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Divonne-les-Bains
Divonne-les-Bains
Le casino de Divonne-les-Bains.
Blason de Divonne-les-Bains
Blason
Divonne-les-Bains
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Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ain
Arrondissement Gex
Intercommunalité Pays de Gex Agglo
Maire
Mandat
Vincent Scattolin (DVD)
2020-2026
Code postal 01220
Code commune 01143
Démographie
Gentilé Divonnais
Population
municipale
9 999 hab. (2020 en augmentation de 9,88 % par rapport à 2014)
Densité 295 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 21′ 24″ nord, 6° 08′ 34″ est
Altitude Min. 464 m
Max. 1 447 m
Superficie 33,88 km2
Unité urbaine Divonne-les-Bains (partie française)
(ville isolée)
Aire d'attraction Genève - Annemasse (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Gex
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Divonne-les-Bains
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Divonne-les-Bains
Liens
Site web divonnelesbains.fr

    Divonne-les-Bains est une ville thermale française de l'Ain, dans l'arrondissement de Gex et dans le pays de Gex. Divonne se trouve sur la frontière avec la Suisse romande, entre le pied du Jura et le lac Léman. Elle fait aussi partie du Genevois français et du Grand Genève.

    Les habitants de Divonne-les-Bains sont les Divonnais et les Divonnaises[1].

    Géographie

    Localisation

    Divonne est située à l'extrémité du pays de Gex. Frontalière de la Suisse, elle se situe à 20 km de Genève. Plusieurs hameaux sont rattachés à Divonne : Arbère, Crassy, Plan, Vésenex (avant la révolution de 1789, Vésenex était un village de la paroisse de Divonne. Le , la commune de Vésenex-Crassy fut supprimée et réabsorbée par Divonne[2].

    Communes limitrophes

    Territoire de Divonne et de Vésenex-Crassy avant leur fusion.
    Rose des vents Lajoux (Jura)
    Mijoux
    Prémanon (Jura),
    La Rippe (Drapeau de la Suisse Suisse, Vaud)
    Rose des vents
    Vesancy N Crassier (Drapeau de la Suisse Suisse, Vaud)
    Bogis-Bossey (Drapeau de la Suisse Suisse, Vaud)
    O Divonne-les-Bains E
    S
    Grilly
    Commugny (Drapeau de la Suisse Suisse, Vaud)
    Chavannes-de-Bogis (Drapeau de la Suisse Suisse, Vaud)

    Climat

    Le climat y est de type semi-continental, avec des hivers froids, des étés chauds, et des précipitations tombant majoritairement en été.

    Habitat

    Logements[3]Nombre en 2016 % en 2016nombre en 2011 % en 2011
    Total5 597100 %4 789100 %
    Résidences principales4 19374,9 %3 72177,7 %
    → Dont HLM4179,9 %2907,8 %
    Résidences secondaires et
    logements occasionnels
    96717,3 %75415,8 %
    Logements vacants[Note 1]4367,8 %3146,6 %
    Dont :
    → maisons1 88233,6 %1 76136,8 %
    → appartements3 67465,6 %2 99262,5 %

    Urbanisme

    Typologie

    Divonne-les-Bains est une commune urbaine[Note 2],[4]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[5],[6]. Elle appartient à l'unité urbaine de Divonne-les-Bains (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 1 commune[7] et 9 999 habitants en 2020, constituant une ville isolée[8],[9].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Genève - Annemasse (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 158 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[10],[11].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (54,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (55,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (50,2 %), zones urbanisées (12,9 %), terres arables (10,6 %), prairies (7,5 %), zones agricoles hétérogènes (5,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,4 %), zones humides intérieures (1,2 %), eaux continentales[Note 4] (1,2 %)[12].

    L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Voies de communication et transports

    Voies ferrées

    Divonne était desservie, jusqu'en 1980, par des autorails omnibus Bellegarde-Divonne, via la ligne de Collonges - Fort-l'Écluse à Divonne-les-Bains qui se prolongeait jadis en Suisse par le chemin de fer Nyon-Crassier-Divonne jusqu'à Nyon. Aujourd'hui, la ligne suisse n'existe plus depuis longtemps, et la ligne française est désaffectée, même si un projet de réouverture est envisagé. Le TGV Lyria Paris-Genève est en correspondance à Bellegarde-sur-Valserine avec la ligne 33 des cars Région Express (trajet d'une heure environ vers Divonne).

    Routes

    Divonne est à km de l'autoroute suisse A1 (sortie 10, Coppet).

    Transports en commun

    Divonne-les-Bains est desservie quotidiennement par plusieurs lignes de bus[13] :

    • la ligne de bus 814 des Transports publics de la région nyonnaise (TPN) Gex-Divonne-Coppet ;
    • la ligne TER Divonne - Bellegarde-sur-Valserine.

    Une voie dédiée aux bus au niveau de l'Avenue de Genève ainsi qu'un parc relais à côté de la douane valorisent la liaison vers Coppet.

    Pendant la saison hivernale, des bus permettent de relier Divonne aux stations des Monts Jura (station de sports d'hiver)[14].

    Depuis le 15 décembre 2019, à l'occasion de l'entrée en service du Léman Express, le doublement de la ligne Gex-Divonne-Coppet est effectué, ainsi que la création de 2 nouvelles lignes :

    • Nyon-Divonne-Gex (aux heures de pointes, en bus hybrides),
    • Coppet-Divonne-Maconnex (chaque demi-heure aux heures de pointe et chaque heure le reste de la journée ; via Grilly, Sauverny et Versonnex).
    Bus TPN de la ligne 814 à l'ancienne gare de Divonne-les-Bains.

    Mobilités douces

    Divonne compte 31 km de pistes cyclables[15]. L'ancienne voie ferrée permet de créer une voie verte Gex-Divonne (via Grilly), et une voie en site propre a été créé entre le lac et Crassier (Vaud).

    La ville propose aussi :

    • 50 vélos électriques en libre-service
    • un parking relais au niveau de la douane
    • 5 bornes de recharge pour les véhicules électriques
    • 2 véhicules propres en auto-partage

    La ville utilise aussi 7 véhicules électriques pour les services communaux.

    Toponymie

    Le nom est mentionné anciennement sous les formes Divonae, Divonna et Divona au XIIe siècle, Dyvona et Dyvone au XIVe siècle, Dyvonne au début du siècle suivant et Divonne en 1676[16].

    Le toponyme trouverait son origine dans le « théonyme gaulois *Devona, Divona, ayant désigné d'abord une source sacrée[17], peut-être avec le suffixe -onne »[16].

    Histoire

    Divonne fut habitée dès la Préhistoire, et sera particulièrement appréciée des Gallo-romains pour la qualité de son eau. En effet, un aqueduc reliait Divonne à Nyon pour alimenter cette dernière en eau. Si l’on en croit la légende, Divona signifierait « Eau Divine » en gaulois. Divonne fut définitivement rattachée à la France en 1601 avec le pays de Gex, dont elle dépendait.

    Fréquentée pour ses eaux à partir de 1830, la commune se dote d'une station thermale en 1849, grâce au docteur Paul Vidart. En 1850, les premiers curistes arrivent à Divonne, et la ville devient célèbre en accueillant en 1855 son premier hôte de marque, en la personne de Jérôme Bonaparte. C'est en 1892, par un décret ministériel signé par le président de la République Sadi Carnot, que la commune de Divonne a acquis officiellement la dénomination « Divonne-les-Bains ».

    Le , la commune absorbe Vésenex-Crassy peuplée de 200 habitants à l'époque[18].

    Durant le XXe siècle, Divonne va améliorer la qualité de ses thermes, ce qui fera venir un nombre encore plus important de curistes. Le parcours de golf date de 1931. En 1945 Marcel Anthonioz devient maire de Divonne-les-Bains. De nombreux équipements vont être construits : le casino (1954), nouveaux thermes, hippodrome, lac artificiel, centre nautique, voies de communication, etc. Le collège de Divonne, construit en 1976, porte le nom de M. Anthonioz, décédé à Divonne la même année.

    En octobre 2022, la régie municipale des thermes de Divonne-les-Bains prend la décision de suspendre les cures thermales à compter du 1er janvier 2023 et jusqu'à reprise de l'établissement par un repreneur spécialisé[19].

    Politique et administration

    Hôtel de ville.

    La commune a absorbé en 1965 celle de Vésenex-Crassy[20].

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve depuis 1933 dans l'arrondissement de Gex du département de l'Ain. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la troisième circonscription de l'Ain.

    Elle fait partie depuis 1793 du canton de Gex[20]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est toujours membre, est modifié, passant de 11 à 7 communes.

    Intercommunalité

    La ville est membre de la communauté d'agglomération du Pays de Gex, en abrégé Pays de Gex Agglo, créée en 1996 sous le statut de communauté de communes, transformée en communauté d'agglomération en 2019.

    Tendances politiques et résultats électoraux

    Résultat des élections municipales du 15 mars 2020[21],[22]
    Liste Tête de liste Nombre de voix Résultat Nombre d'élus municipaux dont communautaires
    Divonne-les-Bains, naturellement Vincent Scattolin 1.617 65,04 % 24 5
    Unis pour Divonne-les-Bains Jean di Stefano 705 28,36 % 4 0
    Divonne pour vous ! Jean-Louis Yguel 164 6,6 % 1 0

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[23]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1879 1888 Charles Vidart Père de René Vidart et fils de Paul Vidart[24]
    Les données manquantes sont à compléter.
    1945 1976 Marcel Anthonioz RI Chef d'entreprise
    Secrétaire d'État (1969 → 1972)
    Député de l'Ain (1951 → 1976)
    Conseiller général de Gex (1945 → 1976)
    1976 1989 Jean Prost UDF-PR Kinésithérapeute
    Conseiller général de Gex (1976 → 1988)
    1989 1990 Jean-Claude Pruvost Professeur
    1991 février 2019[25] Étienne Blanc[26] UDF
    puis DL
    puis
    UMPLR
    Avocat
    Député de l'Ain (3e circ.) (2002 → 2016)
    Conseiller régional de Rhône-Alpes (1992 → 2002)
    Conseiller régional d'Auvergne-Rhône-Alpes (2015 →)
    Vice-président du conseil régional (2015 → )
    Président de la CC du Pays de Gex (1996 → 2014)
    Démissionnaire
    février 2019[27] - [28] En cours Vincent Scattolin DVD Urbaniste
    Vice-président de la CA Pays de Gex Agglo (2014 → )
    Vice-président du Pôle métropolitain du Genevois français (2020 → )
    Réélu pour le mandat 2020-2026[29] - [30]

    Distinctions et labels

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[33].

    En 2020, la commune comptait 9 999 habitants[Note 5], en augmentation de 9,88 % par rapport à 2014 (Ain : +5,07 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 1851 2751 3451 3011 3351 4171 5001 3851 653
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 4171 3561 4101 4721 4271 4631 6251 5601 624
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 6651 6251 7101 6101 7211 8941 8301 7211 644
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    2 5163 2764 2384 7835 5806 1717 4007 5728 615
    2017 2020 - - - - - - -
    9 6449 999-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[34].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 20,1 % la même année, alors qu'il est de 23,4 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 4 572 hommes pour 5 215 femmes, soit un taux de 46,72 % d'hommes, légèrement inférieur au taux départemental (49,33 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[35]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,7
    90 ou +
    1,2
    0,0
    75-89 ans
    7,2
    12,1
    60-74 ans
    13,6
    20,6
    45-59 ans
    20,5
    24,8
    30-44 ans
    23,8
    13,3
    15-29 ans
    12,6
    23,4
    0-14 ans
    21,2
    Pyramide des âges du département de l'Ain en 2020 en pourcentage[36]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6
    90 ou +
    1,6
    6
    75-89 ans
    8
    15,4
    60-74 ans
    16
    21
    45-59 ans
    20,5
    19,8
    30-44 ans
    19,7
    16,6
    15-29 ans
    15,2
    20,6
    0-14 ans
    19

    Immigration

    Selon l'Insee, la ville comptait 2 390 immigrés (nés étrangers à l'étranger) sur une population totale de 9 787 en 2018 soit un quart de la population totale[37].

    Travailleurs frontaliers

    Fin 2014, la commune comptait 1 183 frontaliers (titulaires d'un permis G) travaillant dans le canton de Genève[38],[39] et a reçu une rétrocession financière de 2,282 millions d'euros de la part du canton (chaque année, depuis 1973, Genève reverse une partie de l'impôt perçu sur le revenu des frontaliers aux communes françaises avoisinantes). Cette même année, le montant de la compensation genevoise dépasse les 232 millions d'euros répartis entre l'Ain et la Haute-Savoie, en fonction du nombre de frontaliers travaillant à Genève et résidant dans chacun des deux départements[40],[41].

    Enseignement

    La ville possède une école maternelle située au centre-ville, à proximité de l'école primaire du centre. Dans les hameaux d'Arbère, Villard et Vesenex, sont présentes trois écoles primaires. Les écoles de Villard et Vesenex sont regroupées au sein de l'école des Hameaux. À la rentrée 2019, la ville comptait 1170 écoliers parmi les 43 classes des écoles maternelles et primaires[42].

    Une nouvelle école, dénommée Guy-de-Maupassant, regroupant un centre de loisirs et les cuisines municipales a ouvert en 2013[43].

    Depuis la rentrée 2019, la totalité des classes est équipées de tableaux interactifs, dans le cadre du plan informatique de la commune.

    Un vaste plan de rénovation énergétique des écoles est adopté en 2022.

    Divonne-les-Bains compte aussi un collège d'enseignement général, le collège Marcel-Anthonioz construit en 1976. À la suite de l'incendie du réfectoire du 19 novembre 2014, celui-ci est reconstruit et modernisé en 2015.

    Culture

    Salles de spectacles

    • L'espace Charles-Aznavour, dévolu à la chanson, propriété du Domaine de Divonne (casino de Divonne) ; il est utilisé occasionnellement pour la venue d'artistes de renommée nationale ou internationale ;
    • Le cinéma-théâtre André-Dussollier, construit au XIXe siècle, appartenant également au Domaine de Divonne ; le cinéma est actuellement exploité (2021 - aujourd'hui), mais la programmation théâtrale ne propose que quelques dates dans l'année. Une rénovation du cinéma-théâtre est engagée à la rentrée 2019 afin de relancer les activités dans ce lieu et de le valoriser.
    • La salle de spectacle située à l'Esplanade du Lac, offrant 498 places assises, dévolue au théâtre et à la danse, propriété de la commune de Divonne-les-Bains ; la saison culturelle comprend une trentaine de spectacles[44]. Les estivales du lac s'y déroulent en juillet et en août et comprennent diverses animations (séances de cinéma en plein air, spectacles de danse, ateliers créatifs...).

    Sports

    • La ville de Divonne possède un gymnase avec une salle d'escalade, deux salles de combat, deux salles de danse, une salle d'agrès et une salle multisports.
    • Il y a aussi 8 courts de tennis, dont deux couverts en terre battue depuis 2011.
    • La ville possède aussi un golf de dix-huit trous, un neuf trous, un centre nautique olympique (architecte Maurice Novarina), une plage surveillée, un hippodrome accueillant des courses de trot et de galop, quatre terrains de football dont un synthétique, un city stade et un skatepark. Des sports nautiques sont aussi exercés dans le lac.
    • L’équipe de France de football (menée par Raymond Kopa) a effectué son stage de préparation de la Coupe du monde 1954 à Divonne-les-Bains.
    • Le Tour de France 1969 , le Tour de France 1973 et le Tour de France 1976 ont eu comme ville-étape Divonne-les-Bains.
    • Divonne a accueilli pendant plusieurs années le championnat du monde de Dragon Boat (discipline) au lac.
    • L'équipe de rugby de l'agglomération du Pays de Gex (Union Sportive du Pays de Gex) évolue en championnat Honneur[45].
    • L'équipe de football de Divonne-les-Bains (U.S Divonne) évolue en division régionale[46].
    • La pratique du sport est favorisée par la ville à la suite de l'obtention des labels « Terre de Jeux 2024 » et « Centre de préparation aux Jeux ».

    Social

    La commune compte environ 300 logements sociaux en 2019. Le projet de PLU prévoit la construction de près de 400 logements sociaux dans la ville entre 2020 et 2030.

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 45 038 , ce qui plaçait Divonne-les-Bains au 849e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[47].

    En 2016, le revenu fiscal médian par ménage était de 46 008 [48]

    Emploi

    La population de Divonne-les-Bains se répartit à 49,7 % d'actifs, ce qui est légèrement supérieur au 45,2 % d'actifs de la moyenne nationale, 14,5 % de retraités, un chiffre inférieur au 18,2 % national. On dénombre également 21,4 % de jeunes scolarisés et 14,4 % d'autres personnes sans activité.

    Le taux d'activité de la population des 20 à 59 ans de Divonne était de 82 %, avec un taux de chômage de 7,1 %, en 1999, donc bien inférieur à la moyenne nationale de 12,9 % de chômeurs.

    Répartition des emplois par domaine d'activité

      Agriculteurs Artisans, commerçants, chefs d'entreprise Cadres, professions intellectuelles Professions intermédiaires Employés Ouvriers
    Divonne-les-Bains 0,4 % 8,1 % 18,6 % 20,8 % 35,5 % 16,6 %
    Moyenne nationale 2,4 % 6,4 % 12,1 % 22,1 % 29,9 % 27,1 %
    Sources des données : INSEE[49]

    Projets

    Embouteillage de l'eau minérale de Divonne-les-Bains

    Initié par l'ancien maire Etienne Blanc, un projet polémique d'embouteillage de l'eau de Divonne-les-Bains est lancé en 2016, soulevant une vague de contestation en France et en Suisse, à partir de 2019 à cause des conséquences environnementales.

    Le permis de construire a été accordé par la municipalité en février 2019, occasionnant des recours de dix communes suisses[50].

    Le 10 avril 2019, l’hôtel de ville de Divonne-les-Bains est recouverts de tags 'non à la mise en bouteille' 'sabotage' 'résistance'[51].

    Le 24 mai 2019, une réunion publique houleuse est organisée[52].

    Le 3 septembre 2019, le maire Vincent Scattolin annonce aux Divonnais qu’il met fin à ce projet en raison de « la rupture du rapport de confiance avec le porteur de projet », et car ce projet « devient incompatible avec les politiques menées par la commune et notamment dans le domaine de l’environnement et du développement durable ». Il annonce que l’investisseur a refusé des avenants écologiquement contraignants et a refusé de fournir son plan de financement[53].

    Le maire s'engage à « faire le nécessaire pour que la rupture du contrat ne coûte rien aux Divonnais » et propose au conseil municipal de travailler sur un concept de fontaines d’eau minérale afin de rendre « cette richesse plus accessible aux Divonnais »[54].

    En 2022, la ville remporte le contentieux relatif à la rupture du contrat d'embouteillage des eaux de Divonne-les-Bains.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'entrée du casino.
    Divonne-les-Bains, les hôtels, vers 1920.
    • Château de Divonne avec chapelle, chemin du Château.
    • Château de Crassy.
    • Site classé de la pierre des marais.
    • La villa Beaulieu fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis 1994[55].
    • Le lac artificiel de Divonne.

    Divonne possède une église et un temple protestant  :

    • L'église Saint-Étienne, place de l'Église située au centre-ville ;
    • Le temple de l'Église réformée, rue du Temple, construit en 1870. Il est situé à cinquante mètres de l'église.
    • Église Saint-Étienne.
      Église Saint-Étienne.
    • Temple de Divonne.
      Temple de Divonne.

    Personnalités liées à la commune

    • Alfred André (1810-1893), banquier et homme politique français, petit-fils du banquier Dominique André et du général Frédéric Henri Walther, fut propriétaire du château de Crassy de 1874 à 1893.
    • Marcel Anthonioz, maire de Divonne de 1945 à 1976, député indépendant de l'Ain (1951-76) et secrétaire d'État au Tourisme (1969-1972), ainsi que vice-président de l'Assemblée nationale (1967-1969).
    • Marion Bartoli, victorieuse du tournoi de Wimbledon en 2013, grandit à Divonne et est licenciée du Tennis club de la ville.
    • Georges Bernanos fait une cure à Divonne-les-Bains (il résidait à Vésenex) en 1930.
    • Jean Étienne Philibert de Prez de Crassier, dénommé Étienne Deprez-Crassier durant la Révolution française, général de division né le 18 janvier 1733 à Crassy (aujourd'hui hameau de Divonne-les-Bains) et mort le 6 juillet 1803 au château d'Ornex[56] ; la rue Étienne-Deprez porte son nom.
    • Raymond Cretin, né en 1914 à Divonne-les-Bains, déporté à Buchenwald en octobre 1943 à pour acte de résistance[57],[58].
    • Gabriel Fauré, pianiste, organiste et compositeur, a fait de fréquents séjours à Divonne pour raison de santé. Sa dernière œuvre, le quatuor à cordes en mi mineur opus 121, a été composée à Divonne, en 1924.
    • Louis-Marie-François de La Forest Divonne, né au château de Divonne le 10 juin 1765. Décédé à Divonne en 1838.
    • Guy de Maupassant (1850-1893) fait une cure à Divonne-les-Bains (il résidait à Vésenex, aujourd'hui hameau de Divonne-les-Bains) en 1891.
    • Florent Pagny habite à Divonne-les-Bains dans les années 1970[59].
    • Jacqueline Porel, (1918-2012), née à Divonne-les-Bains, actrice et mère de Jean-Marie Périer, Anne-Marie Périer et Marc Porel.
    • Gustave Schlumberger (1844-1929), historien, byzantiniste et numismate français, spécialisé dans l'histoire des Croisades et de l'Empire byzantin, a fait plusieurs séjours au château de Crassy, alors propriété d'une de ses cousines elle aussi membre de la famille Schlumberger.
    • Jean Souètre (1930-2001), militaire français, capitaine dans les commandos de l'air lors de la Guerre d'Algérie puis membre de l'OAS. Membre du comité de direction du Casino de 1976 jusqu'à son décès en 2001.
    • Paul Vidart (1817-1873), médecin, fondateur de l'établissement thermal.
    • René Vidart, né le 24 juillet 1890 à Divonne-les-Bains et décédé en 1928 au Bourget-du-Lac. Petit-fils de Paul Vidart, aviateur, héros de l’air en 1911, moniteur à Ambérieu-en-Bugey et blessé au cours de la Première Guerre mondiale[60].

    Événements

    • Entre le 1er et le 18 octobre 2019, la commune organise avec le bureau de l'Organisation des Nations unies à Genève ainsi qu'avec la Fondation pour Genève une exposition sur le développement durable, et les objectifs des Nations unies en la matière. La commune expose aussi ses actions dans le domaine[61].
    • De nombreux évènements prévus autour des Jeux olympiques d'été de 2024, à la suite de l'obtention du label « Terre de Jeux 2024 », le 22 novembre 2019.

    Patrimoine naturel

    La commune bénéficie d'importants atouts environnementaux et met en place plusieurs actions en faveur de la nature.

    • Fontaine ancienne du centre.
      Fontaine ancienne du centre.
    • Fontaine jeux d'eau.
      Fontaine jeux d'eau.
    • Fontaine du casino.
      Fontaine du casino.
    • Fontaine ancienne du centre.
      Fontaine ancienne du centre.
    • La Divonne, rivière prenant sa source à proximité du golf.
      La Divonne, rivière prenant sa source à proximité du golf.
    • Fontaine en brique.
      Fontaine en brique.
    • Vue sur le lac.
      Vue sur le lac.
    • Fontaine jets d'eau multiples.
      Fontaine jets d'eau multiples.

    Biodiversité

    Héraldique

    Armes de Divonne-les-Bains

    La commune de Divonne-les-Bains porte :

    Écartelé : au premier et au quatrième d'argent semé de billettes de sable au lion issant du même brochant sur le tout, au deuxième et au troisième d'azur aux trois morailles d'or rangées en pal et au chef d'argent chargé d'un lion issant de gueules[62].

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les logements vacants comprennent notamment les logements neufs qui ne sont pas encore habités, ceux que leurs propriétaires laissent libres ou dans lesquels ils font réaliser des travaux, ou ceux qui sont libres entre deux ventes ou deux locations
    2. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

    Références

    1. Gentilé de la commune, sur habitants.fr
    2. Gérard Dous, « Voilà 50 ans que Divonne et Vésenex se sont mariées pour le… Meilleur », Le Progrès, (lire en ligne, consulté le ) « Le 20 février 1965, le conseil municipal de la ville, présidé par le député maire Marcel Anthonioz, prenait connaissance de l’arrêté préfectoral du 8 février 1965, officialisant le « mariage » entre les deux communes. Du coup, était mis fin à 171 ans d’existence de la commune de Vésenex, née en 1794 ».
    3. Tableaux LOG T2 et LOG T7, Recensement général de la population 2016, document mentionné en liens externes.
    4. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Unité urbaine 2020 de Divonne-les-Bains (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
    8. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
    13. « Mobilité - Ville de Divonne les Bains », sur divonnelesbains.fr (consulté le ).
    14. « Ski bus - Ville de Divonne les Bains », sur divonnelesbains.fr (consulté le ).
    15. « APiCy - Ville de Divonne les Bains », sur apicy.fr (consulté le ).
    16. 1 2 Henry Suter, « Divonne-les-Bains », sur le site d'Henry Suter, « Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs » - henrysuter.ch, 2000-2009 (mis à jour le 18 décembre 2009) (consulté le ).
    17. Jacques Lacroix, Le celtique dēvo- et les eaux sacrées, Mémoires de la société belge d'études celtiques, 32, Bruxelles, 2011
    18. « Commune de Vésenex-Crassy (01438) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    19. Les thermes de Divonne-les-Bains fermeront leurs portes en 2023, site officiel-thermalisme.com
    20. 1 2 3 Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    21. Amélie Vuargnoz, « Municipales 2020 : Vincent Scattolin élu au premier tour à Divonne : Dimanche 15 mars, Vincent Scattolin a été élu au premier tour pour la commune de Divonne-les-Bains, avec un total de 65 % des voix », Le Pays gessien, (lire en ligne, consulté le ).
    22. « Municipales 2020 : Divonne-les-Bains (01220) - tous les résultats », sur Le Figaro, lefigaro (ISSN 0182-5852, consulté le ).
    23. « Les maires de Divonne-les-Bains », sur francegenweb.org (consulté le ).
    24. Ruth Fiori, « VIDART Charles Albert », Annuaire prosopographique : recherche, Comité des travaux historiques et scientifiques - Institut rattaché à l’École nationale des chartes, (consulté le ).
    25. Catherine Lagrange, « Municipales : à Lyon, déjà deux candidats déclarés contre Gérard Collomb », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ) « Né à Givors, au sud de la métropole, il a effectué la majeure partie de sa carrière dans le département voisin de l’Ain. Professionnellement comme avocat, à Bourg-en-Bresse, politiquement à Divonne-les-Bains, petite commune thermale de 10 000 habitants, proche de la frontière suisse, une ville dont il est maire depuis vingt-sept ans. Mais, il y a quelques jours, Etienne Blanc a annoncé à son conseil municipal son intention de passer la main en janvier prochain… pour mieux s’occuper de la ville aux deux fleuves ».
    26. « L’heure du bilan pour le maire démissionnaire Étienne Blanc : Le 31 janvier, Étienne Blanc a tiré un trait sur les cinq mandats de maire que lui ont confié les Divonnais pour commencer sa campagne lyonnaise. Il se dit fier d’avoir préservé la ville d’une bétonisation outrancière. Rencontre », Le Progrès, (lire en ligne, consulté le ).
    27. Mathilde Régis, « Lyon : Etienne Blanc en lice pour affronter "un certain" Gérard Collomb : À la fin de l'assemblée générale de l'association des maires de l'Ain, le no 2 de Laurent Wauquiez à la région a annoncé se consacrer plus activement à la préparation des municipales de 2020 d'ici quelques mois », Lyon capitale, (lire en ligne, consulté le ).
    28. « Divonne: Vincent Scattolin élu maire : Il a été élu samedi matin avec 23 voix sur 28 votants », Le Pays Gessien, (lire en ligne, consulté le ).
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    38. Titulaires d'un permis frontalier dans le canton de Genève.
    39. Ce chiffre ne comprend que les titulaires d'un permis G et n'inclut donc pas les Suisses et binationaux qui ont leur résidence principale dans la commune ni les employés des organismes internationaux.
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    41. Fonds frontaliers : notre région se taille encore et toujours la part du lion, Le Messager, 07.01.2010
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    58. Témoignage sur les derniers jours de l'abbé Raymond Crétin, site Mémoire de la Déportation dans l'Ain (1939-1945)
    59. Odile Pagny, Retraitée, musicien ()ne et mère de star, lyonne.fr, vendredi 16 octobre 2009.
    60. René Vidart (1890-1928) : héros de l’air en 1911, moniteur à Ambérieu et blessé au champ d’honneur.
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    62. « Armes de Divonne-les-Bains »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), sur labanquedublason2.com.