Type | Shōjo |
---|---|
Genres | Magical girl |
Thèmes | Amour, Combat, Magie |
Auteur | Naoko Takeuchi |
---|---|
Éditeur | (ja) Kōdansha |
(fr) Glénat (première édition) (fr) Pika Édition (réédition) |
|
Prépublication | Nakayoshi |
Sortie initiale | – |
Volumes |
18 (première édition) 12 (deuxième édition) 10 (troisième édition) |
Réalisateur |
Jun'ichi Satō Kunihiko Ikuhara Takuya Igarashi |
---|---|
Studio d’animation | Toei Animation |
Studio d’enregistrement | Sony Pictures Entertainment |
Licence | (ja) Toei Animation |
(fr) AB Productions (1993-1997) Kazé (2013-2022) |
|
Chaîne | TV Asahi |
1re diffusion | – |
Épisodes | 200 |
Studio d’enregistrement | Aniplex |
---|---|
Chaîne |
CBC, |
1re diffusion | – |
Épisodes | 49 |
Réalisateur |
Munehisa Sakai |
---|---|
Scénariste |
Yûji Kobayashi |
Studio d’animation | Toei Animation |
Compositeur |
Yasuharu Takahashi |
Studio d’enregistrement | King Records, Aniplex |
Licence | (ja) Toei Animation |
Chaîne | Nico Nico Douga, Tokyo MX |
1re diffusion | – |
Épisodes | 39 |
Autre
- Codename Sailor V
- Sailor Moon : les Fleurs maléfiques
- Sailor Moon S, le film
- Sailor Moon Super S, le film
- Sailor Moon Eternal
- Sailor Moon Cosmos
- Jeux vidéo Sailor Moon
Sailor Moon (セーラームーン, Sērā Mūn), abréviation de « Bishōjo Senshi Sailor Moon » (美少女戦士セーラームーン, Bishōjo Senshi Sērā Mūn, litt. « La Jolie Guerrière Sailor Moon » en français) est une franchise de médias japonaise, incluant manga, animes, comédies musicales, drama, jeux vidéo et divers produits dérivés, créée par Naoko Takeuchi en .
Chaque adaptation de la franchise reprend les aventures d’Usagi Tsukino, une adolescente banale et maladroite, qui est en réalité Sailor Moon, une héroïne aux pouvoirs magiques. Combattant le mal au nom de l’amour et de la justice, elle est rejointe par de nombreuses alliées, toutes placées sous la protection d’une planète du Système solaire.
Bien qu’elle soit critiquée pour son scénario répétitif et inégal, Sailor Moon devient une série à succès à travers le monde et contribue au renouveau du genre magical girl. En 1993, le livre remporte le prix du manga Kōdansha dans la catégorie shōjo tandis que le dessin animé japonais remporte l’Anime Grand Prix en 1992. Ce dernier est diffusé en France dès et le manga est édité deux ans plus tard chez Glénat. Dans le même temps, la série est adaptée en plusieurs comédies musicales dès 1993, puis est dérivée en drama japonais en 2003, avant d'être de nouveau déclinée en dessin animé, intitulé Sailor Moon Crystal, à partir de 2014.
Synopsis
Prologue
Il y a plus de 10 000 ans, les continents de la Terre ne forment qu’un unique pays et la Lune est habitée par des Sélénites à la vie éternelle[1]. Les deux peuples, gouvernés par un système proche d’une monarchie, sont particulièrement évolués et semblent avoir atteint leur âge d’or. Depuis son royaume basé sur la Lune, le Silver Millenium, Queen Serenity, entourée de ses conseillers, les chats Luna et Artemis, veille sur la paix de la Terre[2]. Elle est entourée de sa fille, Princess Serenity, et de ses gardes du corps, les guerrières Sailor Mercury, Sailor Mars, Sailor Jupiter, toutes guidées par leur leader, Sailor Venus[1].
Aux confins du système solaire, les guerrières Sailor du système solaire externe, Sailor Uranus, Sailor Neptune, Sailor Pluto, seules dans leur palais respectif, veillent à toute intrusion extérieure[3]. Quant à Sailor Saturn, elle demeure endormie dans son palais, prête à intervenir pour assurer la renaissance de l’humanité en cas de nécessité[4]. Bien loin de toutes ces responsabilités, Princess Serenity tombe éperdument amoureuse d’Endymion, le prince de la Terre[1].
Mais un jour, le Soleil se met à émettre des rayonnements étranges[1]. Une entité maléfique, du nom de Metallia, s’empare de la Terre et prend possession de la sorcière Beryl. Convoitant les pouvoirs des Sélénites, Beryl manipule les Terriens et constitue une armée pour détruire le royaume de la Lune[1]. Dans la bataille, toutes les guerrières périssent et le Silver Millenium est réduit en cendres. Seule Queen Serenity survit et parvient à ramener le silence sur la Lune et sur Terre, en scellant Beryl et Metallia. En dernier recours, elle utilise le pouvoir du Cristal d’argent pour que les âmes des Sélénites se réincarnent dans la Terre du futur[1]. L’humanité est également anéantie et repart à zéro[4].
Premier arc
Au début des années 1990, dix mille ans après la destruction du Silver Millenium, le sceau qui enfermait Beryl se brise et son royaume maléfique, le Dark Kingdom, renaît[5]. Cet événement déclenche le réveil de Luna et Artemis, qui sommeillaient dans l’espace intersidéral, prêts à intervenir en cas de menace. Comprenant que la ville de Tokyo, au Japon, est le nouveau berceau des forces du mal, les petits chats se mettent alors en quête des descendantes des anciennes guerrières Sailor afin d’empêcher les sombres desseins de Beryl[6],[1]. C’est ainsi que Luna rencontre finalement Usagi Tsukino, une jeune collégienne de 14 ans du quartier Azabu de Tokyo[6]. Usagi est la réincarnation de Sailor Moon, la forme guerrière de Princess Serenity[1]. Artemis, de son côté, comprend que Minako Aino est la réincarnation de Sailor Venus[7]. Au fil du temps, les deux chats retrouvent les réincarnations de Sailor Mercury (Ami Mizuno), Sailor Mars (Rei Hino) et Sailor Jupiter (Makoto Kino). Ensemble, elles doivent utiliser leurs différentes aptitudes et pouvoirs magiques pour combattre Beryl et son projet d’asservir les humains et de conquérir la Terre. Elles peuvent aussi compter sur Tuxedo Mask, la réincarnation du Prince Endymion, pour les aider. Usagi, développant finalement les mêmes sentiments que sa précédente incarnation, ne tarde pas à tomber amoureuse de son sauveur[8].
Deuxième arc
Peu de temps après avoir vaincu le Dark Kingdom, Usagi et ses amies voient débarquer Chibiusa, une mystérieuse petite fille venue du futur[9]. Les guerrières Sailor découvrent que Chibiusa a remonté le temps pour qu’elles viennent aider sa maman, prisonnière dans le Tokyo du futur[10]. Les guerrières font ainsi la connaissance de Sailor Pluto, gardienne de la porte du Temps et voyagent jusqu’au XXXe siècle[11]. Là, elles découvrent une Terre ravagée par la secte Black Moon, de nouveaux ennemis que Sailor Moon doit détruire[12].
Troisième arc
Quelques semaines seulement après son intervention dans le futur, Sailor Moon doit faire face à un nouvel ennemi[13], les Death Busters. En effet, un être maléfique du nom de Master Pharaoh 90 arrive d’une autre dimension pour installer le silence sur Terre[3]. Cette intrusion provoque le réveil des guerrières Sailor chargées de la protection du système solaire de ses ennemis extérieurs, Sailor Uranus et Sailor Neptune[4]. Sailor Uranus et Sailor Neptune cherchent à tout prix à faire apparaître le Graal, une coupe aux pouvoirs surpuissants, car lui seul leur semble capable d’empêcher l’apocalypse de s’abattre sur la planète[4]. Grâce à ses alliées, Sailor Moon parvient à se transformer en Super Sailor Moon et décupler ses pouvoirs[4]. Mais l’héroïne découvre que le corps de Hotaru, sa nouvelle amie, abrite deux entités : un sbire de Master Pharaoh 90, Mistress 9, et la guerrière de la destruction, Sailor Saturn[14].
Quatrième arc
Dans le quatrième arc, Sailor Moon doit affronter le Dead Moon Circus et sa reine, Queen Nehelennia. Jalouse de la suprématie du Silver Millenium, elle cherche à s’emparer des pouvoirs de Sailor Moon et du Golden Crystal pour devenir la reine de la Lune et de la Terre[15]. Super Sailor Moon et Sailor Chibi Moon rencontrent Helios, le gardien du Golden Crystal et du royaume de l’Elysion, dont est originaire Tuxedo Mask[16]. Pour faire face à ce redoutable ennemi, Super Sailor Moon atteint sa forme ultime et devient Eternal Sailor Moon[17].
Cinquième arc
Enfin, dans l’arc final, Sailor Galaxia et son empire, le Shadow Galactica, rêvant de conquérir toutes les planètes de la galaxie, investit la Terre[18]. Eternal Sailor Moon est aidée par trois nouvelles guerrières Sailors venues d’une lointaine planète, Sailor Star Fighter, Sailor Star Maker et Sailor Star Healer[18]. Celles-ci sont également à la recherche de leur princesse, Kakyû, tandis qu’une mystérieuse petite fille, Chibi Chibi, emménage chez les Tsukino[19].
Correspondance entre adaptations
Le drama Pretty Guardian Sailor Moon n'adapte que la premier arc de la série.
Arc | Manga | Anime Sailor Moon (1992) |
Anime Sailor Moon Crystal (2014) |
Comédies musicales |
---|---|---|---|---|
Premier arc | Chapitres 1 à 13 | Saison 1 : Sailor Moon (épisodes 1 à 46) | Épisodes 1 à 14 |
|
Deuxième arc | Chapitres 13 à 26 | Saison 2 : Sailor Moon R (épisodes 47 à 89) | Épisodes 15 à 26 |
|
Troisième arc | Chapitres 27 à 38 | Saison 3 : Sailor Moon S (épisodes 90 à 127) | Épisodes 27 à 39 |
|
Quatrième arc | Chapitres 39 à 49 | Saison 4 : Sailor Moon Super S (épisodes 128 à 166) | Film en deux parties : Sailor Moon Eternal |
|
Cinquième arc | Chapitres 50 à 60 | Saison 5 : Sailor Stars (épisodes 167 à 200) | Film en deux parties : Sailor Moon Cosmos |
|
Personnages
Production
En , après la parution de sa série The Cherry Project, Naoko Takeuchi décide de créer une nouvelle héroïne qui serait dotée de pouvoirs magiques et qui combattrait au nom « de l’amour et de la justice[20]. » Fumio Osano, son éditeur chez Kōdansha, suggère de l’habiller en sailor fuku (セーラー服, sērā fuku), l’uniforme traditionnel des écolières japonaises[21]. Ainsi naît Codename Sailor V (コードネームはセーラーV, Kōdōnēmu wa Sērā V, litt. Nom de code : Sailor V), dont les histoires paraissent en feuilleton dès le dans un supplément du magazine Nakayoshi, Runrun.
Devant le succès rencontré par Codename Sailor V, la société de production Toei Animation contacte Naoko Takeuchi et lui demande de remanier le concept pour créer un manga et un dessin animé qui seraient diffusés simultanément[22],[20]. L’auteure, fan des séries Super sentai comme Himitsu Sentai Goranger[23], décide alors de créer une équipe de filles dirigées par un personnage du même nom, Sailor Moon[24]. Sailor V intègre l’équipe des guerrières, sous le nom de Sailor Venus. Pour son dessin, Naoko Takeuchi s’inspire des travaux de Leiji Matsumoto et de Kimiko Uehara[25]. Pour Sailor Moon Naoko Takeuchi créé un univers riche en références astrologiques[26], astronomiques[27], de mythologiques greco-romaines[28] et minéralogiques[27]. L’histoire de Sailor Moon se base également sur certains détails du conte populaire japonais Kaguya-hime[29].
La publication des premières aventures de Sailor Moon est prévue pour l’édition de du mensuel Nakayoshi, un des mois de l’année où les ventes du magazine sont statistiquement les plus importantes[30],[31]. La production du dessin animé commence aussitôt le premier chapitre du manga scénarisé par Naoko Takeuchi, avant même qu’il ne soit publié dans Nakayoshi. Le premier épisode est diffusé le sur TV Asahi. La série ne doit alors s’étendre que sur une saison : treize chapitres et une quarantaine d’épisodes animés[32]. Mais le succès est bien présent et l’auteure créé quatre nouveaux arcs narratifs, la série s’étirant finalement sur 52 chapitres et 200 épisodes.
Manga
Scénarisé et illustré par Naoko Takeuchi, le manga Sailor Moon s’étend sur 52 chapitres, appelés « Act » regroupés en 18 tankōbon. Chaque chapitre a d’abord été publié sous forme de feuilletons dans le magazine Nakayoshi, de jusqu’en . Le premier tome relié paraît chez Kōdansha le . Au plus fort de son succès, Naoko Takeuchi dessinait entre 40-50 pages par mois, rassemblait ses chapitres dans les tankōbon de 135 pages et créait des ébauches pour le dessin animé[33]. Après un certain temps, un tel rythme était insoutenable pour la mangaka. Alors qu’elle menace de tout arrêter, Fumio Osano finit par la convaincre de continuer et terminer l’histoire, soutenant que les fans seraient très déçus si l’intrigue se terminait brusquement. Naoko Takeuchi accepte et finit par obtenir plus de temps de repos en échange[34]. Le dernier tome relié sort finalement le .
En France, le manga Sailor Moon a d’abord été publié par Glénat. Le premier tome paraît en [35], le dernier en [36]. Le manga a été modifié pour sa publication française : les pages ont été retournées pour s’adapter au sens de lecture occidental, tandis que la plupart des noms anglais ont été traduits, y compris les attaques, transformations et noms des guerrières Sailor. Ainsi, Sailor Mercury, Venus, Pluto et Saturn deviennent Sailor Mercure, Vénus, Pluton et Saturne. Au terme du contrat qui lie Kōdansha et Glénat, Naoko Takeuchi récupère ses droits et le manga n’est alors plus commercialisé[37].
Presque dix ans après sa sortie initiale, le manga Sailor Moon est réédité dans une nouvelle formule en , pour coïncider avec la diffusion du drama. La collection reprend le titre anglais de la série télévisée, Pretty Guardian Sailor Moon. Cette deuxième édition est appelée shinsōban[38], « renouveau », en japonais. Les 18 volumes sont désormais condensés en 12 tomes avec des nouvelles couvertures et un nouveau découpage. La série comporte désormais 60 chapitres au lieu de 52. Deux tomes sont également dédiés aux petites histoires qui ne rentrent pas dans les arcs narratifs principaux. Naoko Takeuchi a également redessiné certaines cases et apporté des modifications mineures au scénario[39]. En France, les droits de la nouvelle édition sont accordés à Pika Édition[40],[41]. Le premier tome paraît en , dans une version plus fidèle à la version originale.
Enfin, pour les vingt ans de la série, une troisième édition du manga, appelée kanzenban, « édition complète », en japonais, paraît dès le [42]. Vendue plus chère que les précédentes, cette édition est au format A5, imprimée sur du papier de meilleure qualité, contient de nombreuses pages colorisées et de nouvelles retouches apportées par l'auteur[43]. Les tomes ont également de nouvelles couvertures. En France, cette troisième édition baptisée Eternal Edition, est publiée depuis octobre 2020[44].
|
Anime
Sailor Moon
Produit par Toei Animation, le premier épisode du dessin animé Sailor Moon est diffusé au Japon sur TV Asahi et TV Tokyo le . Avec ses 200 épisodes, la série est l’un des plus longs magical girl de l’histoire de la télévision nippone. Le dernier épisode est diffusé le . Le dessin animé est divisé en cinq saisons, correspondant aux cinq arcs de la série, et est réalisé conjointement ou successivement par Junichi Satō, Kunihiko Ikuhara et Takuya Igarashi. Supervisée par Naoko Takeuchi, l’histoire du dessin animé est adaptée du manga, bien que la série comporte de nombreux fillers, notamment la première partie de la deuxième saison, qui est propre à la série télévisée. D’ailleurs, au fil des saisons, le dessin animé s’écarte peu à peu du manga et Naoko Takeuchi perd son contrôle sur la série[45]. L’auteure n’hésite pas à exprimer sa déception sur l’adaptation de l’arc Sailor Star, notamment sur le fait que les Sailor Starlights soient des hommes en civil, alors qu’elle a toujours considéré que les guerrières Sailor ne pouvaient être que des filles[45]. Elle note également que le dessin animé a un ton plus masculin, car l'équipe de production était composée essentiellement d'hommes[46]. La série est complétée par trois films d’animation et quatre épisodes spéciaux.
Avec ses bonnes audiences[47], Sailor Moon s’exporte aux États-Unis, en Océanie et dans la plupart des pays européens. En France, le dessin animé est diffusé sur TF1 dans le Club Dorothée dès le jusqu’en août 1997[48]. Seuls les 148 premiers épisodes ont été diffusés. Le doublage, supervisé par les studios SOFI[48], a par ailleurs été réalisé avec une équipe réduite d’acteurs. Le générique original a été remplacé par une chanson de Bernard Minet, intitulée Sailormoon. Avec l’arrêt de l’émission de Dorothée, la cinquième saison reste non doublée et inédite en France, jusqu’à l'obtention de la licence par Kazé, près de vingt années plus tard. L’ultime saison sort en DVD à l’automne 2015, doublée en français par une nouvelle équipe. Au Canada, la série est diffusée à partir du sur YTV, et en français à partir du sur le réseau TVA.
En 2010, treize ans après la dernière diffusion d’un épisode de la série sur la télévision italienne, Toei Animation annonce la rediffusion de Sailor Moon, dans une version remasterisée, en Italie. Cette ressortie préfigure une relance de la franchise sur le plan international[49]. La même année, Toei Animation est présent au MIPTV, le marché international des contenus audiovisuels, et propose l’intégralité de la série Sailor Moon aux médias[50]. Le dessin animé est alors diffusé au Portugal à partir de [51] et en Allemagne en 2012[52].
Liste des épisodes
Doublage
Personnages | Voix japonaises[53] | Voix françaises[N 2],[48] | |
---|---|---|---|
Série d'animation[53] | Films d'animation[54],[55] | ||
Sailor Moon | Kotono Mitsuishi (1-43 ; 51-200) Kae Araki (44 - 50) |
Emmanuelle Pailly (saisons 1 à 3) Sylvie Jacob (saison 4) Isabelle Volpe (saison 5) |
Emmanuelle Pailly (film 1) Isabelle Volpe (films 2 et 3) |
Sailor Mercury | Aya Hisakawa | Virginie Ogouz (saisons 1 à 4) Pascale Chemin (saison 5) |
Virginie Ogouz (film 1) Pascale Chemin (films 2 et 3) |
Sailor Mars | Michie Tomizawa | Claude Chantal (saison 1-2) Francine Lainé (saisons 2 à 4) Pauline de Meurville (saison 5) |
Francine Lainé (film 1) Pauline de Meurville (films 2 et 3) |
Sailor Jupiter | Emi Shinohara | Agnès Gribe (saisons 1 à 4) Marie Nonnenmacher (saison 5) |
Agnès Gribe (film 1) Marie Nonnenmacher (films 2 et 3) |
Sailor Venus | Rika Fukami | Amélie Morin (saisons 1 à 4) Frédérique Marlot (saison 5) |
Amélie Morin (film 1) Frédérique Marlot (films 2 et 3) |
Tuxedo Mask | Toru Furuya | Philippe Ogouz (saisons 1 à 4) Bastien Bourlé (saison 5) |
Philippe Ogouz (film 1) Bastien Bourlé (films 2 et 3) |
Chibiusa | Kae Araki | Amélie Morin (saisons 2 à 4) Corinne Martin (saison 5) |
Amélie Morin (film 1) Corinne Martin (films 2 et 3) |
Sailor Pluto | Chiyoko Kawashima | Virginie Ogouz (saison 2) Agnès Gribe (saison 3) Agnès Manoury (saison 5) |
Agnès Manoury |
Sailor Uranus | Megumi Ogata | Francine Lainé (saison 3) Françoise Escobar (saison 5) |
Françoise Escobar |
Sailor Neptune | Masako Katsuki | Agnès Gribe (saison 3) Jade Lanza (saison 5) |
Jade Lanza |
Sailor Saturn | Yuko Minaguchi | Agnès Gribe (saison 3) Caroline Combes (saison 5) |
|
Luna | Keiko Han | Agnès Gribe Bérangère Jean (saison 5) |
Agnès Gribe (film 1) Bérangère Jean (films 2 et 3) |
Artemis | Yasuhiro Takato | Claude Chantal (saisons 1-2) Virginie Ogouz (saisons 2 à 4) Bruno Méyère (saison 5) |
Virginie Ogouz (film 1) Bruno Méyère (films 2 et 3) |
Sailor Moon Crystal
Pour fêter les 20 ans de la franchise, Toei Animation annonce la production d'un nouveau dessin animé basé sur l’histoire originale du manga. Intitulée Sailor Moon Crystal, la série est diffusée à partir de juillet 2014 en streaming, sur le site Nico Nico Douga, et sur Canal J pour la France.
Films
Grâce au succès du dessin animé, Sailor Moon a été adaptée en trois films d’animation. Réalisé par Kunihiko Ikuhara, Sailor Moon R - Le film (劇場版 美少女戦士セーラームーンR, Gekijōban Bishōjo Senshi Sērā Mūn Āru) sort sur les écrans de cinéma nippons le . Le scénario original est écrit par Yasuhiro Yoshikawa et s’intéresse particulièrement au personnage de Fioré, un ancien ami de Mamoru Chiba, qui répand des fleurs maléfiques à la surface de la Terre. Le film a été adapté en français par AB Animation et sort au cinéma le sous le titre Sailor Moon : les Fleurs maléfiques[56].
Sailor Moon S, le film sort au Japon le . Réalisé par Hiroki Shibata et basé sur un scénario de Sukehiro Tomita, l’intrigue s’inspire du chapitre 41 du manga. Dans ce film, Princess Snow Kaguya, un extra-terrestre au cœur de glace, arrive sur Terre afin d’y construire un royaume gelé. Au même instant, Luna se fait renverser par une voiture et est recueillie par Kakeru Ōzora, un astronome au grand cœur. Luna finit par tomber amoureuse du jeune homme.
Sailor Moon Super S, le film sort le . Précédé du court-métrage Sailor Moon Super S Plus : Ami-chan no Hatsukoi[57], le film est réalisé par Hiroki Shibata et scénarisé par Yasuhiro Yoshikawa. L’intrigue reprend des éléments de la légende du Joueur de flûte de Hamelin et comment Queen Badiane parvient à kidnapper les enfants de la Terre pour nourrir son Black Dream Hole afin d’avaler littéralement la planète.
Sailor Moon Eternal sort entre le pour la première partie et le pour la seconde partie.
Sailor Moon Cosmos sort entre le pour la première partie et le pour la seconde partie.
Épisodes spéciaux
Le monde merveilleux de Sailor Moon S est le premier épisode spécial de Sailor Moon à avoir été diffusé à la télévision, le . D'une durée de 30 min, il montre plusieurs extraits de la série, des premier et deuxième films de la série animée, le tout commenté par les doubleuses de Sailor Moon et Sailor Chibi Moon, Kotono Mitsuishi et Kae Araki.
Il est suivi par Sailor Moon Super S Special, diffusé le sur TV Asahi[58], peu de temps après le début de la saison Super S. D’une durée de 45 minutes, il est resté inédit pendant vingt ans en France, jusqu’à son édition en DVD par Kazé, en . Cet épisode regroupe en fait trois petites histoires :
- La Chrysalide devient papillon ? Bunny la pleurnicharde grandit. (華麗に変身?泣き虫うさぎの成長記録, Karei ni Henshin? Nakimushi Usagi no Seichokiroku) ;
- Frédérique et Mylène sont de retour ! Le théâtre de marionnettes fantôme. (はるかみちる再び!亡霊人形劇, Haruka Michiru Futatabi! Bourei Ningyougeki) ;
- Les Aventures de Camille ! Terreur au manoir du vampire. (ちびうさの冒険!恐怖、吸血鬼の館, Chibiusa no Bouken ! Kyoufu Kyuuketsuki no Yakata).
Sailor Moon Super S Special est ensuite sorti en VHS le au Japon[59].
Il existe également deux épisodes spéciaux qui ont précédé la projection du premier et du troisième films d'animation sortis au cinéma :
- Sans fard ! Un portait des guerrières (メイク アップ!セーラー戦士, Make up ! Sailor Senshi), sorti le .
- Super S épisode spécial: Le premier amour de Molly (スペシャルプレゼント 亜美ちゃんの初恋 美少女戦士セーラームーンSuperS外伝, Supesharu Purezento Ami-chan no Hatsu-koi Bishōjo Senshi Sērā Mūn Sūpāzu Gaiden), sorti le .
Comédies musicales
La série Sailor Moon a été adaptée en une trentaine de comédies musicales, et ce dès le succès du manga et du dessin animé. Appelées Sera Myu, abréviation romanisée de Sailor Moon Musical, les comédies musicales Sailor Moon sont au nombre de 34.
Drama
En 2003, Toei Animation et Naoko Takeuchi annoncent conjointement une adaptation en drama (tokusatsu) de la franchise Sailor Moon. Intitulée Pretty Guardian Sailor Moon, l’histoire reprend les intrigues du premier arc du manga, avant de s’en écarter sensiblement. Le drama compte finalement 49 épisodes, un film télévisé et un épisode spécial[60]. Le premier épisode est diffusé sur CBC/TBS le et la série se termine le .
Musique
Avec près de cinquante albums enregistrés pour toutes les adaptations de la franchise[61], sans compter les nombreuses comédies musicales, la musique a incontestablement un rôle de choix dans Sailor Moon. La composition de la plupart des musiques du dessin animé a été confiée à Takanori Arisawa[62]. Riche en instrument en cordes, comme les violons, violoncelles, la musique de Sailor Moon est plutôt romantique et accentue le côté shōjo de la série[63]. Les pistes qui accompagnent les transformations ont particulièrement été travaillées. Si les thèmes créés pour les transformations des premières guerrières Sailor sont légers et agrémentés d’un chœur de femmes, les musiques des guerrières du système solaire externe se distinguent par un violon particulièrement proéminent, accompagné d’une mélodie empressée au piano et d’un synthétiseur plutôt imposant[63]. La musique des troisième et quatrième saisons se distingue par leur côté jazz et baroque et une influence latino[64]. Enfin, la dernière saison, Sailor Stars fait la part belle à la musique, puisque les nouveaux personnages centraux, les Three Lights, forment un groupe pop particulièrement apprécié par les adolescentes. Takanori Arisawa dispose d’un orchestre plus important et réenregistre la plupart des musiques avec un univers plus riche[63]. Le ton des transformations est plus techno et veut coller avec la musique du milieu des années 1990, pour rendre les chansons des Three Lights plus réelles. Guitares électriques, batteries et synthétiseurs sont omniprésents dans les musiques de la saison. En 1993, Takanori Arisawa reçoit un prix de Columbia Records pour son travail sur la première saison de Sailor Moon[65].
Le premier générique de la série animée, Moonlight Densetsu (ムーンライト伝説, litt. « La légende du clair de Lune »), est composé par Tetsuya Komoro et les paroles sont écrites par Kanako Oda. Il a été interprété pour les deux premières saisons par DALI, puis, pour la troisième et quatrième saison, par Moon Lips[66]. Le titre est primé en 1993 et 1994 par la revue Animage[67],[68]. La chanson a été reprise depuis par de nombreux artistes, dont Nana Kitade et Nozomi Tsuji. Les Momoiro Clover Z, qui interprètent le générique du nouveau dessin animé de 2014, Sailor Moon Crystal, reprennent régulièrement le titre pendant leurs concerts. Pour la dernière saison, le générique Moonlight Densetsu est remplacé par le titre Sailor Stars Song, dont les paroles ont été écrites par Naoko Takeuchi. Le morceau est composé par Shouki Araki et interprété par la chanteuse Kae Hanazawa[69].
La musique a également un rôle prépondérant dans le drama Pretty Guardian Sailor Moon, où de nouveaux thèmes ont été composés pour la série. La direction musicale a été cette fois confiée à Michiru Oshima[70]. Minako Aino devient une idole dans cette adaptation ; son interprète, Ayaka Komatsu, chante donc de nombreux titres, dont C’est la Vie, thème récurrent de la série. Le générique de Pretty Guardian Sailor Moon, Kirari☆Sailor Dream! a été écrit par Naoko Takeuchi et interprété par Sae[71]. Les autres actrices ont chacune enregistré deux titres qui sont sortis en CD single[61]. Un concert spécial a été enregistré le au Yomiuri Hall de Tokyo, puis distribué en DVD en août de la même année[72].
Produits dérivés
Jeux vidéo
La franchise Sailor Moon a été adaptée en jeux vidéo. La plupart des jeux sont commercialisés dans les années 1990 sur système Super Famicom et n’ont pas dépassé les frontières nippones, à l’exception du jeu Sailor Moon, sorti en 1994 en France sur Super Nintendo[73]. La plupart des adaptations sont des jeux de combat (beat them all) proches de Street Fighter ou Streets of Rage. Basé sur un scénario inédit, Sailor Moon : Another Story, développé par Angel en 1995, est le seul jeu de rôle de la série[74]. Enfin, Sailor Moon : La Luna Splende, dernier jeu de la licence, est distribué en 2011 seulement en Italie sur Nintendo DS[75].
Publications
Pour promouvoir le travail de Naoko Takeuchi, l’éditeur Kōdansha décide de publier huit artbooks, dont sept entre 1994 et 1999. Le dernier ne paraît qu’en 2017, à l’occasion des 25 ans de Sailor Moon. Enfin, pour compléter sa série, la mangaka a créé quatre histoires courtes hors-série qui viennent s’ajouter aux 52 chapitres qui composent l’histoire originale.
Artbooks
En marge des cinq arcs du manga, Kōdansha publie huit artbooks. Les cinq premiers sont tous appelés Original Picture Collection et regroupent les différents travaux de Naoko Takeuchi sur Sailor Moon. La plupart des dessins sont accompagnés d’un commentaire de l’auteure, où elle explique le processus de création de chaque personnage, les idées qu’elle a souhaité développer dans le manga et donne son avis sur le dessin animé. Un nouvel artbook avec un tirage limité est publié au Japon lors de la convention Comiket en 1997, après la fin du dessin animé. Appelé Volume Infinity, il regroupe de nouveaux dessins de Naoko Takeuchi mais aussi des fan art de l’équipe technique du dessin animé. Enfin, l’avant-dernier artbook, Materials Collection, est publié en 1999, toujours chez Kōdansha. C’est le livre le plus personnel de Naoko Takeuchi, où elle décrit ses sentiments vis-à-vis des personnages et de l’histoire, mais aussi toute leur personnalité. Le livre est conclu par une histoire courte, Parallel Sailor Moon, pour fêter l’année du lapin. Le dernier et huitième artbook n'est publié que 18 ans plus tard, à l'occasion des 25 ans de la licence. Prévu pour 2017, il contient certaines illustrations inédites[76].
- Bishoujo Senshi Sailor Moon Original Picture Collection Vol. I, sorti le au Japon[77] et paru chez Glénat en août 1999 sous le titre Le Grand Livre de Sailor Moon[78] ;
- Bishoujo Senshi Sailor Moon Original Picture Collection Vol. II, sorti le au Japon[79] ;
- Bishoujo Senshi Sailor Moon Original Picture Collection Vol. III, sorti le au Japon[80] ;
- Bishoujo Senshi Sailor Moon Original Picture Collection Vol. IV, sorti le au Japon[81] ;
- Bishoujo Senshi Sailor Moon Original Picture Collection Vol. V, sorti le au Japon[82] ;
- Bishoujo Senshi Original Picture Collection: Volume Infinity, sorti le au Japon[83] ;
- Bishoujo Senshi Sailor Moon Materials Collection, sorti le au Japon[84].
Histoires courtes
Naoko Takeuchi a écrit quatre histoires en parallèle de la série principale. Dans la première édition de 1992, ces hors-séries ont été intégrés dans les volumes 11, 13, 15 et 17, tandis qu’ils sont publiés dans deux tomes à part pour la nouvelle édition de 2003.
Anime comics
Des anime comics reprenant les histoires de la première série télévisée ont également été publiés. En France, seuls les deux premiers ont été édités par les éditions Montjoie[85]. Des livres de poche, reprenant l'histoire des trois films d'animation, ont également été publiés[N 3].
DVD
Au Japon, l’intégrale de la série animée a été publiée sur support DVD en 2002. Chaque saison est séparée en six à huit volumes, avec une moyenne de 6 épisodes par coffret. En 2009, Toei Animation propose à nouveau la série DVD, mais cette fois-ci en deux coffrets par saison[86]. En France, les épisodes 149 à 166 sont sortis en DVD en 2003 et distribués par AB Productions[87]. Ces épisodes, qui correspondent à la fin de la saison 4, n’ont jamais pu être diffusés à la suite de l'arrêt du Club Dorothée. Les DVD contiennent seulement la piste audio française et le montage censuré. Plus tard, en , Kazé publie la première saison de Sailor Moon en version non censurée avec la piste audio japonaise originale et la version française[88],[89]. La deuxième saison sort en DVD en [90], la troisième en [91] et la quatrième en [92]. La cinquième est finalement publiée à la fin de l'année 2015, la dotant au passage d'une version doublée en français, plus de 20 ans après sa première diffusion au Japon.
Disques Blu-ray
À l’occasion des 25 ans de la licence, la saison une du dessin animé Sailor Moon sort pour la première fois en disque Blu-ray à l’été 2017 au Japon[76]. Divisée en deux coffrets de vingt-trois épisodes chacun, la série a été remasterisée en haute définition 1080p.
CD-ROM
Des CD-ROM ont été édités au Japon. Ils contiennent des illustrations numérisées présentes sur les différents artbooks. Le premier est sorti le [93], et deux autres sont sortis le [94],[95]. Ils ont été compilés en un CD-ROM le [96].
Autres
Depuis la création de Sailor Moon et son succès populaire auprès des enfants et des adolescents, certains fabricants de jouets, dont Bandai et Banpresto, se sont emparés du phénomène et ont produit plus de 5 000 produits dérivés de la franchise[97]. Des poupées aux figurines, en passant par les serviettes et le parfum, les nombreux objets sur Sailor Moon et ses amies sont collectionnés par de nombreux fans à travers le monde. Plus récemment, une ligne de cosmétiques, inspirée par la phrase de transformation « Make Up! »[N 4] des guerrières Sailor, a été éditée par Bandai[98]. La société Groove a sorti entre 2014 et 2015 une série de dix Pullip à l'effigie des dix guerrières et de Tuxedo Mask.
Une exposition temporaire consacrée à la série se tient à Tokyo au printemps 2016, dans le quartier de Roppongi Hills[99]. Le public peut y découvrir les dessins originaux produits par Naoko Takeuchi, ainsi que des illustrations utilisées pour le dessin animé de 1992.
Accueil
Dès la sortie du manga et du dessin animé, en 1992, la franchise rencontre un franc succès au Japon. Les aventures « papier » de Sailor Moon sont particulièrement plébiscitées par les lecteurs du magazine mensuel Nakayoshi, dont le tirage est alors estimé à plus d’un million de copies au milieu des années 1990, avec des pics à deux millions[30]. Le manga remporte en 1993 le prix du manga Kōdansha[100]. À la fin de l’année 1995, les treize premiers tankōbon du manga se sont vendus à plus d’un million d’exemplaires chacun[30]. En 2011, l’éditeur Kōdansha annonce avoir écoulé plus de 15 millions de copies des différentes éditions de Sailor Moon sur le territoire japonais[101].
Le dessin animé, diffusé chaque samedi à 19 h sur la chaîne nationale TV Asahi, n’est pas en reste, puisqu’il est suivi en moyenne par 11 % des téléspectateurs nippons[47]. La série d’animation est primée l’année de sa diffusion par la revue Animage[102]. Les aventures de Sailor Moon sont aussi adaptées en trois films d’animation, sortis entre 1993 et 1995. Lors de sondages réalisés par TV Asahi portant sur les meilleures séries d’animation, Sailor Moon se classe dix-huitième en 2005[103], puis trentième l’année suivante[104]. « Sailor Moon » est également le troisième terme le plus recherché sur Google en 2003, dans la catégorie « anime »[105].
La franchise s’exporte bien à l’étranger et le manga est traduit en dix-sept langues et est vendu dans plus de cinquante pays[106]. Le dessin animé, quant à lui, est diffusé dans trente-trois pays à la fin de l’année 1995, dont le Mexique, la Chine, le Brésil, les États-Unis et la plupart des pays d’Europe, dont la France et la Belgique. La franchise rapporte globalement plus d’un milliard et demi de chiffre d’affaires les deux premières années de son exploitation[107] et finalement, entre 1992 et 2012, plus de six milliards de dollars[106].
En France, le dessin animé Sailor Moon, racheté par AB Productions, devient l’une des séries emblématiques du Club Dorothée[108] et est particulièrement populaire auprès des filles[56]. Devant un tel succès, AB Productions tente de projeter au cinéma le film Les Fleurs Maléfiques en , mais la sortie est un échec commercial[109]. Aux États-Unis, en 1995, le dessin animé ne trouve pas son public[110], comme la plupart des autres séries d’animation japonaise de l’époque[111]. Rediffusée en 1998 sur Cartoon Network, la série connaît cette fois le succès. La réédition du manga, publiée treize ans plus tard, devient aussi populaire : le premier tome de Sailor Moon est le deuxième manga le plus vendu l’année de sa sortie, en 2011[112], tandis que le troisième tome de Sailor Moon est le manga le plus vendu l’année suivante[113]. Au , sur IMDB, le dessin animé a une note de 7,7/10, basée sur 9 000 votes.
Commentaires et critiques
La franchise Sailor Moon est créditée par les journalistes Fred Patten et Paul Gravett pour avoir renouvelé et popularisé le genre magical girl[114],[115]. En effet, si jusqu’à alors les magical girls n’utilisaient leurs pouvoirs que pour se transformer en adultes exerçant différents métiers, les filles de Sailor Moon les utilisent pour combattre le mal, ce qui est inédit à l’époque. De plus, les magical girls n’opéraient qu’isolément, alors que Sailor Moon propose un large panel d’héroïnes. Sailor Moon a influencé la création de nombreuses autres séries, comme Magic Knight Rayearth, Wedding Peach, Nurse Angel Ririka SOS, Revolutionary Girl Utena, ou encore Pretty Cure[116],[117]. Nicolas Penedo d’AnimeLand estime que la série est devenue particulièrement populaire grâce à l’intégration des codes du sentai dans l’univers des magical girls et un ton shōnen qui attire un public masculin[118]. L’écrivain Jason Thompson, dans son livre Manga : The Complete Guide, reprend les mêmes arguments et attribue la note de 3/4 à la série, en comparant la série à une version moins sanglante de Saint Seiya[116].
Le journaliste Sylvain Durand, du magazine Protoculture Addicts, s’enthousiasme des dessins du manga qu’il juge « magnifiques », mais regrette que le scénario soit si inégal et compressé. Il note également que le manga a un ton plus tragique que le dessin animé et se focalise davantage sur la relation entre Usagi et Mamoru. Le dessin animé est, selon lui, plus cohérent et plus facile à comprendre. Il constate également que le dessin animé laisse plus de place au développement des personnages, avec un ton plus équilibré entre le tragique et le comique[119]. Les critiques saluent également la diversité des personnages[120], l’univers riche de références mythologiques[121] et les valeurs prônées par l’héroïne, que sont la force de l’amour et de l’amitié[122], l’égalité et la tolérance[121]. Dans un reportage consacré à Sailor Moon, Vice note que la série a permis aux jeunes homosexuels des années 1990 à s'affirmer, notamment grâce à la grande diversité des personnages gays, lesbiens, mais aussi transgenres qui sont parfaitement intégrés sans traitement particulier[123].
De son côté, Dolores Martinez reconnaît volontiers une certaine violence dans la série, mais elle constitue selon elle, un atout : grâce à leur comportement violent agressif et dominateur, les héroïnes de Sailor Moon parviennent à se détacher de l’image traditionnelle de la femme japonaise passive[124]. Le docteur en philosophie Timothy Perper rappelle que si ses dessins sont « sexy », voire « érotiques », Sailor Moon dépeint une certaine sexualité pleine de vie, vivante et profondément émouvante et sentimentale[125]. Sailor Moon est également associée au mouvement féministe girl power[126],[127].
La franchise, en particulier le dessin animé, est critiquée pour ses nombreux fillers et son scénario répétitif[128],[129],[130] et inégal[129]. Certains commentaires regrettent l’utilisation abusive de stock-shot, en particulier pour les séquences de transformations et d’attaques[131],[132].
Controverses
Dans la plupart des pays où Sailor Moon a été adaptée, le dessin animé a été jugé particulièrement violent[133]. De fait, la série a été censurée et de nombreuses scènes jugées choquantes ont été supprimées lors du montage pour les diffusions locales. Les scènes suggestives ou montrant de la nudité sont coupées au montage[133],[134].
L’homosexualité de certains personnages a été sujette à controverse. Aux États-Unis, les deux femmes deviennent des cousines. Il existe d'autres personnages lesbiens ou homosexuels eux aussi transformés pour les besoins de la censure. Le personnage Fisheye de la quatrième saison est doublé par une femme alors que c’est un homme travesti[133]. Il sera assimilé à une identité féminine. Au Mexique, un groupe de pression catholique accuse Sailor Moon de faire la promotion de l’homosexualité et du satanisme, entraînant alors pendant quelque temps le retrait du manga des librairies[135]. En Italie, la fin de la cinquième saison a dû être doublée à nouveau après que la psychologue Vera Slepoy indique que Sailor Moon « rend les petits garçons homosexuels »[134].
Dans la culture populaire
Le personnage de Sailor Moon est choisi pour être l’un des ambassadeurs des Jeux olympiques d'été de 2020 qui se déroulent à Tokyo, au Japon, aux côtés d'autres figures emblématiques de l’animation japonaise comme Son Goku de la série Dragon Ball ou encore Astroboy[136]. La guerrière est également la mascotte d'une campagne de prévention contre la syphilis lancée par le ministère de la santé japonais, après une forte recrudescence de la maladie dans la capitale nippone au cours de l’année 2016.
Prix et récompenses
Notes et références
Notes
- ↑ Chaque saison porte un nom différent, chronologiquement : Sailor Moon, Sailor Moon : R, Sailor Moon : S, Sailor Moon : Super S, Sailor Moon : Sailor Stars.
- ↑ Les doublages français sont généralement exploités en France, au Benelux (union entre la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg) et en Suisse, voire dans les autres pays francophones (ex. : Canada, etc.).
- ↑ Ces livres de poche ont été publiés sous les références suivantes :
- (ja) Naoko Takeuchi, アニメブックス 映画・美少女戦士セーラームーンR, Nakayoshi KC, , 209 p. (ISBN 4-06-324557-8, lire en ligne) ;
- (ja) Naoko Takeuchi, 美少女戦士セーラームーン かぐや姫の恋人, Nakayoshi KC, , 137 p. (ISBN 4-06-319548-1, lire en ligne) ;
- (ja) Naoko Takeuchi, 美少女戦士セーラームーン(9), Nakayoshi KC, , 197 p. (ISBN 4-06-178797-7, lire en ligne).
- ↑ « Make Up! » peut être traduit par « maquillage ».
Références
- 1 2 3 4 5 6 7 8 Sailor Moon tome 2, 2012, acte 9 Serenity - Princess (pages 96 à 142).
- ↑ Sailor Moon tome 2, 2012, acte 10 Moon - Lune (pages 143 à 189).
- 1 2 Sailor Moon tome 7, 2013, acte 32 Infini 6 Trois guerrières (pages 57 à 106).
- 1 2 3 4 5 Sailor Moon tome 7, 2013, acte 33 Infini 7 Transformation - Super Sailor Moon (pages 107 à 158).
- ↑ Sailor Moon tome 2, 2012, acte 7 Mamoru Chiba - Tuxedo Mask (pages 5 à 50).
- 1 2 Sailor Moon tome 1, 2012, acte 1 Usagi - Sailor Moon (pages 5 à 47).
- ↑ Sailor V tome 1, 2012, La naissance de Sailor V.
- ↑ Sailor Moon tome 1, 2012, acte 6 L’homme masqué - Tuxedo Mask (pages 198 à 240).
- ↑ Sailor Moon tome 3, 2012, acte 14 Fin puis commencement - Petite étrangère (pages 97 à 146).
- ↑ Sailor Moon tome 4, 2013, acte 18 Invasion - Sailor Venus (pages 50 à 94).
- ↑ Sailor Moon tome 4, 2013, acte 19 Time warp - Sailor Pluto (pages 95 à 144).
- ↑ Sailor Moon tome 4, 2013, acte 20 Crystal Tokyo - King Endymion (pages 145 à 191).
- ↑ Sailor Moon tome 6, 2013, acte 27 Infini 1 - Prémonition (pages 4 à 72).
- ↑ Sailor Moon tome 7, 2013, acte 34 Le labyrinthe infini 1 (pages 158 à 204).
- ↑ Sailor Moon tome 8, 2013, acte 39 Songe 1 (pages 159 à 230).
- ↑ Sailor Moon tome 9, 2013, acte 40 Songe 2 : Mercury Dream (pages 3 à 55).
- ↑ Sailor Moon tome 10, 2014, acte 48 : Songe 10 : Princess Dream (pages 144 à 188).
- 1 2 Sailor Moon tome 11, 2014, acte 50 : Stars 1 (pages 5 à 53).
- ↑ Sailor Moon tome 11, 2014, acte 51 : Stars 2 (pages 54 à 100).
- 1 2 Navok & Rudranath 2005., page 19
- ↑ (en) « Sailor Moon Season 1 Laserdisc », sur The Oracle (consulté le )
- ↑ (en) « Kappa Magazine #62 », sur The Oracle (consulté le )
- ↑ (en) « Interview Translations: ROLa Magazine and God of Backstage Show », sur Missdream.org (consulté le )
- ↑ (ja) « Intervista Naoko Takeuchi », sur youtube.com (consulté le )
- ↑ (en) « Naoko Takeuchi - Animax Interview », sur The Oracle (consulté le )
- ↑ (en) « Sailor Moon - Astrology », sur UBLAFS anime (consulté le )
- 1 2 « Les magical girls indispensables à avoir dans ta bibliothèque », sur Club-shojo.com (consulté le )
- ↑ « L’Antiquité dans le manga : l’exception Thermae Romae ? », sur Actuabd.com (consulté le )
- ↑ « Les mangas et la mythologie », sur Portailjeunes.banq.qc.ca (consulté le ).
- 1 2 3 (en) Frederik Schodt, Dreamland Japan : Writings on Modern Manga, Stone Bridge Press, Inc., , 375 p. (ISBN 978-1-933330-95-2, lire en ligne), p. 95
- ↑ (en) « Bishoujo Senshi Sailor Moon Original Picture Collection Vol. I », sur Manga Style (consulté le )
- ↑ (ja) Naoko Takeuchi, Materials Collection, Kōdansha, (ISBN 4-06-324521-7)
- ↑ Navok & Rudranath 2005., page 20.
- ↑ Navok & Rudranath 2005., page 21.
- ↑ « Glénat - Sailor Moon #01 », sur web-archive.org (version du 6 octobre 2008 sur Internet Archive)
- ↑ « Glénat - Sailor Moon #18 », sur web-archive.org (version du 6 octobre 2008 sur Internet Archive)
- ↑ « Forum Manga - Licenses Sailor Moon/Ranma », sur Glenatmanga.com (consulté le )
- ↑ (en) « Bishoujo Senshi Sailormoon: New Cover Edition », sur Mangastyle.net (consulté le )
- ↑ « Refonte graphique des planches de Sailor Moon pour la nouvelle édition du manga (Shinzōban) », sur Morganmagnin (consulté le )
- ↑ « Sailor Moon de retour chez Pika !! », sur Manga News (consulté le )
- ↑ « Les histoires courtes de Sailor Moon bientôt chez Pika », sur Manga News (consulté le )
- ↑ (ja) « 美少女戦士セーラームーン 完全版 », sur Kōdansha (consulté le )
- ↑ (en) « Sailor Moon Kanzenban セーラームーン完全版 Vol. 1 Review », sur Sailormooncollectibles.com (consulté le )
- ↑ « Un report pour l'Eternal Edition de Sailor Moon », sur manga-news.com, (consulté le ).
- 1 2 (en) « The creator of BISHOUJO SENSHI SAILORMOON speaks at the 1998 San Diego International Comics Convention », sur theblackmoon.com (consulté le )
- ↑ (en) « Sailor Moon 101: Pretty, Powerful, And Pure Of Heart », sur MTV Geek (consulté le )
- 1 2 (en) « Bishoujo Senshi Sailor Moon TV episode guide », sur Usagi.org (consulté le )
- 1 2 3 « Planète Jeunesse - Sailor Moon », sur Planète Jeuensse (consulté le )
- ↑ (en) « The International “relaunch” of SAILORMOON will take off from Italy », sur Toei-animation.com (consulté le )
- ↑ (en) « Toei Shopping Sailor Moon Anime », sur Toei-animation.com (consulté le )
- ↑ (pt) « Março de 2011 marca o regresso de Sailor Moon a Portugal! », sur smpt.hostei.com (consulté le )
- ↑ « Sailor Moon diffusé en Allemagne », sur Toei-animation.com (consulté le )
- 1 2 (en) « Sailor Moon Stars (téléfilm) », sur Anime News Network (consulté le )
- ↑ (en) « Case Closed The Movie: The Time Bombed Skyscraper », sur Anime News Network.com (consulté le )
- ↑ (en) « Case Closed: Countdown to Heaven », sur Anime News Network.com (consulté le )
- 1 2 Pierre Faviez, La Télé : un destin animé, Société des écrivains, (ISBN 978-2-7480-4726-4, lire en ligne)
- ↑ (ja) « 美少女戦士セーラームーンSuperS外伝 スペシャルプレゼント 亜美ちゃんの初恋 (1995) », sur Allcinema.net (consulté le )
- ↑ « Sailor Moon SuperS : Special », sur Nautiljon (consulté le )
- ↑ (ja) « 美少女戦士セーラームーンSuperS~スペシャル! [VHS] », sur Amazon (consulté le )
- ↑ (en) « Make-up! Pretty Guardian Sailormoon », sur Sailordream.com (consulté le )
- 1 2 (en) « Sailor Music », sur Sailor Music (consulté le )
- ↑ (en) « Takanori Arisawai », sur Giant Bomb (consulté le )
- 1 2 3 (en) « The Music of Arisawa Takanori », sur Sailor Music (consulté le )
- ↑ (en) « Interview with Arisawa Takanori », sur Kurozuki (consulté le )
- ↑ (en) « Music: Takanori Arisawa », sur TV Tropes (consulté le )
- ↑ « Paroles et Traduction Moonlight Densetsu », sur Anime Kaillou (consulté le )
- ↑ (ja) « >>第16回アニメグランプリ[1994年5月号) », sur Animage (consulté le )
- ↑ (ja) « >>第15回アニメグランプリ[1993年5月号) », sur Animage (consulté le )
- ↑ « Paroles et Traduction Sailor Stars Song », sur Anime Kaillou (consulté le )
- ↑ (en) « Michiru OSHIMA », sur Anime News Network (consulté le )
- ↑ (en) « Kirari* Sailor Dream! », sur Sailor Music (consulté le )
- ↑ (en) « Buying Guide: PGSM DVD Kirari Super Live Special », sur Sailor Dream (consulté le )
- ↑ « Fiche du jeu Sailor Moon », sur Gamekult (consulté le )
- ↑ « Fiche technique de Sailor Moon : Another Story », sur Jeuxvideo.com (consulté le )
- ↑ (en) « New Sailor Moon DS Game to Ship in Spring in Italy », sur Anime News Network (consulté le )
- 1 2 « Sailor Moon : des célébrations pour les 25 ans et une nouvelle saison pour Sailor Moon Crystal », sur Mangamag.fr (consulté le )
- ↑ (ja) « 美少女戦士セーラームーン 原画集(1) », sur Kōdansha (consulté le )
- ↑ « Sailor Moon Grand Livre », sur Manga-news.com (consulté le )
- ↑ (ja) « 美少女戦士セーラームーン 原画集(2) », sur Kōdansha (consulté le )
- ↑ (ja) « 美少女戦士セーラームーン 原画集(3) », sur Kōdansha (consulté le )
- ↑ (ja) « 美少女戦士セーラームーン 原画集(4) », sur Kōdansha (consulté le )
- ↑ (ja) « 美少女戦士セーラームーン 原画集(5) », sur Kōdansha (consulté le )
- ↑ (en) « Bishoujo Senshi Original Picture Collection: Vol. Infinity », sur Manga Style (consulté le )
- ↑ (ja) « 『美少女戦士セーラームーン』設定資料集 », sur Kōdansha (consulté le )
- ↑ « Sailor Moon - Anime Comics », sur Manga-news.com (consulté le )
- ↑ « DVD box set », sur Moon Kitty (consulté le )
- ↑ « DVD Sailor Moon », sur Sailor Moon TV (consulté le )
- ↑ « Sailor Moon en DVD en septembre », sur AnimeLand (consulté le )
- ↑ « Sailor Moon - Saison 1, Intégrale collector », sur anime.kaze.fr (consulté le ).
- ↑ « Sailor Moon - Saison 2, Intégrale collector », sur anime.kaze.fr (consulté le ).
- ↑ « Sailor Moon - Saison 3, Intégrale collector », sur anime.kaze.fr (consulté le ).
- ↑ « Sailor Moon - Saison 4, Intégrale collector », sur anime.kaze.fr (consulté le ).
- ↑ (ja) « 美少女戦士セーラームーン Macintosh版CD-ROM原画集 », sur Kōdansha (consulté le )
- ↑ (ja) « 美少女戦士セーラームーン PHOTO-CD原画集 », sur Kōdansha (consulté le )
- ↑ (ja) « 美少女戦士セーラームーン PHOTO-CD原画集(2) », sur Kōdansha (consulté le )
- ↑ (ja) « 美少女戦士セーラームーン Windows版CD-ROM原画集 », sur Kōdansha (consulté le )
- ↑ (en) « Asia Says Japan Is Top of the Pops », sur Cnn.com (consulté le )
- ↑ (en) « Official Sailor Moon make up products! », sur Moon Kitty (consulté le )
- ↑ « Une exposition consacrée à Sailor Moon à Tôkyô », sur Cnn.com (consulté le )
- 1 2 « Kōdansha Manga Award », sur Archive.org (version du 21 octobre 2007 sur Internet Archive)
- ↑ (en) « Kōdansha USA announces the return of Sailor Moon », sur Kōdansha Comics (consulté le )
- 1 2 « L’Anime Grand Prix », sur Animint.com (consulté le )
- ↑ (en) « TV Asahi Top 100 Anime », sur Anime News Network (consulté le )
- ↑ (en) « Japan's Favorite TV Anime », sur Anime News Network (consulté le )
- ↑ (en) « 2003 Year-End Google Zeitgeist », sur Google.com (consulté le )
- 1 2 (en) « Happy 20th Anniversary to Sailor Moon! Special Live Event at Nico Nico on July 6th! », sur Kōdansha Comics (consulté le )
- ↑ (en) Mediaweek, Volume 4, A/S/M Communications,
- ↑ « Il y a 15 ans, le Club Dorothée s’arrêtait », sur Directmatin.fr (consulté le )
- ↑ Alain Kahn et Olivier Richard, Les Chroniques de Player One, Pika Édition, , 328 p. (ISBN 978-2-8116-0592-6, lire en ligne)
- ↑ (en) Frenchy Lunning, Emerging Worlds of Anime and Manga, Volume 1, Minnesota Press, , 194 p. (ISBN 978-0-8166-4945-7, lire en ligne), p. 36
- ↑ (en) Fred Ladd, Astro Boy and Anime Come to the Americas : An Insider's View of the Birth of a Pop Culture Phenomenon, Minnesota Press, , 222 p. (ISBN 978-0-7864-5257-6, lire en ligne), p. 120
- ↑ (en) « Naruto and Sailor Moon Top List of 2011's Top 100 Best Selling Manga », sur Crunchyroll.com (consulté le )
- ↑ (en) « North America's 100 Best Selling Manga of 2012 », sur Genzai.fr (consulté le )
- ↑ (en) Fred Patten, Watching Anime, Reading Manga : 25 Years of Essays and Reviews, Stone Bridge Press, , 383 p. (ISBN 978-1-880656-92-1), p. 50
- ↑ (en) Paul Gravett, Manga : 60 Years of Japanese Comics, Harper Design, , 176 p. (ISBN 978-1-85669-391-2), p. 78
- 1 2 (en) Jason Thompson, Manga : The Complete Guide, Ballantine Books et Del Rey, , 556 p. (ISBN 978-0-345-48590-8), p. 199 et 309
- ↑ (en) Gilles Poitras, Anime Essentials : Every Thing a Fan Needs to Know, Berkeley, Calif., Stone Bridge Press, , 127 p. (ISBN 978-1-880656-53-2 et 1-880656-53-1), p. 31
- ↑ Nicolas Penedo, Dico manga : le dictionnaire encyclopédique de la bande dessinée japonaise, Paris, Fleurus, , 624 p. (ISBN 978-2-215-07931-6), p. 464
- ↑ Sylvain Durand, Protocultures Addicts numéro 39, Protoculture, inc.,
- ↑ Anne Allison, Millennial Monsters : Japanese Toys and the Global Imagination, University of California Press, (ISBN 978-0-520-24565-5), p. 156–157
- 1 2 « La magie de l’amour et de l’amitié », sur Librariemonet.com (consulté le )
- ↑ (en) Anne Allison, Japan Pop! : Inside the World of Japanese Popular Culture, M. E. Sharpe, (ISBN 978-0-7656-0561-0), p. 259–278
- ↑ « « Sailor Moon », la série qui a aidé les jeunes adolescents homosexuels des années 1990 à s’affirmer », sur Vice.com (consulté le )
- ↑ (en) Dolores Martinez, The Worlds of Japanese Popular Culture : Gender, Shifting Boundaries and Global Cultures, Cambridge University Press, , 212 p. (ISBN 978-0-521-63729-9, lire en ligne), p. 104
- ↑ (en) Martha Cornog et Timothy Perper, Non-Western Sexuality Comes to the U.S. : A Crash Course in Manga and Anime for Sexologists, (lire en ligne)
- ↑ (en) « Young Females as Super Heroes: Superheroines in the Animated Sailor Moon », sur Femspec.org (consulté le )
- ↑ (en) Andi Zeisler, Feminism and Pop Culture : Seal Studies, Seal Press, , p. 97
- ↑ « Sailor Moon », sur Cyberses.free.fr (consulté le )
- 1 2 « Fiche de lecture Sailor Moon par Tompopo », sur Mangagate.com (consulté le )
- ↑ (en) « Reviews: Sailor Moon », sur Tvtropes.org (consulté le )
- ↑ (en) « Review Sailor Moon SuperS », sur Finnclarck.thiswaydown.org (consulté le )
- ↑ (en) « Usagi's Sailor Moon Tribute Page », sur Maison-otaku.net (consulté le )
- 1 2 3 « La censure dans Sailor Moon », sur Waterysilence.free.fr (consulté le )
- 1 2 (en) « Cuts & Changes - Sailor Moon in Italy », sur The Oracle (consulté le )
- ↑ (en) « Yaoi: Redrawing Male Love », sur Archive.org (version du 10 février 2009 sur Internet Archive)
- ↑ « Sangoku ambassadeur de Tokyo 2020 », sur Boursorama (consulté le )
Annexes
Articles connexes
- Codename Sailor V
Liens externes
- (ja) Site officiel
- (en) « Wiki spécialisée sur Sailor Moon », sur WikiMoon
- Ressources relatives à l'audiovisuel (pour Sailor Moon) :
- Ressource relative à la littérature (pour Sailor Moon) :
- Ressource relative à la bande dessinée (pour Sailor Moon) :
- (en) Comic Vine
- (en) Sailor Moon (anime) sur Anime News Network
- Junji Hotta, « Sailor Moon a 30 ans : une série révolutionnaire à la dimension interstellaire », Nippon.com
Bibliographie
- Jay & Sushil K., Navok & Rudranath, Warriors of Legend: Reflections of Japan in Sailor Moon, North Charleston, Booksurge Llc., , 148 p. (ISBN 978-1-4196-0814-8, lire en ligne)
- Naoko Takeuchi (trad. du japonais), Codename Sailor V, tome 1, Boulogne, Pika Édition, , 280 p. (ISBN 978-2-8116-0725-8)
- Naoko Takeuchi (trad. du japonais), Pretty Guardian Sailor Moon, tome 1, Boulogne, Pika Édition, , 248 p. (ISBN 978-2-8116-0713-5)
- Naoko Takeuchi (trad. du japonais), Pretty Guardian Sailor Moon, tome 2, Boulogne, Pika Édition, , 244 p. (ISBN 978-2-8116-0714-2)
- Naoko Takeuchi (trad. du japonais), Pretty Guardian Sailor Moon, tome 3, Boulogne, Pika Édition, , 246 p. (ISBN 978-2-8116-0715-9)
- Naoko Takeuchi (trad. du japonais), Pretty Guardian Sailor Moon, tome 4, Boulogne, Pika Édition, , 246 p. (ISBN 978-2-8116-0716-6)
- Naoko Takeuchi (trad. du japonais), Pretty Guardian Sailor Moon, tome 5, Boulogne, Pika Édition, , 260 p. (ISBN 978-2-8116-0717-3)
- Naoko Takeuchi (trad. du japonais), Pretty Guardian Sailor Moon, tome 6, Boulogne, Pika Édition, , 244 p. (ISBN 978-2-8116-0718-0)
- Naoko Takeuchi (trad. du japonais), Pretty Guardian Sailor Moon, tome 7, Boulogne, Pika Édition, , 256 p. (ISBN 978-2-8116-0719-7)
- Naoko Takeuchi (trad. du japonais), Pretty Guardian Sailor Moon, tome 8, Boulogne, Pika Édition, , 236 p. (ISBN 978-2-8116-0720-3)
- Naoko Takeuchi (trad. du japonais), Pretty Guardian Sailor Moon, tome 9, Boulogne, Pika Édition, , 260 p. (ISBN 978-2-8116-0721-0)
- Naoko Takeuchi (trad. du japonais), Pretty Guardian Sailor Moon, tome 10, Boulogne, Pika Édition, , 244 p. (ISBN 978-2-8116-0722-7)
- Naoko Takeuchi (trad. du japonais), Pretty Guardian Sailor Moon, tome 11, Boulogne, Pika Édition, , 240 p. (ISBN 978-2-8116-0723-4)
- Naoko Takeuchi (trad. du japonais), Pretty Guardian Sailor Moon, tome 12, Boulogne, Pika Édition, , 276 p. (ISBN 978-2-8116-0724-1)