klaus Badelt et Hans Zimmer (thèmes principaux)[1],[2]
- Musique additionnelle[2] : Ramin Djawadi, Jim Dooley, Nick Glennie-Smith, Steve Jablonsky, Blake Neely, James McKee Smith et Geoff Zanelli
- Direction artistique : Derek R. Hill, Michael Powels, James E. Tocci et Donald B. Woodruff
- Décors : Larry Dias[2] et Brian Morris
- Costumes : Penny Rose
- Maquillage : Ve Neill
- Coiffure : Martin Samuel
- Photographie : Dariusz Wolski
- Son : Christopher Boyes, David E. Campbell, David Parker
- Montage : Stephen E. Rivkin, Arthur Schmidt et Craig Wood
- Production : Jerry Bruckheimer
- Production déléguée : Paul Deason, Bruce Hendricks, Chad Oman et Mike Stenson
- Production associée : Pat Sandston
- Sociétés de production : Walt Disney Pictures, en association avec Jerry Bruckheimer Films
- Société de distribution : Buena Vista Pictures (États-Unis) ; Gaumont Buena Vista International (France) ; Buena Vista International (Suisse) ; Buena Vista Pictures Distribution (Canada)
- Budget : 140 millions de $[3]
- Pays de production : États-Unis
- Langue originale : anglais
- Format : couleur (Technicolor) - 35 mm - 2,39:1 (CinemaScope - Panavision) - son Dolby Digital EX | SDDS | DTS
- Genres : fantastique, aventures, action, pirates
- Durée : 143 minutes
- Dates de sortie[4] :
- États-Unis : (première mondiale à Disneyland Los Angeles)[5] ; (sortie nationale)
- Québec : [6]
- France, Belgique : [7]
- Suisse romande : [8]
- Classification :
- États-Unis : accord parental recommandé, film déconseillé aux moins de 13 ans (PG-13 - Parents Strongly Cautioned)[Note 1]
- France : tous publics (conseillé à partir de 8 ans)[9],[10]
- Belgique : tous publics (Alle Leeftijden)[7]
- Suisse romande : interdit aux moins de 12 ans[11]
- Québec : tous publics - déconseillé aux jeunes enfants (G - General Rating)[12]
Distribution
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par les bases de données Allociné et IMDb.
- Johnny Depp (VF : Bruno Choël ; VQ : Gilbert Lachance) : le capitaine Jack Sparrow
- Geoffrey Rush (VF : Patrick Floersheim ; VQ : Denis Mercier) : le capitaine Hector Barbossa
- Orlando Bloom (VF : Denis Laustriat ; VQ : Martin Watier) : William Turner
- Keira Knightley (VF : Sybille Tureau ; VQ : Geneviève Angers) : Elizabeth Swann
- Jack Davenport (VF : Jean-Pierre Michaël ; VQ : Paul Sarrasin) : le commodore James Norrington
- Kevin McNally (VF : Jacques Frantz ; VQ : Jean-Marie Moncelet) : Joshamee Gibbs
- Jonathan Pryce (VF : Jean-Luc Kayser ; VQ : Benoît Marleau) : le gouverneur Weatherby Swann
- Lee Arenberg (VF : Enrique Carballido ; VQ : Manuel Tadros) : Pintel
- Mackenzie Crook (VF : Jérémy Prévost ; VQ : Louis-Philippe Dandenault) : Ragetti
- Martin Klebba (VF : Gérard Surugue ; VQ : Hugolin Chevrette) : Marty
- Vanessa Branch (VF : Mireille Delcroix) : Giselle
- Isaac C. Singleton Jr. (VF : Jean-Paul Pitolin ; VQ : Marc-André Bélanger) : Bo'Sun
- David Bailie : Cotton
- Zoe Saldaña (VF : Véronique Desmadryl ; VQ : Camille Cyr-Desmarais) : Anamaria
- Lucinda Dryzek (VQ : Catherine Brunet) : Elizabeth Swann, enfant
- Giles New (VF : Michel Caccia ; VQ : Denis Michaud) : Murtogg
- Angus Barnett (VF : Bernard Alane ; VQ : Jean-Jacques Lamothe) : Mullroy
- Trevor Goddard (VF : Jean-Jacques Nervest) ; VQ : Stéphane Rivard) : Grapple
- Vince Lozano (VF : Jean-Michel Farcy ; VQ : Marc Bellier) : Jacoby
- Treva Etienne (VF : Daniel Kamwa ; VQ : Denis Roy) : Koehler
- Damian O'Hare (VF : Constantin Pappas ; VQ : Yves Soutière) : Gillette
- Dylan Smith (VQ : Alexis Del Vecchio) : Will Turner, enfant
- Michael Berry Jr. (VF : Michel Vigné ; VQ : Sylvain Hétu) : Twigg
- Ralph P. Martin (en) (VF : Michel Barbey ; VQ : Yvon Thiboutot) : Monsieur Brown
- Greg Ellis : le ieutenant Theodore Groves
- Brye Cooper (VF : Jean-Claude Sachot ; VQ : Charles Préfontaine) : Mallot
- Paula J. Newman (VQ : Mélanie Laberge) : Estrella
Sources et légende : version française (VF) sur AlloDoublage[13] et RS Doublage [14]. Version québécoise (VQ) sur Doublage Québec[15]
Production
Genèse et développement
Attribution des rôles
Pour le rôle de Jack Sparrow, les producteurs avaient approché Michael Keaton, Christopher Walken et Jim Carrey, avant de le confier à Johnny Depp[16].
Tournage
Le tournage débute le et s'est poursuivi jusqu'au mois de en extérieurs à Saint-Vincent-et-les-Grenadines, en République dominicaine, puis en studio à Los Angeles (Californie).
Bande originale
Original Motion Picture Soundtrack
Sortie | |
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Durée | 43:34 |
Genre | Musique de film |
Format | CD, téléchargement numérique |
Compositeur | Klaus Badelt, Hans Zimmer, Geoff Zanelli |
Producteur | Hans Zimmer |
Label | Walt Disney Records |
Initialement, la musique devait être composée par Alan Silvestri mais, pour des divergences artistiques, Jerry Bruckheimer confie le projet à Hans Zimmer[17]. Ce dernier ayant promis à Tom Cruise et à Edward Zwick de se consacrer à leur film Le Dernier Samouraï, il se voit obligé de refuser et de laisser Pirates des Caraïbes dans l'urgence à toute son équipe (Media Ventures). Néanmoins, Hans Zimmer compose les principaux thèmes du film[1] ainsi que les bandes originales complètes des trois suites. Du fait de son travail, c'est Klaus Badelt qui hérite du crédit principal pour le premier film.
Le thème He's a Pirate est le plus populaire de la bande originale. Il est réutilisé dans les génériques de tous les films de la série[1].
2003 : Pirates of the Caribbean: The Curse of the Black Pearl (Original Motion Picture Soundtrack) (Walt Disney Records) |
Accueil
Sortie
La première mondiale du film s'est tenue au parc Disneyland d'Anaheim en Californie le . En France, le film est distribué à partir du [18].
Accueil critique
Site | Note |
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Metacritic | 63/100[19] |
Rotten Tomatoes | 79 %[20] |
Allociné | [21] |
Périodique | Note |
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Le film a été bien accueilli par les critiques. Selon Rotten Tomatoes, 79 % de 219 critiques recueillies étaient favorable pour le film, il obtient ainsi une note de 7/10[20]. Sur Metacritic, le film obtient un score de 63 pour 100 sur la base de quarante critiques[19].
En France, le site Allociné propose une note moyenne de 3,5⁄5 à partir de l'interprétation de critiques provenant de 12 titres de presse[21].
Box-office
Le film a connu un grand succès au box-office. Pourtant, quelques mois avant sa sortie, peu de journalistes y croyaient : le genre n'ayant pas à l'époque le vent en poupe (par exemple L'Île aux pirates en 1995 a été un échec commercial)[22]. Walt Disney Pictures a également pris un risque majeur : il s'agissait de son premier film classé PG-13 aux États-Unis[23].
En France, le film sort le mercredi . Jugé Tous Publics, il atteint 218 186 entrées durant son premier jour, se classant numéro un du box-office des nouveautés[24]. Lors de son premier week-end, il attire 905 121 spectateurs. À la fin de la semaine, ce sont 1 181 208 tickets qui sont comptabilisés entrées, permettant au film d'atteindre la première place du classement et de réaliser le neuvième meilleur démarrage de l'année dans le pays[25]. Lors des deux semaines suivantes, il reste numéro un du box-office. L'opus est présent dans le top 20 pendant 9 semaines, mais est diffusé pendant 21 semaines en tout. À la fin de son exploitation, le film comptabilise 3 864 251 entrées pour une cinquième place au classement annuel[26].
Lors de sa sortie, le film s’est classé à la première place du box-office américain en rapportant 46 630 690 de dollars dès le premier week-end d'exploitation. Idem dans le reste du monde, Pirates des Caraïbes a rapporté 348 850 097 de dollars, soit un total cumulé de 654 264 015 de dollars. Le film se classe ainsi en quatrième place des grands succès de l’année 2003[27].
Pays ou région | Box-office | Date d'arrêt du box-office | Nombre de semaines |
---|---|---|---|
États-Unis | 305 413 918 $ | 26 | |
France | 3 864 251 entrées | - | 21 |
Total mondial | 654 264 015 $ | - | - |
Procès en violation de droits d'auteurs
Le premier procès intenté contre Disney pour violation de droits d'auteurs au sujet de Pirates des Caraïbes : La Malédiction du Black Pearl date de 2005 par Royce Mathew principalement pour la transformation des pirates en squelette à la suite d'une malédiction[28]. Mathew retire sa plainte, remplissant alors un formulaire de retrait, mais intente par la suite deux procès[28]. Sa seconde plainte date de 2006 mais à la suite de la présentation par Disney d'esquisses de l'attraction Pirates of the Caribbean il retire sa seconde plainte[29]. Avec le succès de la franchise, Disney publie plusieurs ouvrages présentant les esquisses de l'attraction mais attribués à différents auteurs avec des différences[29],[30]. Les dessins sont ceux de Marc Davis et Collin Campbell dans un livre publié en 2009. Soupçonneux[29], Mathew intente un troisième procès en arguant que Disney avait modifié ces esquisses[30]. En raison d'un délai dépassé et qu'il n'a pas fait annuler son formulaire de retrait de 2007, un juge annule sa plainte en [29]. Son troisième procès est annulé en [28],[31].
Le , au lendemain de la sortie du cinquième opus de la franchise, le site Cinema Blend dénombre 6 procès visant le premier film dont les 3 Mathew[32].
Le , un procès pour violation de droits d'auteurs est intenté contre Disney pour le personnage de Jack Sparrow par deux auteurs du Colorado, A. Lee Alfred II et Ezequiel Martinez Jr. ayant proposé un script en 2000[33],[34].
Distinctions
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.
Récompenses
- BAFTA 2004 : meilleurs maquillages et coiffures pour Ve Neill et Martin Samuel
- Saturn Awards 2004 : meilleurs costumes pour Penny Rose
- Empire Award du meilleur acteur pour Johnny Depp
- Audience Award du meilleur acteur international pour Johnny Depp
- MTV Award de la meilleure prestation masculine pour Johnny Depp
- Screen Actors Guild Award de la meilleure prestation d'acteur dans un rôle principal pour Johnny Depp
Nominations
- Oscars 2004 :
- Meilleur acteur pour Johnny Depp
- Meilleur son
- Meilleur maquillage pour Ve Neill et Martin Samuel
- Meilleur mixage de son pour Christopher Boyes, David Parker, David E. Campbell et Lee Orloff
- Meilleur montage de son pour Christopher Boyes et George Watters II
- Meilleurs effets visuels pour John Knoll, Hal T. Hickel, Charles Gibson et Terry D. Frazee
- BAFTA 2004 :
- Meilleur acteur pour Johnny Depp
- Meilleurs effets visuels pour John Knoll, Hal T. Hickel, Terry D. Frazee et Charles Gibson
- Meilleur son pour Christopher Boyes, George Watters II, Lee Orloff, David Parker et David E. Campbell
- Meilleurs costumes pour Penny Rose
- Saturn Awards 2004 : meilleurs costumes
- Meilleur film fantastique
- Meilleure réalisation pour Gore Verbinski
- Meilleur acteur pour Johnny Depp
- Meilleur acteur dans un second rôle pour Geoffrey Rush
- Meilleure actrice dans un second rôle pour Keira Knightley
- Meilleure musique pour Klaus Badelt
- Meilleur maquillage pour Ve Neill et Martin Samuel
- Meilleurs effets visuels pour John Knoll, Hal T. Hickel, Terry D. Frazee et Charles Gibson
Éditions en vidéo
Les éditions DVD et VHS du film ont été commercialisées cinq mois après la première diffusion du film aux États-Unis le [35], avec 11 millions d'exemplaires vendus la première semaine, un record dans le domaine des films d'action[36]. Le film atteint 235,3 millions de dollars depuis ses ventes en DVD en date du mois de [37].
Notes et références
Notes
- ↑ Classification États-Unis : « Classé PG-13 pour la violence d'action/aventure. »
Références
- 1 2 3 « Hans Zimmer - Entretien avec un Pirate des Caraïbes par le Capitaine Jérémie NOYER. », sur blogspot.fr (consulté le ).
- 1 2 3 « Pirates des Caraïbes : La Malédiction du Black Pearl - Casting du film », sur Allociné (consulté le ).
- ↑ « Budget du film Pirates des Caraïbes : La Malédiction du Black Pearl », sur JP box-office.com (consulté le ).
- ↑ (en) « Pirates des Caraïbes : La Malédiction du Black Pearl - Dates de sortie » sur l’Internet Movie Database (consulté le ).
- ↑ « Première mondiale du film Pirates of the Caribbean: The Curse of the Black Pearl à Disneyland, Los Angeles, California, United States le 28 juin 2003 », sur alamyimages.fr (consulté le ).
- ↑ « Pirates des Caraïbes: La Malédiction de la Perle Noire », sur doublage.qc.ca (consulté le ).
- 1 2 « Pirates des Caraibes : La Malédiction du Black Pearl », sur cinebel.dhnet.be (consulté le ).
- ↑ « Pirates des Caraïbes - la malédiction du Black Pearl », sur cineman.ch (consulté le ).
- ↑ « Pirates des Caraïbes : La Malédiction du Black Pearl – Classification » sur Allociné (consulté le ).
- ↑ « Visa et Classification - Fiche œuvre Pirates des Caraïbes : La Malédiction du Black Pearl », sur CNC (consulté le ).
- ↑ « Guide Parental suisse », sur filmrating.ch (consulté le ).
- ↑ « Pirates of the Caribbean: The Curse of the Black Pearl », sur cinoche.com (consulté le ).
- ↑ « Fiche du doublage français du film » sur AlloDoublage, consulté le 26 novembre 2014
- ↑ « Fiche du doublage français du film » sur RS Doublage, consulté le 26 novembre 2014
- ↑ « Fiche du doublage québécois du film » sur Doublage Québec, consulté le 26 novembre 2014
- ↑ « The Lost Roles of Jim Carrey » (consulté le )
- ↑ (en) Dan Goldwasser, « Battling monsters with Alan Silvestri », sur Soundtrack.net, (consulté le )
- ↑ « Pirates des Caraïbes : la Malédiction du Black Pearl », sur Allociné (consulté le )
- 1 2 (en) « Pirates of the Caribbean: The Curse of the Black Pearl », Metacritic (consulté le )
- 1 2 (en) « Pirates of the Caribbean: The Curse of the Black Pearl », sur Rotten Tomatoes (consulté le )
- 1 2 « Pirates des Caraïbes : La Malédiction du Black Pearl - critiques presse », sur Allociné (consulté le ).
- ↑ (en) Chris Nashawaty, « Box Office Buccaneer », Entertainment Weekly, (lire en ligne, consulté le )
- ↑ (en) Stax, « Depp & Bruckheimer Talk Pirates », IGN, (lire en ligne, consulté le )
- ↑ « JP Box-Office - DaybyDay », sur jpbox-office.com (consulté le )
- ↑ « Pirates des Caraïbes : la malédiction du Black Pearl », sur www.cine-directors.net (consulté le )
- ↑ « Pirates of the Caribbean: The Curse of the Black Pearl (2003) - JPBox-Office », sur jpbox-office.com (consulté le )
- ↑ (en) « Pirates of the Caribbean: The Curse of the Black Pearl (2003) », Box Office Mojo (consulté le )
- 1 2 3 (en) Eriq Gardner, « Disney Survives an Appeals Court Scare in 'Pirates of the Caribbean' Case », sur The Hollywood Reporter, (consulté le )
- 1 2 3 4 (en) Eriq Gardner, « Disney Beats 'Pirates of the Caribbean' Copyright Lawsuit », sur The Hollywood Reporter, (consulté le )
- 1 2 (en) Eriq Gardner, « Disney Sued for Billions Over 'Pirates of the Caribbean' Films », sur The Hollywood Reporter, (consulté le )
- ↑ (en) Dirk Libbey, « Some Guy Tried To Sue Pirates Of The Caribbean... For The Third Time », sur CinemaBlend, (consulté le )
- ↑ (en) Conner Schwerdtfeger, « How Many Times Disney Got Sued For The Original Pirates Of The Caribbean Movie », sur CinemaBlend, (consulté le )
- ↑ (en) Tim Kenneally, « ‘Pirates of the Caribbean’ Movies Are a Ripoff, Lawsuit Against Disney Says », sur TheWrap, (consulté le )
- ↑ (en) Ashley Cullins, « Disney Accused of Pillaging 'Pirates of the Caribbean' Concepts in New Copyright Suit », sur The Hollywood Reporter, (consulté le )
- ↑ (en) « Pirates of the Caribbean: The Curse of the Black Pearl », sur AOL.Movies (consulté le )
- ↑ (en) « Pirates Videos Sail Out the Doors at Rental Outlets », sur Movie & TV News @ IMDb.com, (consulté le )
- ↑ (en) « Pirates of the Caribbean: The Curse of the Black Pearl », sur The-Numbers.com (consulté le )
Annexes
Articles connexes
- Black Pearl
- Interceptor
- Box-office France 2003
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Allociné
- Centre national du cinéma et de l'image animée
- Ciné-Ressources
- (en) AllMovie
- (en) American Film Institute
- (en) BFI National Archive
- (en) British Film Institute
- (it) Cinematografo.it
- (en) Disney A to Z
- (pl) Filmweb.pl
- (en) IMDb
- (en) LUMIERE
- (en) Movie Review Query Engine
- (de) OFDb
- (en) Rotten Tomatoes
- (mul) The Movie Database
- Ressources relatives à la bande dessinée :
- (en) Comic Vine
- (mul) INDUCKS
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- (en) Metacritic
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :