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Valloire
Valloire
Le village de Valloire en automne.
Image illustrative de l’article Valloire
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Savoie
Arrondissement Saint-Jean-de-Maurienne
Intercommunalité Communauté de communes Maurienne-Galibier
Maire
Mandat
Jean-Pierre Rougeaux
2020-2026
Code postal 73450
Code commune 73306
Démographie
Gentilé Valloirins
Population
municipale
1 071 hab. (2020 en diminution de 5,39 % par rapport à 2014)
Densité 7,8 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 09′ 57″ nord, 6° 25′ 45″ est
Altitude Min. 691 m
Max. 3 514 m
Superficie 137,48 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Modane
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Liens
Site web valloire.net

    Valloire est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle est la plus méridionale des communes de Savoie. Ce village d'altitude, constitué de 17 hameaux, est une station touristique alpine de sports d'hiver et d'été[1].

    Géographie

    Situation

    Valloire est situé au centre et au sud de la vallée de la Maurienne, non loin de la frontière franco-italienne et en bordure avec le département des Hautes-Alpes, sur la route des Grandes Alpes qui relie le lac Léman à la Méditerranée, entre le col du Télégraphe et le mythique col du Galibier.

    Vallée de la Valloirette.

    Valloire (à 1 405 mètres d'altitude au pied de l'église) est située sur l'ensemble du bassin versant d'un cours d'eau descendant du sud vers le nord, jusque vers Saint-Michel-de-Maurienne : la Valloirette.

    Son sommet le plus élevé se trouve sur l'aiguille méridionale des Aiguilles d'Arves, à 3 514 m et son point le plus bas se trouve sur la rivière Arc à 691 m.

    Le village central de Valloire est situé, par la route et autoroute, à environ 100 km de Chambéry, 130 km de Grenoble, 140 km de Turin (en Italie), 210 km de Lyon et 675 km de Paris.

    Communes limitrophes

    La commune de Valloire est limitrophe de neuf communes, dont, au sud, trois communes situées dans le département des Hautes-Alpes. Valloire est la commune située le plus au sud de la Savoie, avec le contact routier du col du Galibier.

    Communes limitrophes de Valloire
    Montricher-Albanne Saint-Martin-de-la-Porte Saint-Martin-d'Arc
    Albiez-Montrond
    Saint-Jean-d'Arves
    Valloire Valmeinier
    La Grave (Hautes-Alpes) Le Monêtier-les-Bains (Hautes-Alpes) Névache (Hautes-Alpes)


    Voici ci-dessous une carte représentant le découpage territorial des communes limitrophes :

    Carte des communes limitrophes
    Cliquez sur la carte pour l'agrandir.

    Voies de communication et transports

    Voies routières

    Un MAN Lion's City LE du réseau Skibus à Voglans, en octobre 2016.

    Transport en commun

    Valloire est dotée d'un réseau de transports en commun gratuit baptisé Skibus qui relie Valloire à ses principaux hameaux durant l'hiver : lignes depuis Valloire-centre aux hameaux des Verneys, au village du Col, à l'Archaz, au Serroz, aux Charbonnières.

    Transport ferroviaire

    Jusqu'en gare de Saint-Michel-Valloire située à Saint-Michel-de-Maurienne (17 km) :

    • TGV directs : Paris - Saint-Michel-Valloire (4 h 30) les samedis et dimanches des vacances d'hiver ;
    • TGV Paris - Milan arrêt Saint-Jean-de-Maurienne tous les jours ;
    • TGV Paris - Chambéry + correspondance directe Chambéry - Saint-Michel-Valloire, tous les jours ;
    • Trains directs de nuit : Paris - Saint-Michel-Valloire (7 h), les week-ends (ce train n'existe plus ?) ;
    • TER Rhône-Alpes : Modane-Lyon arrêt Saint-Michel-de-Maurienne ;
    • TER Rhône-Alpes : Modane-Chambéry arrêt Saint-Michel-de-Maurienne.

    Une navette relie la gare de Saint-Michel jusqu'à Valloire.

    Transport aérien

    La ville de Valloire est desservie par l'aéroport de Chambéry - Savoie. Valloire possède aussi une altisurface située dans le hameau de Bonnenuit (Ref : sia.aviation-civile.gouv.fr, AIP-FRANCE, Répertoire des Altisurfaces, AD 1.8-15).

    Toponymie

    Panneau d'entrée d'agglomération « populaire » en français et en arpitan.

    L'étymologie de Valloire est discutée. L'explication la plus répandue étant Vallis Aurea[2], la vallée d'or. « L'or » dont il est question n'est pas le métal, mais renvoie probablement à l'exposition dont dispose la vallée, ce qui rendait les cultures particulièrement productives. Cela expliquerait en partie le fait que le seuil des 3 000 habitants ait été dépassé au XVIIe siècle (qualité de vie probablement plus facile, attrait de populations).

    En arpitan savoyard, le nom de la commune s'écrit Vârouère et se prononce [vaˈrwɛːʁə] (retranscrite selon la norme API). En dehors de la commune, on trouve également l'écriture Vâlouère avec la prononciation [vaˈlwɛːʁ] et « valouère » (transcrit selon la graphie semi-phonétique de Conflans)[3].

    Histoire

    Des traces gallo-romaines ont été trouvées.

    Le ski commence à être pratiqué sur la commune dès les années 1930[4]. Le premier « monte-pente » est installé en 1937-1938, suivront d'autres équipements accompagnant le développement de la station au fil des décennies : téléski, télébenne, télésièges, etc.[4],[5].

    Politique et administration

    Mairie de Valloire (août 2018).

    Tendances politiques et résultats

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1860 1865 Jean-Antoine Giraud
    1865 1870 Nicolas Jean-Baptiste Magnin
    1870 1871 Jean-Antoine Giraud
    1871 1876 Cyprien Magnin
    1876 1879 Bonaventure Magnin
    1879 1884 Nicolas Jean-Baptiste Magnin
    1884 1886 Cyrille Jean-Baptiste Gallice
    1886 1896 Cyrille-Diogène Giraud
    1896 1908 Vincent-Alexis Magnin
    1908 1925 Jean-Nicolas Giraud
    1925 1933 Nicolas Pommier
    1933 1938 Jean Magnin
    1938 1943 Jean-Généreux Michelland
    1943 1943 Étienne Jean-Baptiste Falcoz
    1943 1944 Jean-Généreux Michelland
    1944 1947 Alexandre Martin
    1947 1949 Jean-Généreux Michelland
    1949 1965 Émile Grange
    1965 1966 Jean Magnin
    1966 1968 Pierre Philippe
    1968 1971 Cyrille Rol
    1971 1977 Jean-Baptiste Magnin
    1977 1983 Adrien Savoye
    1983 2001 Cyrille Rol
    2001 2008 Gérard Vuillermet
    2008 2014 Christian Grange
    2014 En cours Jean-Pierre Rougeaux
    Les données manquantes sont à compléter.

    Logo du village

    Logo actuel.

    L'aigle est le symbole du village. Il apparaissait sur d'anciens tampons, sceaux municipaux. Il était présent sur l'ancien logo de la station (utilisé jusqu'à la fin des années 1990) et figure sur les blasons des différentes corporations/associations sportives : sapeurs-pompiers, Ski Club, club de VTT, équipe de hockey « Crazy Eagles », etc. Il fut aussi présent sur le blason d'une branche de la famille Rapin, originaire de Valloire : les Rapin de Thoyras.

    Urbanisme

    Typologie

    Valloire est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[6],[7],[8]. La commune est en outre hors attraction des villes[9],[10].

    Outre son chef-lieu, la commune de Valloire est composée de nombreux hameaux :

    • le Col
    • les Granges
    • Point Rogereuil
    • les Choseaux-ville
    • le Pontet
    • l'Archaz
    • Geneuil
    • Tigny
    • les Villards
    • le Mollard
    • Poingt-Ravier
    • la Borgé
    • le Serroz
    • les Clots
    • la Ruaz
    • les Verneys
    • les Choseaux-Verneys
    • la Rivine
    • Bonnenuit
    • Plan Lachat

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (96,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (51,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (36,5 %), forêts (9,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,4 %), zones urbanisées (0,9 %), prairies (0,6 %), zones agricoles hétérogènes (0,3 %)[11].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    • Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
    • Photo aérienne en couleurs de la commune.
      Carte orthophotogrammétrique de la commune.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[13].

    En 2020, la commune comptait 1 071 habitants[Note 2], en diminution de 5,39 % par rapport à 2014 (Savoie : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
    1 8632 0751 9241 4951 8261 7331 3231 4201 366
    1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
    1 3151 2811 2081 5121 3351 1401 0921 0721 010
    1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
    8787617108708227748511 063923
    1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018 2020 -
    9401 0121 2431 2871 2991 1361 0581 071-
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    La population permanente de Valloire était plus importante à la Renaissance : un recensement réalisé en 1561 pour la gabelle du sel en Savoie donne un chiffre de 1 900 personnes recensées. À l'époque la population vivait principalement de l'agriculture l'été (élevage...) et du commerce l'hiver ; beaucoup d'hommes et d'enfants se faisaient colporteurs à la mauvaise saison sillonnant la Savoie et au-delà.

    La population a décliné à partir de la fin du XIXe siècle. Après un plus bas point dans les années 1950, la population permanente remonte de manière constante grâce à l'activité touristique. Durant les vacances de février, Valloire peut dépasser les 20 000 personnes selon certaines estimations se fondant sur la consommation électrique et le volume des ordures ménagères.

    Enseignement

    Le village possède une maternelle et une école primaire (publique). Le collège le plus près est à Saint-Michel-de-Maurienne et le lycée le plus près est à Saint-Jean-de-Maurienne. La plupart des collégiens et des lycéens qui habitent Valloire sont internes. Présence d'anciennes écoles dans certains hameaux : l'Archaz, le Col, Poingt Ravier, les Verneys et Bonnenuit. La dernière d'entre elles (aux Verneys) a fermé à la fin des années 1960.

    Santé

    Valloire possède un centre médical de proximité et une pharmacie ouverts tous les jours de chaque saison touristique. L’hôpital le plus proche est celui de Saint-Jean-de-Maurienne.

    Sports

    Plusieurs clubs de sports présents dont les principaux :

    • Ski Club Valloire ;
    • Snow Club Valloire ;
    • Valloire VTT ;
    • Hockey Club « Crazy Eagles » ;
    • Club de patin artistique « Val'patin ».
    • Tennis club FFT Valloire

    Événements

    Concours annuel international de sculptures sur neige.
    • Compétition FIS au début de saison d'hiver ;
    • Valloire est connue comme une station d'art. Elle organise le Concours international de sculptures sur Glace et de Sculptures sur Neige, aux alentours du de chaque année. En 2021 a lieu la 38e édition du concours ;
    • Fête patronale le  ;
    • Festival musical Blues Rock « Le Pic sonne » fin juillet[16] ;
    • Festival de musique baroque début août[17] ;
    • Punta Bagna : Rassemblement de Harley Davidson, mi-juin ;
    • Épreuves de VTT de descente ;
    • Trail pédestre du Galibier fin août ;
    • Passage régulier du Tour de France : ville étape à 3 reprises (1972, 1975 et 2019) et arrivée en 2011 au col du Galibier ;
    • Ville étape du Giro d'Italia 2013 (Tour cycliste) : arrivée au col du Galibier le et départ de Valloire, le  ;
    • Concours de sculptures sur paille et foin, début juillet.

    Médias

    • Télévision locale : TV8 Mont Blanc - La Fibre Mauriennaise[18] ;
    • Radio locale : Radio Valloire (disparue en 2014).

    Économie

    • Autrefois, son économie était traditionnellement basée sur l'agriculture et l'élevage. De par sa situation géographique stratégique (hier sur la frontière Savoie - France et depuis 1860, Savoie - Hautes-Alpes), le colportage mais aussi l’importance de la contrebande (notamment du sel) ont permis à la vallée de la faire vivre.
    • Aujourd’hui, l’économie est davantage tournée vers le tourisme. Valloire est surtout connue pour être une station familiale été et hiver, faisant partie du domaine skiable Galibier-Thabor (150 km de pistes) qui offre 17 000 lits touristiques. Le village est un lieu de passage important en été avec la route des Grandes Alpes (passages du col du Galibier et du col du Télégraphe).

    Tourisme

    Office de Tourisme de Valloire (août 2018).

    La station a obtenu plusieurs labels : « Station village de charmes », « Grand domaine », « Montagne douce » et « Étape de montagne »[19]. En 2017, la commune est labellisée « Station verte »[20] (depuis 2015).

    En 2016, la capacité d'accueil de la station, estimée par l'organisme Savoie Mont Blanc, est de 17 503 lits touristiques répartis dans 2 259 établissements[Note 3]. Les hébergements se répartissent comme suit : 725 meublés ; 7 résidences de tourisme ; 11 hôtels ; un établissement de plein air ; 11 centres ou villages de vacances ; deux refuges ou gîtes d'étape et deux chambres d'hôtes[21].

    Domaine skiable

    Valloire (Crey du Quart / Sétaz)
    Vue aérienne de la station.
    Administration
    Pays Drapeau de la France France
    Localité Valloire
    Langue Français
    Site web www.valloire.net
    Géographie
    Coordonnées 45° 09′ 53″ nord, 6° 25′ 52″ est
    Massif Massif des Cerces
    Altitude 1 430 m
    Altitude maximum 2 525 m
    Altitude minimum 1 400 m
    Ski alpin
    Lié à Valmeinier
    Domaine skiable Galibier-Thabor
    Remontées
    Nombre de remontées 15
    Télécabines 2
    Télésièges 7
    Téléskis 5
    Tapis roulant 1
    Débit 25 520 (personnes/heure)
    Pistes
    Nombre de pistes 45
    Noires 4
    Rouges 20
    Bleues 10
    Vertes 11
    Total des pistes 150 km
    Installations
    Nouvelles glisses
    1 snowpark (Lac de la Vieille), 2 ski-cross, 1 big airbag,
    Ski de fond
    Nombre de pistes 4
    Noires 1
    Rouges 1
    Bleues 1
    Vertes 1
    Total des pistes 10 km
    Neige artificielle
    Canons 400
    Superficie 25 km2

    Le domaine skiable de Valloire est relié avec celui de Valmeinier, pour former le domaine skiable Galibier-Thabor. Au total, ce sont 150 kilomètres de pistes répartis sur trois massifs (Sétaz, Crey du Quart et Gros Crey), et desservis par 29 remontées mécaniques (2 télécabines (Sétaz et Crêt-de-la-Brive au Crey-Du-Quart), 15 télésièges dont 8 débrayables et 11 téléskis). Il est classé globalement d’un niveau « intermédiaire », c’est-à-dire composé de grandes pistes larges damées (niveau bleu/rouge dominant), ce qui n’empêche pas d'avoir également de très belles pistes difficiles (Cascade et Dahu sur la Sétaz, ou encore Grandes Drozes et Cotérieux à Valmeinier).

    • Le domaine possède de nombreux atouts, dont sa taille — de 1 430 à 2 600 mètres d’altitude, 70 % du domaine étant situé à plus de 2 000 mètres —, la variété de ses pistes (85 pistes (8 noires, 31 rouges, 25 bleues et 21 vertes) et des paysages (ski en forêt sur le secteur de l'Arméra, grands espaces sur les secteurs Grand Plateau et Sandonière, passage dans les petits hameaux, plusieurs vallées…). Les pistes sont équipées de neige de culture (plus de 400 enneigeurs sur le simple secteur de Valloire) afin d'assurer le début et la fin de saison - laquelle dure généralement de la mi-décembre à la mi-avril. Le snowpark de Valloire est classé parmi les meilleurs en France.
    • Ayant longtemps souffert de remontées obsolètes et de liaisons inter-massifs laborieuses, le domaine jouit aujourd'hui d'un parc de remontées moderne, rapide et au débit suffisant, fluidifiant la pratique du ski. Le retour sur Valloire depuis Valmeinier demeure le seul point faible structurel : une liaison à basse altitude et la nécessité d'enchaîner successivement trois remontées mécaniques, certes assez récentes.
    • Plus de 100 moniteurs de ski travaillent dans la station.
    • Un Arva Parc au sommet du secteur de la Sétaz, où on peut apprendre la technique de recherche de victimes d'avalanches.
    • Ski de fond: 10 km de pistes entre 1 550 m et 1 850 m. Départ aux Verneys, puis circuit jusqu'à Pratier ou Bonnenuit (en fonction de l'état de la neige).
    • Quelques sentiers raquettes et piétons complètent l'offre touristique.
    • Le 2e régiment étranger de génie entretient un poste de montagne à Valloire. On peut voir des légionnaires débutants sur les pistes.
    • Paysages de Valloire
    • Le massif de la Sétaz.
      Le plateau de Thimel sur la Sétaz.
    • Le massif des Arves depuis le Crey du Quart.
      Le massif des Arves depuis le Crey du Quart.
    • Le Grand Plateau sous le Crey du Quart.
      Le Grand Plateau sous le Crey du Quart.
    • Le domaine skiable depuis le TSD de Cornafond (Sétaz).
      Le domaine skiable depuis le TSD de Cornafond (Sétaz).
    • Paysages de Valmeinier
    • Le Massif du Crey du Quart, côté Valmeinier.
      Le Massif du Crey du Quart, côté Valmeinier.
    • Le Gros Crey et Valmeinier.
      Le Gros Crey et Valmeinier.
    • Sommets autour du domaine skiable.
      Sommets autour du domaine skiable.

    Activités touristiques

    • Parcs d'aventure La Forêt de l'Enfer (l'un des plus grands parcs acrobatiques dans les arbres de Savoie)
    • Bowling
    • Patinoire Philippe Candeloro
    • Parapente et speed riding
    • Centre de remise en forme
    • Aéroclub
    • Discotheque (fermée) et bar de nuit
    • Centre culturel de l'A.E.P. (cinéma de 334 places, bibliothèque, salle multimédia...)
    • Cent-cinquante-cinq kilomètres de parcours balisés "cross country" en partenariat avec la Fédération française de cyclisme pour les VTT de tous niveaux
    • Piscine d'été chauffée en plein air
    • Centre équestre
    • Golf des Verneys
    • Escalade et via ferrata
    • Tennis et tir à l'arc
    • Segway, balade et randonnée en nature, découverte à gyropode
    • Cent-trente kilomètres de sentiers balisés : principales randonnées pédestres
      • Grand Galibier
      • Aiguilles d'Arves
      • Pointe des Ratissières
      • Pointe des Cerces par le lac des Cerces
      • Col des Rochilles et 3 Lacs
      • Aiguille Noire
      • Albanette et Albanne

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Notre-Dame-de-l'Assomption.
      Église Notre-Dame-de-l'Assomption.
    • Retable du maître autel de Notre-Dame-de-l'Assomption.
      Retable du maître autel de Notre-Dame-de-l'Assomption.
    • Chapelle Sainte Marie-Madeleine sur le Rocher de Poingt-Ravier
      Chapelle Sainte Marie-Madeleine sur le Rocher de Poingt-Ravier
    • Chapelle Saint-Bernard de La Borgé.
      Chapelle Saint-Bernard de La Borgé.
    • Chapelle Sainte-Marguerite des Granges.
      Chapelle Sainte-Marguerite des Granges.
    • les ruines du château Saint-Pierre (XIe), sur le Rocher éponyme, où s'est installé à proximité la chapelle du même nom. Le château fut le siège d'une châtellenie épiscopale de l'évêché de Saint-Jean-de-Maurienne[22] ;
    • l’Église Notre-Dame-de-l'Assomption est de style baroque savoyard du XVIIe siècle. Classée monument historique[23], elle est une des églises baroques parmi les plus somptueuses[24] de Savoie. La tradition rapporte que chaque paroissien en venant à la messe apportait des matériaux pour sa construction ;
    • les chapelles : en raison de la taille de la paroisse et notamment du relief, les habitants des différents hameaux ont élevé leur chapelle, faisant appellent aux artisans locaux pour la décoration.
    • chapelle Saint-Jacques des Villards (1694, baroque)[25]
    • Chapelle Notre-Dame-du-Bon-Secours de Tigny (baroque)
    • Chapelle Saint-Pierre sur le Rocher Saint-Pierre
    • Chapelle Notre-Dame-des-Neiges de Bonnenuit
    • Chapelle Saint-Grat de Bonnenuit
    • Chapelle Sainte-Madeleine de Poingt Ravier
    • Chapelle Notre-Dame-de-la-Vie, dite des trois croix
    • Chapelle Sainte-Marguerite des Granges
    • Chapelle Sainte-Thècle
    • Chapelle Saint-Bernard de La Borgé
    • Chapelle Saint-Claude du Col
    • Chapelle Notre-Dame du Mont-Carmel de Geneuil
    • Chapelle Saint-Benoît des Choseaux-Ville
    • Chapelle Saint Joseph de La Ruaz
    • Chapelle Saint Claude des Verneys
    • Chapelle Saint Blaise de L’Archaz
    • Chapelle Sainte Agathe de La Rivine
    • Ferme bourgeoise "Chez le Marquis du Pontet"[26] située au hameau du même nom avec des façades peintes (trompe l'oeil et niche étoilée) rappelant les chapelles baroques
    • Des cadrans solaires. Deux sont attribués au grand cadranier piémontais Giovanni Francesco Zarbula : l’un sur une maison du chef-lieu (rue des Grandes-Alpes) et le second sur une maison aux Verneys (à proximité de la chapelle). D’autres, plus modestes, sont éparpillés dans les hameaux de Poingt-Ravier et du Serroz ;
    • Fort du Télégraphe ;
    • Batteries-basses du Télégraphe ;
    • Camp des Rochilles ;
    • Refuge des Aiguilles d'Arves ;
    • Col du Galibier à 2 642 m d'altitude. Il relie la Savoie et les Hautes-Alpes ;
    • Col du Télégraphe à 1 566 m d'altitude ;
    • Torrent de la Valloirette ;
    • Stèle Marco Pantani, vainqueur du Tour de France 1998. Monument situé aux Granges du Galibier sur la route du col du Galibier ;
    • Hameau de Poingt-Ravier et massif de la Sétaz.
      Hameau de Poingt-Ravier et massif de la Sétaz.
    • Vue vers le col du Galibier, versant Valloire.
      Vue vers le col du Galibier, versant Valloire.
    • Au col du Télégraphe.
      Au col du Télégraphe.
    • Fort du Télégraphe.
      Fort du Télégraphe.
    • Camp des Rochilles.
      Camp des Rochilles.
    • Stèle Marco Pantani.

    Patrimoine culturel

    Le village possède un cinéma, une bibliothèque et une salle multimédia regroupée dans un même bâtiment appelé « Centre culturel ».

    Gastronomie

    • Diot de Valloire ;
    • Tomme ;
    • Tomme de chèvre ;
    • Farçon de Valloire.

    Espaces verts et fleurissement

    En 2019, la commune de Valloire bénéficie du label « ville fleurie » avec « deux fleurs » attribuée par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[27].

    Personnalités liées à la commune

    • Antoine Rapin de la Chaudanne, né à Valloire vers 1515, décédé en 1571. Il vint en France pendant la période d'occupation de la Savoie par François Ier, avec son frère Philibert Rapin (v. 1530 - exécuté à Toulouse le ) et son cousin Michel Rapin. Devenu protestant, il fut un chef militaire de l'armée du prince de Condé entre 1562 et 1570, gouverneur de Montpellier en 1562, puis trois fois gouverneur de Montauban: en 1567, de à , et de juillet 1569 à 1570.
    • Jean-Baptiste Grange, skieur alpin.
    • François-Cyrille Grange, frère du précédent, dernier porteur avec Michel Platini du relais de la flamme olympique, aux Jeux olympiques d'hiver de 1992 d'Albertville[28],[29].
    • Gabriel Julliard, né à Epierre, fondateur du télébenne, dont le premier exemplaire a été installé à Valloire sur la Sétaz, puis sur le cret rond en 1953.
    • Maud Gobert, championne du monde 2011 de trail.
    • Ludovic Pommeret, ultra-traileur.
    • Delphine Martin, grimpeuse (escalade), 3e Coupe du Monde de Bloc 2000.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Virginie Michelland et Jacques Michaud, Dans l'œil du photographe. Valloire 1900-1935. Pierre-Auguste Magnin, témoin de son temps, 2016 (213 pages, 110 photos anciennes).
    • Michèle Brocard, Maurice Messiez-Poche, Pierre Dompnier, Histoire des communes savoyardes : La Maurienne - Chamoux - La Rochette (vol. 3), Roanne, Éditions Horvath, , 558 p. (ISBN 978-2-7171-0289-5), p. 416-426. ([PDF] lire en ligne)

    Articles connexes

    • Liste des communes de la Savoie
    • Sport en Pays de Savoie
    • Tourisme en Pays de Savoie • Tourisme en Savoie
    • Stations de sports d'hiver de Savoie
    • Liste de films tournés dans le département de la Savoie

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    3. La structure Savoie Mont Blanc, pour ces données statistiques de capacité d'accueil en termes de lits touristiques d'une station ou d'une commune, additionne les établissements marchands, qui appartiennent au secteur de l'hôtellerie, et les hébergements non marchands, qui n'implique donc pas de transaction commerciale comme les résidences secondaires[21].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Elle est classée station de tourisme par décret du 14 décembre 2017 (JORF no 0293 du 16 décembre 2017 texte no 32 NOR: ECOI1727898D)
    2. Adolphe Gros, Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la Savoie, La Fontaine de Siloé, (réimpr. 2004, 2021) (1re éd. 1935), 519 p. (ISBN 978-2-84206-268-2, lire en ligne), p. 484..
    3. Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 15
      Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
    4. 1 2 « Historique - Station de sports d'hiver et d'été - Savoie - France », sur Valloire Galibier - station de sports d'hiver et d'été - Savoie - France (consulté le ).
    5. « 100 ans de ski à Valloire - Station de sports d'hiver et d'été - Savoie - France », sur Valloire Galibier - station de sports d'hiver et d'été - Savoie - France (consulté le ).
    6. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    8. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    16. Site du Festival Le Pic Sonne
    17. Site du Festival Valloire baroque
    18. Site de la webtv locale La Fibre Mauriennaise
    19. « Valloire », sur site france-montagnes.com (consulté le ). France Montagnes est une association qui regroupe des acteurs du tourisme de montagne en France.
    20. « Valloire », Station, sur site du label Station verte - stationverte.com (consulté en ).
    21. 1 2 « La capacité d'accueil touristique en Savoie-Mont-Blanc », Observatoire, sur le site Savoie-Mont-Blanc - pro.savoie-mont-blanc.com, (consulté en ) : « Les données détaillées par commune, et par station : nombre de structures, nombre de lits par type d'hébergements (fichier : Détail des capacités 2014, .xlsx) ».
    22. Georges Chapier, Châteaux Savoyards : Faucigny, Chablais, Tarentaise, Maurienne, Savoie propre, Genevois, La Découvrance, coll. « L'amateur Averti », , 410 p. (ISBN 978-2-84265-326-2), p. 172-173.
    23. « Église Notre-Dame-de-l'Assomption », notice no PA00118314, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    24. Michelle Leroy, Geneviève de Montleau, Fondation pour l'action culturelle internationale en montagne, En Beaufortain et Val d'Arly : sur les chemins du Baroque, vol. 1, La Fontaine de Siloé, , 190 p. (ISBN 978-2-84206-108-1, lire en ligne), p. 120.
    25. [PDF] « Le Villard de Valloire, chapelle Saint Jacques le Majeur » sur le site patrimoine.amis-st-jacques.org.
    26. « Histoire de la Maison du Marquis », sur Chez le Marquis du Pontet (consulté le ).
    27. « Les villes et villages fleuris », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).
    28. Frédéric Thiers, « Le gamin de 9 ans qui tient la main de Michel Platini, c’est lui ! », Le Dauphiné libéré, (lire en ligne).
    29. (en) David Miller, The official history of the Olympic Games and the IOC : Athens to Beijing, 1894-2008, Mainstream, , 592 p. (ISBN 978-1-84596-159-6), p. 281.