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Enver Hoxha
Illustration.
Enver Hoxha en 1971.
Fonctions
Premier secrétaire du Parti du travail d'Albanie

(43 ans, 5 mois et 3 jours)
Prédécesseur Nouvelle fonction
Successeur Ramiz Alia
Président du Conseil des ministres d'Albanie

(9 ans, 7 mois et 25 jours)
Chef de l'État Omer Nishani
Prédécesseur Fiqri Bey Dine
Successeur Mehmet Shehu
Biographie
Nom de naissance Enver Halil Hoxha
Date de naissance
Lieu de naissance Ergiri (aujourd'hui Gjirokastër), vilayet de Ioannina
(Empire ottoman)
Date de décès (à 76 ans)
Lieu de décès Tirana (Albanie)
Nature du décès Fibrillation ventriculaire
Nationalité albanaise
Parti politique Parti du travail d'Albanie
Conjoint Nexhmije Xhuglini
Religion Aucune (athée)

Signature de Enver Hoxha

Enver Hoxha
Premiers secrétaires du Parti du travail d'Albanie
Chefs du gouvernement d'Albanie

Enver Hoxha (prononciation : /ɛnˈvɛɾ ˈhɔdʒa/ ), également retranscrit en français sous l'orthographe phonétique Enver Hodja, né le [N 1] à Gjirokastër et mort le à Tirana, est un homme d'État albanais.

Il fonde en 1941 le Parti communiste d'Albanie (rebaptisé par la suite Parti du travail d'Albanie) et dirige la République populaire socialiste d'Albanie de 1945 jusqu'à sa mort, en tant que Premier secrétaire du parti.

Sous le régime qu'il met en place, l'Albanie subit un profond isolement du reste de l'Europe et une adhésion sans concession au stalinisme. Sa dictature est considérée comme l'une des plus répressives et des plus sanglantes de l'histoire contemporaine de l'Europe[1].

Il proclame en 1967 l'Albanie : « premier État athée du monde ».

Biographie

Jeunesse

Enver Hoxha à l'âge de 18 ans.

Enver Hoxha naît à Gjirokastër en [2], une ville d'Albanie méridionale (dans l'Empire ottoman), dans une famille musulmane liée à l'ordre des Bektashi. Il plane encore des incertitudes sur ses origines. Certains comme l'écrivain Ismaïl Kadaré affirment que sa famille n'était pas très renommée à Gjirokastre et que le clan Hoxha serait celui de petits propriétaires terriens. D'autres, comme Kristo Frashëri, avancent que sa famille était spécialisée dans le prêt à l'usure. Son père, Halil Hoxha, présenté par la propagande comme un petit employé, séjourne aux États-Unis et laisse le soin à son frère Hysen d'élever ses enfants. Enver a trois sœurs et un frère[3].

Il étudie de 1923 à 1927 au lycée français de Gjirokastre puis à celui de Korçë jusqu'en 1930.

En 1930, il obtient une bourse d'État pour étudier les sciences naturelles à l'Université de Montpellier. Faute de résultats universitaires, sa bourse est suspendue en 1933. Il abandonne alors ses études et se rend à Paris, où il côtoie des communistes français et albanais en exil. Il admire particulièrement Marcel Cachin, dont le nom sera donné à un boulevard de Tirana. Il écrit en France quelques articles dans L'Humanité. Il devient l'année suivante secrétaire particulier du consul albanais à Bruxelles. Il y suit des cours de droit à l'Université libre de Bruxelles, à nouveau sans obtenir de diplôme universitaire[4]. De retour en Albanie en 1936, il enseigne à Tirana, puis au lycée français de Korçë. Il est chargé par Xavier de Courville, directeur du lycée et membre de l'Action française, de donner les cours de morale[5].

Le , Hoxha participe à la célébration de la fête de l'Indépendance, à Korça, qui prit l'allure d'une manifestation antifasciste. Cela lui vaut d'être exclu des cadres de l'instruction publique. Cet événement peut être vu comme le début réel de la carrière politique d'Enver Hoxha. Il part alors à Tirana et devient gérant du bistrot « Le Flore », bien que la propagande précisera seulement qu'il était « commerçant »[6].

Seconde Guerre mondiale et dirigisme (1939-1945)

Années de résistance

Hoxha en tenue de partisan.

Dès l'invasion italienne de l'Albanie en 1939, Enver Hoxha cherche à organiser la résistance. À l'époque, il s'oppose aux communistes qui refusent l'alliance avec la bourgeoisie progressiste, les nationalistes et les « intellectuels ». Il souhaite en fait mener une politique de « front populaire » telle qu'il l'a vu fonctionner en France[6].

Hoxha n'a pas la même vision du communisme que les marxistes, il ne voit pas la révolution au travers d'un prolétariat à venir. S'il veut une révolution sociale, il veut qu'elle se double d'une révolution nationale qui ferait de son pays une nation moderne. À ce titre, il est autant communiste stalinien qu'un émule de Mustafa Kemal, comme l'était le roi Zog. Hoxha combat alors le groupe communiste de Shkodra, qui considère que le communisme n'est pas une « nécessité historique » mais le produit d'« influences étrangères », ou encore le « Groupe des jeunes », un groupe communiste avec une certaine influence à Tirana, qui affirme que l'invasion italienne va accélérer la modernisation de l'Albanie et de surcroît la naissance d'un prolétariat. Ces deux groupes conviennent que la paysannerie, qui représente 90 % de la population, est ignare et réactionnaire. Or, dans l'esprit d'Hoxha, communisme et nationalisme se mêlent étroitement et il faut rallier l'Albanie profonde à la cause[7].

Ce n'est qu'après le , quand Staline ordonne la lutte contre l'Allemagne, qu'Hoxha peut unir toute la résistance sous la bannière communiste. Cela demande de fonder un parti communiste unique. À Tirana, du 8 au 14 [8], des représentants des groupes communistes de Korça, de Shkodra et des « jeunes » élurent un comité de sept membres présidé par Hoxha. Cette unification est assurée par deux militants yougoslaves, qui imposent le modèle titiste au « Parti communiste d'Albanie »[9]. En quelques mois, Hoxha assure la fusion des groupuscules communistes en un seul parti puis coordonne la répression contre les « éléments fractionnaires »[8]. L'URSS ne reconnaît le parti que dans un second temps, en septembre 1942[10].

L'expérience d'Hoxha lui permet de tirer son épingle du jeu et d'imposer les communistes comme principale force de résistance. Aguerri par les luttes internes, il peut s'appuyer sur son parti et ses équipes soudées, unies par une idéologie révolutionnaire et insérées dans une infrastructure large et ramifiée mêlant des « cellules » communistes villageoises et urbaines. Cette synergie précieuse manque aux formes de résistance concurrentes[10].

La politique d'unification de la résistance porte ses fruits, en témoigne la conférence de Peza le , qui permet aux communistes de prendre la tête du « Front de libération national », auquel participent des tribus du Nord et des monarchistes[10]. Quelques mois plus tard, les républicains, pro-occidentaux et anti-monarchistes, fondent le « Front national »[N 2],[11] qui lui est concurrent. Un des cousins d'Hoxha, Nexhat Peshkepia, ainsi que son propre beau-frère, Bahri Omari, y adhérent avant de participer au gouvernement albanais sous tutelle allemande[12].

Dans un premier temps, Hoxha cherche à unir les deux mouvements. Les 1er et 2 , quelques jours après la chute de Mussolini, il délègue l’un de ses bras droits pour participer près de Kruja à la constitution d’un Comité de Salut public, à égalité avec les membres du Front national. L’entente se noue, et il est même envisagé de former un gouvernement provisoire susceptible d’être reconnu par les Britanniques. Mais l’accord capote par la faute des hommes de Tito. Ouvertement conseillers d’Hoxha en matière de tactique, et médiateurs dans les rapports avec les Soviétiques, ils ont en réalité pour mission de faciliter une intégration de l’Albanie dans la nouvelle Yougoslavie. Ainsi, ils s'efforcent d’empêcher que le Kosovo ne leur échappe. Pour cela, et sans l’avouer, ils sont plutôt réticents à une unification des forces de la résistance qui limiterait leur influence. Déclarant que l’accord de Kruja porte « atteinte aux intérêts du peuple et de la patrie », Hoxha, très soucieux à l’époque de ne pas déplaire à son seul protecteur, désavoue sa délégation et renonçe à l’entente[N 3]. Commence alors une lutte sans merci entre les communistes du Front de libération nationale et les républicains du Front national. Celle-ci s'avive davantage en mai 1944, lorsque le Front national s'allie avec les chefs des tribus du Nord pour mieux s’opposer aux communistes[13].

Les groupes de partisans communistes albanais et yougoslaves sont encadrés et formés par des instructeurs militaires britanniques appartenant au Special Operations Executive[14].

Prise du pouvoir

Avec le recul de la Wehrmacht, le FLN avait le champ libre pour se transformer le 24 en gouvernement provisoire. Un Conseil antifasciste de libération nationale fut organisé et présidé par le docteur Nishani, compagnon de route du Parti communiste. Hoxha, alors secrétaire général du parti, est nommé directeur du comité exécutif de treize membres élu par le Conseil. Le comité décrète que toutes les organisations n'appartenant pas au FLN sont hors la loi. Le roi Zog, alors en Grande-Bretagne, est interdit de séjour.

L'Albanie entre dans une nouvelle phase de conflit où à la guerre s'ajoute une guerre civile. Les communistes, prépondérants dans le Sud grâce au voisinage des communistes Grecs, gagnent progressivement du terrain sur leurs ennemis royalistes. Le 9 septembre, les Britanniques rembarquent les officiers de liaison congédiés par Hoxha. Abaz Kupi, monarchiste, est quant à lui évacué. En octobre, Vlorë, Fiër et Korçë sont contrôlées par les partisans. Le 22, à Berat, le Comité antifasciste de libération est transformé en « Gouvernement démocratique d'Albanie » dont Hoxha est président et ministre de la Défense. Avec la prise de la capitale Tirana le 17 novembre 1944, les communistes s'affirment comme les maîtres du terrain. L'Albanie est libérée sans avoir recouru à l'armée soviétique[15].

Peu après la libération, il épouse Nexhmije Xhuglini, une figure du Parti communiste. Ils ont trois enfants, deux fils, Ilir Hoxha et Sokol, ainsi qu'une fille, Pranvera.

Les premiers jours de la république (1945-1950)

Début de règne

En les élections truquées donnent au Front démocratique, dirigé par les communistes, 93 % des voix. Le 11 , l'Assemblée constituante proclame l'Albanie « République populaire ». Le parti communiste triomphe à première vue, mais il est fortement divisé. Hoxha, maître de la fraction « intellectuelle » du parti qui souhaite l'indépendance, s'oppose à la fraction « ouvrière » qui voulait le rattachement à la Yougoslavie. Ce sont les pro-yougoslaves qui l'emportent avec la victoire sur les nazis. Koçi Xoxe, homme de confiance de Belgrade et ministre de l'Intérieur, devint le maître de l'Albanie au détriment d'Hoxha qui se voit dépossédé du pouvoir. Il était d'autant plus menacé que Xoxe commença à renier les communistes anti-yougoslaves[16].

Joseph Staline et Enver Hoxha.

Même si Hoxha freine la fusion des deux pays, l'Albanie devient tout de même la septième république yougoslave et un pacte d'assistance entre les deux États est signé. Il demande en vain à être reçu par Staline en . Il ne plaît pas à Moscou. Molotov le décrit ainsi : « Il est très cultivé mais on sent les influences occidentales dans son éducation »[17]. Staline est plus explicite, pour lui Hoxha est « un petit bourgeois trop enclin au nationalisme »[18]. Staline, qui méprise les petits peuples, décrit les Albanais comme des « arriérés » et des « primitifs »[19]. L'Albanie n'est même pas invitée lors de la création du Kominform en 1947. Staline ignore tout de l'Albanie et souhaite son rattachement à la Yougoslavie, il veut même que cette dernière « l'avale »[18],[20].

La rupture entre l'URSS et la Yougoslavie de 1948 est le miracle qui sauve Hoxha. Il est le premier dirigeant des pays de l'Est à décrier le titisme, dénonçant celui qu'il appelle le « maréchal des traîtres ». Il fait renvoyer tous les techniciens yougoslaves, dénonce les accords entre les deux pays et attaque ses adversaires politiques. Les membres de la fraction « ouvrière » du parti sont devenus des « révisionnistes » que le clan Hoxha, notamment son bras-droit Shehu, liquide impitoyablement. Koçi Xoxe est exclu du parti, jugé pour haute trahison et fusillé. Le premier congrès du parti, en restaure l'autorité d'Hoxha. Le Parti communiste albanais devient le Parti du travail[20].

Échec du putsch

Les Britanniques et les Américains se mettent d’accord en 1949 pour mener une opération conjointe, dite projet Valuable, visant à déstabiliser le régime communiste. Les deux gouvernements sont inquiets d’une expansion communiste vers l'ouest, et pour la contenir, ils choisissent l’Albanie comme cible. Ils reçoivent le soutien tacite de Tito qui permet même aux commandos de réfugiés albanais de s'infiltrer en Albanie depuis le territoire yougoslave. En effet, les relations entre les frères ennemis sont au plus bas et Tito est redevable aux Britanniques de sa prise de pouvoir, grâce à la Mission du SOE de Fitzroy Maclean.

Règne personnel d'Enver Hoxha (1950-1985)

Politique intérieure

Mao Zedong et Enver Hoxha, en 1956.

Admirateur inconditionnel de Staline, Hoxha utilise les mêmes méthodes pour se maintenir au pouvoir ; la Sigurimi, ou l'équivalent du KGB, constitue un réseau d'espionnage interne très efficace et redoutable ; un dixième de la population, considéré comme suspect, est interné dans des camps ; 170 cadres dirigeants du Parti sont liquidés et un Albanais sur trois a un jour ou l'autre affaire à la police politique.

En 1951 les dirigeants du parti font arrêter 22 personnes accusées d'attentat sur l'ambassade soviétique de Tirana, qui seront exécutées sans procès. L'accusation se révélera en réalité infondée et les victimes seront déclarées innocentes en 1991[21]. Parmi elles, se trouve la biologiste Sabiha Kasimati, ancienne camarade de classe de Hoxha.

En 1967, Hoxha proclame l'Albanie premier État athée du monde et ordonne la fermeture immédiate des 2 000 mosquées et églises encore ouvertes, interdisant toute forme de pratique religieuse ; la célébration du Carême et du Ramadan est prohibée sous peine de prison. En 1991, il ne reste plus en Albanie que trente prêtres catholiques vivants, tous emprisonnés, contre plus de 3 000 en 1944.

Le régime d'Enver Hoxha prétend poursuivre une "révolutionarisation" constante de la société inspirée par d'authentiques principes marxistes-léninistes en opposition avec le révisionnisme allégué soviétique afin d'abattre les privilèges de classes. En conséquence, les écarts de salaires sont significativement réduits, les grades militaires sont abolis et les travailleurs intellectuels sont contraints, un mois chaque année, d'effectuer un stage auprès des travailleurs manuels[22].

Politique extérieure

Mont Shpiragut portant l'inscription « ENVER » vu depuis Berat ; depuis, l'inscription a été modifiée en « NEVER ».
Plus d'un demi-million de bunkers ont été construits sous le règne d'Enver Hoxha pour prévenir une invasion étrangère.

En 1956, trois ans après la mort de Staline, Nikita Khrouchtchev prône la déstalinisation. La rupture est bientôt consommée entre l'Albanie et l'URSS : lors de la conférence mondiale des quatre-vingt-un PC, en 1960, Hoxha dénonce la non livraison de blé soviétique à l'Albanie et déclare à la tribune : « Les rats soviétiques sont nourris, alors que le peuple albanais meurt de faim »[23] ce qui provoque un scandale énorme ; en février 1961, au cours du IVe Congrès du Parti du Travail, Hoxha attaqua violemment la direction du PCUS, ce qui provoqua l'expulsion de l'attaché militaire albanais d'URSS ; le PC albanais fut absent du XXIIe Congrès du PCUS, réuni à Moscou quelques mois plus tard. Hoxha procède alors à une sévère purge sanglante au sein de l'armée, pour prévenir un coup d'état. En revanche, la Chine, à la recherche d'alliés, accroît son aide à Tirana et conclut en 1961 une alliance officielle.

D'abord circonspecte face au rapprochement entre la Chine et les États-Unis (visite de Richard Nixon en Chine en 1972), puis devant la mort de Mao et la fin de facto de l'idéologie maoïste en Chine, l'Albanie provoque la rupture sino-albanaise en 1978, quand Hoxha prend le parti du Viêt Nam dans son conflit avec la Chine et rejette la nouvelle théorie des trois mondes, défendue par le successeur de Mao, Deng. Cette rupture provoque le rapatriement de tous les experts chinois et provoque des perturbations dans l'économie.

Maladie et fin de règne

Hoxha est victime d'une crise cardiaque en 1973 dont il ne se remettra jamais complètement. Sa santé devient précaire à la fin des années 1970.

En décembre 1981, il sombre dans la paranoïa et organise l'élimination politique et physique de son plus fidèle compagnon, Mehmet Shehu, Premier ministre depuis 1954, parce qu'il était opposé à la rupture avec les Américains, les Soviétiques, les Yougoslaves, les Anglais et les Italiens, ce qui mettait le pays dans un isolement total.

Il transmet la plupart de ses fonctions à Ramiz Alia. Dans ses derniers mois, il ne se déplace qu'en chaise roulante et souffre de diabète, qu'il a commencé à développer en 1948 et d'ischémie cérébrale dont il souffrait depuis 1983. Le 9 avril 1985, il est frappé d'une fibrillation ventriculaire et il meurt dans la matinée du 11 avril, à l'âge de 76 ans.

Les Albanais sont de nos jours partagés sur l'héritage du dictateur : 42 % jugent favorablement le gouvernement d'Enver Hoxha et 45 % le jugent négativement selon un sondage réalisé en 2016 par l'OSCE[24].

Œuvres

Enver Hoxha est un doctrinaire très prolifique du stalinisme. Plusieurs groupuscules occidentaux se sont réclamés de ses écrits.

Ses œuvres choisies en langue française sont publiées en 6 volumes de 1978 à 1986. On peut aussi lire ses Mémoires (Éditions Nagel, 1984). Un condensé de sa pensée politique est paru avec Face au révisionnisme (Maspero, 1972), textes choisis par Gilbert Mury.

Notes et références

Notes

  1. Sa véritable date de naissance est incertaine. Blendi Fevziu note par exemple : « On peut trouver pas moins de cinq dates différentes rien que dans les archives de l’État albanais ».
  2. Balli Kombëtar en Albanais. L'homme fort de ce mouvement est Mehdi Frasheri, républicain et nationaliste anti-communiste.
  3. D’autant que la compromission de membres du Front national avec le nouvel occupant allemand lui fournit une raison avouable à la rupture.

Références

  1. Enver Hodja maître de l'Albanie, Georges Castellan, juillet 2002, Clio.fr.
  2. Fevziu 2017, p. 10.
  3. Champseix et Champseix 1992, p. 16.
  4. Champseix et Champseix 1992, p. 17.
  5. Champseix et Champseix 1992, p. 18.
  6. 1 2 Champseix et Champseix 1992, p. 19.
  7. Champseix et Champseix 1992, p. 19-22.
  8. 1 2 Soulet 2011, p. 37.
  9. Champseix et Champseix 1992, p. 21.
  10. 1 2 3 Soulet 2011, p. 38.
  11. Soulet 2011, p. 36.
  12. Champseix et Champseix 1992, p. 22.
  13. Soulet 2011, p. 42.
  14. Consulter le site historique de la BBC où Enver Hoxha apparaît photographié avec des agents du SOE, photographies prises par le colonel David Smiley.
  15. Champseix et Champseix 1992, p. 26.
  16. Champseix et Champseix 1992, p. 28.
  17. Vladimir Debijer, Tito parle, cité dans John Halliday, The Artful Albanian, 1986.
  18. 1 2 Milovan Djilas, Conversations avec Staline, .
  19. Vladimir Debijer, Le Défi de Tito, 1970.
  20. 1 2 Champseix et Champseix 1992, p. 30.
  21. (en) FBIS Daily Report: East Europe, The Service, (lire en ligne)
  22. loshilikes, « Le défi albanais rts ch émissions temps présent international »,
  23. François Fejtö, Chine/URSS, de l'alliance au conflit 1950/1977, PARIS, Editions du Seuil, , 480 p.
  24. (en-US) « Albania Survey Shocks Victims of Communist Regime », sur Balkan Insight, (consulté le ).

Annexes

Bibliographie

  • L'Albanie d'Enver Hoxha, 1944-1985 de Gabriel Jandot, L'Harmattan, 1994.
  • Jean-Paul Champseix et Champseix, L'Albanie ou la logique du désespoir, La Découverte, (lire en ligne) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Jean-François Soulet, Histoire de l'Europe de l'Est, Armand Colin, Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (en) Blendi Fevziu, Enver Hoxha : the Iron Fist of Albania, I.B.Tauris,
  • Guerres secrètes de la CIA de John Prados, Éditions du Toucan, 2008. Le chapitre 4 est consacré au projet Valuable (Albanie, 1949-1951).
  • Au cœur de l'action clandestine, des commandos au MI6 du colonel David Smiley (2008), L'Esprit du Livre Éditions. Avec cahier de photographies où Enver Hoxha apparaît entouré des officiers du SOE (ISBN 978-2-915960-27-3). Traduction de (en) Irregular regular (1994), Michael Russell (ISBN 0 85955 202 0). Le SOE en Albanie et le projet Valuable.
  • (en) Albania at War, 1939-1945 de Bernd J. Fischer, West Lafayette, Purdue University Press, 1999. L'Albanie dans la guerre.
  • (en) The Wildest Province: SOE in the Land of the Eagle de Roderick Bailey, 2008, Jonathan Cape Ltd (ISBN 978-0-224-07916-7)
  • (en) Chronique littéraire sur le livre de Roderick Bailey dans le Times du 15 février 2008
  • (en) Chronique littéraire sur le livre de R. Bailey dans le Daily Telegraph du 29 février 2008
  • (en) Albanian Assignment de David Smiley, avec une préface de Patrick Leigh Fermor, Éditions Chatto & Windus, 1984. Cahier de photographies. Ouvrage consacré au SOE en Albanie pendant la Seconde Guerre mondiale.
  • (en) Sons of the Eagle. A Study in Guerilla War de Lord Julian Amery - 1948 – Éditions Macmillan & C° Ltd, Londres. Le SOE en Albanie.
  • (en) No Colours or Crest de Peter Kemp - 1958 - Cassell - Londres. Le SOE en Albanie.
  • (en) Illyrian venture: The story of the British military mission to enemy-occupied Albania, 1943-44 – Éditions Bodley Head - 1952. Les mémoires du colonel Edmund Frank « Trotsky » Davies. Le SOE en Albanie.
  • (en) Stephen Dorril MI6: Inside the Covert World of Her Majesty's Secret Intelligence Service - The Free Press - New York - 2000 (ISBN 0-7432-0379-8). Écrit par un journaliste britannique spécialiste du renseignement. Le chapitre 19 est consacré à l'Albanie (projet Valuable). Index en ligne

Films

  • Kolonel Bunker, film sorti en 1998, qui met en scène l'Albanie sous le règne de Hoxha.
  • Slogans, film sorti en 2001, réalisé par Gjergj Xhuvani, qui raconte les relations de pouvoir dans le quotidien d'un jeune instituteur citadin nommé à la campagne.

Articles connexes

Liens externes