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Mons-en-Barœul
Mons-en-Barœul
L'église Saint-Pierre, édifiée en 1844.
Blason de Mons-en-Barœul
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Lille
Intercommunalité Métropole européenne de Lille
Maire
Mandat
Rudy Elegeest (DVG)
2020-2026
Code postal 59370
Code commune 59410
Démographie
Gentilé Monsois
Population
municipale
21 564 hab. (2020 en augmentation de 1,57 % par rapport à 2014)
Densité 7 514 hab./km2
Population
agglomération
1 053 636 hab. (2020)
Géographie
Coordonnées 50° 38′ 34″ nord, 3° 06′ 30″ est
Altitude Min. 22 m
Max. 47 m
Superficie 2,87 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Lille (partie française)
(banlieue)
Aire d'attraction Lille (partie française)
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Lille-3
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Mons-en-Barœul
Liens
Site web monsenbaroeul.fr

    Mons-en-Barœul [mɔ̃s ɑ̃ baʁœl] est une commune française, située dans le département du Nord en région Hauts-de-France. Elle fait partie de la Métropole européenne de Lille.

    Toponymie

    Mons-en-Barœul signifie « mont sur le Barœul », la ville étant en effet construite sur une légère colline ; le Barœul étant un ancien territoire (voir aussi Marcq-en-Barœul).

    Il n'y a pas de « i » entre le « u » et le « l » de « Barœul ». Cela se prononce donc « bareul » et non « bareuille ».

    Géographie

    Mons-en-Barœul est une ville française du Nord, limitrophe de Lille, localisée dans la partie septentrionale de la plaine du Mélantois, en Flandre romane, à la limite du pays de Ferrain.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Géologie, reliefs et hydrographie

    Transports

    Fort de Mons.

    La ville de Mons-en-Barœul est desservie par la ligne 2 du métro de Lille (arrêts : Fort de Mons, Mairie de Mons et Mons Sart) et par plusieurs lignes de bus, notamment la ligne L6 qui relie la station Fort de Mons à Pont de bois (anciennement liaison Inter'val), dans la commune voisine de Villeneuve-d'Ascq.

    Au , une station Citiz est en place dans la commune, pour effectuer de l'autopartage.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Mons-en-Barœul
    Marcq-en-Barœul
    Lille Mons-en-Barœul Villeneuve-d'Ascq
    Lille

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 10,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,7 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 1,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,4 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 675 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[9] à 10,8 °C pour 1981-2010[10], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[11].

    Urbanisme

    Typologie

    Mons-en-Barœul est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[12],[13],[14]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lille (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 60 communes[15] et 1 053 636 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Lille (partie française) est la quatrième de France en nombre d'habitants, derrière celles de Paris, Lyon et Marseille-Aix-en-Provence[16],[17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française), dont elle est une commune du pôle principal[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[18],[19].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (90,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (9,6 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Histoire

    Avant le XVIe siècle, on sait peu de choses de cette commune, en partie terre d'Empire et ne relevant pas de la châtellenie de Lille.

    À la moitié du XVIIe siècle, Mons-en-Barœul est une seigneurie détenue par une famille Dragon.

    Le , Jean Dragon, seigneur de Mons-en-Barœul, bénéficie de lettres d'anoblissement donnés à Madrid. Il descend d'une ancienne famille bourgeoise de Lille. Son père a été lieutenant-capitaine, député du souverain, connétable de la compagnie des archers de la ville de Lille. La sœur de Jean Dragon s'est mariée noblement. Il a pour oncles l'évêque de Tournai Jean Vendeville et le conseiller du grand conseil du roi, Vendeville[21].

    En 1643, Baudouin Jean Dragon (le même que ci-dessus?) est écuyer, seigneur de Mons-en-Barœul. Fils de Jean, écuyer, et de Marie du Bois de Hoves, il épouse à Lille le Antoinette Hippolyte Déliot (1624-1676), née et baptisée à Lille en novembre 1624, morte veuve à Esquermes le , fille de Pierre Déliot, écuyer, seigneur de Clerfontaine, bourgeois de Lille en 1624, échevin de Lille de 1625 à 1635, rewart en 1627 (voir Magistrat de Lille). Baudouin Jean Dragon devient bourgeois de Lille en 1643[22].

    Très longtemps pays uniquement rural, des plans[23] du XVIIIe siècle montrent Mons-en-Barœul comme un petit village sans église avec des censes éparses le long du grand chemin de Lille à Roubaix. Elle est ancienne dépendance de Fives. En 1844, Mons devint une paroisse à part entière, c'est à cette époque que l'Église Saint-Pierre est édifiée[24]. Après la seconde guerre mondiale, la ville connut de profonds changements avec, d'une part, l'édification du lotissement des Sarts entre 1954 et 1959[25], et d'autre part l'établissement d'une ZUP, aménagée sur 80 hectares du territoire communal, et dont les premiers immeubles virent le jour en 1965[26].

    Dans la nuit du 28 au 29 juin 2023, dans le cadre des émeutes consécutives à la mort de Nahel Merzouk, une cinquantaine de personnes dissimulées sous des cagoules tirent au mortier et avec des balles de fer contre la façade de la mairie, mais aussi contre les locaux des polices municipale et nationale, situés dans le même bâtiment. Une voiture bélier est également lancée contre le garage de la police municipale, avant d'être incendiée[27]. La mise en examen des neuf personnes, soupçonnées d'avoir incendié la mairie est rapidement annulée du fait d'une erreur de procédure[28].

    Politique et administration

    Tendances politiques et résultats

    Mairie de Mons-en-Barœul.

    De 1977 à 2001, les municipalités Marc Wolf (1977 à 1989 et 1995 à 2001) et Françoise Julien (1989 à 1995), mènent une politique inspirée par les principes de l'autogestion. D'abord proches du parti socialiste (tendance CERES), ils le quittent en 1992[29].

    Aux municipales de 2001, la liste « Mons une ville à vivre » remporte les élections municipales. Cette équipe, conduite par Rudy Elegeest, est composée de Monsois de toutes sensibilités, issus notamment du milieu associatif.

    Selon les catégorisations du Ministère de l'Intérieur, la liste Elegeest de 2008 était classée "divers gauche"[30] et celle de 2014 "union de la gauche"[31].

    Organisations politiques

    En 2016, Mons compte :

    • une section du parti socialiste[32] ;
    • une section des Républicains[33].

    Instances judiciaires et administratives

    La commune relève du tribunal judiciaire de Lille, de la cour d'appel de Douai, du tribunal pour enfants de Lille, du tribunal de commerce de Lille-Metropole, du tribunal administratif de Lille et de la cour administrative d'appel de Douai.

    Liste des maires

    Maire de 1802 à 1807 : Despatures[34],[35].

    Liste des maires successifs[36]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1862 1896 Alexandre Delemar charron et cultivateur (élu en 1874)
    1896 1901 Alphonse Dodanthun Rad. Ancien instituteur et directeur d'école
    1901 1919 Victor Lelièvre[37] POF Cabaretier, conseiller d'arrondissement
    1919 1925 Gustave Roussiez Rad. Ingénieur
    1925 1944 Émile De Goedt PDP Vannier
    1944 mai 1945 Marcel Poissonnier SFIO Président de la délégation municipale
    mai 1945 octobre 1947 Jules Bergogne[38] DVG Agent d'assurances
    octobre 1947 1950
    (démission)
    Marcel Poissonnier SFIO Représentant de commerce
    1950 octobre 1957
    (décès)
    Alphonse Gayet RPF Cadre administratif de La Voix du Nord
    octobre 1957 septembre 1970
    (décès)
    Félix Peltier MRP puis
    CD
    Avocat puis dirigeant d'une société fiduciaire
    Conseiller général du canton de Lille-Nord-Est (1967 → 1970)
    septembre 1970 mars 1977 Raymond Verrue SE Expert-comptable et commissaire aux comptes
    mars 1977[39] - mars 1989 Marc Wolf PS Enseignant du second degré
    mars 1989 juin 1995 Françoise Jullien PS Cadre commercial
    Conseillère régionale du Nord-Pas-de-Calais (1983 → 1986)
    juin 1995[39] mars 2001 Marc Wolf DVG[40] Administrateur civil au ministère des Finances
    mars 2001 En cours
    (au 15 mars 2020)
    Rudy Elegeest DVG Enseignant du second degré
    Conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais (2004 → 2015)
    Réélu pour le mandat 2014-2020[39]
    Les données manquantes sont à compléter.

    Jumelages

    La ville n'est jumelée avec aucune autre ville.

    Endettement

    La ville ne connaît, contrairement aux autres communes de la métropole lilloise, aucun endettement et aucun emprunt en cours.

    Population et société

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[41] - [Note 7].

    En 2020, la commune comptait 21 564 habitants[Note 8], en augmentation de 1,57 % par rapport à 2014 (Nord : +0,16 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    7056717707388038078891 0431 120
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 3191 5571 8682 1682 3832 3892 8912 8323 575
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    4 2265 0595 9496 7927 2278 0968 7059 0309 125
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    11 53114 11328 07026 63823 57823 01722 36021 36120 855
    2020 - - - - - - - -
    21 564--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[42] puis Insee à partir de 2006[43].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 43,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 19,5 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 9 966 hommes pour 11 051 femmes, soit un taux de 52,58 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[44]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3
    90 ou +
    1,1
    4,7
    75-89 ans
    7,2
    11,9
    60-74 ans
    13,6
    18,2
    45-59 ans
    18,0
    19,5
    30-44 ans
    18,6
    23,3
    15-29 ans
    22,5
    22,1
    0-14 ans
    19,0
    Pyramide des âges du département du Nord en 2020 en pourcentage[45]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,4
    5,1
    75-89 ans
    8
    14,6
    60-74 ans
    16
    19,2
    45-59 ans
    18,6
    19,5
    30-44 ans
    18,7
    20,6
    15-29 ans
    19,1
    20,5
    0-14 ans
    18,2

    Enseignement

    • un conservatoire à rayonnement communal.
    • 3 crèches accueillent 45 enfants encadrés par 12 personnes dont 6 auxiliaires de puériculture et 3 éducatrices jeunes enfants.
    • 21 établissements scolaires :

    Équipements culturels

    • une bibliothèque municipale[47] ;
    • 2 salles de spectacles (la maison folie du fort ouverte à l'occasion de Lille 2004 (capitale européenne de la culture) et la salle Salvador Allende dont la reconstruction s'est terminée en 2016[48])
    • 7 salles de réunion ou de réception ;
    • une salle de projection ;
    • une salle d'exposition ;
    • un café-concert.

    L'association d'échanges franco-roumains « L'acte France »[49] a son siège dans cette ville.

    Sports

    21 disciplines sont proposées par 22 clubs.

    Les installations de la ville comprennent :

    Économie

    La commune peut compter sur deux grandes entreprises :

    • la Brasserie du Pélican (ou Pelforth) appartenant au groupe Heineken ;
    • le siège social des assurances AG2R La Mondiale.

    Culture et patrimoine

    Patrimoine

    Le Fort de Mons

    Le fort de Mons est construit entre 1878 et 1880, à la suite du décret de 1878 du président Mac-Mahon. Destiné à l'artillerie défensive, il participe à la défense de Lille. Son architecte est le général Raymond Adolphe Séré de Rivières, qui fut surnommé « le Vauban du XIXe siècle ». Il est baptisé, en 1887, fort Macdonald, du nom d'un maréchal d'Empire. Comme tous les forts qui environnaient Lille, il n'a pas subi d'assaut (Lille, déclassée en 1910, a été déclarée « ville ouverte » en ).

    Vendu à la ville de Mons-en-Barœul par l'armée en 1972, il a été rénové par l'architecte Gérard David. Inauguré les 2 et , il abrite de nombreux lieux d'activités culturelles : la bibliothèque municipale[51], la ludothèque, un espace culturel multimédia[52], une salle d'exposition, le conservatoire, un restaurant, un bar ainsi qu'un théâtre à ciel ouvert.

    La tour de Mons

    Tour hertzienne.

    La tour hertzienne située sur la commune de Villeneuve-d'Ascq et parfois improprement dénommée « tour de Mons » est une tour de télécommunication rouge et blanche située près du Fort de Mons, qui se voit de très loin (jusqu'en Belgique). C'est un point de repère connu pour les habitants de l'agglomération[53].

    Architecture

    Plusieurs rues de Mons-en-Barœul sont bordées de maisons du début du XXe siècle, aux façades remarquables, dessinées par l'architecte Gabriel Pagnerre[54] (1874-1939), habitant de Mons-en-Barœul et notamment collaborateur de Victor Laloux pour la réalisation de la gare d'Orsay à Paris. On retiendra certaines demeures de la rue Henri-Poissonnier[55], de la rue du général De Gaulle[56], de la rue Pasteur[57]

    Résidence de l'Europe.

    Dans les années 1960, sous l'impulsion de l'État on a construit à Mons la plus grande ZUP au Nord de Paris. Cette réalisation est en grande partie l'œuvre de l'architecte Henri Chomette, constructeur également de nombreux bâtiments officiels en Afrique. Un des éléments majeurs de la ZUP est constitué par les Tours de l'Europe, un ensemble de bâtiments qui est désormais le symbole de Mons-en-Barœul. La chaufferie centrale de la ZUP située au croisement des rues de Normandie, de Villars et du Train-de-Loos qui alimente en eau chaude et en chauffage plus de cinq mille logements et des équipements collectifs, a été inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques en 2001[58].

    L'église Saint Pierre possède au fond du chœur un maître-autel remarquable en marbre. Ce maître-autel, provenant du château ou de l'église de Deurne près d'Anvers (Belgique), aurait été donné à l'église de Mons-en-Barœul par l'ancien propriétaire du château, Monsieur Declercq Cumont. Il a été installé dans l'église en 1847[59].

    Édifices religieux

    • Église Saint Pierre et St Jean Bosco .

    • Grande mosquée Al Wifaq.

    Lieux

    • Parc des Franciscaines

    C'était à l'origine la propriété (deux hectares) de la famille Vandorpe qui la légua aux sœurs franciscaines. Justement situé non loin du monastère des franciscains, le château Vandorpe, tenu par la congrégation, devint une maison de convalescence puis une maison de retraite. Finalement, cette activité s'arrêta, le château fut détruit en 1973 et la propriété vendue à la municipalité. La DASS occupa quelques années le bâtiment qui s'y trouvait. Au début des années 1990, la municipalité le transforma en parc boisé public (contenant des hêtres, marronniers et mélèzes).

    Héraldique

    Armes de Mons-en-Barœul

    Les armes de Mons-en-Barœul se blasonnent ainsi : D'or à la bande de sable.

    Logo de la municipalité de Mons-en-Barœul : les 4 doigts de la main symbolisent les Tours de l'Europe ; la colline est le mont qui donne son nom à Mons, sa couleur verte symbolisant la nature ; l'étoile dans le ciel évoque l'Europe.

    Personnes célèbres nées sur la commune

    • Paul Milliez (1912-1994), professeur en médecine, résistant et défenseur des droits humains.
    • Michel Butor (1926-2016), poète, romancier et essayiste.
    • Laurent Desbiens, cycliste sur route français, y est né.
    • Francis Suttill (1910-1945), chef du réseau de résistance Prosper-PHYSICIAN pendant la Seconde Guerre mondiale.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Cartes

    1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

    Références

    1. 1 2 Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
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