Date | 1966-1988 |
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Lieu | Namibie, Angola, Zambie. |
Issue | Mise en œuvre de la Résolution 435 liant le retrait de Cuba du territoire angolais à l'accession de la Namibie à l'indépendance. |
Afrique du Sud
Portugal UNITA Soutenus par : États-Unis Zaïre | SWAPO MPLA Angola Cuba Zambie Soutenus par : Union soviétique Allemagne de l'Est Corée du Nord Brésil[1] - [2] |
Jacobus Johannes Fouché Nicolaas Johannes Diederichs John Vorster Marais Viljoen Pieter Willem Botha Gerrit Viljoen Willie van Niekerk Louis Pienaar Constand Viljoen Magnus Malan Francisco da Costa Gomes Jonas Savimbi | Sam Nujoma Tobias Hainyeko Agostinho Neto José Eduardo dos Santos António França Fidel Castro Arnaldo Ochoa Sánchez |
~ 71 000 hommes (1988). | ~ 122 000 hommes (1988). |
2 000 à 2 500 | 11 350 2 000 à 5 000 |
La guerre de la frontière sud-africaine (en anglais South African Border War, en afrikaans (Suid-Afrikaanse Grensoorlog) est le conflit qui se déroula de 1966 à fin 1988 dans le Sud-Ouest africain (de nos jours la Namibie) et l'Angola entre l'Afrique du Sud et ses alliés (principalement l'UNITA) d'une part et, de l'autre, le gouvernement de l'Angola, la SWAPO et leurs alliés, principalement l'URSS et Cuba.
Cette guerre est notamment marquée par la bataille de Cuito Cuanavale qui opposa en Angola du 12 au les soldats angolais et cubains aux combattants de l'UNITA soutenus par l'armée sud-africaine (SADF). Elle constitua la plus importante bataille engagée sur le continent africain depuis la Seconde Guerre mondiale et fut un élément déclencheur du règlement de la situation politique de la Namibie.
La bataille de Cuito-Cuanavale met aux prises 7 000 soldats de l'armée sud-africaine, 10 000 combattants de l'UNITA contre 20 000 soldats angolais et 5 000 soldats cubains.
Elle se solda par un échec relatif de toutes les forces engagées, en dépit des proclamations de victoire des uns et des autres, et marqua les limites de la solution militaire. Au nombre impressionnant de soldats angolais et cubains tués répondit l'absence de conquête territoriale de l'UNITA qui échoua à prendre la ville aux Cubains.
À la suite des contacts établis depuis 1985 avec la SWAPO, du soutien des États-Unis à la solution dit du « linkage » (indépendance de la Namibie contre retrait cubain d'Angola) et de l'avancement des négociations avec l'Angola entreprises depuis 1984, le Conseil sud-africain de sécurité nationale présidé par Pieter Botha opta pour une solution négociée, rejetant l'idée de mener une guerre totale à l'issue incertaine qui pouvait déboucher sur une coûteuse occupation militaire de la moitié du territoire angolais.
Le , un accord en 14 points fut trouvé entre l'Afrique du Sud, l'Angola et Cuba prévoyant la mise en œuvre de la résolution 435 soit des élections en Namibie sous le contrôle des Nations unies en contrepartie du repli du contingent cubain.
Les 8 et 12 août, l'Afrique du Sud et la SWAPO, mouvement national namibien installé en Angola, acceptèrent la cessation des hostilités l'un envers l'autre et le 22 août, l'accord de paix était signé entre l'Angola et l'Afrique du Sud à Ruacana.
Le secrétaire général de l'ONU, Javier Pérez de Cuéllar se rendit alors aux Union Buildings de Pretoria pour préparer l'accord de Brazzaville qui aboutit à la signature du 22 décembre préparant le calendrier de la mise en œuvre de la résolution 435 et celui du retrait cubain d'Angola.
Articles connexes
- Guerre civile angolaise
- Histoire de la Namibie
- Ganupt
- Martti Ahtisaari
- Chester Crocker
- Liste des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies
Pour en savoir plus
- Christian Bader, La Namibie, Karthala, 1997
Notes et références
- ↑ Brazilian Relations with Portuguese Africa in the Context of the Elusive "Luso-Brazilian Community", 1976, p. 25–58
- ↑ Carlo Patti, « Brazil-South Africa Nuclear Relations », sur Wilson Center