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Abel Gance
Portrait du studio Harcourt.
Biographie
Naissance
Décès
(à 92 ans)
16e arrondissement de Paris
Sépulture
Cimetière d'Auteuil
Nom de naissance
Abel Eugène Alexandre Perthon
Nationalité
Formation
Lycée Chaptal
Activités
Conjoint
Sylvie Gance (de à )
Autres informations
Mouvement
Première avant-garde
Distinction
Academy Fellowship ()
Films notables
J'accuse
La Roue
Napoléon
Un grand amour de Beethoven
Le Capitaine Fracasse
Austerlitz
Archives conservées par
Cinémathèque de Toulouse (F 12)[1]
Cinémathèque française[2]

Abel Perthon, dit Abel Gance, est un réalisateur, scénariste et producteur français, né le à Paris[3] et mort le dans la même ville. Il fut un pionnier du langage cinématographique[4].

Biographie

Jeunesse

Abel Eugène Alexandre Perthon naît le dans le 18e arrondissement de Paris. Il a, par sa mère, Françoise Perthon[5], une origine bourbonnaise. Il passe une partie de sa petite enfance à Commentry (Allier) chez ses grands-parents[6], et part à Paris où il étudie dans un collège catholique puis au lycée Chaptal[7]. Il commence des études de droit, les abandonne pour se consacrer au théâtre et à la poésie.

Comédien et scénariste

Il obtient en 1908 un engagement au théâtre royal du Parc à Bruxelles et effectue quelques tournées théâtrales en France. Il publie un recueil de poèmes intitulé Un doigt sur le clavier[4] et commence à s'intéresser au cinéma en faisant de la figuration dans quelques films à partir de 1909. C'est Léonce Perret qui lui confie son premier rôle important au cinéma — celui de Jean-Baptiste Poquelin — dans son film Molière sorti en 1909. Il écrit quelques scénarios pour Léonce Perret — Le Portrait de Mireille (1909), La Fille de Jephté (1910) — pour Camille de Morlhon — L'Auberge rouge (1912) — ou encore pour Albert Capellani — Un clair de lune sous Richelieu (1911), Un tragique amour de Mona Lisa (1912).

Producteur et réalisateur  : Napoléon, apogée d'une carrière

Abel Gance avec le compositeur Arthur Honegger début 1926 lors du tournage du Napoléon.

En 1911, il fonde la société de production Le Film français et réalise son premier film — La Digue — la même année. De 1911 à 1917, il signe une quinzaine de films qui le font connaître du public français, parmi lesquels on peut citer Le Nègre blanc (1912), La Fleur des ruines (1915), Ce que les flots racontent (1916) ou encore Mater Dolorosa (1917).

Le , Ciné-Journal publie le premier écrit théorique connu d'Abel Gance sur le cinéma : Qu'est-ce que le cinématographe ? Un sixième art !

Dès 1918, il s'affirme comme un cinéaste novateur, dont le style empreint de lyrisme tranche sur la production de l'époque. J'accuse et La Roue font de lui un réalisateur reconnu, tandis que Napoléon est l'un des derniers grands succès français du cinéma muet. Mais le grave échec financier de La Fin du monde, en 1931, brise sa carrière.

Il est amené à tourner des films moins personnels et, bien que sa carrière compte des succès commerciaux comme Lucrèce Borgia (1935) — qui fit scandale car Edwige Feuillère y apparaissait nue et fut attaqué par la Ligue pour le relèvement de la moralité publique — ou l'année suivante Un grand amour de Beethoven (1936) avec Harry Baur, ou encore J'accuse (1938) avec Victor Francen (remake parlant du film de 1919), Paradis Perdu (1940) très admiré par François Truffaut et qui lance Micheline Presle.

Abel Gance est membre du jury pour l'élection de Miss France en 1938[8].

Abel Gance et la technique

Affiche par Cândido de Faria pour le film muet Le tragique amour de Mona Lisa (1912) d'après le scénario de Gance. Collection EYE Film Instituut Nederland.

Abel Gance élabore en 1925 avec André Debrie, 40 ans avant le cinérama, un procédé de film avec trois caméras par juxtaposition qui donne une largeur d'image trois fois supérieure au format traditionnel et permet aussi un récit en trois images différentes, la « polyvision ». Voir Napoléon (1927).

En 1929/1932, il dépose, avec André Debrie, un brevet sur la « perspective sonore », ancêtre de la stéréophonie. En 1934, il sonorise son film Napoléon, avec ce procédé.

Il met au point à partir de 1937, avec l'opticien Pierre Angénieux, le « pictographe », appareil optique pour remplacer les décors par de simples maquettes ou photographies, et qui est à l'origine de l'incrustation télé d'aujourd'hui[9].

Seconde Guerre mondiale

Abel Gance est inscrit sur la liste juive en [10]. Il est interdit d'exercer parce que non aryen et se trouve dans un contexte professionnel menaçant.

C'est dans l'espoir de débloquer cette situation qu'il décide de dédicacer son film Vénus aveugle (1941) au maréchal Pétain : « C'est à la France de demain que je voudrais dédier ce film, mais puisqu'elle est incarnée en vous, Monsieur le Maréchal, permettez que très humblement je vous le dédie »[11]. En , une avant-première est même organisée à Vichy en présence de l'épouse du maréchal Pétain[12].

Mais cette démarche ne résoudra rien et n'aura aucun effet sur sa situation de « mis à l'index » en tant que réalisateur continuant à être considéré comme juif[13]. D'abord pour le film, bien qu'ayant été distribué en zone libre dès 1941, il n'obtiendra son visa de censure allemand que le [14], soit près de deux ans après son achèvement, et cela dans une version tronquée d'une demi-heure.

Quant à Abel Gance, les discriminations (communication, publicité de ses films sans son nom[15]) dont il fera l'objet ne cesseront pas vraiment jusqu'à son départ de France pour l'Espagne à l'été 1943, en dépit de ses protestations, justificatifs, démarches désordonnées, voire le retrait de son nom de la liste juive, comme en témoignent ses archives personnelles[16].

L'après-guerre

En 1947, Abel Gance se lance dans un nouveau projet, La Divine Tragédie, inspiré de la passion du Christ. Il écrit un scénario et entre en contact avec un producteur, Georges de La Grandière, qui avait financé Monsieur Vincent (Maurice Cloche, 1947), film à grand succès. L'acteur Guy Kerner, prévu dans le rôle de Jésus, fait des essais. Le budget de pré-production, nourrit par une souscription, atteint la somme de 80 000 dollars américains (soit 900 millions d'anciens francs de l'époque). Gance et La Grandière finissent par se brouiller en 1952, et le réalisateur, qui devait faire avec ce film son grand retour dans les salles, perdit cinq ans dans ce combat[17].

L'année suivante, Abel Gance est membre du jury du Festival de Cannes. Dans la foulée, son Napoléon (version 1935) est reprojeté au Studio 28 en 1955 ; une première version restaurée (copie de 1927) est entreprise, grâce aux efforts de Henri Langlois et Marie Epstein depuis deux ans (elle sera achevée en 1959)[18].

Par le biais de ses contacts américains, Gance entre en relation d'affaires avec Fernand Rivers, le représentant pour la France des films produits par Republic Pictures. Ce dernier, qui fait entrer des capitaux italiens dans l'opération, accepte de financer La Tour de Nesle, qui sort en salle en 1955 avec Silvana Pampanini et Pierre Brasseur dans les rôles principaux[19]. C'est dans ce film qu'apparaît Nelly Kaplan, qui devient dès 1954, lors d'une réception en hommage à Georges Méliès, sa secrétaire et son assistante. En 1956, elle l'aide à produire Magirama, qui présente une série de cinq courts métrages de Gance.

En 1958, il met en scène pour le théâtre de l'Alliance française, La Cathédrale de cendres de Berta Dominguez, avec Tania Balachova, Antoine Balpêtré, Giani Esposito, Tony Taffin, Roque Carbajo[20],[21].

Les derniers films

Le film Austerlitz qui sort en 1960, au casting international, et reconstituant magistralement la célèbre bataille en studio, avec Henri Alekan à la photographie, ne lui permet pas de retrouver le prestige qui était le sien. C'est là le dernier grand projet accompli du cinéaste, largement soutenu par André Malraux, qui s'inscrit dans un projet plus ancien, remontant au début des années 1920 : représenter par le cinématographe toute la vie de Napoléon Bonaparte. C'est ensuite que l'ORTF l'approche pour des productions patrimoniales et historiques. Après deux réalisations inspirées d'Alexandre Dumas, Gance se lance alors dans Valmy mais le téléfilm, sorti en 1967, sera terminé par Jean Chérasse. Entre temps, la Cinémathèque française présente en 1965, la version de son Napoléon (1927), restaurée par Langlois et Epstein.

Fin des années 1960, Malraux et Claude Lelouch le persuadent de retravailler sur la version sonore du Napoléon de 1935, cette fois pour la télévision. En 1971, est diffusée Bonaparte et la Révolution, avec en plus une version plus longue pour les salles. Ce travail mobilisa près de trois ans d'activité à Gance et Nelly Kaplan.

En 1974, il reçoit le Grand prix national du cinéma et, en 1981, un hommage lui est rendu lors la cérémonie des Césars au cours de laquelle il reçoit — en même temps qu'Alain Resnais et, à titre posthume, Marcel Pagnol — un César d'honneur.

Tombe d'Abel Gance et de son épouse, au cimetière d'Auteuil.

Ses derniers travaux avant sa mort portaient sur l'infographie.

Mort le 10 novembre 1981, il est inhumé au cimetière d'Auteuil, à Paris.

En 1989, pour le 100e anniversaire de sa naissance, et le bicentenaire de la Révolution française, l'année est placée sous son signe, et donne lieu à de nombreuses manifestations[22].

Vie privée

Le père d'Abel ne le reconnaît pas à sa naissance[23], il est donc inscrit à l'état civil par un tiers sous le nom de sa mère. Le , Françoise Perthon reconnaît Abel pour son fils, suivant acte passé à la mairie du 18e arrondissement de Paris[24]. Françoise Perthon épouse Adolphe Gance le à la mairie de Saint-Leu-Taverny, Seine-et-Oise (aujourd'hui, Saint-Leu-La-Forêt, Val d'Oise), et Adolphe Gance reconnaît Abel, qui portera désormais le patronyme de Gance[25].

Le secret de la naissance hors mariage d'Abel Gance puis de sa reconnaissance et adoption à l'âge de cinq et sept ans, ne sera révélé au public qu'après son décès survenu en 1981.

Abel Gance épouse en premières noces Mathilde Angèle Thizeau (1889-1966) le à Paris 16e. Le , il épouse en secondes noces Marguerite Danis (1894-1986) à Neuilly-sur-Seine. Le , il épouse en troisièmes noces l'actrice Sylvie Grenade, Sylvie Gance, née Odette Vérité (1902-1978) à Paris, dont il aura une fille, Clarisse.

Filmographie partielle

En tant que réalisateur

  • 1911 : La Digue
  • 1912 : Il y a des pieds au plafond
  • 1912 : La Pierre philosophe
  • 1912 : Le Masque d'horreur
  • 1912 : Le Nègre blanc
  • 1915 : La Fleur des ruines
  • 1915 : La Folie du docteur Tube
  • 1915 : L'Énigme de dix heures
  • 1915 : L'Héroïsme de Paddy
  • 1915 : Strass et Compagnie
  • 1915 : Un drame au château d'Acre
  • 1916 : Ce que les flots racontent
  • 1916 : Fioritures
  • 1916 : Le Fou de la falaise
  • 1916 : Le Périscope
  • 1916 : Les Gaz mortels (Le brouillard sur la ville)
  • 1917 : Barberousse
  • 1917 : La Zone de la mort (film perdu)
  • 1917 : Le Droit à la vie
  • 1917 : Mater Dolorosa
  • 1918 : Ecce homo (inachevé)
  • 1918 : La Dixième Symphonie
  • 1919 : J'accuse
  • 1923 : La Roue
  • 1924 : Au secours !
  • 1927 : Napoléon
  • 1928 : Marines et cristaux (court-métrage)
  • 1931 : La Fin du monde
  • 1932 : Mater Dolorosa
  • 1933 : Le Maître de forges avec Fernand Rivers (scénario et production)
  • 1934 : La Dame aux camélias avec Fernand Rivers (scénario et production)
  • 1934 : Poliche
  • 1935 : Jérôme Perreau, héros des barricades
  • 1935 : Le Roman d'un jeune homme pauvre
  • 1935 : Lucrèce Borgia
  • 1935 : Napoléon Bonaparte
  • 1937 : Un grand amour de Beethoven
  • 1938 : J'accuse
  • 1938 : Le Voleur de femmes
  • 1939 : Louise
  • 1940 : Paradis perdu
  • 1941 : Vénus aveugle
  • 1943 : Le Capitaine Fracasse
  • 1953 : Lumière de Paul Paviot, seulement auteur du commentaire et interprète
  • 1953 : Quatorze juillet (documentaire)
  • 1955 : La Tour de Nesle
  • 1956 : Magirama (suite de courts-métrages : Auprès de ma blonde, Fête foraine, Begone Dull Care, Le Départ de l’armée d’Italie, Châteaux de nuages)
  • 1960 : Austerlitz
  • 1964 : Cyrano et d'Artagnan
  • 1966 : Marie Tudor (téléfilm)
  • 1967 : Valmy (téléfilm terminé par Jean Chérasse)
  • 1971 : Bonaparte et la Révolution

En tant que scénariste

  • 1909 : Le Portrait de Mireille de Léonce Perret
  • 1909 : Molière, de Léonce Perret
  • 1910 : La Fille de Jephté de Léonce Perret
  • 1910 : Paganini d'Albert Capellani
  • 1910 : Le Crime du grand-père de Léonce Perret et Jacques Roullet
  • 1911 : Un clair de lune sous Richelieu d'Albert Capellani
  • 1912 : L'Auberge rouge de Camille de Morlhon
  • 1912 : Un tragique amour de Mona Lisa d'Albert Capellani
  • 1914 : L'Infirmière de Henri Pouctal

En tant qu'acteur

  • 1909 : Molière, de Léonce Perret
  • 1912 : Un tragique amour de Mona Lisa d'Albert Capellani
  • 1914 : La Tache de Maurice Le Forestier

Hommages et réception

Kurosawa et Coppola n'ont jamais caché leur admiration pour Gance.

Son Napoléon (version 1927) a été successivement restauré par Henri Langlois et Marie Epstein (1953-1959), trois fois par le réalisateur britannique Kevin Brownlow (1967-1979, 1983, 2000), par Bambi Ballard en 1992, enfin par Georges Mourier pour la Cinémathèque française de 2008 à 2022 (sortie prévue en 2024).

Gance est récipiendaire de la grande médaille d'or de la Société d'encouragement au progrès.

L'Établissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense (ECPAD) situé au fort d'Ivry, nomma son auditorium et sa salle de cinéma « Abel Gance »[26].

En 1993, création de la rue Abel-Gance dans le 13e arrondissement de Paris. Nantes compte également une « avenue Abel-Gance ».

En hommage à Abel Gance, l'ancienne salle de vision privée du Royal Monceau à Paris était spécialement équipée pour la projection du triptyque de Napoléon en cinéma numérique (aspect ratio 4:1)[27].

Notes et références

  1. « http://res.cloudinary.com/ct-cloudinary/image/upload/v1458572243/F12_Fonds_Gance_ulersk.pdf » (consulté le )
  2. « http://www.cineressources.net/repertoires/archives/fonds.php?id=gance »
  3. « Archives de Paris, acte no 4880 ».
  4. 1 2 « Abel Gance », dans Encyclopédie Larousse, Éditions Larousse (lire en ligne)
  5. Parfois orthographié Péreton
  6. Monique Kuntz et Georges Frélastre, Hommes et femmes célèbres de l'Allier, Paris, Bonneton, , 160 p. (ISBN 2-86253-189-8)
  7. Jean-Pierre Jeancolas, « Gance Abel - (1889-1981) », dans Encyclopædia Universalis (lire en ligne).
  8. Fabricio Cardenas, « Miss Pyrénées-Orientales élue Miss France en 1938 », sur le blog « Vieux papiers des Pyrénées-Orientales », (consulté le ).
  9. Voir la conférence : Georges Mourier « Les innovations techniques dans l'œuvre d'Abel Gance » () (lire en ligne).
  10. Icart 1983, p. 320/321 et 458.
  11. [vidéo] Vénus aveugle sur YouTube. — Cette dédicace se trouve, dans le générique, à 2 minutes et 18 secondes du début.
  12. « En septembre 1941, le cinéaste montre son œuvre à Vichy devant une salle comble et en présence de la Maréchale. » - Dallet 2000, p. §33
  13. La commercialisation en Allemagne de son film parlant le plus remarquable avant-guerre, Un grand amour de Beethoven (1936), avait été fortement empêchée par la présence de son interprète principal, Harry Baur, car les Allemands restaient persuadés que ce dernier était israélite. Sous l'Occupation, Harry Baur sera arrêté et torturé par les Allemands. Relâché le 19 septembre 1942. il décédera quelque temps plus tard des suites de ses maltraitances le 8 avril 1943. Gance, lui, prendra la fuite vers l'Espagne peu après, dès l'été 1943.
    Réf : Fonds Gance Bnf. Don Claude Lafaye.
  14. Dallet 2000, p. §33.
  15. En mai 1942, Paradis Perdu est toujours distribué sans mention de son nom dans le matériel publicitaire, malgré le retrait de Gance de la liste juive. — lettre d'Abel Gance au Directeur du COIC du 13 mai 1942. Fonds Gance. Cinémathèque française
  16. Fonds Gance Archives BnF. [présentation en ligne]
  17. Sylvaine Pécheral, « Les souscripteurs de la "Divine Tragédie" ne verront jamais ce film d'Abel Gance », in: Paris-Presse. L'Intransigeant, Paris, 22 mars 1952, p. 8 — sur Retronews.
  18. [PDF] Georges Mourier, « La Comète Napoléon », Cinémathèque Française [2010].
  19. Ludovic Béot. “La Tour de Nesle”, une adaptation kitch et ingénieuse de la pièce d’Alexandre Dumas. Les Inrockuptibles, 22 juillet 2021. Lire en ligne
  20. Site de Roque Carbajo
  21. Jacqueline Tuillier, « La Cathédrale de cendres au Théâtre d'aujourd’hui », Libération, .
  22. Jean-Louis Mingalon, « Le 100e anniversaire d'Abel Gance le prophète », in: Le Monde, 4 juin 1989.
  23. Selon Encyclopedia Universalis, c'est un médecin qui subviendra néanmoins à ses études secondaires.
  24. Acte no 4467, image 27
  25. Dès la reconnaissance d'un enfant par le père, le nom du père se substitue au patronyme de naissance qui est rayé dans le registre par l'officier d'état civil. — comme c'est le cas pour Abel : voir l'acte en ligne.
  26. « Fort d'Ivry - Salle Abel Gance » (consulté le )
  27. « Plate-forme cinéma numérique, 1er juillet 2011 - 30 juin 2019. » (version du 20 juin 2018 sur Internet Archive)

Voir aussi

Bibliographie

  • Kevin Brownlow, Napoléon : le grand classique d'Abel Gance, Paris, Armand Colin, (ISBN 978-2200275259, OCLC 999458170)
  • Sylvie Dallet, « Boîter avec toute l’humanité », 1895, no 31, , p. 53-79 (DOI 10.4000/1895.56)
  • Sophie Daria, Abel Gance hier et demain, Paris-Genève, La Palatine, (OCLC 186897823)
  • Roger Icart, Abel Gance, Toulouse, Institut Pédagogique National, (OCLC 247199268)
  • Roger Icart, Abel Gance ou le Prométhée foudroyé, Lausanne, L'Âge d'Homme, coll. « Histoire et théorie du cinéma », (ISBN 9782825133521, OCLC 906450886, présentation en ligne)
  • Roger Icart, Abel Gance un soleil dans chaque image, CNRS / Cinémathèque française, (OCLC 936505142)
  • René Jeanne et Charles Ford, Abel Gance, Seghers, coll. « Cinéma d’aujourd’hui » (no 14), (OCLC 460732195)
  • Laurent Véray (dir.), Abel Gance, nouveaux regards (Ensemble d'articles, entre autres, de Roger Icart, Dimitry Vézyroglou, Jean-Jacques Meuzy, Noël Giret, Christophe Gauthier, Alain Carou, Bernard Bastide, Bruno Bertheuil, Philippe Roger et Laurent Véray), AFRHAC, coll. « 1895 » (no 31), (OCLC 10.4000/1895.51, DOI 10.4000/1895.51)
  • Pour une bibliographie très complète, consultez celle établie par Bernard Bastide : « Bibliographie », 1895, AFRHC, no 31, , p. 299-322 (DOI 10.4000/1895.85)

Liens externes