Erstein | |
Place de l'Hôtel-de-Ville. | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Collectivité territoriale | Collectivité européenne d'Alsace |
Circonscription départementale | Bas-Rhin |
Arrondissement | Sélestat-Erstein |
Intercommunalité | Communauté de communes du Canton d'Erstein |
Maire Mandat |
Benoit Dintrich 2022-2026 |
Code postal | 67150 |
Code commune | 67130 |
Démographie | |
Gentilé | Ersteinois[1] |
Population municipale |
10 739 hab. (2020 ) |
Densité | 296 hab./km2 |
Population agglomération |
11 549 hab. |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 25′ 22″ nord, 7° 39′ 42″ est |
Altitude | Min. 147 m Max. 157 m |
Superficie | 36,22 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Erstein (ville-centre) |
Aire d'attraction | Strasbourg (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Erstein (bureau centralisateur) |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.ville-erstein.fr |
Erstein (prononcé [ɛʁʃtajn] [2],[3], Eerstain en alsacien) est une commune française située dans la Collectivité européenne d'Alsace, circonscription administrative du Bas-Rhin (ancien département du même nom), en région Grand Est. Erstein fait également partie de l'aire d'attraction de Strasbourg.
Ses habitants sont appelés les Erschteineois.
Dans la région, Erstein était connue depuis le Moyen Âge pour son monastère (disparu) et depuis 1894 pour sa sucrerie.
Géographie
Localisation
Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.
La ville a été le siège de l'une des sous-préfectures du département, jusqu'à la fusion de cet arrondissement avec celui de Sélestat pour former l'arrondissement de Sélestat-Erstein en 1974.
La ville est située à une vingtaine de kilomètres au sud de Strasbourg, dans la plaine d'Alsace, à une dizaine de kilomètres du Rhin et de la frontière avec l'Allemagne. Elle borde le canal du Rhône au Rhin.
Géologie et relief
Hydrogéologie et climatologie : Système d’information pour la gestion de l’Aquifère rhénan :
- Territoire communal : Occupation du sol (Corinne Land Cover); Cours d'eau (BD Carthage),
- Géologie : Carte géologique; Coupes géologiques et techniques,
- Hydrogéologie : Masses d'eau souterraine; BD Lisa; Cartes piézométriques.
Un massif de forêt rhénane de 600 hectares (classé réserve naturelle) : l'une des deux dernières forêts alluviales d'Europe (rivières, lianes, lierres, clématites, cornouillers, saules, roseaux...).
Traversée par l'Ill, Erstein est sur la limite entre le « Grand Ried » du Rhin (zone inondable de prés et bois luxuriants) du côté est et la fertile plaine de lœss (roche sédimentaire détritique meuble composée de sédiments éoliens, très fertile pour l'agriculture) du côté ouest.
Hydrographie et les eaux souterraines
L'hydrographie et la proximité de la nappe phréatique rendent certaines zones limitrophes de la ville facilement inondables malgré l'aménagement de digues et écluses.
On trouve en bordure de la ville :
- des résurgences de rivières phréatiques : les Brunnwasser (« eaux de fontaine ») ;
- Canal du Rhône au Rhin [4].
- Grand Canal d'Alsace[5].
- Le Rhin[6].
- La Zembs[7].
- Ruisseau la Scheer[8].
- Ruisseau Muhlbach de Gerstheim[9].
- Canal d'Alimentation de l'Ill[10].
- Canal d'alimentation du Bassin de Plobsheim[11].
- Canal de Decharge de l'Ill[12].
- Contre Canal du Langgiessen[13].
- Ruisseau Bronnwasser[14].
- Ruisseau Langgiessen[15].
- Ruisseau le Feldgraben[16].
Climat
Climat classé Cfb dans la classification de Köppen et Geiger.
Urbanisme
Typologie
Erstein est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[17],[18],[19]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Erstein, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[20] et 11 549 habitants en 2020, dont elle est ville-centre[21],[22].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 268 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[23],[24].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (45,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (49,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (34,4 %), forêts (32 %), zones urbanisées (8,5 %), prairies (7,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7,6 %), eaux continentales[Note 3] (6 %), zones agricoles hétérogènes (3,7 %)[25]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Lieux-dits, hameaux et écarts
Krafft : séparé de quelques kilomètres d'Erstein, Krafft est presque un village à part entière. Le hameau possède en effet des équipements sportifs complets (terrain de football, centre sportif, centre équestre...), et a sa propre équipe de football (le FC Krafft), mais aussi une activité économique importante avec une zone artisanale et industrielle.
Sur un plan historique, on peut noter que c'est au niveau du pont enjambant le canal de décharge de l'Ill que fut stoppée la contre-offensive allemande de l'hiver 1944-1945, qui visait à reprendre Strasbourg. Seule de dynamitage du pont permis de stopper les chars Panther et Tigres.
Ligne Maginot (casemate TUILERIE d'en HAUT 21/3)
Krafft fait partie du secteur fortifié de la ligne du Rhin. Les ouvrages principaux du secteur sont; le poste de commandement, l'infirmerie et la casemate TUILERIE d'en HAUT 21/3 de type CORF. Tous les trois ouvrages sont encore visibles aujourd'hui. De nombreux ouvrages de berges ont disparu lors des travaux de canalisation du Rhin.
Voies de communications et transports
Voies routières
- D 426 vers Scheffersheim[26].
- D 288 vers Osthouse, Nordhouse.
- D 988 vers Krafft.
Transports en commun
- Transports en Alsace.
- Fluo Grand Est.
SNCF
- Gare d'Erstein,
- Gare de Matzenheim,
- Gare de Limersheim,
- Gare de Fegersheim - Lipsheim,
- Gare de Benfeld.
Risques majeurs
Risque sismique
Commune située dans une zone 3 de sismicité modérée[27].
Toponymie
Selon l'abbé René Friedel (1937), le nom d'Erstein pourrait provenir du celte erian (erde, terre). D'autres hypothèses décomposent le nom en herrin-stein « pierre de la dame noble », ehre-stein « pierre d'honneur » ou erstes-heim « premier foyer »[28],[29].
Son nom apparaît pour la première fois en 817 dans un parchemin par lequel l'empereur Louis le Pieux cède la « villa Herinstein » à son fils Lothaire Ier[29].
Mais selon toute vraisemblance, Herinstein était un bien propre de l'Impératrice.
Herrin est le féminin de Herr, ou Herro dans les serments de Strasbourg (voir par ailleurs sur Wiki). La deuxième partie du nom indique le possessif, -eigen en allemand, écrit -agni à l'époque mérovingienne.
La prononciation Herrin-stagni assez difficile, a donc simplement été traduit en Herinstein ; plus imagé.
La naissance du nom peut donc se rapporter à l'époque de Charlemagne empereur, et il est possible qu'auparavant le lieu avait une autre dénomination.
Différents noms du village, selon les documents anciens[28] :
- 815 (817 ?) Villa Herinstein ;
- 850 Herestein ;
- 868 Eresteheim ;
- 870 Erenstein ;
- 895 Herasten (roman) ;
- 999 Asterna (italien) ;
- 1198 Hystehin ;
- 1226-1238 Eristhen et Erstheim ;
- 1247 Eschen (français) ;
- 1248 Orsterhere (français) ;
- 1262 Erstein ;
- 1330 Erstein (français) ;
- 1353 Cressein (tchèque).
Histoire
Erstein est connue en Alsace dès le Moyen Âge pour son abbaye bénédictine. Village ancien, à proximité d'une route romaine, son existence est attestée par des vestiges mérovingiens.
Nécropole mérovingienne
Des fouilles archéologiques entreprises dans la ville (1999-2003) ont mis au jour une vaste nécropole de l'époque mérovingienne. Plus de 300 tombes retrouvées, dont certaines contenant du mobilier d'une grande richesse, datées du Ve au VIIe siècle, témoignent de la transition en Alsace des influences romaine et germanique vers les traditions du peuple franc[30],[31].
Quelques dates
- 817 : l'empereur Louis le Pieux cède la villa Herinstein à son fils Lothaire Ier.
- 952 à 994 : les empereurs Otton séjournent fréquemment à Erstein ; en , Otton le Grand donne l'abbaye d'Erstein à sa belle-mère Berthe, dite la Filandière.
- Noël 994 : lors de son séjour à Erstein, l'impératrice Adélaïde obtient des terres en Alsace pour son couvent de Seltz, de son petit-fils Otton III.
- 1191 : le roi Henri IV attribue au landgrave de Basse-Alsace Sigisbert de Werd, le fief d'Erstein (biens, bourg, droits de pêche sur l'Ill). Erstein obtient les privilèges et le titre de ville, et demeure sous l'autorité des landgraves.
- 1360-1472 : Erstein sous l'autorité des évêques de Strasbourg, à la suite de la vente par Charles IV.
- 1472-1790 : Erstein sous l'autorité du Grand Chapitre de Strasbourg.
- 1725 : interdiction de couvrir les maisons de paille, à la suite d'un grand incendie.
- 1790 : Erstein devient chef-lieu du canton. Élection du premier maire.
- : douze chariots chargés de poudre traversent la ville, l'un des tonneaux a une fuite, et à la suite d'une étincelle produite par le cerclage de la roue sur le pavé il s'ensuit une énorme explosion mettant le feu à 75 maisons, dont 45 furent complètement détruites.
- 1853 : construction de la filature de laine peignée. Premiers protestants.
- : entrée des soldats prussiens.
- : entrée des soldats français.
- 1940 : entrée des soldats allemands.
- : entrée des soldats français (2e D.B.).
- 30 novembre 1971 : Camille Ernst. Résistant, affilié au réseau "Famille Martin"[32] a été admis parmi les 4281 Justes parmi les nations de France[33] pour avoir sauvé des personnes juives persécutées par le régime nazi et le gouvernement de Vichy.
Abbaye Sainte-Cécile-et-Sainte Agathe
- 821 : Lothaire Ier épouse Ermengarde (fille du duc d'Alsace Hugues III) et lui offre la « villa d'Erstein » comme Morgengabe ; un présent (ou douaire) de lendemain de noces qui doit lui permettre de vivre en cas de décès du mari.
Pour sa fondation, Irmengarde se rend à Rome pour y chercher des reliques, c'est l'occasion d'une grande cérémonie à laquelle le peuple de Rome est associé.
- 848 : Première mention de la communauté des chanoinesses d'Erstein, dépendant directement du pape. Elles ont pour mission de prier pour l'Empereur. La première mère abbesse est la fille cadette d'Irmengarde.
- 849 : Irmengarde fait don d'une importante partie de la villa Herinstein au couvent.
- En 895, le monastère accueille des moniales de abbaye Sainte-Berthe, chassées de leur couvent par les invasions normandes ; avec elles sont ramenées les reliques de sainte Berthe de Blangy.
Après une période de prospérité qui dura jusqu'à la fin du XIIe siècle, l'abbaye déclina rapidement pour être supprimée en 1422. Les derniers biens du couvent furent incorporés aux biens de l'évêché en 1437.
Les derniers bâtiments disparurent définitivement en 1818, Schweighaeuser signale la découverte d'urnes romaines de terre rouge (1828). L'église abbatiale était située entre l'emplacement de la mairie (1844, 1926) et le bâtiment de la sous-préfecture (Kreisdirektion, 1880). Les deux seuls vestiges sont le calvaire (1746) de la rue du Monastère, et un vieux puits (1580) dans une propriété rue du Couvent.
Erstein obtient dès le Moyen Âge les droits d'une ville, dont celui d'armoiries. Le motif apparaît dans le sceau de documents de 1335 et 1382 par lesquels Nicolas de Shuttern donne des garanties à l'abbesse. Il illustre l'appartenance de la ville d'une part au landgrave d'Alsace (Werd) et d'autre part à l'abbaye[34].
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Finances communales
En 2021, le budget de la commune était constitué ainsi[49] :
- total des produits de fonctionnement : 11 259 000 €, soit 1 048 € par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 9 120 000 €, soit 849 € par habitant ;
- total des ressources d'investissement : 10 430 000 €, soit 971 € par habitant ;
- total des emplois d'investissement : 6 550 000 €, soit 610 € par habitant ;
- endettement : 1 705 000 €, soit 159 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d'habitation : 21,69 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 23,14 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 50,91 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2020 : médiane en 2020 du revenu disponible, par unité de consommation : 22 800 €[50].
Intercommunalité
Commune membre de la Communauté de communes du Canton d'Erstein.
Jumelages
Équipements et services publics
Enseignement
Établissements d'enseignements[51] :
Écoles maternelles
- École du Château-d'Eau, rue d'Obernai ;
- École du Mittelholz, rue de la Bourgogne ;
- École du Briehly, rue de la Dordogne ;
- École Popp, rue du Rempart ;
- École de Krafft - rue de Saint-Quentin.
Écoles primaires
- Écoles Pierre-et-Marie-Curie
- École Anne-Frank, rue de Strasbourg
- annexe école A.-Schweitzer, rue de la Pente
- annexe école Popp, rue du Rempart
Enseignement secondaire
- Collège Romain-Rolland, rue de Wissembourg ;
- Lycée d'enseignement général, technologique et professionnel Marguerite-Yourcenar, rue Victor-Schœlcher.
Enseignement technique
- Lycée professionnel agricole, avenue de la Gare.
Enseignement spécialisé
- Institut formation en soins infirmiers (IFSI), 2 rue de la Laine-Peignée.
Santé
Professionnels et établissements de santé[52] :
- Médecins,
- Pharmacies à Erstein, Nordhouse, Plobsheim, Fegersheim,
- Hôpitaux.
Régie municipale
- Distribution d'eau sur neuf communes ;
- Distribution d'électricité sur onze communes ;
- Production d'électricité « au fil de l'eau » (environ 2 % de la distribution totale) ;
- Gestion de l'éclairage public.
Culture
La ville dispose d'un cinéma géré par l'association Erstein-Cinéma[53] Il est équipé de deux salles, une première salle de 200 places avec un écran de 11 mètres avec, depuis , un projecteur numérique (DLP Cinema) avec système Dolby 3D et une seconde de 170 places avec un écran de 9 mètres avec un projecteur 35 mm. Toutes deux bénéficient d'une sonorisation Dolby Digital (SRD) et sont climatisées. Depuis 2005, l'association participe à Augenblick[54], festival du cinéma de langue allemande en Alsace qui se tient au mois de mars.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[55] - [Note 4].
En 2020, la commune comptait 10 739 habitants[Note 5], en diminution de 2,26 % par rapport à 2014 (Bas-Rhin : +3,17 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est plus âgée que celle du département. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,6 %, soit un taux inférieur à la moyenne départementale (35,9 %). Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (26,6 %) est supérieur au taux départemental (24,5 %).
En 2018, la commune comptait 5 195 hommes pour 5 426 femmes, soit un taux de 51,09 % de femmes, inférieur au taux départemental (51,36 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Manifestations culturelles et festivités
- La Fête du sucre (fin août) et son corso fleuri (défilé de chars fleuris).
- Circuit permanent pédestre organisé par les marcheurs du sucre ouvert toute l'année ; départ à l'office du tourisme et départ restaurant du Brochet parcours de 6 km - 12 km - 20 km.
- Marché aux Sucreries Hansel et Gretel : 1er week-end de décembre.
- Marche populaire nocturne et sonorisée de la Saint-Nicolas : 2e samedi du mois de décembre qui à partir de cette année est transformé en marche de jour le samedi.
- Festival du sucre : dernier week-end du mois d'août.
Sports
La salle Herinstein installée au cœur des écoles Pierre-et-Marie-Curie offre un cadre sportif moderne et exclusif pour tout âge. Football et course d'orientation (Erstein fut par trois fois championne de France des clubs et compte le "dinosaure" de la course d’orientation française comme membre), ainsi que natation sont les sports phares d'Erstein.
La ville possède également un club junior d'Ultimate-frisbee.
Erstein compte également un stand de tir.
De plus, depuis 2008, Erstein possède un club d'aviron : l'Aviron Club du Pays d'Erstein
Cultes
Médias
La chaîne de télévision TV Erstein[61], diffuse sur le câble et sur internet, des émissions sur la vie locale, les manifestations organisées sur la commune d'Erstein - Krafft et des informations sur les associations erstenoises. Fréquence de diffusion sur le câble : 839,25 MHz - canal 67G.
Économie
Entreprises et commerces
Agriculture
- La ville d'Erstein en zone rurale possède également une activité agricole - une dizaine d'exploitations - en polyculture[62].
Tourisme
- Hôtels restaurants.
- Gîtes ruraux.
- Parcours historique d'Erstein - Patrimoine industriel.
Commerces
- Commerces et services de proximité[63].
- Principales entreprises :
- L'emblème économique majeur est la sucrerie Erstein (fondée en 1893[64]) (Groupe Cristal Union). Cette sucrerie dont la marque Erstein est distribuée en région Nord-Est est un des principaux employeurs de la commune.
- Le siège français du Groupe Würth (groupe allemand leader mondial de la fixation) est situé dans la ville.
- La multinationale mexicaine de matériaux de construction Cemex y possède une unité de production de béton prêt à l'emploi.
- Le siège de l'entreprise BCM Baumert Construction Métallique[65].
- Le siège de l'entreprise Glassdebourg[66]
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Patrimoine religieux :
Église Saint-Martin. Vue de la nef vers le chœur. Cuve de la chaire à prêcher (1699-1882). Vue de la nef vers la tribune et l'orgue Rohrer-Roethinger (1914). Calvaire (XVIIIe). Ancienne synagogue. Cimetière juif.
- Église Saint-Martin d'Erstein : mentionnée dès 1281, reconstruite en 1859-1861 sur le modèle de l'église de Willer-sur-Thur par l'architecte Ringeisen.
- L'église abritait une horloge construite en 1850 par Jean-Baptiste Schwilgué et d'un modèle comparable à celle installée en 1825 à Sélestat[67],[68],[69]. Cette horloge a été motorisée dans les années 1950 puis restaurée (mais pas dans son état d'origine) en 2003 par l'entreprise Bodet. Elle est maintenant installée dans une vitrine au premier étage de l'Etappenstall[70].
- Orgue Rohrer-Roethinger en tribune de 1914[71],[72],[73].
- Anciennes cloches[74].
- Cimetière juif[81].
- Abbaye de chanoinesses Sainte-Cécile, Saint-Sixte[82].
- Chapelle Saint-Pierre, Saint-Paul, de la Vierge[83]
- La chapelle pour la croix du Habergarten[84].
- Monument funéraire (monument sépulcral) de E. Buhl[85].
- Croix de cimetière[86],[87].
- Croix de chemin[88].
- Croix de chemin (Bildstock)[89].
- Monument aux morts[90] : Conflits commémorés : Guerres de 1914-1918 - 1939-1945.
Autres patrimoines :
Hôtel de ville (1844)[91]. Sous-préfecture, 2 rue du Couvent (XIXe). Centre culturel. Vue du parvis du musée Würth France à Erstein. Rue Mercière. Maison de tanneur (XIXe),
24 rue de Strasbourg[92].Maison de tanneur (XVIIIe-XIXe),
26 rue de Strasbourg[93].Maison de notable,
17 rue de Strasbourg.Ancien hospice (XIXe),
9 rue du Couvent[94].
- Sucrerie d'Erstein : fondée le par le baron Hugo Zorn von Bulach, des industriels et des agriculteurs ; cette raffinerie traite depuis plus d'un siècle toute la production alsacienne de betterave sucrière.
- Musée Würth.
- Etappenstall : maison du patrimoine et informations culturelles[95].
- Maison de tanneur.
- Fortification d'agglomération[96].
- La porte de l'Obertor[97].
- Relais d’étape militaire (Etappenstall)[98].
- Château de la Rebmatt, dit Rebmattschloss[99].
- Bancs-reposoirs, dits banc du roi de Rome[100],[101],[102].
- Borne historique Laure Diebold-Mutschler[103].
Patrimoine naturel :
- Réserve naturelle nationale de la forêt d'Erstein.
- Les Brunnwasser : résurgences de rivières phréatiques.
Personnalités liées à la commune
- Alphonse Hoch (1900-1967), musicien et vicaire de la cathédrale de Strasbourg, né à Erstein.
- Laure Diebold, née Mutschler (1915-1965), résistante, déportée et Compagnon de la Libération[104],[105], née à Erstein.
- François-Joseph Offenstein (1760-1837), général des armées de la République et de l'Empire, né à Erstein, décédé à Mouzay (Meuse).
- Jean-Marie Zemb (1928-2007), linguiste, né à Erstein.
- Martin Vogeleis (1861-1930), prêtre et musicologue.
- Les titulaires de la Légion d'honneur (Voir Ordre national de la Légion d'honneur).
Héraldique
|
Les armes d'Erstein se blasonnent ainsi : |
---|
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- (de) Fr. Eickhoff, Heimatskunde des Kreises Erstein, 1889
- Joseph Bernhard, Histoire de l'abbaye et de la ville d'Erstein, 1883
- Histoire du Bourg d'Erstein, par l'Association "Le Vieil-Erstein ùn Rund um's Kanton"
- (de) René Friedel, Geschichte des Klosters und des Fleckens Erstein, 1927
- Erstein : regard sur le passé, 1993, (ISBN 2-9507840-0-3)
- Philippe de Golbéry, Schweighaeuser "Antiquités de l'Alsace...' 1828
- (de) Die Geschichte Ersteins nebst der Erteiner Chronik des Franz Bach, Vogt in Erstein anno 1666 par Dr Caesar, Amstrichter in Erstein, 1912
- Erstein, paroisse luthérienne
- Erstein, par le Rabbin Raymond Furth et La communauté israélite d'Erstein, par A. Metzger
- Horloge d’édifice Jean-Baptiste Schwilgué 1850, Église St Martin. Exposée au centre culturel Etappenstall
- Erstein, sur geneawiki.com/
- Charles-Laurent Salch, Nouveau Dictionnaire des Châteaux Forts d'Alsace, Ittlenheim, alsatia, Conception et réalisation Lettrimage, , 384 p. (ISBN 2-7032-0193-1)Erstein, p. 80, Dessins de relevés et d'illustration sont de Walter Herrmann, André Lerch, Christian Rémy. Images de synthèse de Fabien Postif et Photos de Dominique Martinez
- Dominique Toursel-Harster, Jean-Pierre Beck, Guy Bronner, Dictionnaire des monuments historiques d’Alsace, Strasbourg, La Nuée Bleue, , 662 p. (ISBN 2-7165-0250-1)Erstein, p. 130
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Communauté de Communes du Pays d’Erstein
- Erstein sur l'IGN, l'INSEE
- Musée Würth France à Erstein
- Site officiel des Offices de Tourisme du Grand Ried
- Site "Erstein67" Histoire & Patrimoine
- "Erstein" Le patrimoine de la commune sur www.pop.culture.gouv.fr/. Site officiel du ministère français de la Culture (base architecture et patrimoine), archives de la médiathèque de l'architecture et du patrimoine, et service de l'inventaire général de la Région
Notes et références
Notes
- ↑ Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- ↑ La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- ↑ Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- ↑ Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- ↑ Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Cartes
- ↑ IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
Site de l'Insee
Autres sites
- ↑ « Bas-Rhin », sur habitants.fr (consulté le ).
- ↑ « Localisation et prononciation des noms de lieux d'Alsace commençant par E, F ou G », sur elsasser.free.fr (consulté le ).
- ↑ « Remarques individuelles sur les toponymes alsaciens : homonymes, curiosités historiques ou onomastiques », sur elsasser.free.fr (consulté le ).
- ↑ Canal du Rhone au Rhin
- ↑ Grand Canal d'Alsace
- ↑ Le Rhin
- ↑ La Zembs
- ↑ Ruisseau la Scheer
- ↑ Ruisseau Muhlbach de Gerstheim
- ↑ Canal d'Alimentation de l'Ill
- ↑ Canal d'alimentation du Bassin de Plobsheim
- ↑ Canal de Decharge de l'Ill
- ↑ Contre Canal du Langgiessen
- ↑ Ruisseau Bronnwasser
- ↑ Ruisseau Langgiessen
- ↑ Ruisseau le Feldgraben
- ↑ « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- ↑ « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- ↑ « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- ↑ « Unité urbaine 2020 d'Erstein », sur insee.fr (consulté le ).
- ↑ « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
- ↑ Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
- ↑ « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Strasbourg (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
- ↑ Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- ↑ « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- ↑ Voies routières
- ↑ Fiche communale d’informations sur les risques naturels, miniers et technologiques
- 1 2 Abbé René Friedel, Histoire de l'Abbaye et du bourg d'Erstein, 1927.
- 1 2 Erstein : regard sur le passé, 1993, (ISBN 2950784003).
- ↑ La nécropole mérovingienne d’Erstein (Bas-Rhin) : étude des textiles minéralisés au contact des fibules
- ↑ La population inhumée de la nécropole mérovingienne d'Erstein (Bas-Rhin). Identité biologique et identité sociale : premiers résultats
- ↑ Camille Ernst
- ↑ Erstein en 1939-1945
- ↑ [ttps://www.randoenalsace.fr/2020/03/06/les-possessions-en-alsace-avant-la-guerre-de-trente-ans/ Les possessions en Alsace avant la Guerre de Trente Ans. 3.4 Le territoire du chapitre de la cathédrale]
- ↑ Notice NetBDA Jean-Georges ABRY, sur alsace-histoire.org
- ↑ Léon Busser, « Jean-Georges Abry 1874-1915 : Maire d'Erstein 1906-1915 », S.H.Q.C.
- ↑ Notice NetBDA Jean-Philippe KORNMANN, sur alsace-histoire.org
- ↑ Notice NetBDA Georges Joseph RIEHL, sur alsace-histoire.org
- ↑ Georges Riehl n'est plus, DNA, article du 7 avril 2011.
- ↑ Théo Schnée, dernier mandat, DNA, article du 17 mars 2007.
- ↑ [PDF] « Liste des maires du Bas-Rhin au 1er avril 2008 », sur bas-rhin.pref.gouv.fr, (consulté le ).
- ↑ Jean-Marc Willer élu président de la Comcom du canton d’Erstein, DNA, article du 12 janvier 2017.
- ↑ Thomas Porcheron, « Michel Andreu-Sanchez officiellement maire », Dernières nouvelles d'Alsace, (lire en ligne)
- ↑ « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- ↑ Thomas Porcheron, « Erstein, ton univers impitoyable: comment le plus jeune maire d'Alsace a fini par jeter l'éponge », Dernières nouvelles d'Alsace, (lire en ligne)
- ↑ Thomas Porcheron, « Élection municipale : large victoire de Benoît Dintrich », Dernières nouvelles d'Alsace, (lire en ligne)
- ↑ Valérie Wackenheim, « Conseil municipal : installation et premiers recadrages », Dernières nouvelles d'Alsace, (lire en ligne)
- ↑ Valérie Wackenheim, « L'inventaire des zones d’activités, un futur casse-tête ? », Dernières nouvelles d'Alsace, (lire en ligne)
« Benoit Dintrich, premier magistrat sucrier, a été élu au poste de 1er vice-président. Il sera en charge des ressources humaines. Son 1er adjoint, Alain Stenger, a été désigné 12e vice-président. Il hérite de la gestion des finances. » - ↑ Les comptes de la commune
- ↑ [ Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet]
- ↑ Établisements d'enseignements
- ↑ Professionnels et établissements de santé
- ↑ Erstein-Cinéma
- ↑ Festival Augenblick
- ↑ L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- ↑ Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- ↑ Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- ↑ Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département du Bas-Rhin (67) », (consulté le ).
- ↑ Paroisse protestante d'Erstein-Fegersheim et environs
- ↑ Communauté de Paroisses du Pays d'Erstein
- ↑ TV Erstein
- ↑ http://draaf.alsace.agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/67cantonERSTEIN_cle0ee38c-1.pdf
- ↑ Commerces et services de proximité
- ↑ Catherine Piettre, « Alsace Histoire / Erstein, la ville-sucrerie », Dernières Nouvelles d'Alsace, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ Site de l'entreprise BCM
- ↑ « Glassdebourg - Fabrication et concept de produit en verre », sur Glassdebourg - Fabrication et concept de produit en verre (consulté le ).
- ↑ « Horloge d'édifice », notice no AP67W00360, base Mémoire, ministère français de la Culture
- ↑ « Horloge d'édifice (détail) », notice no AP67W00359, base Mémoire, ministère français de la Culture
- ↑ Notice no PM67000889, base Palissy, ministère français de la Culture Horloge d'édifice
- ↑ Erstein Horloge d’édifice Schwilgué 1850 - Eglise St Martin exposée au centre culturel Etappenstall : Détails
- ↑ Notice no AP67W00361, base Palissy, ministère français de la Culture Buffet d'orgue, tribune
- ↑ Notice no PM67000739, base Palissy, ministère français de la Culture Orgue de tribune : buffet d'orgue ; tribune d'orgue
- ↑ Erstein, St-Martin : orgue
- ↑ Notice no IM67000372, base Palissy, ministère français de la Culture Anciennes cloches
- ↑ Temples : Temple d'Erstein
- ↑ « Temple de Luthériens », notice no IA00023234, base Mérimée, ministère français de la Culture
- ↑ Notice no IM67000373, base Palissy, ministère français de la Culture Orgue temple de luthériens
- ↑ Erstein, église protestante : orgue
- ↑ « Synagogue rue du Vieux-Marché », notice no IA00023235, base Mérimée, ministère français de la Culture
- ↑ La synagogue fut inaugurée en 1882. Elle a été détruite en avril 1941 par les nazis
- ↑ Cimetière juif
- ↑ « Abbaye de chanoinesses Sainte-Cécile, Saint-Sixte », notice no IA00023233, base Mérimée, ministère français de la Culture
- ↑ « Chapelle Saint-Pierre, Saint-Paul, de la Vierge », notice no IA00023273, base Mérimée, ministère français de la Culture
- ↑ La chapelle pour la croix du Habergarten
- ↑ Notice no IM67000380, base Palissy, ministère français de la Culture Monument funéraire (monument sépulcral) de E. Buhl
- ↑ « 1ère croix de cimetière », notice no IA00023262, base Mérimée, ministère français de la Culture
- ↑ Le calvaire du cimetière
- ↑ « Croix de chemin sur la R.D. 426 », notice no IA00023267, base Mérimée, ministère français de la Culture
- ↑ « Croix de chemin (Bildstock) », notice no IA00023265, base Mérimée, ministère français de la Culture
- ↑ Monument aux morts
- ↑ « Hôtel de ville », notice no IA00023236, base Mérimée, ministère français de la Culture
- ↑ « Maison de tanneur », notice no IA00023257, base Mérimée, ministère français de la Culture
- ↑ « Maison de tanneur », notice no IA00023258, base Mérimée, ministère français de la Culture
- ↑ « Hospice », notice no IA00023239, base Mérimée, ministère français de la Culture
- ↑ Etappenstall, musée-expos
- ↑ « Fortification d'agglomération », notice no IA00023231, base Mérimée, ministère français de la Culture
- ↑ La porte de l'Obertor
- ↑ Relais d’étape militaire (Etappenstall)
- ↑ « Château de la Rebmatt, dit Rebmattschloss », notice no IA00023242, base Mérimée, ministère français de la Culture
- ↑ « Banc public dit banc du roi de Rome », notice no IA00023276, base Mérimée, ministère français de la Culture
- ↑ « Banc-reposoir dit Banc du Roi de Rome R.N. 83 », notice no PA00084706, base Mérimée, ministère français de la Culture
- ↑ Le banc-reposoir du Roi de Rome
- ↑ Borne historique Laure Diebold-Mutschler
- ↑ Fiche sur le site de l'Ordre de la Libération
- ↑ C'est une des six femmes "Compagnons de la Libération"
- ↑ Jean-Paul de Gassowski, « Blasonnement des communes du Bas-Rhin », sur labanquedublason2.com (consulté le ).