AccueilFrChercher

Oblast de Kaliningrad
(ru) Калинингра́дская о́бласть
Blason de Oblast de Kaliningrad
Armoiries de l'Oblast de Kaliningrad.
Drapeau de Oblast de Kaliningrad
Drapeau de l'Oblast de Kaliningrad.
Oblast de Kaliningrad
Vue de la station balnéaire de Zelenogradsk.
Administration
Pays Drapeau de la Russie Russie
Région économique Kaliningrad
District fédéral Nord-Ouest
Statut politique Oblast
Création 7 avril 1946
Capitale Kaliningrad
Gouverneur Anton Alikhanov (ER)
(2016- )
Président de l'Assemblée législative Andreï Kropotkine (ru) (ER)
(2021- )
Parlement Assemblée législative de l'oblast de Kaliningrad
Démographie
Population 1 032 913 hab. (2023)
Densité 68 hab./km2
Géographie
Coordonnées 54° 49′ 25″ nord, 21° 28′ 54″ est
Superficie 15 125 km2
Autres informations
Langue(s) officielle(s) Russe
Fuseau horaire UTC+2
Code OKATO 27
Code ISO 3166 RU-KGD
Immatriculation 39, 91
Localisation
Localisation de Oblast de Kaliningrad
Situation de l'oblast
Liens
Site web http://www.gov39.ru

    L'oblast de Kaliningrad (en russe : Калинингра́дская о́бласть, Kaliningradskaïa oblast’, également appelé Балтийская Россия - Baltiïskaya Rossiïa soit « Russie baltique » ou Янтарный край - Iantarnyï kraï soit « territoire de l'ambre ») est un sujet de la fédération de Russie, dont le centre administratif est la ville de Kaliningrad. Rosstat lui attribue le code 27 et son code d'immatriculation est le 39.

    L'oblast de Kaliningrad est le sujet, plus précisément oblast, le plus occidental de la Russie, en étant une exclave russe au bord de la mer Baltique, entourée au nord et à l'est par la Lituanie et au sud par la Pologne. Il faut traverser deux pays pour rejoindre la Russie contigüe, et la ville russe la plus proche, Pskov, se trouve à 600 km. Presque l'ensemble de son territoire, qui mesure 15 125 km2, est plat, étant situé dans la plaine d'Europe orientale. Les vestiges des premières civilisations commencent à la fin de la glaciation vistulienne avec la culture de Memel et celle de Narva. Jusqu'à la fin du Haut Moyen Âge, très peu d'informations subsistent, mis à part que le peuple balte de Prussiens vivaient dans la zone. Au XIIIe siècle, les chevaliers-moines de l'ordre Teutonique conquièrent la région au prix de nombreuses batailles, et érigent des châteaux à travers le territoire. L'ordre, affaibli par la guerre de Treize Ans, est sécularisé par son grand maître en 1525, en devenant le duché de Prusse. À partir de 1618, le duché forme le Brandebourg-Prusse avec la marche de Brandebourg. Par le traité de la Couronne, l'union devient le Royaume de Prusse, et la zone devient alors la province de Prusse Orientale. Après la Seconde Guerre mondiale, l'Armée rouge occupe ce territoire du Reich Allemand, l'Union soviétique annexant la partie nord de la Province en 1945 à la suite de la conférence de Potsdam. Sa capitale Königsberg est renommée en l'honneur de Mikhaïl Kalinine, la nouvelle ville donnant son nom à l'oblast.

    En 2023, l'oblast comptait 1 032 913 habitants, en augmentation faible mais constante grâce à des soldes naturels et migratoires positif. Lors de la période estivale, la population peut doubler ; ceci s'expliquant par le développement du tourisme balnéaire, la région comptant de nombreuses stations balnéaires sur sa côte malgré sa taille, bénéficiant de l'eau de la Baltique. La plupart de ses stations attirent des touristes et vacanciers venues de Russie, principalement des grandes villes riches de Russie européenne. En tout, un peu moins de % du produit intérieur brut lui est dû. Tous les secteurs économiques réunis, le produit intérieur brut de l'oblast représentait en 2018 460,9 milliards de roubles, 45e place nationale. Rapporté à son nombre d'habitants, il se hisse à la 31e place, avec 7,330 dollars par habitant.

    En dehors du tourisme, les secteurs principaux sont ceux des services, des communications et de l'informations. L'agriculture et l'industrie garde cependant une place importante, grâce à la surface de terres arables à travers le territoire ; en étant le premier en rendement de maïs du pays ainsi que de colza, avec la fabrication de denrées alimentaires pour l'industrie.. Le secteur des transports est clé, grâce à sa position et à ses ports qui sont les seuls ports russes non gelés de la Baltique.

    Enfin, l'oblast de Kaliningrad possède un patrimonial architectural et culturel important, malgré les destructions massives pendant la Seconde Guerre mondiale et l'Union soviétique, grâce aux différents États prussiens et allemands l'ayant occupé. En 2022, il y avait plus de 1000 objets patrimoniaux régionaux ou locaux dans l'oblast, et avec les objets archéologiques et fédéraux, cela montait à près de 1800 monuments. Ce chiffre est en constante augmentation, l'oblast s'étant engagé dans la protection des bâtiments existants et la restauration de ceux en ruines. Ainsi, des églises et des châteaux, tels que ceux d'Allenbourg, de Ragnit, de Tapiau, d'Insterbourg et d'autres ont été ou sont entrain d'être rénovés.

    Géographie

    La rivière Angrapa, dans l'oblast de Kaliningrad.
    Oblast de Kaliningrad.

    La Sambie constitue le cœur de l'oblast, s'avançant vers l'ouest dans la mer Baltique, bordée au sud par la lagune de la Vistule et au nord par la lagune de Courlande. Dans le sud-ouest se trouve la région naturelle du Stablack.

    Le plus grand cours d'eau est la Pregolia (russe : Прего́ля, allemand : Pregel, lituanien : Prieglius).

    Les villes les plus importantes de l'oblast de Kaliningrad sont :

    Russe Allemand † Lituanien † Polonais †
    BaltiïskБалтийскPillauPiliavaPiława
    TcherniakhovskЧерняховскInsterburgĮsrutisWystruć
    GoussevГусевGumbinnenGumbinėGąbin
    KaliningradКалининградKönigsbergKaraliaučiusKrólewiec
    SovietskСоветскTilsitTilžėTylża

    Connexion avec le reste de la Russie

    La liaison entre l'exclave et le reste du territoire se fait par la route ou le train, via la Lituanie puis la Biélorussie, ou bien par voie maritime via la mer Baltique jusqu'au port de Saint-Pétersbourg.

    Histoire

    La Prusse-Orientale en 1939, dont est issue l'oblast de Kaliningrad.

    Aux Prussiens, peuple balte polythéiste, le christianisme est imposé par l'épée à l'issue des « croisades du nord » menées par les chevaliers teutoniques, à l'origine de l'État monastique des chevaliers Teutoniques devenu, en 1525 après le passage des barons teutoniques au luthéranisme, le duché de Prusse puis, en 1701, une province du royaume allemand de Prusse.

    Pendant la guerre de Sept Ans, les Russes défont les Prussiens et la région est occupée par la Russie (1758-62)[1]. Mais les alliances se renversent et la région est rendue au royaume prussien.

    En 1807, la Prusse écrasée par Napoléon appelle à l'aide la Russie, qui y mène les batailles d'Eylau et Friedland, puis signe dans l'actuelle Sovietsk le traité de Tilsit avec Napoléon[1].

    En , dans le contexte de la Première Guerre mondiale et de la menace allemande sur Paris, la Russie remporte la bataille de Gumbinnen, envahit la majeure partie de la région et aide ainsi à l'issue favorable de la première bataille de la Marne. La Russie semble alors envisager avec circonspection une première annexion partielle de la région[1]. Mais la victoire allemande de Tannenberg quelques jours plus tard refoule l'armée russe hors de Prusse-Orientale, où les Russes ne gardent que les environs de Gumbinnen/Goussev jusqu'au début de 1915[1].

    À la fin de la Seconde Guerre mondiale, la province allemande de Prusse-Orientale est conquise lors d'une offensive de l'Armée rouge à partir de , puis divisée entre l'Union soviétique (partie nord) et la Pologne (partie sud), selon les exigences de Staline entérinées pendant les discussions des Alliés sur la question polonaise et lors des conférences interalliées de Yalta et Potsdam.

    Ainsi l'oblast de Kaliningrad, la voïvodie de Varmie-Mazurie en Pologne et la région de Klaipeda/Memel en Lituanie succèdent en 1945 à la Prusse-Orientale, prise à l'Allemagne.

    Jusqu'en 1945, la population de la région est principalement allemande, avec une minorité lituanienne et une autre masurienne parlant polonais, mais luthérienne comme les allemands de Prusse. La population allemande et une partie des Masuriens ont quitté le pays durant l'évacuation de la Prusse-Orientale entre le 20 janvier et mars 1945, pendant l'expulsion des Allemands d'Europe de l'Est, et la population actuelle est presque entièrement issue de la diaspora russe[2],[3]..

    Depuis l'indépendance des pays baltes, l'oblast de Kaliningrad est devenu une exclave russe entre Pologne et Lituanie : sa capitale est séparée de Pskov, la ville russe la plus proche, par trois frontières et 600 kilomètres[4]. Cette situation peut être rapprochée de celle, symétrique, qu'avait connue la Prusse-Orientale vis-à-vis de l'Allemagne dans l'entre-deux-guerres, de par la création du corridor de Dantzig destiné à ménager un accès de la Pologne restaurée à la mer Baltique[5].

    Politique et administration

    Administration

    Le gouverneur de l'oblast de Kaliningrad est Anton Alikhanov, depuis le , en remplacement de Evgueni Zinitchev, d'abord par intérim, avant d'être élu le .

    Subdivisions

    L'oblast est divisé en :

    • 8 villes : Kaliningrad (Königsberg), Baltiïsk (Pillau), Ladouchkine (Ludwigsort), Mamonovo (Heiligenbeil), Pionerski (Neukehren), Sovietsk (Tilsit), Svetly (Zimmerbude), Svetlogorsk (Rauschen) ;
    • 1 commune urbaine : Iantarny (Palmnicken)
    • 13 raïons : de Bagrationovsk (Preußisch Eylau), de Gourievsk (Neuhausen), de Goussev (Gumbinnen), de Gvardeïsk (Tapiau), de Krasnoznamensk (Lasdehnen), de Neman (Ragnit), de Nesterov (Stallupönen), d'Oziorsk (Darkehmen), de Polessk (Labiau), de Pravdinsk (Friedland), de Slavsk (Heinrichswalde), de Tcherniakhovsk (Insterburg) et de Zelenogradsk (Cranz).
    Subdivision Nom russe Centre administratif Population (2023)[6] Superficie (km²) Densité

    (hab.km²)

    Villes d'importances régionales
    1 Kaliningrad Калининград Kaliningrad 489 735 223,03 2195,83
    2 Baltiïsk Балтийск Baltiïsk 28 856 101,31 284,83
    3 Ladouchkine Ладушкин Ladouchkine 3761 28,18 133,46
    4 Mamonovo Мамоново Mamonovo 8527 106,13 80,34
    5 Pionerski Пионерский Pionerski 12 794 8,27 1547,04
    6 Svetly Светлый Svetly 27 606 80,23 344,09
    7 Svetlogorsk Светлогорск Svetlogorsk 20 105 33.16 606,3
    8 Sovetsk Советск Sovetsk 38 910 43,75 889,37
    Commune urbaine d'importance régionale
    9 Iantarny Янтарный Iantarny 7294 19,38 376,37
    Raïons administratifs
    10 Raïon de Bagrationovsk Багратионовский район Bagrationovsk 32 923 1014,5 32,45
    11 Raïon de Gvardeïsk Гвардейский район Gvardeïsk 29 797 784,18 38
    12 Raïon de Gourievsk Гурьевский район Gourievsk 103 416 1283,72 80,56
    13 Raïon de Goussev Гусевский район Goussev 38 089 642,66 59,27
    14 Raïon de Zelenogradsk Зеленоградский район Zelenogradsk 38 010 2016,49 18,85
    15 Raïon de Krasnozamensk Краснознаменский район Krasnozamensk 11 082 1280,47 8,65
    16 Raïon de Neman Неманский район Neman 15 606 698,30 22,35
    17 Raïon de Nesterov Нестеровский район Nesterov 11 897 1061,07 11,21
    18 Raïon d'Oziorsk Озёрский район Oziorsk 12 664 877,44 14,43
    19 Raïon de Polessk Полесский район Polessk 17 134 834,28 20,54
    20 Raïon de Pravdinsk Правдинский район Pravdinsk 18 443 1283.88 14,37
    21 Raïon de Slavsk Славский район Slavsk 16 193 1349,07 12
    22 Raïon de Tcherniakhovsk Черняховский район Tcherniakhovsk 46 410 1285,75 36,1

    L'oblast de Kaliningrad et l'Union européenne

    L'oblast de Kaliningrad en Europe.
    Carte de la Russie baltique.
    Vue d'une plage de l'oblast de Kaliningrad.

    Depuis l'adhésion de la Pologne et de la Lituanie à l'Union européenne (UE), l'exclave de Kaliningrad est au cœur de négociations diplomatiques entre la Russie et l'Union. En effet, en vertu des accords de Schengen, les frontières de l'exclave deviennent en des frontières extérieures de l'Union européenne, rendant donc difficiles les liaisons terrestres avec le reste de la Russie[7].

    Après la dislocation de l'Union soviétique, les deux parties en présence doivent trouver un accord :

    • les autorités russes n'ont aucun intérêt à voir une partie de leur territoire isolé de la Russie, d'autant que Kaliningrad est victime de difficultés économiques ;
    • la Pologne et la Lituanie ne souhaitent pas des tensions autour de l'exclave russe se développer sur des frontières qu'elles doivent surveiller.

    C'est pourquoi un accord est conclu en entre la Russie et l'Union européenne, exemptant de taxes douanières les transits traversant le territoire lituanien : ainsi la fédération de Russie a librement accès, via les États souverains de Biélorussie et Lituanie, à ses ports de la Baltique en eau libre lorsque ceux du golfe de Finlande sont pris par les glaces[8].

    Malgré cet accord, la tension remonte quatre ans plus tard : , le président russe Dmitri Medvedev annonce la possible installation de missiles Iskander près de Kaliningrad au cas où les États-Unis installeraient un bouclier antimissile en Pologne et en République tchèque[9].

    Tentant de désamorcer les tensions, la Commission européenne propose le d'étendre à l'ensemble des habitants de l'oblast la possibilité de se rendre sans visa Schengen en Pologne et en Lituanie dans un rayon de 30 kilomètres à partir de la frontière russe, voire de 50 kilomètres dans des cas exceptionnels (soins de santé, raisons familiales). Selon la Commission, il s'agit de faciliter la vie des habitants : « Assez souvent, ils doivent traverser la frontière pour des raisons familiales, culturelles ou économiques ; quelquefois pour quelques heures, quelquefois pour plusieurs jours ». Ils ont cependant toujours besoin d'un visa pour aller plus loin, que ce soit Varsovie, Vilnius ou un autre État membre de l'UE[10],[11]. Cet accord sur les petits mouvements frontaliers a été signé en 2012, les frontaliers russes n'ont plus besoin de visa, mais d'un permis dont la validité est de deux ans[12].

    Importance stratégique

    Le territoire de Kaliningrad présente une importance stratégique. Il est décrit comme un « avant-poste militaire de la Russie en Europe ». Le quartier-général de la flotte de la Baltique se trouve à Kaliningrad[13].

    Plusieurs systèmes de missiles faisant partie d'une stratégie A2/AD sont déployés dans l'exclave : S-300, S-400, Oniks et Iskander[14].

    En cas de guerre entre la Russie et l'OTAN, Kaliningrad pourrait menacer la communication entre les États baltes et la Pologne (corridor de Suwałki) et servir de base de lancement d'opérations militaires[15].

    Population et société

    Démographie

    Évolution démographique
    1989 2002 2010 2016 2021
    871 283955 281941 873976 4391 029 966
    Indice de fécondité et taux de natalité
    AnnéeFéconditéFécondité urbaineFécondité rurale
    19901,811,682,39
    19911,701,582,26
    19921,521,372,14
    19931,301,181,81
    19941,341,231,79
    19951,231,141,60
    19961,141,051,48
    19971,080,971,51
    19981,151,041,54
    19991,040,971,31
    20001,111,031,38
    20011,101,031,37
    20021,211,121,52
    20031,241,181,45
    20041,201,121,48
    20051,161,091,41
    20061,201,101,54
    20071,401,281,81
    20081,451,321,86
    20091,481,361,86
    20101,461,351,82
    20111,521,421,86
    20121,631,512,01
    20131,641,532,03
    20141,701,592,08
    20151,751,672,00
    20161,731,661,95
    20171,571,511,77
    20181,511,481,61
    20191,391,401,34

    Économie

    • Usine automobile de Avtotor (Автотор) (GM, BMW, Kia, Yuejin) en 2016, elle emploie 3 500 personnes[16].
    • OKB Fakel : système de propulsion électrique basé à Neman.
    • L'oblast de Kaliningrad dispose de 90 % des réserves mondiales d'ambre[17].

    Transports

    Transport ferroviaire

    Transport routier

    La route 27A-002.

    L'oblast de Kaliningrad possède un réseau routier très dense comparé à la moyenne russe, ayant hérité du réseau prussien. La longueur totale au était de 9 092,1 km de routes, dont 256,2 km de routes fédérales (l'A216 ; l'A217 ; l'A229). Les routes régionales sont longues de 4 421,5 km. Enfin, la longueur des routes locales (ou intermunicipale/municipale) est de 4 414,4 km. Il y a en tout 442 routes régionales ou locales dans l'oblast. La densité du réseau dorsal est de 309,6 km pour 1 000 km2, dépassant largement la moyenne russe. Toutes les routes sont asphaltées, là aussi exceptionnelle pour une région russe. Au total, il y a 661 ponts sur le réseau, ainsi que 860 arrêts de bus installés[18]. Pour la plupart, la largeur des routes ne correspond pas à la largeur standard russe.

    Les routes les plus importantes sont :

    •  : Kaliningrad - Gvardeïsk - Talpaki (Taplacken) (branche A-229) - Bolchakovo (Groß Skaisgirren) - Sovietsk - frontière lituanienne ;
    • A217 : Kaliningrad - Svetlogorsk (avec sorties vers Khrabrovo et l'aéroport, Zelenogradsk, Pionerski...);
    •  : vers Vilnius et Minsk ;
    • 27A-002 : Kaliningrad - Bagrationovsk - frontière polonaise;
    • 27A-021 : Kaliningrad - Ladouchkine - Mamonovo - frontière polonaise ;
    • L'A217 (celle de gauche à droite) avec la 27A-013 au centre.
      27A-076 : Zelenogradsk - Isthme de Courlande - frontière lituanienne (vers Klaipėda).

    Transport aérien

    À 24 km de Kaliningrad, près du village de Khrabrovo, se situe l'aéroport Khrabrovo.

    Culture

    En 2022, il y avait plus de 1000 objets patrimoniaux régionaux ou locaux dans l'oblast[19], et avec les objets archéologiques et fédéraux, cela montait à près de 1800 monuments[20].

    Références

    1. 1 2 3 4 Olivier Roqueplo: La Russie et son Miroir d'Extrême-Occident: l'identité géopolitique de la Russie sous le prisme de l'Oblast' de Kaliningrad, HAL, 2018
    2. Piotr Eberhardt, Political Migrations in Poland 1939-1948. 8. Evacuation and flight of the German population to the Potsdam Germany, Warsaw, Didactica, (ISBN 9781536110357, lire en ligne)
    3. Piotr Eberhardt, Political Migrations On Polish Territories (1939-1950), Warsaw, Polish Academy of Sciences, (ISBN 978-83-61590-46-0, lire en ligne)
    4. Tétart 2007, I. : « Kaliningrad/Prusse-Orientale comme construction territoriale d’une symétrie de l’enclavement ».
    5. Tétart 2007, I.A. : « Une exclave russe ».
    6. (ru) Service fédéral des statistiques de l'État russe, « Population permanente de la fédération de Russie par municipalités au (en tenant compte des résultats du recensement panrusse de la population de 2020) » (consulté le )
    7. Kaliningrad «encerclé» par l'Union par Sylvaine Pasquier, L'Express,
    8. (fr) La documentation française - L’enclave de Kaliningrad, "laboratoire" des futures relations Russie - Union européenne.
    9. Missiles russes : "malheureux" (Prague), Le Figaro
    10. Gobert 2011
    11. Dépêche de presse de la Commission européenne,
    12. Jérôme Fenoglio, Le Monde du , p. 8
    13. Dylan Veerasamy et AFP, « Kaliningrad : une enclave russe très stratégique, encerclée par l’Otan », sur tf1info.fr, .
    14. (en) David Axe, « Russia's Kaliningrad Territory Is Armed to The Teeth. NATO Wants to Crush It in a War. », sur nationalinterest.org, .
    15. (en) Stefan Wolff, « Kaliningrad: Russia’s ‘unsinkable aircraft carrier’ deep in Nato territory », sur theconversation.com, .
    16. (en-US) « Partners in production in Russia - Automotive Manufacturing Solutions », (consulté le )
    17. Lonely Planet, Pays Baltes 2 : Excursion à Kaliningrad, Place Des Editeurs, , 39 p. (ISBN 978-2-8161-3113-0, lire en ligne)
    18. « Дорожное хозяйство », sur web.archive.org, (consulté le )
    19. « Объекты регионального и местного значения », sur web.archive.org, (consulté le )
    20. (ru) « Как в Калининградской области сохраняют объекты культурного наследия », sur Российская газета, (consulté le )

    Voir aussi

    Articles connexes

    • Liste des localités de l'oblast de Kaliningrad
    • Frontière entre la Pologne et la Russie
    • Frontière entre la Lituanie et la Russie
    • Maison des Soviets de Kaliningrad
    • Relations entre la Russie et l'Union européenne
    • Expulsion des Allemands d'Europe de l'Est
    • Question de Kaliningrad
    • Corridor de Suwałki
    • Restrictions de transit vers l'oblast de Kaliningrad (2022)

    Bibliographie

    • Olivier Roqueplo: La Russie et son Miroir d'Extrême-Occident: l'identité géopolitique de la Russie sous le prisme de l'Oblast' de kaliningrad, HAL, 2018.
    • Viviane du Castel, De Königsberg à Kaliningrad : l'Europe face à un nouveau "département d'outre-terre" russe sur la Baltique, Paris, L'Harmattan, 1996 ; 2e éd. augmentée, 2007, 501 p. (ISBN 978-2-296-04391-6).
    • Sébastien Gobert, « Russie : La porte de Kaliningrad pourrait s'ouvrir sur l'UE », Regard sur l'Est, (lire en ligne).
    • Frank Tétart, « Symétrie spatiale et temporelle d’une enclave : la Prusse-Orientale (1919-1939) et Kaliningrad (1992-2004) », Revue géographique de l'Est, vol. 47, no 2, (ISSN 0035-3213, lire en ligne, consulté le ).
    • Frank Tétart, « Kaliningrad, « petite Russie » d’Europe », sur Les blogs du Diplo, .

    Liens externes