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Le Cercle des poètes disparus
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Titre québécois La Société des poètes disparus
Titre original Dead Poets Society
Réalisation Peter Weir
Scénario Tom Schulman
Musique Maurice Jarre
Acteurs principaux
Sociétés de production Silver Screen Partners IV
Touchstone Pictures
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Drame
Durée 128 minutes
Sortie 1989

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Le Cercle des poètes disparus ou La Société des poètes disparus au Québec (Dead Poets Society) est un film américain réalisé par Peter Weir et sorti en 1989.

Le film rencontre un immense succès commercial à sa sortie. Il reçoit également de très bonnes critiques et de nombreuses distinctions.

Synopsis

Intrigue

En 1959 aux États-Unis, Todd Anderson, un garçon timide, est envoyé dans la prestigieuse académie de Welton (lieu fictif[1]) dans l'État du Vermont, réputée pour être l'une des plus fermées et austères du pays et où son frère aîné a suivi de brillantes études. Il y rencontre M. Keating, un professeur de littérature anglaise aux pratiques pédagogiques plutôt originales, qui notamment encourage le refus du conformisme, mais aussi l'épanouissement de la personnalité par la vie en poésie, l'art de profiter de l'instant présent Carpe Diem ») et le goût de la liberté.

Voulant au maximum suivre la voie nouvelle qui leur est présentée, certains élèves de Keating vont redonner vie au « cercle des poètes disparus », un groupe d'esprits libres et oniriques dont M. Keating fut, en son temps, l'un des membres influents.

La découverte d'une autre vie va à jamais bouleverser l'avenir de ces étudiants. En effet, les situations des divers personnages ne se prêtent guère à l'exercice de ces libertés, récemment découvertes, car les mentalités des parents et des professeurs n'admettent pas que leur autorité et leurs ambitions soient remises en question par ces jeunes personnalités tentant de s'affranchir de règles trop rigides. Ce cercle permettant à leur participants de s'affirmer, il les aide à découvrir leur vraie nature et à vivre comme ils le désirent.

Résumé détaillé

À l’automne 1959, aux États-Unis, Todd Anderson, un garçon extrêmement timide, commence sa dernière année d'école secondaire à l’académie de Welton, une école préparatoire pour hommes exclusivement composés d’élites. Il est assigné à l'un des étudiants les plus prometteurs de Welton, Neil Perry, et est rapidement accepté par les amis de celui-ci : Knox Overstreet, Richard Cameron, Steven Meeks, Gerard Pitts et Charlie Dalton.

Le premier jour de cours, tous sont surpris par les méthodes d'enseignement peu orthodoxes du nouveau professeur de lettres anglaises John Keating, un ancien de Welton qui encourage ses étudiants à « profiter du jour présent » (« seize the day » en anglais), selon l'adage latin carpe diem, lequel a inspiré le vers de Ronsard « Cueillez dès aujourd'hui les roses de la vie ». Les leçons suivantes consistent à les encourager à monter tour à tour sur son bureau pour enseigner aux garçons à regarder la vie sous différents angles de vue en prenant de la hauteur ; à déchirer l'introduction de leurs recueils de poésie, qui prétend expliquer l'art de comprendre la poésie par une formule mathématique ; à créer leur propre style de promenade dans une cour pour les encourager à être des individus. Ces méthodes attirent toutefois l'attention du directeur Nolan.

En apprenant que Keating était jadis à Welton un des membres influents du cercle des poètes disparus, Neil réactive le club. Lui et ses amis se mettent donc à sortir du campus la nuit pour aller dans une grotte où ils lisent des poèmes notamment de leur propre composition. Au cours de l'année scolaire, les leçons de Keating et leur implication dans le cercle les encouragent à vivre leur vie à leur façon. Knox rencontre Chris Noel, une fille qui sort avec Chet Danburry, un footballeur d’une école publique et dont la famille est amie avec la sienne. Neil découvre la passion du théâtre et obtient le rôle de Puck dans une production locale de la pièce Le Songe d'une nuit d'été, malgré un père dominateur et intransigeant qui veut le voir admis à Harvard pour devenir médecin. Keating aide Todd à sortir de sa coquille et à réaliser son potentiel quand il le guide dans un exercice d'expression de soi, lui permettant ainsi de composer spontanément un poème devant la classe alors qu'il s'en sentait incapable. Knox se risque à embrasser Chris mais Chet le voit et le frappe au visage. Alors que Chris aide Knox à se relever, Chet menace de le tuer s'il le revoit.

Cependant, Charlie va trop loin lorsqu'il publie un article dans le journal de l'école au nom du club demandant que les filles soient admises à Welton, ce qui est interdit. Nolan a recours aux châtiments corporels pour contraindre Charlie à révéler qui d'autre est membre du cercle des poètes disparus, mais il résiste. Nolan s'entretient également avec Keating, l'avertissant qu'il doit cesser d'encourager ses étudiants à questionner l'autorité. Keating avertit les garçons (à sa manière), en disant qu'il faut évaluer toutes les conséquences de ses actions.

Le père de Neil découvre bientôt l'implication de son fils dans la pièce de Shakespeare et le contraint à démissionner la veille du spectacle d'ouverture, considérant le théâtre comme un gaspillage de temps. Dévasté, Neil se rend chez Keating, qui lui conseille de rester ferme et de prouver à son père que son amour du jeu d'acteur est quelque chose qu'il prend au sérieux. Contrairement aux recommandations de Keating, Neil participe au spectacle sans même en avoir informé son père qui, le soir même, s'y présente de manière inattendue alors qu'il était censé aller à Chicago. Furieux, il ramène son fils à la maison en interdisant au passage à Keating de s'approcher à nouveau de son fils, alors qu'il voulait simplement le féliciter. Charlie tente de parler mais se fait retenir par Keating pour éviter d'aggraver les choses.

De retour chez eux, devant sa femme, le père de Neil fait la morale à son fils pour lui avoir désobéi et pour avoir gâché des chances de réussir dans la vie ; il l'informe qu'il le retire de Welton pour l'inscrire à l'académie militaire de Braden, à la suite de quoi Neil ira enfin à Harvard pour faire sa médecine. Incapable de trouver le courage de tenir tête à son père qui, de toute façon, ne changera pas d'avis, et sa mère n'ayant pas fait le moindre geste pour le soutenir, Neil, éperdu, se suicide dans la nuit.

Nolan enquête sur la mort de Neil à la demande de la famille Perry. Cameron attribue la mort de Neil à Keating pour échapper à la punition de sa propre participation au club, et nomme les autres membres. Confronté à Charlie, Cameron incite les autres à laisser Keating subir la sanction comme seul responsable. Refusant de faire porter le chapeau à Keating, Charlie frappe Cameron et finit expulsé de Welton. Plus tard, chaque garçon est appelé au bureau de Nolan pour signer une lettre attestant de la véracité des allégations de Cameron, bien qu'ils sachent tous qu'elles sont fausses. Quand vient le tour de Todd qui s'inquiète du sort de Keating, il hésite à signer, mais s'y résigne sous la pression de ses parents et après avoir constaté que ses amis ont fait de même.

Keating est donc renvoyé et Nolan prend provisoirement en charge l'enseignement de lettre de la classe. Keating interrompt involontairement le cours pour récupérer ses affaires personnelles mais juste avant qu'il ne ressorte, Todd crie qu'ils ont tous été contraints de signer la lettre ayant entraîné son renvoi et que la mort de Neil n'était pas de sa faute. Nolan le fait taire et le menace d'expulsion et ordonne à Keating de quitter la pièce. Le professeur obtempère quand Todd monte alors sur son bureau et salue Keating avec les mots « Ô Capitaine ! Mon Capitaine ! ». Nolan lui ordonne de se rasseoir et est atterré de voir Todd l'ignorer. Knox imite bientôt Todd, suivi de Gerard, Steven et plus de la moitié de la classe, désobéissant à un Nolan furieux. Keating est profondément touché par leur geste et, avant de partir, remercie les garçons.

Fiche technique

  • Titre français : Le Cercle des poètes disparus
  • Titre québécois : La Société des poètes disparus
  • Titre original : Dead Poets Society
  • Réalisation : Peter Weir
  • Scénario : Tom Schulman
  • Musique originale : Maurice Jarre
  • Photographie : John Seale
  • Montage : William M. Anderson
  • Décors : Wendy Stites
  • Costumes : Eddie Marks
  • Production : Steven Haft, Paul Junger Witt et Tony Thomas
    • Production associée : Duncan Henderson
  • Sociétés de production : Silver Screen Partners IV et Touchstone Pictures
  • Sociétés de distribution : Buena Vista Pictures (États-Unis), Warner Bros. (France), Gaumont Buena Vista International (France, ressortie de 2004)
  • Budget : 16 400 000 USD
  • Pays de production : Drapeau des États-Unis États-Unis
  • Langue originale : anglais
  • Format : couleur — 35 mm1,85:1 — son Dolby
  • Genre : drame
  • Durée : 128 minutes
  • Dates de sortie[2] :
    • Première mondiale : à Toronto et quelques salles américaines[3]
    • États-Unis : (sortie nationale)
    • France :

Distribution

  • Robin Williams (VF : Patrick Floersheim ; VQ : Vincent Davy) : John Keating, professeur de lettres
  • Robert Sean Leonard (VF : Bernard Gabay ; VQ : Daniel Lesourd) : Neil Perry
  • Ethan Hawke (VF : Thierry Bourdon) : Todd A. Anderson
  • Josh Charles (VF : Thierry Wermuth ; VQ : Gilbert Lachance) : Knox T. Overstreet
  • Gale Hansen (VF : Jean-Philippe Puymartin ; VQ : Sébastien Dhavernas) : Charlie Dalton
  • Dylan Kussman (VF : Jean-François Vlérick ; VQ : Jacques Lussier) : Richard S. Cameron
  • Allelon Ruggiero (VF : Rémy Roubakha) : Steven K. C. Meeks Jr.
  • James Waterston (VF : Mathias Kozlowski) : Gerard J. Pitts
  • Norman Lloyd (VF : Michel Ruhl ; VQ : Jean-Paul Dugas) : M. Nolan, directeur de l'école
  • Kurtwood Smith (VF : Jacques Richard ; VQ : Hubert Fielden) : M. Perry
  • Carla Belver : Mme Perry
  • Alexandra Powers (VF : Nathalie Regnier) : Chris Noel
  • John Cunningham (VQ : Ronald France) : M. Anderson
  • Debra Mooney : Mme Anderson
  • Colin Irving (VQ : Marc Bellier) : Chet Danburry
  • Jane Moore (VQ : Béatrice Picard) : Mme Danburry
  • Kevin Cooney (VF : Robert Darmel) : Joe Danburry
  • Leon Pownall (VF : Marc Alfos ; VQ : Yves Massicotte) : McAllister, le professeur de latin
  • Joe Aufiery (VQ : Jean-Marie Moncelet) : le professeur de chimie
  • Matt Carey : Hopkins
  • George Martin : Dr Hager
  • Lara Flynn Boyle : Ginny Danburry (scène coupée)
Sources et légende : version française (VF) sur RS Doublage[4]. Version québécoise (VQ) sur Doublage Québec[5]
  • Robin Williams (2011) joue le rôle de John Keating.
    Robin Williams (2011) joue le rôle de John Keating.
  • Robert Sean Leonard joue le rôle de Neil Perry.
    Robert Sean Leonard joue le rôle de Neil Perry.
  • Ethan Hawke (2009) joue le rôle de Todd A. Anderson.
    Ethan Hawke (2009) joue le rôle de Todd A. Anderson.
  • Norman Lloyd (2007) joue le rôle de M. Nolan.
    Norman Lloyd (2007) joue le rôle de M. Nolan.
  • Kurtwood Smith (2010) joue le rôle de M. Perry.
    Kurtwood Smith (2010) joue le rôle de M. Perry.

Production

Développement

Tom Schulman s'inspire de sa propre expérience d'enseignant pour écrire le scénario du film[6].

Attribution des rôles

Liam Neeson était envisagé pour le rôle de M. Keating lorsque Jeff Kanew devait être le réalisateur[6]. Dustin Hoffman, Bill Murray ont également été pressentis. C'est finalement Robin Williams qui sera choisi quand Peter Weir rejoint le projet[7].

Tournage

Le tournage se déroule à l'école Saint Andrew (en) de Middletown dans l'État du Delaware. Les prises de vue ont été effectuées durant les vacances de Thanksgiving et de Noël afin de ne pas perturber les cours[3],[1].

Peter Weir a voulu tourner le film dans l'ordre chronologique, pour bien suivre, en temps réel, l'évolution des liens d'amitié entre les différents personnages du film[7],[6].

Musique

C'est le compositeur français Maurice Jarre qui compose la musique originale du film. C'est sa quatrième collaboration avec Peter Weir après L'Année de tous les dangers (1982), Witness (1985) et Mosquito Coast (1986)

Liste des titres
  1. Carpe Diem
  2. Neil
  3. To the Cave
  4. Keating's Triumph
  5. Football Training

En plus des thèmes créés par Maurice Jarre, on entend un extrait de la Water Music de Georg Friedrich Haendel, quelques pièces de Ludwig van Beethoven, tel que le thème final du dernier mouvement de la 9e Symphonie (Hymne à la joie), ainsi que le concerto pour piano et orchestre l'Empereur.

Dans la salle de classe, en arrivant devant ses élèves, John Keating siffle le thème principal de l'Ouverture 1812 de Tchaïkovsky. Le thème en question est celui de l'hymne Dieu sauve le Tsar, qui fut banni en Russie à l'époque du communisme. L'action du film se déroule d'ailleurs en 1959, à l'époque où les relations entre les États-Unis et l'URSS étaient très tendues.

Accueil

Critique

Le Cercle des poètes disparus reçoit un accueil critique majoritairement positif. Sur le site agrégateur de critiques Rotten Tomatoes, il obtient un score de 85 % d'opinions favorables, sur la base de 59 critiques collectées et une note moyenne de 7,3/10 ; le consensus du site indique : « Des performances touchantes de la jeune distribution et un tour vraiment inspirant de Robin Williams accordent les plus grands honneurs au théâtre de l'école préparatoire de Peter Weir »[8]. Sur Metacritic, le film obtient une note moyenne pondérée de 79 sur 100, sur la base de 14 critiques collectées ; le consensus du site indique : « Avis généralement favorables »[9].

En France, le film obtient sur le site Allociné une note moyenne de 4 sur 5, sur la base de 5 titres de presse collectés[10].

Pour Maurice Fabre de France-Soir, « ce film tend vers la perfection d'une forte et délicate chronique intimiste ». Dans Le Monde, Jacques Siclier écrit notamment « avec Le cercle des poètes disparus, Peter Weir retrouve l'efficacité du cinéma hollywoodien de la grande époque ». Michel Sineux de la revue Positif écrit quant à lui : « Ce qui aurait pu n'être qu'une chronique (…) acquiert une épaisseur romanesque, voire une dimension tragique (…) par l'invention de la mise en scène et un casting irréprochable ». Dans Télérama, Bernard Genin écrit notamment : « Peter Weir nous conte cet apprentissage de la liberté (…) sans bousculer le langage cinématographique (…). Mais heureusement avec une imparable efficacité ».

Antoine de Baecque des Cahiers du cinéma est beaucoup moins enthousiaste envers le film : « Peter Weir voulait illustrer l'expérience pédagogique et humaine d'un enseignant non conformiste ; il a surtout fait un film naïf ».

Box-office

Le film a été un grand succès commercial, rapportant 235 860 116 dollars au box-office mondial (dont 95 860 116 $ aux États-Unis) ce qui le place au cinquième rang du box-office mondial des films sortis en 1989[11]. Il est le 10e meilleur succès commercial au box-office 1989 au Canada et aux États-Unis.

En France, le film sort l'année suivante et devient le meilleur film au box-office annuel français avec 6 598 785 entrées[12].

Distinctions

Icône signalant une information Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.

Récompenses

  • Oscars 1990 : Oscar du meilleur scénario original pour Tom Schulman
  • British Academy Film Awards 1990 : meilleur film, meilleure musique originale pour Maurice Jarre
  • César 1991 : meilleur film étranger
  • David di Donatello 1990 : meilleur film étranger
  • Prix Joseph-Plateau 1990 : meilleur film étranger
  • Ruban d'argent 1990 : réalisateur du meilleur film étranger

Nominations

Commentaires

Scènes coupées

Le film a été diffusé deux fois sur CBS durant l'année 1992 ( et ) avec 13 minutes supplémentaires issues de scènes coupées au montage final[13] :

  • après avoir vu la pièce de William Shakespeare, Le Songe d'une nuit d'été, dans laquelle Neil Perry a joué, les protagonistes se réunissent à la grotte pour fêter le succès de leur camarade (ramené chez lui par son père), ils sont aussitôt rejoints par John Keating. Par la suite, ils se mettent à danser à l'extérieur (le réalisateur Peter Weir avait d'ailleurs mis de la musique pour motiver les comédiens), au passage Knox et Chris s'embrassent, ce qui confirme davantage qu'ils sont amoureux l'un de l'autre. Cette scène est censée se situer en parallèle avec le suicide de Neil ;
  • les funérailles de Neil lors desquelles M. Keating présente ses condoléances à M. Perry. Ce dernier lui annonce qu'il le tient pour responsable de la mort de son fils Neil (alors qu'en réalité, c'est lui-même qui a poussé son fils au suicide).

Autour du film

  • Le film a donné lieu à la publication d'un livre du même nom, de Nancy H. Kleinbaum, en 1990.
  • Le film est à l'origine du nom de la Dead Runners Society dont le slogan, inspiré de Carpe diem est devenu Carpe Viam.
  • La pièce jouée à la fin du film est Le Songe d'une nuit d'été, de William Shakespeare. Si Neil Perry interprète cette pièce dans le film, Robert Sean Leonard aura plus tard l'occasion de jouer dans une adaptation sur grand écran de Beaucoup de bruit pour rien (autre pièce de Shakespeare), aux côtés de Kenneth Branagh et Keanu Reeves. Ironiquement, Robert Sean Leonard interprètera James Wilson dans la série Dr House.
  • Lors de son premier cours, John Keating fredonne en sifflant le thème principal de l'Ouverture 1812 de Tchaïkovsky, en entrant dans la salle de cours.
  • Des passages de Walden ou la vie dans les bois d'Henry David Thoreau sont cités à l'ouverture de chaque réunion secrète des membres du Cercle des poètes disparus (Dead Poets Society), comme la célèbre citation « sucer toute la moelle secrète de la vie », notamment dans la scène où il est annoncé que le secret de la vie est de saisir le jour (carpe diem).
  • Afin d'illustrer le péril du conformisme et la difficulté de préserver ses convictions, John Keating cite à ses élèves des vers du poème The Road Not Taken de Robert Frost : « Deux routes s'offraient à moi, et là j'ai suivi celle où on n'allait pas, et j'ai compris toute la différence ».

Notes et références

  1. 1 2 (en) « Famous Movie Locations: St. Andrew's School From ‘Dead Poets Society’ (Middletown, DE) ».
  2. (en) Dates de sortie sur l’Internet Movie Database
  3. 1 2 (en) Dave Smith, Disney A to Z: The Updated Official Encyclopedia, p. 136
  4. « Fiche du doublage français du film » sur RS Doublage, consulté le 26 novembre 2014
  5. « Fiche du doublage québécois du film » sur Doublage Québec, consulté le 26 novembre 2014
  6. 1 2 3 « Secrets de tournage », sur Allociné (consulté le ).
  7. 1 2 (en) Anecdotes sur l’Internet Movie Database
  8. (en) « Dead Poets Society (1989) », sur Rotten Tomatoes (consulté le )
  9. (en) « Dead Poets Society Reviews », sur Metacritic (consulté le )
  10. « Le Cercle des poètes disparus - critiques presse », sur AlloCiné (consulté le )
  11. (en) « Dead Poets Society », sur Box Office Mojo (consulté le )
  12. « Le Cercle des poètes disparus », sur JP's box-office (consulté le )
  13. (en) Bill Cotter, The Wonderful World of Disney Television - A Complete History, p. 18

Annexes

Articles connexes

Bibliographie

  • Marc Demeuse, Antoine Derobertmasure, Lorsque ça dérape... John Keating, Rainer Wenger et quelques autres séducteurs, In Antoine Derobertmasure, Marc Demeuse et Marie Bocquillon, L'École à travers le cinéma. Ce que les films nous disent sur le système éducatif, Bruxelles: Mardage (p. 177–193).
  • Jean Desobrie, Rencontre avec des films remarquables, Viroflay, Roger, 1994.

Liens externes