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Frévent
Frévent
L'hôtel de ville.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Arras
Intercommunalité CC du Ternois
Maire
Mandat
Johann Delarche
2023-2026
Code postal 62270
Code commune 62361
Démographie
Gentilé Fréventins
Population
municipale
3 348 hab. (2020 en diminution de 7,82 % par rapport à 2014)
Densité 220 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 16′ 38″ nord, 2° 17′ 20″ est
Altitude Min. 62 m
Max. 145 m
Superficie 15,23 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Frévent
(ville isolée)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Saint-Pol-sur-Ternoise
Législatives 1re circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
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Frévent
Liens
Site web villedefrevent.com

    Frévent est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Fréventins.

    La commune fait partie de la communauté de communes du Ternois qui regroupe 103 communes et compte 37 989 habitants en 2019.

    Géographie

    Localisation

    Localisée dans le sud-est du département du Pas-de-Calais, la commune rurale de Frévent est située sur le fleuve côtier Canche et à 13 km au sud de la commune de Saint-Pol-sur-Ternoise.

    Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de six communes :

    Communes limitrophes de Frévent
    Nuncq-Hautecôte Séricourt
    Ligny-sur-Canche Frévent Bouret-sur-Canche
    Fortel-en-Artois Bonnières

    Géologie et relief

    La superficie de la commune est de 15,23 km2 ; son altitude varie de 62 à 145 mètres[1].

    Hydrographie

    Frévent à l'est du bassin de la Canche.

    Le territoire de la commune, situé dans le bassin Artois-Picardie, est traversé, au sud, par le fleuve côtier la Canche, cours d'eau naturel de 100,22 km, qui prend sa source dans la commune de Gouy-en-Ternois et se jette dans la Manche entre Étaples et Le Touquet-Paris-Plage[2].

    Trois autres petits cours d'eau traversent la commune :

    • le ruisseau des Ayres, d'une longueur de 5,47 km, qui prend sa source dans la commune de Sibiville et se jette dans la Canche au niveau de la commune[3] ;
    • le Château de Cercamp, d'une longueur de 2,09 km, qui prend sa source dans la commune de Bouret-sur-Canche et se jette dans la Canche au niveau de la commune[4] ;
    • le Frevent, d'une longueur de 1,01 km, qui prend sa source dans la commune et termine sa course dans la commune[5].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé de type 3 »[Note 1], selon la typologie des climats en France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[6].

    Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après[6].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 10,3 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,9 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 1,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 13,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 820 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,3 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9 j

    Paysages

    La commune s'inscrit dans les « paysages du Ternois » tels qu’ils sont définis dans l’atlas de paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 3],[7].

    Ces paysages, qui concernent 138 communes avec trois pôles d’attraction que sont Hesdin à l'ouest, Saint-Pol-sur-Ternoise à l’est et, dans une moindre mesure, Frévent en lisière sud, sont délimités par deux cours d’eau : la Canche au Sud et la Ternoise au Nord. Ces paysages sont composés de plateaux, de vallées et de bocages. Les plateaux du Ternois montrent une structure tabulaire assez plane et une altitude assez régulière avec des points culminants entre 150 et 160 m.

    Le territoire d’une vingtaine de kilomètres du Nord au Sud et d’Est en Ouest, est traversé par la D 939 reliant Saint-Pol-sur-Ternoise à Hesdin, par la D 912 entre Saint-Pol-sur-Ternoise et Frévent et par la ligne ferroviaire de Saint-Pol-sur-Ternoise à Étaples dans la vallée de la Canche. La position excentrée, en l’absence de grands axes autoroutiers ou ferrés structurants, a permis au Ternois de conserver un caractère rural et une certaine qualité de paysage.

    Au niveau de l’occupation des sols, les surfaces cultivées sont omniprésentes sur les plateaux, avec majoritairement la culture de la betterave et de la pomme de terre, et représentent près de 72 % de la surface totale de ces paysages du Ternois, les espaces artificialisés, cantonnés dans les fonds de vallée, représentent 13 % et les surfaces boisées, présentes dans les deux principales vallées de la Ternoise et de la Canche, ne représentent que 6 %[8].

    Milieux naturels et biodiversité

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 4] : la haute vallée de la Canche en amont de Conchy-sur-Canche. Cette ZNIEFF correspond à la moyenne et à la haute vallée de la Canche, de l’amont de la commune de Conchy-sur-Canche jusqu’aux sources, au niveau de Magnicourt-sur-Canche[9].

    et une ZNIEFF de type 2[Note 5] : la haute vallée de la Canche et ses versants en amont de Sainte-Austreberthe qui se situe dans le pays du Ternois. Elle offre un relief de coteau abrupt au Nord et des pentes douces au Sud. Le fond de vallée est constitué de pâturages et de zones de cultures. Les versants les plus pentus et inaccessibles accueillent des boisements[10].

    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 sur la commune
    • Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Frévent est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[11],[12],[13]. Elle appartient à l'unité urbaine de Frévent, une unité urbaine monocommunale[14] de 3 570 habitants en 2017, constituant une ville isolée[15],[16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17],[18].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (82,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (72,7 %), zones urbanisées (11,4 %), forêts (6,9 %), prairies (6,7 %), zones agricoles hétérogènes (2,3 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Voies de communication et transports

    Voies de communication

    La commune est desservie par les routes départementales D 916 et D 941 (anciennes route nationale 16 et route nationale 41)[20].

    Transport ferroviaire

    La commune se trouve à 14 km au sud de la gare de Saint-Pol-sur-Ternoise, située sur les lignes de Saint-Pol-sur-Ternoise à Étaples et d'Arras à Saint-Pol-sur-Ternoise, desservie par des trains TER Hauts-de-France[21].

    Plusieurs lignes de chemin de fer transitaient par l'ancienne gare de Frévent :

    • La ligne de Saint-Roch à Frévent. C'est la section entre Saint-Pol et Frévent qui fut déclassée en dernier.
    • La ligne de Fives à Abbeville.
    • Le chemin de fer Lens - Frévent de 54 km de longueur[22].

    Les deux premières lignes étaient des lignes de chemin de fer d'intérêt général et ont été exploitées par la Compagnie des chemins de fer du Nord puis par la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), la troisième était une voie ferrée d'intérêt local à voie métrique.

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Fevrent en 1158 ; Fevrencium en 1176 ; Fevrenz en 1177 ; Fevrens en 1183 ; Fevrenc en 1190 ; Fevrence au XIIe siècle ; Frevans en 1204 ; Feverens en 1227 ; Freverench en 1240 ; Frevench en 1284 ; Fevrench au XIIIe siècle ; Feverenz et Feurvens en 1375 ; Fervench en 1387 ; Frevench en 1429 ; Frévens en 1518 ; Frévent-sur-Canche en 1539 ; Frévencq en 1545 ; Fresvens en 1559 ; Fréven en 1561[23]; Frevent en 1793 ; Frévent depuis 1801[1].

    Histoire

    Pendant la Première Guerre mondiale, Frevent situé à l'arrière du front qui court de Nieuport à Ypres, puis au saillant d'Arras et se poursuit vers l'Aisne et la Marne, voit passer un nombre considérable de soldats, de blessés, d'évacués. Le château de Cercamp, à Frevent, abrite l'état-major du général Ferdinand Foch, commandant de l'armée du Nord, de juin à octobre 1915[24]. Le 22 mai 1915, débarque à la gare de Frévent, la 9e brigade d'infanterie, formée des 74e et 39e régiments d'infanterie et des éléments de deux autres régiments en provenance de l'est. Les troupes gagnent Ivergny et Le Souich, retenus comme lieux de cantonnement[25].

    Sur la commune, se situe, pendant cette période, un champ de tir où sont envoyés les soldats des environs pour l'entrainement[26].

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune se trouve, depuis 1926, dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais, auparavant, depuis 1801, elle se trouvait dans l'arrondissement de Saint-Pol[1]..

    Commune et intercommunalités

    La commune était le siège de la petite communauté de communes de la région de Frévent créée fin 1998.

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[27], le préfet du Pas-de-Calais a publié le 12 octobre 2015 un projet de schéma départemental de coopération intercommunale qui prévoyait diverses fusion d'intercommunalité[28].

    À l'initiative des intercommunalités concernées[29], la Commission départementale de coopération intercommunale (CDCI) adopte le 26 février 2016 un amendement à ce projet, proposant la fusion de :
    - la communauté de communes de l'Auxillois, regroupant 16 communes dont une de la Somme et 5 217 habitants[30] ;
    - la communauté de communes de la région de Frévent, regroupant douze communes et 6 567 habitants ;
    - de la communauté de communes des Vertes Collines du Saint-Polois, regroupant 58 communes et 19 585 habitants
    - de la communauté de communes du Pernois, regroupant dix-huit communes et 7 114 habitants

    Le schéma, intégrant notamment cette évolution, est approuvé par un arrêté préfectoral du [31],[32] et la communauté de communes du Ternois, dont la commune est désormais membre, est créée par un arrêté préfectoral du qui a pris effet le [33].

    Circonscriptions administratives

    La commune faisait partie depuis 1793 du canton d'Auxi-le-Château[1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, elle intègre le canton de Saint-Pol-sur-Ternoise.

    Circonscriptions électorales

    Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la première circonscription du Pas-de-Calais.

    Élections municipales et communautaires

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mai 1893 Hector Wintenberger Fabricant de machines agricoles
    ca. 1919 Henri Pruvost Républicain Industriel
    Conseiller d'arrondissement (1922 → 1928)
    Les données manquantes sont à compléter.
    mai 1945 mai 1950
    (décès)
    César Bernard SFIO Instituteur
    Conseiller général du canton d'Auxi-le-Château (1945 → 1950)
    Nommé maire à la Libération
    mai 1950 mars 1971 Pierre Cuallacci SFIO puis
    FGDS
    Médecin conseil
    mars 1971 mars 2008 Roger Pruvost UDF-Rad.
    puis UMP
    Médecin généraliste
    Conseiller général du canton d'Auxi-le-Château (1976 → 2008)
    mars 2008 octobre 2023 Jean-François Théret MoDem
    puis UDI
    Agriculteur
    Conseiller régional des Hauts-de-France (2015 → )
    Vice-président de la CC de la région de Frévent (2014 → 2016)
    Réélu pour le mandat 2014-2020[34] - [35] - [36]
    Réélu pour le mandat 2020-2026[37] - [38]
    Démissionnaire[39]
    28 octobre 2023 En cours
    (au 7 novembre 2023)
    Johann Delarche Administrateur de systèmes et réseaux informatiques
    à la chambre de métiers d’Arras[40], ancien premier adjoint

    Instances de démocratie participative

    La commune est dotée depuis 2014 d'un conseil municipal des jeunes[41].

    Jumelages

    Jumelages et partenariats de Frévent.
    VillePaysPériode
    Gerbstedt[42]Allemagnedepuis
    Grefrath[43]Allemagnedepuis

    Équipements et services publics

    Enseignement

    La commune est située dans l'académie de Lille et dépend, pour les vacances scolaires, de la zone B.

    Elle administre l'école primaire « Saint-Éxupery » et le département gère le collège « Pierre-Cuallacci ».

    Sur le territoire de la commune se trouve également deux établissements privées : l'école primaire et le collège « Sacré-Coeur » gérée par l'organisme de gestion de l'enseignement catholique (OGEC)[44].

    Justice, sécurité, secours et défense

    La commune dépend du tribunal judiciaire d'Arras, du conseil de prud'hommes d'Arras, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce d'Arras, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai, du pôle nationalité du tribunal judiciaire d’Arras et du tribunal pour enfants d'Arras[45].

    Population et société

    Démographie

    Les habitants de la commune sont appelés les Fréventins[46].

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[48].

    En 2020, la commune comptait 3 348 habitants[Note 7], en diminution de 7,82 % par rapport à 2014 (Pas-de-Calais : −0,71 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 2892 3132 4412 3012 6712 6763 0493 3213 650
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    3 6203 6983 9823 8414 1374 3124 2324 4264 331
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    4 5564 7554 6924 4724 1644 0553 7593 5964 013
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    4 3864 5314 3224 2174 1213 9523 7853 7523 784
    2015 2020 - - - - - - -
    3 5983 348-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[49].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 33,3 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 1 677 hommes pour 1 821 femmes, soit un taux de 52,06 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,50 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[50]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,0
    90 ou +
    3,8
    7,6
    75-89 ans
    13,1
    20,8
    60-74 ans
    19,9
    20,4
    45-59 ans
    19,1
    13,7
    30-44 ans
    13,7
    17,0
    15-29 ans
    13,9
    19,4
    0-14 ans
    16,4
    Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2020 en pourcentage[51]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,6
    5,5
    75-89 ans
    8,9
    16,4
    60-74 ans
    17,8
    20,3
    45-59 ans
    19,3
    19,1
    30-44 ans
    18,2
    18,1
    15-29 ans
    16,2
    20,2
    0-14 ans
    18,1

    Sports et loisirs

    Sentier de randonnée

    Le sentier de grande randonnée GR 121, reliant Wavre, en région Région wallonne (Belgique) à Boulogne-sur-Mer, dans le département du Pas-de-Calais (France), traverse le territoire communal[52].

    Économie

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Monuments historiques

    Sur la commune de Frévent se trouve deux monuments historiques[53]. Elle fait également l'objet d'une zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (ZPPAUP).

    • L'ancienne abbaye Notre-Dame de Cercamp : l'intérieur de la Porterie, l'intérieur du bâtiment des Hôtes ou des Etrangers (sauf salles classées), tous les bâtiments annexes, le parc font l’objet d'une inscription au titre des monuments historiques par arrêté du . Les façades, toitures et salles du rez-de-chaussée avec leurs boiseries et cheminées du bâtiment des Hôtes, les façades et toitures de la Porterie font l’objet d'un classement au titre des monuments historiques par décret du [54]
    • L'église Saint-Hilaire, datant du XVIe siècle, fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par arrêté du [55]. L'église héberge douze éléments patrimoniaux, répertoriés dans la base Palissy, classés ou inscrits au titre d'objet des monuments historiques, dont quatre sont classés[56].
    • L'abbaye Notre-Dame de Cercamp.
      L'abbaye Notre-Dame de Cercamp.
    • L'église Saint-Hilaire.
      L'église Saint-Hilaire.

    Autres lieux et monuments

    • L'église Saint-Vaast, datant du XXe siècle, réalisée par les architectes Jean-Frédéric Battut et Robert Warnesson installés à Saint-Pol-sur-Ternoise. Elle remplace une église du XVIIe siècle détruite pendant la Seconde Guerre mondiale[57].
    • Le moulin-musée Wintenberger, moulin à eau restauré, abrite le musée Wintenberger qui évoque la mémoire des paysans et des ouvriers du Ternois. Certaines machines agricoles produites par Wintenberger y sont exposées (moissonneuses, batteuses, moissonneuse-batteuses...).
    • Le moulin Blondel sur la Canche.
      Le moulin Blondel sur la Canche.
    • À l'intérieur du musée.
      À l'intérieur du musée.
    • Une batteuse exposée au musée.
      Une batteuse exposée au musée.
    • Réclame d'une moissonneuse-batteuse tractée.
      Réclame d'une moissonneuse-batteuse tractée.
    • Le château de Cercamp, les bâtiments actuels construits entre 1746 et 1770, faisaient partie de l'abbaye Notre-Dame de Cercamp (fondée en 1137[58] par Hugues II de Campdavaine, comte de Saint-Pol). C'est le baron de Fourment qui les transforme en château en 1823.
    • Le porche d'entrée du château.
      Le porche d'entrée du château.
    • La façade principale.
      La façade principale.
    • Le hall d'entrée.
      Le hall d'entrée.
    • L'escalier du château.
      L'escalier du château.
    • Le musée d'art Louis Ducatel[59].
    • Le monument aux morts[60].
    • Le monument aux victimes des deux bombardements de juillet 1944. Ce monument commémore les victimes des bombardements des 9 et 19 juillet 1944. Il est situé près de l'église Saint-Hilaire et fut inauguré en 1949 en souvenir des 117 victimes. Il est dû au sculpteur Augustin Lesieux (1877-1964)[61].
    • La stèle du docteur Cuallacci, maire de Frévent, résistant et déporté, stèle située dans le square Richard-Pruvost[62].
    • Le monument commémoratif du général de Gaulle, place du Marché[63].

    Personnalités liées à la commune

    • Pierre-François Davelu (1719-1802), prêtre, historien et naturaliste, né à Frévent.
    • Antoine-Adrien Lamourette (1742-1794), homme politique de la Révolution française, né à Frévent.
    • Théodore Albert Thélu (1760-1837), élu au Conseil des Cinq-Cents, né à Frévent.
    • Philippe-François-Joseph Le Bas (1764-1994), député de la Convention nationale, né à Frévent.
    • Louis Joseph Vichery (1767-1841), général français de la Révolution et de l’Empire, né à Frévent.
    • François-Luglien-Louis de Fourment (1788-1864), homme politique, mort à Frévent.
    • Désiré Letellier-Belladame dit Beldame (1809-1887), artiste peintre, fut directeur de l'école des Beaux-Arts d'Amiens, né à Frévent.
    • Eugène Haynaut (1844-1891), homme politique du XIXe siècle, maire de Béthune et député, né à Frévent.
    • Henry Bauchet (1879-1970), inventeur, ingénieur motoriste et constructeur automobile, né à Frévent.
    • Henri Moigneu (1887-1937), footballeur, mort à Frévent.
    • Bernard Ruellan (1888-1915), adjudant-chef au 3e régiment de zouaves de marche, mort pour la France à Frévent.
    • Louis Ducatel (1902-1999), ingénieur, entrepreneur et homme politique, né à Frévent.
    • Vincent Wimart (1973-), compositeur, peintre et professeur de musique, né à Frévent.

    Héraldique

    Blason de Frévent Blason
    D'azur au chevron d'argent accompagné d'un besant en chef dextre, de deux croissants en chef senestre et en pointe, le tout du même[64].
    Ornements extérieurs
    Croix de guerre 1939-1945
    Détails
    Adopté par la municipalité.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Franck Maas, Frévent, de 1823 à nos jours : Une cité de charme au destin singulier, Montreuil-sur-Mer, Éditions Henry, , 312 p. (ISBN 978-2-36469-122-3).

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Le type 3 dégradé affecte l'ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud (vallée moyenne de la Loire, le nord du Massif central et vallée de la Saône). Le climat reste océanique mais avec de belles dégradations. Les températures sont intermédiaires (environ 11°C en moyenne annuelle, entre 8 et 14 jours avec une température inférieure à -5°C). Les précipitations sont faibles (moins de 700 mm de cumul annuel), surtout en été, mais les pluies tombent en moyenne sur 12 jours en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportées à l'ensemble français. La variabilité interannuelle des précipitations est minimale tandis que celle des températures est élevée (Source : Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography).
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent 21 grands paysages régionaux.
    4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Cartes

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    29. « Vertes collines du Saint-Polois: la fusion avec ses voisines est déjà sur de bons rails : C’est l’actualité du moment : dans la plupart des communautés de communes, les élus s’arrachent les cheveux pour se mettre dans les clous de la loi NOTRe (elle les oblige à fusionner pour créer des intercommunalités de plus de 15 000 habitants). Mais dans le Ternois, les Vertes collines du Saint-Polois et ses trois voisins (Pernois, Auxilois, Région de Frévent) font office de très bon élève et en sont déjà à discuter des modalités de l’« après-fusion », La Voix du Nord, (lire en ligne).
    30. Le populations mentionnées dans les actes concernant les intercommunalités sont des populations totales, au sens de l'INSEE, c'est-à-dire regroupant la population municipale, c'est-à-dire les personnes ayant leur résidence habituelle sur le territoire de la commune à laquelle s'ajoute la population comptée à part, qui regroupe principalement les personnes vivant dans certaines collectivités (internats, casernes, hôpitaux, couvents, prisons…).
      Dans les tableaux de population mentionnés dans les articles de wikipédia ne sont habituellement mentionnés que les populations municipales, ce qui explique l'écart entre les chiffres mentionnés dans le SDCI et ceux des tableaux démographiques
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