- Membres financeurs
- Membres récipiendaires d'investissements
Investir de l'Europe centrale à l'Asie centrale. |
Fondation |
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Type |
Institution financière internationale, multilateral development bank |
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Domaine d'activité | |
Siège | |
Pays | |
Langue |
Président |
Odile Renaud-Basso (depuis ) |
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Site web |
La Banque européenne pour la reconstruction et le développement ou BERD (en anglais, European Bank for Reconstruction and Development : EBRD) est une organisation internationale chargée de faciliter le passage à une économie de marché dans les pays d'Europe centrale et orientale. Créée à Paris le , à la suite d'une idée de François Mitterrand, elle a été inaugurée le . Son siège est situé à Londres.
Rôle et moyens
Elle émet des emprunts sur le marché international qui lui servent à financer ou cofinancer des investissements (soit par des prêts, soit par des prises de participation) favorisant la transition vers une économie de marché dans les pays de l'Europe centrale et orientale (PECO), dans les pays de l'ex-URSS et en Mongolie.
Contrairement aux autres institutions financières internationales, le mandat de la BERD se limite aux pays « qui s’engagent à respecter et mettent en pratique les principes de la démocratie pluraliste, du pluralisme et de l’économie de marché, de favoriser la transition de leurs économies vers des économies de marché, et d’y promouvoir l’initiative privée et l’esprit d’entreprise »[1]. Les activités de la Banque sont donc extrêmement limitées en Biélorussie, en Ouzbékistan et au Turkménistan, dont les régimes autoritaires ne remplissent pas ces critères. Cependant, malgré certaines critiques de pays européens sur l'Etat de droit en Russie, la banque ne limite pas ses activités dans cette dernière.
On ne doit pas la confondre avec la Banque européenne d'investissement (BEI).
Historique
Dès 1993, 2 ans après sa création, de nombreuses critiques viennent sanctionner les dépenses somptuaires de la banque pour son propre compte en lieu et place du financement des pays de l'est européen. La gestion de Jacques Attali, président fondateur, est particulièrement pointée du doigt[2].
En 2006, la BERD a investi 4,9 milliards d'euros dans 301 projets différents ; elle a réalisé 2,4 milliards d'euros de bénéfices[3]. C'est elle qui a financé une grande partie du nouveau sarcophage de Tchernobyl, qui est selon Novarka "la plus grande structure terrestre mobile jamais construite"[4].
Depuis le printemps arabe de 2011, la BERD a décidé d'élargir sa zone d'intervention au sud et à l'est de la méditerranée. À partir de 2015, elle aide également la Grèce, en proie à une crise budgétaire majeure[5].
En 2017, la BERD annonce en septembre l'ouverture d'un second bureau au Maroc (à Tanger)[6].
En octobre 2023, la BERD accepte l'adhésion du Bénin et de la Côte d'Ivoire, une première pour des pays d'Afrique subsaharienne[7].
Membres
La BERD, qui comptait 38 actionnaires en 1990, en rassemblait 73 en .
- Actionnaires de la BERD (année d'entrée au capital)[8]
- 1990
- Allemagne
- Australie
- Autriche
- Belgique
- Bulgarie
- Canada
- Chypre
- Corée du Sud
- Danemark
- Égypte
- Espagne
- États-Unis
- Finlande
- France
- Grèce
- Hongrie
- Irlande
- Islande
- Israël
- Italie
- Japon
- Liechtenstein
- Luxembourg
- Malte
- Maroc
- Mexique
- Nouvelle-Zélande
- Norvège
- Pays-Bas
- Pologne
- Portugal
- Roumanie
- Royaume-Uni
- Suède
- Suisse
- Turquie
- Union européenne
- BEI
- 1991
- 1992
- 1993
- 1996
- 2000
- 2001
- 2006
- 2011
- 2012
- 2016
- 2017
- 2018
- 2019
- 2021
Pays dont la candidature a été approuvée et qui doivent finaliser leur adhésion :
Pays qui n'est pas actionnaire mais qui est donateur[10] : Taïwan
Présidence
Le président de la BERD est élu par le Conseil des gouverneurs pour une durée de quatre ans renouvelable.
Portrait | Identité | Nationalité | Période | |
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Début | Fin | |||
Jacques Attali[11] | Français | (démission) | ||
Jacques de Larosière[11] | Français | |||
Horst Köhler[11] | Allemand | (démission) | ||
Jean Lemierre[11] | Français | |||
Thomas Mirow[11] | Allemand | |||
Suma Chakrabarti (en)[11] | Britannique | |||
Odile Renaud-Basso[12] | Française | En cours |
Rémunération
Selon le journal L'Express, en 2008 la rémunération annuelle du président (Jean Lemierre) de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement était de 428 000 € auxquels s'ajoutent la résidence à Londres et une voiture avec chauffeur[13].
Notes et références
- ↑ [PDF] page not found le 8 juin 2013, sur le site ebrd.com
- ↑ Attali, un banquier à découvert, par Faure Michel, publié le 24/06/1993 in L'Express
- ↑ (en) EBRD steps up pace of investment in 2006, non trouvée le 8 juin 2013
- ↑ BatiActu (2019) L'enceinte de confinement de Tchernobyl a été livrée 11/07/2019
- ↑ Anne Cheyvialle, « La BERD, banque de l'Est aide à présent la Grèce », Le Figaro, encart « Économie », samedi 16 / dimanche 17 mai 2015, page 21.
- ↑ « La BERD ouvre un deuxième bureau au Maroc », L'Economiste Maghrébin, (lire en ligne, consulté le )
- ↑ « Côte d’Ivoire, Bénin, Sénégal… Comment la BERD met (enfin) le cap sur l’Afrique subsaharienne – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com (consulté le )
- ↑ Le site officiel
- ↑ EBRD approves membership of Benin and Côte d’Ivoire
- ↑ Donateurs
- 1 2 3 4 5 6 « https://www.ebrd.com/who-we-are/history-of-the-ebrd.html »
- ↑ « https://www.ebrd.com/who-we-are/ebrd-president-odile-renaud-basso »
- ↑ Transfac l'Express N°224-225 mai-juin 2008, article « Ces postes qui valent de l'or », page 49
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Discours d'inauguration le 15 avril 1991 par François Mitterrand sur le site du Centre virtuel de la connaissance sur l'Europe
- Lionel Allion, « Une banque de combat », L'Humanité,